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Ils voguaient à nouveau depuis quelques jours. Ils avaient enfin quitté l'île d'Alambra. Adieu peuple cannibale, adieu poulet haut comme des éléphants. Après s'être fait un bon festin de poulet géant à s'en rompre la panse, le tout arrosé de rhum et de pinard bien sur, les Sea Wolves avaient levé l'ancre dés le surlendemain matin. L'espèce jungle luxuriante et ses habitants n'offraient rien de plus que le danger au final. L'île n'avait rien d'attrayant et comme le log pose avait fini de charger pour indiquer la route à prendre, les pirates avait donc sauté sur l'occasion de quitter l'île. La traversée avait était assez tranquille au départ, la mer avait été calme et le soleil brillait. Mais le lendemain il essuyèrent une bonne grosse tempête, le mécanisme du gouvernail céda même et le salut de la navigation revint à Tommy et à son pouvoir magnétique qui dirigeait la pièce du navire en la faisant bouger grâce au métal qu'elle contenait. Le tigre semblait ne pas apprécier la mer, surtout la mer agitait car c'est en position carpette prêt de la porte des cabines qu'il attendait en émettant des petits cris de peur. Il fallait dire qu'être sur un navire flottant sur les vagues, c'était pas vraiment une chose naturelle pour le félin. Heureusement Lucas était la pour le calmer par l'une de ses mélodies pendant qu'il boostait le reste de l'équipage à tenir bon en luttant contre les flots.

La mer était redevenue calme après quelques heures d'acharnement, puis le reste de la traversée avait été assez calme. L'île était enfin en vue, les Sea Wolves l'approchaient confiant. Mais le dernier des Fossoyeurs perché sur les cordages de la grand voile envoya son irritante belette prévenir le capitaine qu'une frégate de la Marine était posté devant le port. L'imposant navire de guerre faisait passer le Sparkling Arrow pour une souris devant un chat, Daryl décida alors de bifurquer et de chercher une plage ou une crique. Il prit la direction de l'ouest. Il lâchèrent l'ancre près d'une plage de galet. Charles pouvait maintenant réparer convenablement le gouvernail mais il avait besoin d'Otton. Il s'avérait qu'ils étaient les deux qui n'étaient pas maudit par la mer, les autres membres de l'équipage y étaient. L'île n'était pas très luxuriante, elle ressemblait plus à une ville géante, il n'y avait qu'une petite bande au nord ouest qui était encore sauvage et encore elle était à peine large d'un kilomètre. Daryl pensait que dans quelques années cette bande disparaitrait pour laisser place à encore plus de temple; Car oui lorsque les Sea Wolves traversèrent cette bande de nature, ils tombèrent sur une drôle de cité ou tous les constructions avaient la gueule d'un temple, elles se ressemblaient fortement. Si les différents bâtiments étaient du même modèle, les gens était aussi habillait de la même façon, une sorte de combinaison blanche. Quel drôle de peuple pour Mister Freeze.

Mais plus les loups s'engouffrait dans la ville, plus les gens chuchotaient à leur encontre. les chuchotements devinent murmures puis mess-basse audible.

_ Mais il porte du rouge cela est interdit en plein jour.

_ Et lui la, il n'a pas sa perruque iroquoise, tout le monde sait qu'il n'y que les semaines paires qu'il peut montrer sa calvitie aux jeunes enfants.

_ Le chapeau noir, interdit l'après-midi!

_ Les attroupements pairs ne peuvent se faire qu'en lune descendante voyons!

Ceci n'est qu'un petit florilège de ce qui semblait être des lois absurdes qui semblaient être enfrainte par Daryl Drake et son équipage. Le capitaine se tourna vers ses hommes et l'oeil plein de malice il déclara.

_ Je crois que ce peuple est fou, mais fou, genre un pommier dans le ciboulot!

Nous avions quitté l'île tropical et embarqué une journée seulement après notre aventure dans l'enfer végétal. Il n'avait manqué que les plantes géantes voulant nous dévorer pour achever le tableau. Toujours est-il que j'avais toujours assez mal aux côtes à cause de mon vol plané contre un tronc d'arbre. Mais les blessures, de même que celle de Tommy, était au final, superficiel ! Et nous nous sommes bien vengés sur le cadavre de nos agresseurs gallinacés, faisant bombance de leur chair. Évitant de peu la gueule de bois, le repas ayant été particulièrement arrosé, nous avons repris la mer.

Et cette dernière, jalouse que nous ne lui ayons pas porter autant d’intérêt qu'elle estimait mériter à déchaîné sur nous une tempête de tout les diables. J'ai eu bien du mal, devant bravé le vent et les vagues pour pouvoir descendre les voiles. Mais c'est aussi pour ça que j'aime ce rôle de voltigeur, le danger qui est une composante du métier, se retrouver seul, là haut, fouetter par le vent cinglant, balayer par les vagues violentes. La mer voulant absolument m'empercher de réussir et m'emporter avec elle pour rejoindre ce vieux corniaud de Davy Jones !

Et malgré les avaries qu'a subis le navire, les pouvoirs de magnétisme de Tommy nous ont permis de continuer temps bien que mal notre route et de passer la tempête. Mais on en aurait pour une petite somme en réparation et nous serrons coulé à terre pendant un longtemps moment ! Mais la mer avait alors, après nous voir fait comprendre que cette vers elle que devait se porter tout notre attention, repris son calme prophétique... Naviguant temps bien que mal, j'ai même réussi à prendre un peu de temps pour écrire, regroupant mes notes, perchés en hauteur sur les cordages. Puis, jetant régulièrement des coups d’œil à l'horizon, j'ai vu une île en vue et surtout, un vaisseau marqué du drapeau des mouettes.

J'ai réveillé Volesprit qui dormait au soleil à côté de moi, lui expliquant rapidement la situation et l'envoyant donc prévenir les autres. Ramassant mes notes, mon papier et mes plumes, j'ai rapidement rangé le tout et je suis descendu de mon perchoir, passant rapidement dans ma cabine rangé le tout et récupérer Broie-les-os qui était en train de chasser les quelques rats qui étaient présent sur le navire. Au moins comme ça, il ne pense pas à manger des morceaux du navire pour s'y faire les dents et en plus, il rend service ! Mais je pense que lui parler de ce côté utilitaire à la chasse aux rats, lui enlèverait l'envie de le faire.

Daryl avait pris la bonne décision d'éviter le port dans lequel mouillé le navire pour aller jeter l'encre sur une petite plage un peu isolé. Parfait point de chute, isolé et à l'abri, laissant aux deux plus vieux loups, Charlie & Otton, le soin de réparer le gouvernail ! Après toi, Ingals était notre charpentier à titré et c'était son boulot de retaper ce genre d’avarie subit par le Sparkling ! Et pour le reste de le meute, le programme était le même qu'à l'accoutumer, exploration de l'île. Et c'est ainsi que Tommy, Lucas, Daryl & moi, partîmes une fois de plus vers l'aventure.

Ainsi, la ville occupait pratiquement la totalité de l'île, imprégné d'une étrange uniformité... Bâtiment tous identique, gens vêtu de la même façon. Un équipage pirate fait pratiquement toujours tâche par rapport à la population local, mais là... On ne voyait que nous et, tout les regards braqué sur nous, les commentaires des gens fusant sur notre passage, autant dire qu'il allait rapidement nous arriver des problèmes... Je me demande bien où on est retombé putain ! J''ai donc signifié mon approbation d'un hochement de tête quand Daryl a parlé de la folie de ce peuple. Agitant ensuite mes doigts, pour Volesprit perché sur mon épaule, Broie-les-os avait trouvé lui, refuge sur le tigre de Lucas. La créature d'ombre avait donc traduit, employant cette fois, la voix nasillarde d'un fonctionnaire tatillon et à qui on aurait envie d'imprimer sa main sur son visage :

Ce fut au terme d’une prestigieuse bataille contre des poulets sanguinaire et des insectes défiants tous les registres de biologie que nos protagonistes se retrouvaient désormais en mer. Ayant appris que des tribus cannibale pouvaient encore exister dans notre monde, que la nature pouvait encore réserver son lot de surprise, qui sait ce qui peut encore arriver ?

Lucas et son compagnon Carbo’ retrouvèrent le navire des Loups, et particulièrement Otton avec qui ils aimaient bien passer du temps.  Lucas avait gagné un peu plus confiance en lui après cette bataille, il s’était prouvé à lui-même et à ses amis qu’il était capable de quelque chose et cela se voyait dans son comportement. Il était beaucoup plus volontaire pour certaine chose, affichait un sourire occasionnellement mais une seul chose ne changea pas, il restait toujours silencieux. Il communiquait parfois avec Silence en langage des signes pour parler de choses plus ou moins superficiel, cela suffisait pour essayer de développer une sorte de lien.

La mer s’agita assez rapidement, des fois il s’agissait de faux avis de tempêtes sauf celles qui eut lieu prestement. Et c’est dans ce genre de moment que l’on peut voir si un équipage commence à être rodé ou non. Et ce fut le cas pour celui-ci, chacun avait un rôle, tous complémentaires les uns des autres. Le gouvernail lâcha mais fut sauvé de justesse par Tommy et son incroyable pouvoir de magnétisme. On aurait pu l’appeler Magnéto dans une autre vie. D’ailleurs Lucas s’imaginait en train de le voir se battre contre un chauve atteint d’un handicap. Enfin bref, tout le monde s’y mettait pour traverser cette épreuve.

Lucas jouait avec des caisses à forte résonnance, semblable à celle dont ce servait certain navire pour donner un rythme à l’équipage qui devait ramer. Le rythme était vivant et soutenu, il donnait une sensation de puissance et augmentait la volonté d’agir, de voir la tempête comme un ennemi à abattre. Tout cela pendant que Carbo’ vomissait ses tripes dans la cabine. Ce fut au bout de quelques jours que la folle équipe s’approcha d’une nouvelle île. Lucas avait reconnu le drapeau de l’île dans l’un des nombreux livres qu’il avait lu pour passer le temps. Il s’agissait de Sparthenia. Il se souvenait aussi des nombreuses blagues des enfants de l’orphelinat sur cette île :

« La gardienne est complètement folle, elle doit venir de Sparthenia ! » Ou encore : « Tu sais que si tu continues comme ça on t’envoie sur l’île aux fous ! »

Et effectivement c’était drôle, mais maintenant qu’il se retrouvait devant cette fameuse île, Lucas ne se sentit plus tout à fait à l’aise. En effet, tout tournait autour d’un souverain qui acceptait des lois toutes aussi folles les unes que les autres. L’île sans excès comme certains aiment l’appeler. Daryl et Silence remarquèrent que sur le port se trouvait un navire de marine qu’il valait mieux éviter. Le capitaine nous fit donc jeter l’ancre sur une belle petite plage assez discrète avant de prendre la direction de la ville.

L’ambiance y était très pesante, tous les regards étaient dirigés sur la bande des quatre, composé de Tommy, Daryl, Silence et du jeune Lucas. Otton et Charles étaient une fois de plus rester au navire. Ils pouvaient entendre les habitants parler sur eux, qui parlaient du nombre de lois qu’ils étaient en train d’enfreindre. Cela n’annonçait rien de bon pour eux…

Les pirates avaient enfin quitté cette ile de malheur où Tommy s'était senti totalement inutile. Sans métal à proximité, il ne pouvait exploiter son pouvoir de magnétisme, et il n'avait pas encore de techniques sans son fruit. Il devrait changer ça dés que possible s'il voulait aider au mieux ses partenaires. En attendant, les pirates avaient fait un repas gigantesque avec les deux poulets qu'ils avaient éliminé, et notre héros était vraiment content de voir qu'ils étaient tous sur la même longueur d'ondes pour ça. Ils aimaient tous faire la fête quand ils le pouvaient et ils savaient vraiment la faire. Après une bonne journée de repos, ils reprirent la mer pour de nouvelles aventures. Le premier jour, la mer était d'un bleu azur qui donnaient envie de s'y jeter, mais ce serait un suicide en bonne et due forme si les mangeurs de fruits l'avaient fait. Tommy en profita pour soigner sa blessure à la jambe et se reposer. La plaie n'était pas profonde mais elle lui laisserait une nouvelle cicatrice, mais ça, il n'en avait rien à faire. Dans sa tête, ne résonnait qu'une seule idée, il devait prouver à ses compagnons qu'il était un vrai loup, chose qu'il n'avait pas pu faire dans cette maudite jungle.

Il en eut l'occasion dés le lendemain, lors de la tempête qui les assaillis par surprise, comme c'est souvent le cas sur GrandLine. Le mécanisme du gouvernail se brisa, compliquant la tache du capitaine mais Tommy utilisa son pouvoir en sentant le métal qui se trouvait sur cette pièce, et en se concentrant fortement, il réussit à faire traverser le navire à travers la tempête, ce qui leur permit d'arriver sur l'ile qu'indiquait le Log Pose quelques jours plus tard. Mais les loups ne pouvaient pas accoster si facilement, un navire de guerre de la Marine semblait bloquer l’accès au port. Ils durent manœuvrer pour finalement trouver une plage de galet sur laquelle ils accostèrent. Otton et Charles étaient restés prés du navire tandis que le glaçon, le chauve, le musicien et  magnéto partaient en direction de ce qui était la seule ville de l’île. Cette cité était vraiment étrange, tout était uniformisé. Les même temples de pierre étranges partout, et des gens qui étaient tous vêtus d'une combinaison blanche. Tommy se demandait s'ils n'étais pas tombés dans l'asile de fous ambulant dont lui avait parlé un jour Archi, son ami qu'il avait perdu en même temps que Roy. Il avait encore du mal à ne pas y penser et il en faisait encore des cauchemars, mais il était persuadé qu'ils s'en étaient sortis et qu'il les reverrais un jour. Toutes les personnes qu'ils croisèrent tenaient des propos incohérents et tous ses compagnons étaient d'accord sur un point, cette île était habités par des dingues.

« -J'arrive pas à croire qu'on soit partis d'une île de cannibales sauvages et de poulets géants pour atterrir sur une ile de barjots. Ça va être quoi la prochaine ? Une île de nains qui déteste tous les gens plus grands qu'eux ? Sérieusement, on dois rester ici longtemps ? Je sens que ça va être foireux si on repart pas direct, capt'ain ! Même la bestiole le dit ! »

Il commençait à s'habituer aux créatures de Silence, elles étaient amusantes, même si elles avaient une fâcheuse tendance  à attirer les ennuis. Il savait très bien que son capitaine ne quitterait pas cette ville juste parce que les habitants étaient fous, Tommy voulait en voir plus, si les lois qu'ils énuméraient existaient, alors les pirates étaient vraiment dans de sales draps.

L'île aux fous, cela allait complétement à Sparthienna. On pouvait dire que les gens n'étaient pas forcément fou, ou du moins il ne l'était peut être pas d'origine mais l'application de lois toutes aussi stupides, qu'abusives que débiles et folles, faisait que même le plus sain des hommes paraitrait pour le pire cinglé rien qu'en citant et faisait respecter les lois que les inconnus que les loups croisaient.

_ Je ne saurais te dire mon brave Tommy, il n'y a pas la fonction chronomètre du temps de chargement sur ça.

Il sortit de sa poche intérieur de sa veste sans manches, la boussole qui leur servait à suivre la route des îles de Grand Line, le logpose. Malheureusement, rien ne permettait de savoir quand il serait  rechargé et indiquerait donc la prochaine île.

_ Bon! Moi qui voulait me décharger les bourses après notre foutue escapade dans la jungle, je dirais que c'est rapé, doit pas avoir des petites pépés ici, et puis si faut faire ça à croche pied, tourné vers le soleil tout en meuglant car on est jeudi d'un mois pair, ça me tente pas du tout! Bon je crois qu'on va plier bagage et retourner au navire.

Il fit signe à sa petite troupe de rebrousser chemin et fit trois pas vers la direction par où il venait mais stoppa sa marche. Il avait oublié de faire quelque chose. Il s'approcha de Lucas et posa sa main sur son épaule, le prenant par le bras pour marcher avec lui et tourna à nouveau pour repartir vers le centre de la ville. On aurait cru un grand frère, la grande gueule qui traine un peu trop le soir qui prenait en main son petit frère timide qui sortait jamais.

_ J't'avais promis un petit cadeau mon petit Lucas. Doit bien avoir une petite armurerie dans le coin. Alors tu préfères quoi? Un couteau ou une petite dague? Une dagounette? Un litteul couteau?

Après quelques minutes de marche, il trouvèrent une échoppe qui semblait être une sorte d'armuerie, ils y rentrèrent. Bien sur ils avaient encore entendu une paire de piaillement avec une tonne de lois débiles comme celle de devoir péter lorsqu'on monte un pont en passant par la droite ou celle de devoir faire la vache si on croise un vieillard avec toutes ses dents.

_ Silence, tu t'y connais mieux en arme blanche, tu me trouves le truc idéal pour notre musicien? Moi je vais me prendre ça je crois, il sera parfait à mon ceinturon.

Daryl avait repéré un couteau de chasse, la taille au dessus de celui qu'il avait actuellement, mais la lame neuve n'était pas émoussé comme celle de l'actuel qui était de moins bonne facture.

Lucas, qui s’était un peu ouvert après notre aventure sur l’île des cannibales et des poulets sauvages semblait assez mal à l’aise à l’arrivé sur ce morceau de terre, à la population et la législation, plutôt grotesque il faut le dire. Tommy aussi, tout comme moi et la zombelette, avait compris qu’il y avait quelque chose de louche là-dessous et que ça risquait fort probablement de couper cours à nos aventures. Daryl avait, d’un simple revers de la main, balayé nos mises en gardes, mais craignant les problèmes pour trouver et besogner des filles de joies, il fini par sonner la retraite, et aussi vite arrivé, que nous faisions route vers le navire.

Cependant, il avait voulu faire une halte, qui ne m’avait pas enchanté, mais c’était une halte nécessaire. Il avait promis au petit loup une arme digne de ce nom, et il en aurait sûrement besoin plus vite que nous le pansions, peut-être même directement après la sortie du magasin, ou carrément, dans l’échoppe elle-même… A peine que nous étions rentré et avions échangé quelques mots qu’on nous intimait de faire moins de bruit. Ce à quoi j’ai répondu par un hochement d’épaule, comment voulez-vous qu’un muet fasse moins de bruit en parlant ? Très bonne question ! Par contre, j’ai attrapé par le col Volesprit & Broie-les-os, les posant ainsi sur mes épaules, et les rappelant ainsi à l’ordre de quelques gestes des mains.

Puis, je me suis approché des lames, les faisant danser dans mes doigts. Pour tester, et leur équilibre, leur poids, leur vitesse… Le tranchant d’une lame c’est quelque chose de particulier, on peut toujours le travailler. Je passe beaucoup de temps sur celui d’Endeuilleur et d’Hôte-la-vie, les deux armes que m’a données le Capitaine, il y a bien longtemps… J’ai fini pas trouver un petit poignard plutôt bien fait qui devrait aller dans la main du jeune loup. Continuant on petit tour, pour lui trouver d’autres armes. Mais, il fallait faire très attention à ses gestes, nous étions sur Sparthienna après tout. Et on ne rigole pas avec l’excès dans cette ville.

Mais c’était sans compter la participation de mes deux petites créatures ! Passant les étalages, j’avais pour l’instant retenu trois lames pour Lucas, le petit poignard donc. Un coutelas, un peu plus gros et très utile sur un navire pirate, pour pouvoir, si besoin et aussi bien, trancher une corde ou un ligament, voir une jugulaire ! Puis j’avais aussi trouvé un stylé, petit poignard à la lame assez fine, très facile à caché et donc les coups sont assez dangereux, s’ils sont portés rapidement et en premier. Ce n’est pas le type d’arme le plus indiqué pour le combat singulier, mais le jeune loup avait d’autre chose pour éviter ça !

Longeant les étalages donc, Broie-les-os, attiré par une petite mouche, que je n’avais vu que du coin de l’œil, et bien trop tard, c’est jeté sur cette dernière. Ne faisant absolument pas attention aux restes, il n’y avait de tout façon, rien qui n’intéressé la petite créature, si ce n’est de déchirer des choses entre ses mâchoires énormes. Il venait d’atterrir un plein sur un râtelier d’arme, plein d’armes d’Hast, longues hallebardes et énormes lances au fer imposant et véritable annonce d’un mordant à tout épreuve ! Et, comme un effet de domino, toutes les armes se sont retrouvés à tomber, dans un vacarme de tout les diables, qui, vu le silence qui était plus ou moins ambiant sur l’île, se ferait entendre à plusieurs centaines de mètres et allait, inévitablement, nous attirer des problèmes !

Volesprit, ne pouvant se retenir de rajouter un trait d’esprit, se dressant sur ses pattes arrières, celle devant, plaqué contre elle, une mine faussement offusqué que le visage. La voilà, prenant la voix d’une petite fille sage, de pas plus de huit ans, qui, après avoir fait une bêtise, tente d’attendrir ses parents.