Une histoire de mécanique (FB 1597- Feat. Alicia Voghan)

Oula, on va encore revenir en arrière ? En 1597 en plus ? L'affaire du trafic de Water 7 ? Je suppose que j'ai pas le choix ? Bon bah je vais raconter alors, je suis payé pour ça... Attends, je suis pas payé hein ! Enfin remarque, sans toi j'existe pas du tout donc je vais faire comme tu dis hein. Saleté d'auteur omnipotent.

Cette histoire-ci commence par une chaude matinée de printemps, en l'an 1597, quelques mois à peine avant la mise à sac de Marie-Joie. Nous retrouvons notre bestial sergent, qui n'était encore qu'un bestial caporal à cette époque, confortablement installé dans son baraquement sur la côte. Trop confortablement d'ailleurs. Il pionçait sec notre héros grandiloquent. Le problème c'est qu'il était censé être de garde à cette heure-ci. Difficile à croire quand on voit son comportement de nos jours vis à vis de son nouveau supérieur hiérarchique, Ichi Jatro, qu'il respecte, mais notre héros avait autrefois un léger problème avec l'autorité. Un lourd problème, tout compte fait. Dans son domaine c'était un génie hein. Il s'appliquait consciencieusement à ne jamais être à l'endroit où on l'attendait au moment où on l'attendait. Et il était doué ! Mais ça ne plaisait pas beaucoup au Commandant Ibéry, commandant principal de la base de surveillance côtière de Marie-Joie. On lui avait collé ce gamin dans les pattes 6 mois plus tôt et il ne savait toujours pas comment il avait fait pour ne pas le virer jusqu'à ce jour.

Mais par cette chaude matinée de printemps 1597, le commandant en chef Ibéry avait eu une idée pour faire se réveiller le jeune homme toujours bien endormi. Il lui avait concocté une journée et même une semaine d'enfer. Et encore, une semaine, il aurait de la chance. Il souffla de toutes ses forces dans un cor de chasse, à deux centimètres de l'oreille de notre champion poilu. Celui-ci se réveilla dans un sursaut d'effroi, se transformant instinctivement en smilodon. Ibéry se contenta de lui envoyer son poing dans la figure et de le propulser droit dans le mur.

– Bwabwabwahahahaha ! Strike mon poulet, je t'ai cueilli comme une fleur fanée ! Dépêche toi de te relever saleté de chaton en carton pâte ! T'as un long périple qui t'attend, on se débarasse enfin de toi ! C'est le plus beau jour de ma vie, je vais plus voir ta sale petite tronche de dépravé sexuel pendant un bon petit bout de temps ! C'est enfin mon jour de chance ! La Routourne a tourné, j'as gagné le match !

Le Commandant R. Ibéry n'était pas réputé pour son vocabulaire élégant ni pour sa maitrise sans faille de la linguistique. C'était un sniper hors pair et sa maîtrise de la balle était exceptionnelle dans ce métier. Enfin bref, ce n'est pas mon sujet je vais encore me faire engueuler parce que je m'écarte. Revenons en à nos brebis incultes. Ce que voulait dire ce vil assassin de la littérature ( on l'appelait le sniper de la langue française dans le groupe), c'est que notre protagoniste échevelé (oui bah c'est pas simple de trouver un surnom différent à chaque fois, des fois ils sont nazes) était enfin affecté pour une mission à l'extérieur ( ce qui me fait penser que j'ai mis beaucoup trop de parenthèses dans cette phrase ça va être une horreur à lire), sur Water 7 plus précisément. Ce n'est qu'en commençant à lire l'ordre de mission officiel qu'il se rendit compte qu'une fois de plus on s'était moqué de lui. C'était une de ces missions fourre-tout qui traînait depuis des mois sur le bureau des officiers. Une mission d'infiltration dans un chantier naval, pour dénicher un trafic de matériaux. Quand on connaît les talents manuels de notre héros, environ égaux au talent de Joseph C. Crimson pour laver son manteau correctement (eh, je suis narrateur omniscient je fais ce que je veux), il y avait de quoi s'inquiéter.

C'est donc à contre cœur mais bien obligé que notre spectaculaire figurant alla changer de tenue pour en choisir une plus adaptée à sa mission. Les consignes étaient simples. Sobre, des tons neutres, la tenue. Bien évidemment, la tenue qu'il composa était tout le contraire. Il choisit tout d'abord un short violet, qu'il assortit de la plus belle des façons avec un débardeur vert pomme, surplombé de bretelles à motifs de loup. Il adopta la mode des boots hautes et en cuir, pour se donner un côté plus viril. Et comme tout bon ouvrier possède un couvre-chef, il se décida pour une casquette noire, surmontée d'une immense plume de faisan, rouge vif. Discret quoi. Je vais vous laisser quelques secondes de calme pour que vous preniez bien le temps d'imaginer cette tenue. - … - Bien ! Maintenant que vous avez cette image bien effrayante dans le crâne, passons à la mission en elle même. Notre sergent embarqua alors sur une petite barque, avec uniquement un Eternal Pose comme bagage, direction Water 7.

Connaissant les talents innés de navigateur de notre chaton, à peu près égaux à ceux que possède Daryl Drake pour approcher une femme avec subtilité (ouais j'ai décidé d'en donner pour tout le monde aujourd’hui), vous vous doutez bien que ce voyage de quatre jours lui prit une bonne dizaine de journées en mer. Et surtout dix jours sans manger ça fait long. Et oui, quand je vous ait dit qu'il était parti avec uniquement un Eternal Pose, c'était pas des paroles en l'air, il n'avait vraiment pris que ça notre abruti de ~~personnage~~... de ~~personnage~~... Hé ! Pourquoi je peux pas dire ça ? Je suis censuré par l'auteur nom de Dyeuz ! Si j'ai envie de dire que ton personnage c'est un ~~abruti~~... un ~~abrut~~i... Bordel ! Tu me le paieras cher, il va en baver ! Bref, connaissant les talents exceptionnels de pêcheur de notre splendide protagoniste (égaux à ceux qu'à Trysha Matlelly pour rester habillée plus de dix minutes), il ne mangea rien du tout durant tout le trajet. C'est donc affamé et ridicule qu'il arriva sur la magnifique île de Water 7, d'où venaient la majorité des bateaux de ce monde.

Une île splendide, avec ses paysages lumineux et ses maisons blanches aux toits de briques rouges. On sentait l'excitation de toute la ville, comme une gigantesque fourmilière, gronder sous ses pieds. Il resta émerveillé devant ce spectacle quelque secondes, jusqu'à ce qu'un vieillard mal odorant ne vienne lui vomir sur les bottes. Oh oui, je t'avais dit que je lui en ferais baver, même si ça n'a aucun sens! Jetant un regard de dégoût à sa botte, il s'empressa alors de se diriger vers les chantiers navaux, passant un rapide coup de chiffon sur le cuir désormais abimé. Alors qu'il approchait des chantiers, il fit une curieuse rencontre. Enfin rencontre... Il se fit rentrer dedans par une petite femme aux allures presque masculines et qui semblait très pressée. Avec ses cheveux courts, ses lunettes de mécano et sa ceinture d'outils, elle n'était effectivement pas un classique de féminité. Avec sagesse, et après l'avoir relevée du sol, et comme elle avait l'air du métier, il lui demanda son chemin.

– Bonjour quasi-garçon. Je voulais savoir une chose. Pourrais-tu m'indiquer la direction du chantier naval numéro 3 ? J'ai un rendez-vous urgent là-bas. Cela te dérangerait de m'aider avec ça ? Et de me donner à manger aussi ?

Il ajouta à cette tirade son plus grand sourire, dans le but non dissimulé de la convaincre. Et son talent dans cet art là était sûrement proportionnel à celui de Ard' pour la reconstruction.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je remercie toutes les personnes citée ici pour m'avoir donner l'autorisation (plus ou moins consciente) d'utiliser leurs noms. Pour ceux qui n'aurait pas été cités, patience, notre héros a suffisamment de lacunes pour vous tous.

Cela faisait maintenant deux ans que l'oncle d'Alicia, Maxwell Towmey, était mort. Depuis la jeune fille avait hérité de son arme ainsi que de ces lunettes de travail qui ne quitter plus son front. Elle savait que l'arme en question avait des pouvoirs étranges car celle ci prenait des fois l'apparence d'un scarabée cerf volant un peu plus gros que la moyenne et se posait sur ses épaules. Cependant, elle ne maîtrisait pas du tout les capacités de ce fruit du démon et l'arme ne lui obéissais pas forcement en plus de ça.

Bref depuis quelques jours l'apprentie mécano enchaînait les petits boulots plus ou moins intéressantes dans le seul but de gagner de l'argent pour partir de Water Seven afin d'améliorer ses compétences. En ce moment elle travaillé à mi temps à l'horlogerie du coin. Son travail était assez simple elle devait juste reperer les montres, horloge et autres des clients. Vu qu'elle avait déjà de bonnes bases celà ne lui posait pas trop de problèmes enfin du moins si elle possedait toutes les pièces de rechanges nécessaires... Ce qui bien évidemment n'était pas du tout le cas ce jour-là. La jeune fille devait donc se rendre dans un magasin spécialisés du coin pour racheter des pièces de rechanges.

Alicia couru donc dans les rues de son île natal afin de les obtenir au plus vite. Mais bien sur, vu que c'est un peu une boulet, elle percuta quelqu'un de plein fouet et se retrouva le cul au sol. L'homme en question l'aida alors à se relever. C'était un blond assez impressionnant et bien plus grand que Sento (c'est pas compliqué vous allez me dire...) avec une cicatrice imposante au niveau du visage. Le genre de mec qu'on a pas trop envie d’embêter en temps normal quoi ! Les premiers mot du marine vexa un peu la civile.

- Quasi-garçon !? tu es gentil mon grand mais je suis à 100% une fille ! *se met à fouiller sa sacoche et en sort un sachet de cookie* T'as de la chance que que je sois "quasi-gentille" ! Bon allez suis moi je vais te montrer le chemin vite fait !

La jeune fille était belle et bien vexée et l'avais montrée via ses paroles mais elle avait un air si innocente que les gens ne prenaient quasiment jamais ces remarques franche méchamment. L'ingénieure fit un signe de la main pour inviter l'inconnu à le suivre. Ils commencèrent alors à traverser les nombreuses rues de Water Seven. Alicia emprunta même un Bull pour arriver plus vite à destination de toute façon elle ne payer rien vu que celui ci appartenait à la compagnie de son père. Et ouais c'est pratique d'avoir de la famille dans le business des fois ! Sa curiosité pris rapidement le pas lors du trajet et elle ne pu s’empêcher de commencer à assommer notre pauvre chaton de questions.

- Au fait moi c'est Alicia ! et toi ? Tu viens faire quoi ici ? tu viens acheter un bateau ? c'est quoi cette balafre au visage ? ça t'arrive souvent de racketter les gens pour prendre leur nourritures ?

Le duo arriva très vite au niveau du 3ème chantier naval de la fameuse White Star Company. Un endroit assez vaste où de nombreux charpentiers travaillaient ensemble sur des projets de bateaux souvent de très grande envergure. Alicia les admirait en quelques sortes. D'ailleurs, la jeune fille ne se gênait pas pour squatter lorsqu'il construisait des bateaux à moteurs car ça rentrait pile dans son domaine et la mécanique c'est tout pour elle. Il descendirent du bull et se dirigèrent tranquillement vers le lieu recherché.

- Voilà on y est grand dadais !

Et voilà. Plus de 3000 femmes sur cette île de malheur. Et il avait fallu qu'il tombe sur la seule qui ne possède pas une once de féminité. Et qui mange des cookies. Quoi ? Comment ça les cookies c'est pas une preuve de masculinité ? Bien sûr que si, c'est le must en terme de virilité ! Bref.

Elle était définitivement complètement barrée cette jeune femme. Bien qu'offusquée par les paroles peu sympathiques de notre maladroit comparse, elle avait eu la bonté de le conduire à destination, via un Bull ce qui était plus qu'il n'aurait pu en espérer. Mais bon Diyeuz, si il avait su à quel point elle allait être chiante, il ne serait sûrement jamais monté sur cet animal aquatique. Elle avait décidé de le marteler de questions toute plus inintéressantes les unes que les autres. Bien sûr que non il ne rackettait jamais les gens ! Et non, il ne parlerait pas de sa cicatrice à une inconnue ! Ce n'est pas des choses qui se demandent ! Il se contenta de répondre à tout cela en montrant son insigne et vola le paquet de cookies à la mécano en descendant. Oui, en montrant son insigne. Alors qu'il était en infiltration. L'idiotie, à l'état pur. Tout en observant la beauté du chantier naval 3, à laquelle il ne trouvait aucun interêt par ailleurs, il se mit à dévorer le paquet de cookies et lâcha un rot gargantuesque pour ponctuer la phrase de la naine. Il s'essuya ensuite le coin des lèvres et se pencha vers elle, lui adressant un sourire forcé.

– Salut. Moi c'est Yohoshi. Je suis un agent infiltré. Je dois démonter un trafic là dedans je suis ici incognito. Ils étaient bons tes cookies, t'en aurais pas des autres ? Parce que j'ai vraiment super faim ? Et comme t'en avais mangé quelques uns ça faisait pas beaucoup de nourriture...

Mais quel gamin. Plus je raconte ces histoires plus je me rends compte à quel point ce smilodon en carton est un abruti. Quoi ? Je suis encore censuré aujourd'hui ? Et merde. 'Chier. Et ma mère qui me disait de faire ce métier, que je serais libre, que j'aurais un poste stable, et mon cul c'est du poulet ? Je vais finir par me barrer si on continue à me traiter comme ça dans cet ordi là. Enfin bon, je vais continuer mon métier hein. Ors donc, après avoir cramé totalement sa couverture, il se décida à se diriger vers le chantier, pensant qu'il pourrait rentrer facilement. Bien évidemment, il fut immédiatement arrêté à l'entrée car, contrairement à ce qu'il avait affirmé, il n'avait aucun rendez-vous pour un job. Il eut une brusque envie de dégommer les gardes qui le retenaient mais s'empêcha de le faire, après avoir réfléchi quelques instants. Comme quoi, tout arrive, même Yohoshi en train de réfléchir. C'est donc après ce moment de réflexion intense qu'il vint retrouver sa providentielle guide, la bouche en cœur et les mots en fleur.

– Excuse-moi ? Ils veulent pas me laisser rentrer en fait parce que j'ai pas pensé à prévenir le patron que j'avais rendez-vous ? Tu pourrais pas m'aider à rentrer ? Parce que moi j'ai l'air d'un mec pas sympa, mais toi avec ton mètre douze, tu devrais pouvoir les apitoyer. T'aurais pas envie de faire ça pour moi ?

Et c'est donc tout naturellement qu'il se rassit sur une bitte...d'amarrage (bande de petits coquins je savais que vous tomberiez dans le panneau). Une fois assis il vit un paquet de cookies tout neuf qui dépassait légèrement du sac de sa comparse. C'est donc avec autant de subtilité que Hayley rentrant dans un bar qu'il se jeta férocement sur le paquet. Sans plus attendre, il ouvrit le paquet et le vida dans sa bouche, sans même laisser le temps à la petite mécano de réagir. Par la suite, il se rendit compte qu'il l'avait peut-être vexée, à manger son dernier paquet mais ce sentiment de culpabilité fut rapidement effacé par un rot et un sentiment d'être rassasié. Et c'est donc avec un sourire béat et satisfait qu'il attendit la réponse, qu'il espérait positive, de sa camarade. Et si après toutes ces actions peu respectueuses elle lui disait tout de même oui, c'était donc qu'elle était la gentillesse incarnée. Ou qu'elle était aussi déglinguée dans son crâne que Ben quand il écrit un RP...

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Toutes les personnes citées ou évoquées dans ce RP sont bien évidemment des personnages fictifs. Toute ressemblance avec un PJ existant ou ayant existé serait totalement voulue.

Pendant le trajet en bull, le marine répondit à certaines interrogations de la mécano même on sentait bien qu'il était saoulé par ses paroles incessantes. Eh oui c'est pas évidemment de supporter un moulin à paroles comme elles. Heureusement pour le jeune homme, il y avais des cookies et ça ça n'a pas de prix ! Yohoshi expliqua alors brièvement pourquoi il était là en présentant sa plaque et en expliquant qu'il était un agent infiltré. Enfin niveau infiltration on repassera parce que le géant venait de tout dire à une simple civile trop curieuse et qui a tendance à parler un peu trop. Il faut vraiment être le dernier des boulets pour dire ça à Alicia ! De un parce que celle ci voudrait forcement en savoir plus sur sa mission et le saouler encore plus et de deux parce qu'elle pourrait très bien le compromettre sans le vouloir.

- Un agent infiltré ?! Ouah trop cool ! en plus t'es un marine comme mon oncle quand il était plus jeune ! C'est un trafic de quoi ? Des cookies j'en ai toujours sur moi ! ça peut toujours servir on sait jamais ! Imagine il y a une pénurie de nourritures un jour et bah moi j'ai mes cookies ! La mécanique c'est la vie et les cookies c'est la survie ! Tu vois le genre ?

Elle lui fit un petit sourire cependant le marine ne répondis pas à sa question. Il arrivèrent enfin à destination pendant que le jeune homme allais vaquer à ses affaires bizarres d'infiltration. Alicia se dirigea lentement vers son magasin parce que il lui fallait bien ses pièces de rechanges. Elles allaient pas arrivé toutes seules même si ça l'arrangerais bien si c'était le cas. A peine elle avait fait quelques pas que Yohoshi revint vers lui pour rentrer dans le chantier naval. Attendez il est sérieux là ? C'est quoi cet agent infiltré aussi efficace qu'une marmotte en pleine hibernation et aussi inutile que les multiples fins alternatives de Mass Effect 3... Enfin bref revenons à nos moutons. Alicia était prêt à l'aider quand celui ci lui piqua son dernier paquet de cookies sans le moins du monde être gêné. La jeune fille se sentait trahie ! Sa survie était en danger !

- Mes... Mes cookies ! Méchant ! pourquoi tant de haine envers une jeune fille comme moi ? Je t'ai aidé et pour me remercier tu manges toutes mes rations de survies ! * elle se mis à sangloter* Je veux bien t'aider à nouveau mais seulement à deux conditions près : tu me rachètes des cookies et tu iras me prendre les pièces de rechanges qu'il me faut pour réparer une horloge une fois ton affaire réglée !

Alicia avait tout compris ! Elle allait pouvoir profiter de la situation pour en faire le moins possible. Elle avait exagérer sa tristesse rien que pour mieux manipuler le marine. Attends si elle pouvais en tirer profit il fallait pas louper l'occasion. Quel peste celle là je vous jure. Elle savait que le voleur de cookies n'aurais d'autre choix que d'accepter. c'est pourquoi elle se dirigea déjà vers la porte.

La mécano parla quelques minutes avec le garde, par chance il se trouve que un chantier de bateau à moteur avait lieu or comme les gardes la connaissait bien ils l'autoriser à venir voir. Elle parla ensuite de Yohoshi et lui expliqua que c'était un ami à lui. Elle précisa que c'était elle qui lui avait recommander la White Star Entreprise et qu'il s'était trompé de jour pour l'entretien parce que c'était un peu un boulet. Mais elle convainc le garde de le faire rentrer pour visiter. Bon il faut dire aussi que le garde en avais marre de parler avec Alicia.

- Allez viens on va visitez tout ça !

Bah... Vlà que finalement c'était bien une vraie fille, une vraie chialeuse. Vraiment pas un coup de bol cette petite.

C'est donc les joues gonflée par la gargantuesque quantité de cookies ingurgités d'un seul mouvement et des miettes au coin de la bouche que notre énergumène rassasié contempla avec désarroi le chagrin feinté de cette petite garce. C'était de bonne guerre ceci étant dit, il n'avait pas été très élégant avec la demoiselle. C'était le moins que l'on puisse dire. Mais elle lui rendait bien, en renversant la situation à son avantage. Enfin bon, trop bon trop con qu'il est il est capable de lui dire oui et de plonger la tête la première dans le panneau et...

– Pardon. C'est d'accord.

Mais WOOH ! Depuis quand est-ce que t'en as plus rien à faire de moi au point de pas me laisser terminer mes phrases ? Et le suspense alors ? Tes lecteurs ils sont pas venus juste pour avoir les infos, sinon je leur fais un résumé pis dans 80 lignes c'est claqué cette histoire ! Après tu vas gueuler que je fais mal mon boulot. Bon ! Revenons à nos brebis boiteuses. La jeune fille, par je ne sais quel miracle, avait réussi à faire se pousser les deux gardes, pour que l'agent infiltré et la jeune femme puissent rentrer. C'est donc avec une fierté non dissimulée que Yohoshi passa entre les deux gardes, leur faisant un grand sourire. Il gratifia l'un des deux d'une tape amicale dans le dos, qui aida probablement un des poumons du garde à aller se balader. Cette mission était si inutile de son point de vue qu'il en devenait totalement insouciant et léger, un peu à la manière de Ben (oui je sais je lui ai déjà taper dessus mais comme il a un tas de gens dans sa tête on peut multiplier les critiques ça passe tranquille). Et une fois entré dans le bâtiment de construction, il fut totalement émerveillé, rêvant les deux yeux grands ouverts.

La jeune femme semblait bien connaître l'endroit et semblait également vouloir se débarrasser de cette affaire au plus vite, afin que le grand dadais puisse accomplir son service en retour au plus vite. C'est donc presque au pas de course qu'ils traversèrent tout le chantier, en direction du chef de bloc, un des dirigeants de la White Star Company, bien confortablement planqué dans son bureau, loin des odeurs de soudure et de fumées, qui semblaient, par ailleurs, régaler les nasaux de notre guide. Courant derrière elle, le géant blond baissa son regard avec une lueur d'espoir avant de s'apercevoir qu'effectivement, il n'avait pas tiré le gros lot question guide. M'enfin, elle savait où elle allait c'était déjà ça. Après une dernière volée d'escaliers ils se retrouvèrent devant deux mastodontes qui gardaient la porte du bureau. Le sourire narquois que les vigiles ont la fâcheuse habitude de porter pour faire peur aux gens disparurent quand l'ombre de l'homme-bête s'étendit au dessus d'eux. Sans faire plus d'histoires ils toquèrent à la porte, suivant de près les deux intrus qui venaient de pénétrer dans le bureau du plus flemmard des patrons de la White Star, j'ai nommé : Fonk Sionnaire

Il était en train de ronfler, un dossier ouvert sur le ventre, apparemment garni d'un repas assez copieux. D'un geste léger et leste (pas besoin que je cite Ardwyk vous avez compris le principe?), le sergent camouflé frappa le bois de la table, ce qui eux pour effet immédiat de faire sursauter Fonk. Le pauvre semblait surpris de voir des gens dans son bureau et se releva en panique, faisant sauter le dossier de ses genoux directement dans les restes d'un plat en sauce consommé le midi même. Fier homme que celui là, dont l'allure débraillé évoquait immédiatement respect et..

– Debout là-dedans ! C'est plus l'heure de dormir ! Y'a du boulot ! Je m'appelle Yohoshi Kentarô, je suis agent de logistique... J'porte des cartons m'voyez. Et elle c'est ma partenaire. C'est elle qui conduit la machine pour transporter les cartons un peu plus loin m'voyez. On m'a dit que y'avais des postes à pourvoir ici, c'toujours vrai ? Ou alors c'est encore un abruti pur jus qui m'a raconté des salades ?

Mec. Va vraiment falloir que t'arrêtes de me couper la parole c'est insupportable, sérieux. Et... QUOI ? Me dis pas qu'il vient vraiment de dire ce que je viens d'entendre ? Il viens pas de mettre Alicia dans son affaire juste parce que ça l'amuse ? O Diyeuz, pourquoi avoir laissé ce mécréant en vie ? Impliquer une civile dans son infiltration... Déjà qu'il l'avait mise au courant de sa mission et maintenant ça... Il prend des cours pour être aussi con, c'est pas possible. Bon et bah maintenant c'est fait, alors... Advienne que pourra. En tout cas l'autre ahuri de Sionnaire semble légèrement choqué par le fait d'avoir à travailler. Les dés sont jetés.

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Je tiens à préciser que durant ce RP, aucun narrateur n'a été volontairement torturé, que cela soit d'un point de vue psychique ou physique.

Signé : Société Protectrice des Narrateurs et des Conteurs (SPNC)

Le marine n'eu d'autre choix que d'accepter l'accord d'Alicia qui ne cacha pas une seule seconde son sourire de satisfaction. Et un boulot de moins à faire ! Elle allait enfin pouvoir se reposer une petite demi heure pendant que Yohoshi ferait les courses pour elle. En fait ça doit être pratique d'avoir un assistant. Il y avait bien Zyra qu'elle voyais de temps en temps mais c'était plus une amie que une assistante puis de toute façon elle comptait bientôt partir de Water Seven.

Une fois les gardes de la White Star Company passée, la mécano essaya d’accélérer le pas pour en finir le plus vite avec toute cette affaire et retourner à son travail. Cela n’empêcher pas pour autant Alicia de regarder avec une certaine curiosité les futurs constructions de la compagnie. La plupart des employés ne firent pas bien attention à elle soit parce qu'elle avait le style adéquat pour travailler ici soit parce qu'il rencontrer tellement de monde lors de leur journée que ça leur passer au dessus de la tête. En revanche certains curieux levèrent les yeux en direction du géant.

Le duo finit par arriver dans le bureau du chef aka Fonk Sionnaire. Alicia ne l'avait jamais vu avant et à vrai dire elle évitait toujours de les croiser lors de ses précédentes escapades ici. A sa grande surprise cet imbécile était en pleine sieste ! Attends vous êtes sérieux c'est ça un chef ? un putain de Ronflex ambulant ! C'est qui le narrateur là ! Ce personnage a aucune crédibilité ! J'essaye d’être sérieux et là le narrateur me met cette loque en personnage ! Je vais finir par faire grève moi ! Enfin bref le chef était assez gros avec un visage un peu écrasé et une coupe de cheveux très improvisée comme si il sortait de son lit. Bref il ressemblait limite à un nounours tout inoffensif.

C'est alors que Yohoshi avec la discrétion d'un pigeon affamé... ça veut rien dire ça ? bref avec sa discrétion légendaire il réveilla le bonhomme. Il pressa le chef et se présenta à lui comme un agent de logistique mais il ne s’arrêta pas là et impliqua Alicia dans son infiltration. Attends elle avait rien demander la pauvre ! Bon ceci dit quand il annonça qu'elle conduirait une machine elle fit un grand sourire ! Bon certes ça sentait le plan foireux mais c'est pas tout les jours qu'on a ce genre d'occasion... Fonk regarda les deux abrutis avec ses petites yeux et les frotta doucement. Il leur répondit avec la lenteur la plus incroyable au monde comme si il marchait au ralenti.

- Un poste... à... pourvoir... Attendez... Je vais regardez dans mes... papiers...

Mr Sionnaire regarda ses dossiers en soupirant et les feuilleta à deux à l'heure. Heureusement qu'il avait pas un train de la mer à prendre ! Je vous jure ! Il feuilleta les pages lentement. La jeune fille essayait de prendre son mal en patience. Elle n'avait pas dis un mot depuis leur entrée dans la salle ce qui relevait du miracle en soit. La mécano craqua au bout de quelques minutes.

- Vos dossiers sont rangés par ordre alphabétique donc c'est pas la peine de regarder toutes les pages comme ça. Regardez c'est là ! Poste à pourvoir !
- Oh madame on est pas pressée... la lune... ne va... pas nous... tomber sur la tête... Ha... Ha... Ha...

Même son rire était ralentie ! Nan mais sérieux c'est quoi ce mec haute tense ! C'était juste inimaginable ! Alicia prenait beaucoup sur elle. La mécano avait l'habitude de tout faire rapidement et efficace mais là ce mec c'était tout le contraire. Il leur montra le poste à pourvoir et il y avait agent de logistique. Il regarda Yohoshi dans les yeux.

- Alors... M.Kentaro... quelles sont... vos... compétences ?

Mais c'est qu'elle le suit...Et avec le sourire en plus... Et... Je rêve ou bien elle s'est foutue de ma trogne elle aussi ? Mais oh !!!

Non mais c'est vrai si même les narrateurs des autres commencent à se foutre de ma tronche, je vais faire quoi moi ? Il va voir ce crétin de narrateur d'Alicia ce que je vais lui mettre au prochain congrès des narrateurs. Non mais. Bon toujours est-il que la situation n'as pas l'air de vouloir se sortir de l'engrenage infernal de folie qui s'est emparé de ce récit. Et apparemment, le gros lent gras du bide ne semble pas être plus perturbé que ça par la situation. Et bien que ses temps de réaction avoisinent ceux d'un paresseux en période de repos, il avait l'air d'avoir réussi à trouver les bons dossiers. Mais bon, il avait apparemment pas dû entendre tout ce que je lui avais dit. Ses compétences ? A part le fait qu'il soit à moitié vide au niveau de la cavité crâniale et qu'il soit capable de soulever des poids de 500 kilos ? Bah pas grand chose, il est vrai. Mais apparemment cet entretien allait être long, au vu des capacités d'intégration de ce glorieux personnage. Et moi qui pensais que certains personnages pourraient relever le niveau de nos écrits. Raté.

– Bah c'est à dire que je vous l'ai déjà dit m'sieur. Moi j'porte les cartons et Alicia elle conduit le bestiau. Pis après je reporte les cartons et je les pose là où que c'est que vous les voulez. Mais vous inquiétez pas pour moi je suis solide, je peux porter des cartons jusqu'à presque 500 kilos. Et pis elle faut pas se fier à son mètre 12. Elle tiens bien la route la gamine.

Bon. Apparemment faut laisser le temps à l'info de remonter jusqu'en haut du cerveau apparemment fortement réduit de notre grotesque et obèse interlocuteur. Ah ! Il fait un signe de la tête il semble avoir compris et apparemment il est tombé dans le panneau. Comme quoi, se faire passer pour un débile est la seule chose que Yohoshi sache faire avec un minimum de talent. Et cette fois ça a marché. D'après le sourire de fierté qui illumine maintenant le visage de notre sergent, il est plutôt très fier de lui. Ce qui, je dois bien vous l'avoue, ne présage rien de bon pour la suite des événements. D'un geste de la main l'énorme personnage indiqua la porte à nos deux hurluberlus, pour leur signaler qu'ils pouvaient sortir et se diriger vers leurs postes de travail. Lorsqu'il entreprit de se lever de son siège en cuir brut, le sergent bestial lui fit un léger signe de la main, pointant ensuite du doigt un des ouvriers en bas, histoire de lui faire comprendre qu'il trouverait son poste tout seul. Il attrapa ensuite la feuille d'embauche que l'obèse avait fait trainer et prit Alicia par la main, démarrant avec puissance. Il franchit la porte et descendit les escaliers quatre à quatre afin d'arriver le plus rapidement possible à son poste. Il avait visiblement autant hâte que cette histoire se finisse que moi.

Une fois arrivé, il montra son contrat d'embauche à celui qui semblait faire office de contre-maître dan ce trou. Et il écouta attentivement les instructions du dénommé Valery D'Amidau, professionnel de la maroufle.

– Bon écoute moi bien mon petit loulou. C'que t'es chargé de faire toi, c'est de déplacer les cartons du secteur 1 au secteur 3. Tous les colis sauf ceux avec les inscriptions « confidentiel ». Compris mon chou ? Allez c'est parti tu prends un bleu de travail et tu bouges ce joli derrière que tu as.

Sérieusement ? Un contre-maître qui balance directement toutes les infos dont Yohoshi a besoin pour finir son enquête ? Non mais sérieusement patron, t'as décidé de me punir ou quoi ? Je suis obligé de parler uniquement de personnes débiles ? Sérieusement ? A côté de ce mec là, même le patron a l'air intelligent quoi... Bon on va faire avec... Donc le dit contre-maître indiqua la première pile de cartons que les deux comparses de quelques temps devraient déplacer. Allez, au boulot !

Bon ça suffit là ! Il veut me défier ce narrateur et bah il va me trouver ! Bien sur qu'elle le suit si elle peut s'amuser au passage elle va pas s'en priver la garce ! Puis Alicia avait déjà obtenue la garantie que son nouveau "collègue" ferais les courses à sa place, elle allait pas se plaindre non plus ! Tout fonctionner à merveille pour notre mécano... enfin à un détail près ! Ils étaient face à cette espèce de Jabba the hunt plus lent qu'une grand mère pleine d'arthroses ! Sa lenteur était vraiment insupportable ! Alicia n'avait qu'une envie c'était de le secouer pour le faire réagir. Heureusement pour le duo, elle se retenait car elle tenait à conduire le véhicule. Yohoshi répondit à la question du chef amorphe de la White Star Company. Le marine se fit passer pour un travailleur écervelé et eu même l'audace... que dis-je l'affront, de traiter une nouvelle fois Alicia de naine ! Non mais oh je vais pas pouvoir laisser passer ça monsieur Kentaro ! Après le narrateur voilà que le personnage s'y met nan mais je vous jure quel bande d'incapable ! L'ingénieure ne pu s’empêcher de faire un petit regard noir dont elle a le secret au géant.

Bizarrement Fonk Sionnaire n'insista pas plus et accepta les deux nouveaux sans vraiment se poser d'autre question. Ceci dit son cerveau ramait tellement qu'il devait pas s'en poser beaucoup le bougre. L'obèse leur montra où aller sans bouger d'un pouce ce qui était il faut bien le dire une performance digne du Guiness World Record. Le nouvel ami d'Alicia lui saisit la main afin de partir au plus vite et d'en finir avec cette mission. La mécano était tellement exaspérée par leur rencontre avec Fonk qu'elle se laissa faire. Il arrivèrent alors en face d'un autre personnage haut en couleur, tout droit sorti du cerveau détraqué du narrateur du marine, nommé Valéry D'Amidau ! Il leur expliqua très rapidement leur tache qui n'était pas bien compliqué tout en révélant assez bêtement la présence des colis confidentiels.

Alicia se précipita vers le premier transpalette disponible et s'installa tout exciter sur le siège. Au contact du manche (de la machine, hein, je précise pour les lecteurs un peu vicieux, on sait jamais...), ses yeux s'illuminèrent. Elle testa les différentes commandes possibles comme une gamine qui découvre son nouveau cadeau de Noël et tout ça sous l’œil inquiet de leur contre-maître. La jeune fille comprit vite la manipulation à suivre pour déplacer les colis et avança vers Yohoshi qui s'était changé entre temps. Oui, Alicia avait la flemme de se changer juste pour conduire un véhicule et puis ça casserai son style bien à elle la salopette bleu en plus.

- Allez au boulot rapporte moi tes cartons ! plus vite que ça, mousaillon ! Non mais les empile pas comme ça idiot ça va tomber sinon ! Roooh il faut tout te dire !

La jeune fille descendit de son nouveau jouet afin de remettre les cartons de manière à ce qu'il ne tombe pas. Bien sur tout ceci n'était qu'une mise en scène d'Alicia afin de discuter d'un plan avec Yohoshi. Ils étaient désormais tout les deux cachés par une pile de cartons. La mécano chuchota quelques mots aux oreilles du marine tout en continuant de ranger. Elle se prenait pour une vrai agent secrète ! James bond a qu'à bien se tenir surtout qu'elle aussi elle avait des tas de gadgets sur elle !

- Bon tu vas voir les documents que tu as besoin pendant ce temps je vais faire genre de ranger les cartons mais dépêche toi où on va avoir des emmerdes et je te préviens de suite je tiens pas à en avoir ici ! Je m'occupe de notre employeur si besoin...

Je crois que j'ai pas été autant emmerdé par un narrateur depuis la fac !

Non mais sérieusement ! Il va arrêter de me critiquer et de se la péter avec son personnage cinq étoiles ? Je l'ai pas choisi moi, il m'a été commis d'office ! On peut pas tous avoir la chance de tomber sur une jolie fille au tempérament malicieux. Non, moi y'a fallu que je tombe sur l'autre bourrin de service avec le vide interstellaire entre les deux oreilles ! Enfin bon, je vais me remettre au boulot, faut bien que y'en ai qui bossent !

Or donc, l'autre deglinguo...euh...Yohoshi, pardon, avait commencé à déployer sa force pour déplacer une pile de cartons énorme d'un coup. Le poids ne lui posait aucun souci mais on ne pouvait, en revanche, pas en dire autant de l'équilibre. Il avait réalisé une colonne qui aurait rendu jalouse la tour de Pise. Bien évidemment il se mit à se dandiner pour tenter de la garder droite, avant de la poser enfin sur les palettes de la machine. Il entendit alors l'autre deglinguo...euh...Alicia, excusez-moi, hurler depuis sa cabine de conduite. C'est qu'elle possédait un bel organe la petite, on l'entendait de loin. Qui aurait pu penser qu'une petite fille au physique enfantin comme elle pouvait crier aussi fort ? Certainement pas moi. C'est donc avec la conviction intime d'avoir raison sur la façon d'empiler les cartons qu'elle descendit l'expliquer à notre fêlé félin. Mais ce n'était qu'une ruse ! En vérité elle avait fait tout ça dans le but de se retrouver seule avec notre héros, cachée par des cartons pour discuter de la marche à suivre. Elle semblait vouloir occuper la vue du maître d'oeuvres en faisant semblant de remettre les cartons à leurs places. En voilà une brillante idée. Malheureusement, l'information mit quelques temps à atteindre le cerveau de ce cher chasseur chérissant la chair. (Hé ouais mon pote ! C'est ça être un vrai narrateur ! Des belles tournures de phrase et des figures de style !) Effectivement, il s'avérait que le chaton avait une toute autre tactique à proposer.

– Ouais. Ou alors je vais exploser la tronche de Valéry et on aura tout le temps qu'on veut pour regarder dans les cartons.

…
…
Tu sais que je vais finir par faire une grève de l'écriture, tu le sais ça ? Qui peut être suffisamment idiot pour vouloir frapper son employeur alors qu'il est en mission d'infiltration ! Si tu savais à quelle vitesse j'ai envie de résoudre l'équation : ma main + sa joue, parfois ! Bon alors soites il décide faire ça. Mais heureusement, il avait une partenaire avec lui. Tel un bon James Bond, notre Jèmsse Bonde à nous avait toujours une godiche pour le conseiller et l'empêcher de passer son temps à faire des bêtises. Et le regard noir que lui avait lancé la demoiselle était sans équivoque. Si perçant et profond que le prolifique plébéien (faudrait que je pense à arrêter de consommer ces acides là, ça me fait pas que du bien) se retourna immédiatement pour aller inspecter les cartons, sous la couverture ingénieuse de son ingénieuse (oh la, oui, poubelle les acides, c'est pas top). Il ouvrit avec précaution le carton marqué du logo confidentiel, en faisant bien attention de n'être vu de personne. C'est donc tout naturellement qu'il fût interpellé par un ouvrier. Parce que sinon, l'histoire est chiante et c'est moins drôle !

– Hé toi, ressors la tête de ce carton c'est pas tes affaires !

Lorsqu'il releva la tête, notre héros eut le plaisir de contempler un nouveau personnage loufoque. Il ressemblait à une petite boule. A vue de nez, il semblait plus petit qu'Alicia, mais il donnait l'impression de ne pas avoir d'épaules du tout et de faire la même taille en hauteur, largeur et profondeur. Avec la découverte qu'il venait de faire il était devenu tout rouge et il semblait qu'il suffise de le pousser pour qu'il revienne, tel un culbuto. C'est pour toutes ces raisons que le bestial éclata d'un rire sonore, sincère, assourdissant et salace. Tout le monde avait dû l'entendre désormais et un autre homme, de constitution normale, lui, s'approcha de son compère, pour lui demander, à haute voix.

– J'suis désolé de vous déranger m'sieur Legrand, mais pourquoi on a un géant mort de rire la tronche dans un carton confidentiel ?

A l'annonce du patronyme de la Boule, le fou rire de notre animal reprit de plus belle, ne lui permettant plus aucune action logique. A tel point qu'il bascula en arrière, chutant quelques mètres plus bas dans une fosse contenant plusieurs cartons rouges confidentiels. Lorsque ces frêles emballages reçurent le choc de 300 kilos sur la tronche, ils ne purent faire autre chose que de se ratatiner ou de s'ouvrir en se déchirant. Et ce fut alors des dizaines et des dizaines de matériaux différents, allant du boulon a la clé de 12. Cependant, ils avaient tous une particularité, que notre rieur n'était pas encore en capacité de remarquer mais que la jeune femme ne manquerait certainement pas de voir que tous les numéros de série avaient été soigneusement limés. Qu'allait-il advenir, maintenant que le pot aux roses était découvert ?

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

My BAD/ HRP:

» Les bonnes rencontres ne se font jamais dans un bar [pv Sento, Alicia Voghan]
» Alicia la mécano
» Arme d'Alicia
» Absence Alicia
» Fiche technique d'Alicia

Une histoire de mécanique (FB 1597- Feat. Alicia Voghan)

Une histoire de mécanique (FB 1597- Feat. Alicia Voghan)

Sujets similaires

Sujets similaires