Nom : Aïzzepiérre / Aissepierre
Prénom : Robaltin
Âge : ...
Lieu de Naissance : South Blue
Race : Humain
Faction / Grade : Marine / Lieutenant
Métier / Rôle : Érudit / Scientifique (armement, biologie, fruit du démon, physique, chimie, connaissance géographique, archéologie, histoire...)
But : Reproduire synthétiquement les effets des fruits du démon & rivaliser avec le meilleur escrimeur du monde
Surnom : Comme voulvoul... tant que ce n'est pas dans le genre kitsch

Mer de départ : Grand Line

Capacité :
Combattant à la jambe dur, Robespierre est ancien sabreur qui ne peut plus pratiquer son art en portant une lame mais il n'a pas renoncer à celui-ci pour autant et utilise désormais ses jambes pour "croiser le fer". Il est très agile, acrobatique et vif il base donc beaucoup sa technique sur l'esquive et la vitesse de ses coups le but étant plus tard de travailler sur la puissance puis la résistance de ses jambes pour pouvoir parer un coup de sabre avec celles-ci. Ses membres inférieurs ont pour vocation de devenir ses armes, ses lames de substitutions... Mais à la fois de mon histoire il n'en est qu'à un an de pratique de ce nouveau style... les progrès viendront avec le temps...

Spoiler:

Description physique & psychologique :


Jour 3, après Robespierre
Robespierre est arrivé il y a trois jours à la division et il me paraît étrange avec ses cheveux verts d'eau ou bleu turquoise, je n'avais jamais vu un type avec cette couleur de cheveux, ce n'est pas naturel moi je vous le dis. Puis il a l'air super fin dans ces vêtements ample Lucy dit qu'elle l'a vu après l'entraînement se changer, bien qu'il paraisse tout fluet elle dit qu'il est plutôt musclé. À mon avis c'est la musculature des maigres ont voit les muscles vu qu'il n'y a pas un pet de graisse puis il est plutôt grand ce qui ajoute un peu à l'effet phasme.


Il a quand même une voix super bizarre par rapport à son corps, la dernière fois il parlait avec le colonel et il a sorti une voix rauque et à la fois un peu sifflante comme s'il avait un problème de respiration. Ça doit être parce qu'il a toujours une clope au bec...


Jour 6, après Robespierre
Ah cher Journal j'ai eu peur aujourd'hui Robespierre m'a regardé à travers ses grandes lunettes rondes on était dans la pénombre, aujourd'hui il a plu et quand il y a eu l'orage je l'ai croisé dans un couloir on ne voyait que le reflet des éclairs ça avait l'air de deux rayons blancs et ronds qui me fixaient j'ai eu la frousse de ma vie.


Jour 9, après Robespierre
Cher Journal, j'ai encore croisé le nouveau aujourd'hui cette fois-ci il faisait beau son regard m'attire et me laisse toujours une étrange sensation à chaque fois. Et puis derrière ses grandes lunettes rondes je ne sais pas si elles sont teintes, mais la couleur semble changer un coup je les vois gris presque blanc un autre coup il semble jaune presque doré...


Jour 11, après Robespierre
Cher Journal, en fin de compte Robespierre est plutôt joli garçon je l'ai vu sans ses lunettes et il se trouve que l'on s'est longtemps regardé, une heure peut être deux je ne sais plus. Eh bien figure-toi que ses yeux changent de couleur naturellement c'est magnifique à observer, je me demande à quoi c'est dû ?


Jour 15, après Robespierre
Journal, Lucy dit que Rob à un look bizarre bon ces lunettes ne lui vont vraiment pas c'est clair. Mais il change souvent de vêtement et j'aime bien son look moi un peu grungy, il est trop mignon avec ses mitaines en cuir ça lui donne un côté bad boy, c'est sympa. Et puis il met souvent des jeans troués... au et des fois il porte un cheich c'est trop cool, mais ce qui me fait vraiment craquer c'est quand il porte le marcel ça lui va super bien. Mieux parfois il se balade dans la base torse nu là je ne peux pas m'empêcher de rougir...


Jour 21, après Robespierre
Journal, je crois que je suis amoureuse de Robespierre il n'est pas vraiment beau comme pourrait l'être l'Amiral Kurozo, mais il a un charme fou en tout cas à mes yeux. Je crois même que Lucy est jalouse de l'intérêt que je lui porte... Il a ce côté mystérieux, enjôleur et parfois il est très rieur enclin à faire de bonnes blagues aux autres, il me fait beaucoup rire. Tout chez lui me plaît...


Jour 69, après Robespierre
Oh Journal, plus j'apprends à le connaître et plus j'en suis amoureuse j'ai même fait un acrostiche de ces qualités :

Rigolo, oui mon Robby il est super marrant, il aime faire des farces aux autres en blouse blanche ce n'est pas un scientifique nul et rasoir comme les autres toujours sérieux. Même que des fois il utilise plein de mélange chimique pour faire ses farces ou pour créer de jolies choses, eh oui c'est aussi un artiste parfois.

Organisé, il finit toujours très vite ce qu'il fait et les autres ils sont jaloux parce qu'il travaille mieux qu'eux. Il sait toujours ce qu'il veut faire et il détermine rapidement le chemin qui le mènera au résultat qu'il désire, il est très intelligent. Et pas seulement dans le travail à l'entraînement aussi il est plus fort que les autres, il travaille toujours de manière ordonnée chaque séance de sport est exploité au maximum pour arriver aux résultats escomptés.

Bienveillant, avec moi il est toujours très attentif, il cherche toujours à me faire plaisir au fait que je me sente bien. Déjà à chaque fois que l'on se voit pour la première fois dans la journée il ne me dit pas « Bonjour » quelle idée de dire à quelqu'un bon jour sans même savoir si c'est une bonne journée pour la personne. Non Rob il me dit toujours « Ça va ? » c'est mieux quand même de demander à quelqu'un si ça va plutôt que de supposer que ça va toujours. Même que parfois quand je suis triste il me fait des câlins et des bisous sur les joues, j'aimerais bien qu'un jour il m'embrasse comme papa embrasse maman...

Energique, il a toujours la forme, Robby a toujours l'air de vivre à 200 à l'heure, il a toujours quelques choses sur le feu. Il est joyeux, jovial et toujours prêt à faire la fête.

Sociable, il paraît que ça veut dire qu'on sait se faire des amis bah Robespierre dans la division il en a pas beaucoup, mais dans la base il en a tout plein. Par exemple y a le vieux Hauws qui fait le ménage dans toute la base eh bien tous les deux il s'adore parfois il mange ensemble à la cantine et il rigole très fort. Y a aussi Nyrs l'infirmière ils ont été souvent en balade tous les deux d'ailleurs elle je ne l'aime pas trop elle est trop proche de mon Robby. Et son meilleur ami à Robespierre c'est le colonel lui-même ils sont toujours fourré ensemble.



Lucy m'a dit que je devais aussi lui trouver des défauts alors j'ai essayé avec la fin de son nom :

Pédant, c'est Lucy qui dit que Robespierre est comme ça, elle dit qu'il ramène un peu trop sa science sous prétexte qu'il en connaît plus que les autres scientifiques ici. Elle prétend aussi que c'est un « Matuvu » je n'ai pas bien compris, mais je pense qu'elle est jalouse de son talent.

Imprudent ça c'est vrai il se fourre toujours dans les ennuis même si le Colonel et lui sont amis il se fait souvent enguirlander. Quand il part en mission il revient souvent blessé et Nyrs doit le soigner, les autres disent souvent que c'est parce qu'il a voulu se frotter à plus fort que lui sans réfléchir pourtant il a la réputation de ne jamais avoir perdu un combat. Comme quoi ils ont beau être plus, bah Rob il est encore plus fort.

Étourdi il a beau être intelligent et tout et tout pourtant il a oublié mon anniversaire, j'étais très triste, mais il s'est rattrapé quand même. Il oublie toujours tout un tas de choseS pas tout le temps très importante, mais parfois oui... comme MON ANNIVERSAIRE bon d'accord je lui en veux encore un peu pour ça.

Râleur, il rouspète tout le temps dès qu'un truc ne va pas comme il veut et bien il ronchonne, c'est toujours la faute de quelqu'un d'autre aussi plusieurs fois il m'a râler dessus parce que j'avais renversé du jus de fruit sur ses fiches. Comme si c'était ma faute si ses fiches étaient sous mon jus de fruit...

Renfermé parfois il ne me parle pas pendant des jours ni à moi ni à personne d'autre d'ailleurs ils s'enferment dans son labo et oublie même de manger. Il erre aussi dans les couloirs sans but avec un air tristoune sur le visage, ça me rend triste aussi quand il est comme ça.

Emporté et colérique il s’emporte pour un rien par exemple quand un autre scientifique veut l’aider il se fâche fort et va se plaindre au colonel. J’ai souvent entendu le colonel parler à mon papa pour lui dire que Robespierre était difficile à gérer…


Maman qu'est-ce que tu fais avec mon journal intime ?!

Ma chérie, vient près de moi. Tu sais Robespierre est un jeune qui a la vingtaine et toi tu es une jeune et jolie jeune fille, mais tu es encore trop jeune pour sortir avec des garçons à plus forte raison avec Robespierre. Tu n'as que 15 ans.

Et pourquoi pas après tout il est gentil, intelligent et très beau à mes yeux.

Tu n'as toujours que 15 ans. Mais si on parlait de ça tu vas me faire le plaisir d'écrire avec moins de fautes et proprement dans ton journal, je ne te paye pas un professeur particulier pour ce résultat.

Je n'ai que 15 ans, maman !


Histoire :


«




Fin d'année 1599 à Bulgemore il devait certainement faire un froid de canard, mais moi simple Lieutenant de la marine j'avais chaud et je n'aimais pas ça. Pourquoi m'avait-elle envoyé ici ? Elle sait pourtant pertinemment que je ne supporte pas les fortes chaleurs surtout pour m'envoyer à Alambra pour chopper un pauvre fabriquant de substance hallucinogène primé à seulement 2 millions de berrys. Ce n'est pas comme ça que j'obtiendrais de l'avancement quelle bourrique ! Les contours de l'île d'Alambra se dessinait au loin mais juste à quelques centimètres au-dessus du niveau de la mer une large bande marron verdâtre semblait tanguer au rythme des vaguelettes venant s'échouer sur la plage.


Desmoulins qu'est-ce que cette bande brunâtre et mouvante aux abords de cette plage ?


C'est sans doute un mirage créé par la chaleur lieutenant.


En es-tu sur ? Je ne voudrais pas que l'on s'échoue sur un rocher volant ou bien quelques choses d'autres relevant du fantastique, on ne sait jamais ce qui peut arriver sur ces terres sauvages. Quelle idée a eu ce bougre d'idiot de criminel pour venir se terrer sur une île si peu accueillante ?!


Lieutenant si je puis me permettre avant de partir je me suis renseigné sur l'île d'Alambra on dit qu'une variété de moustique aurait en une piqûre le pouvoir de ramollir votre cerveau jusqu'à le rendre aussi bête qu'un homme sous évolué. Ils auraient le pouvoir de nous ramener à l'état sauvage comme au temps de l'âge de pierre du moins intellectuellement.


Grand dieu, mais ce sont de dangereux moustiques ? Mon intellect est sans doute le plus précieux de mes trésors je ne courais pas le risque de débusquer moi-même ce bio-criminel.

Si je puis me permettre lieutenant nous devrions d'abord changer de cap et trouver une autre plage pour accoster car j'ai bien l'impression que cette bande brunâtre qui virevolte au-dessus de la rive est un groupe de ses moustiques.


Desmoulins tu as entendu Fabre aller change d'on de cap contournons cette île avant que le monde soit privé de mon précieux intellect...


Si je puis me permettre lieutenant le sergent Desmoulins s'est endormi à la barre.


SERGENT DESMOULINS ! VOUS RISQUERIEZ MON INTELLECT POUR QUELQUES MINUTES DE SOMMEIL ! REVEILLEZ-VOUS !


Une demi-heure plus tard mon équipe et moi-même avions accosté sur une plage éloignée de celle infestée de moustique, le sergent Fabre avait prévu le risque de piqûre en emmenant un baume censé repousser ces immondes petites bêtes. Ainsi nous nous mîmes à progresser dans une dense forêt aux plantes tropicales à la recherche du fugitif, la chaleur était intense et l'humidité nous rendait très mal à l'aise. Parfois nous pensions tenir une piste mais ce n'était pas le cas les empreintes de pas ne correspondait pas à la taille de notre cible Fabre était un pisteur extrêmement doué il put même nous affirmer que les traces appartenaient à des indigènes vivant dans le coin. Au bout de quelques heures nous nous étions largement enfoncé dans la forêt et Desmoulins commença à montrer des signes de nervosités. Il faut admettre que moi-même je n'étais pas très rassuré cela faisait une bonne heure que nous n'avions plus vue trace d'âme qui vive et cette île était reconnue pour cacher de dangereux mystère au fin fond de cette jungle. Sur les côtes des indigènes cannibales dans les terres une jungle tueuse d'homme...

Si je puis me permettre lieutenant le bio-criminel n'a pas pu survivre seul dans cette jungle continuer à fouiller cette jungle est plus dangereuse à chaque seconde et sauf le respect que je dois au Vice-Amiral, Robert Aissepiere n'est pas une cible prioritaire.

Eh bien tu peux te permettre Fabre je n'ai nullement envie de me faire bouffer par un quelconque être vivant qu'il soit humain ou bien animal.

Je levais la main en l'air pour me préparer à donner l'ordre aux hommes de faire demi tour lorsque mon escargophone sonna :

: Lieutenant Danton ! Combien de fois dois-je te rappeler que les ordres sont les ordres mon choupinou ! :

Contre-Amiral Camut ! Arrêtez de m'appeler comme cela en mission ! Je vous l'ai déjà dit cent fois !

: Dites donc Lieutenant vous êtes bien impertinent face à un supérieur nettement plus gradé que vous ! :

Oui et bien épargne moi tes jérémiades, tu parles de grade quand ça t'arrange. Il suffit ! Mon intellect dépasse le tien tout de même 149 de quotient intellectuel un peu de respect !

: Choupinou peut importe ton QI tu n'as pas le droit de parler à ton supérieur de cette manière et encore moins d'ignorer un ordre du commandant de ta base d'affectation. Lorsque tu rentreras tu seras puni de dessert pendant une semaine, ma sentence est tombée ! :

Contre-Amiral ne faites pas ça !

: Fabre aussi sera puni ! :

Fabre à l'air triste Contre-Amiral.

: Certes la prochaine fois il ne t'entraînera pas dans son insubordination ! Maintenant vous allez me faire le plaisir de ramener ce malotru ici à Bulgemore ! :

Oui, Contre-Amiral Camut !

Elle avait raccroché cette mégère me tapait vraiment sur le système mais que voulez-vous faire lorsque votre supérieur se comporte comme une gamine. Non seulement on est obligé d'obéir mais en plus on se retrouve obligé d'obéir à des ordres dignes d'un enfant de 5 ans... c'était rageant d'autant que mon QI dépassait le sien.

Je devrais être Contre-Amiral à la place du Contre-Amiral tu ne crois pas Fabre ?

Si je peux me permettre Lieutenant je serais d'accord avec vous si vous ne nous privez pas de dessert comme cette sal...

Dites donc Fabre, vous n'alliez tout de même pas manquez de respect au Contre-Amiral Camut n'est-ce pas ?!

Si je peux me permettre Lieutenant je n'aurais jamais osé.

ET ARRETEZ AVEC VOTRE MANIE DE...

Aaaaaahhhhhh !!!!

DESMOULINS C'EST QUOI CE BRUIT !

C'est un homme qui crie et il court droit sur nous Lieutenant !

Là face à nous un homme à la tignasse turquoise correspondant en tout point au WANTED de Robaltin Aissepiere courrait effectivement dans notre direction la bouche grande ouverte sortant des inepties plus grosses que lui. Il semblait maudire une femme appelée Marine, d'ailleurs il avait le défaut de langage de la nommer à la troisième personne du singulier... « Foutu Marine, si je mets la main sur la Marine »...
Desmoulins c'est bien une femme qu'il maudit et non pas la force armée du Gouvernement que nous représentons « La Marine » ?!

Si Lieutenant c'est nous qu'il maudit.

Oh le bougre de salopiaud ! ATTRAPEZ-MOI CET HOMME !

Mes hommes et moi-même foncions droit sur le criminel sabre au clair prêt à faucher ce grossier personnage ici dans la Jungle d'Alambra quant nous fûmes à trente pieds de lui nous comprîmes la raison pour laquelle il semblait si apeuré et pourquoi il fonçait dans notre direction. Derrière lui une horde de sauvages habillés de simples peaux de bête le poursuivait armes aux poings prêts à l'étriper, ils étaient une bonne cinquantaine. Téméraire, mais pas fou :

RETRAITE ! RETOURNEZ AU NAVIRE !

Dans une cohue infernal mes hommes et moi-même tentions de faire demi tour tandis que Robaltin Aissepierre passait entre nos lignes comme un dément en nous insultant et nous maudissant de l'avoir obligé à nous fuir sur une île si peu accueillante. Au final nous nous sommes vite rendu compte que nous n'étions pas si loin de la côte que prévu et nous étions plutôt même à seulement 1 kilomètres de celle-ci car en seulement quelques minutes nous étions déjà sur le sable et le navire était en vue.

Si je peux me permettre Lieutenant nous avons dû tourner en rond dans cette jungle les mètres semblent des kilomètres, elle est si dense que nous n'avons même pas remarqué avoir longé la côte. Ça explique la présence des indigènes, ils ne ce seraient pas éloigné dans les terres !!!

Aissepiere courait toujours devant en gueulant comme un putois moi je fis stopper mes hommes dès que je vis la tâche brunâtre se rapprocher de la côte même les indigènes avaient stoppé leur poursuite :

Je vais voler votre navire Marine de mes...

Le guilleret bio-criminel qui se vantait devant nous venait de se faire piquer par un moustique gros comme ma tête et était tombé au sol net. Quel branquignole ! Mes hommes c'étaient mis à rire de bon coeur le baume de Fabre semblait faire effet car les insectes nous évitèrent et laissèrent le corps du médisant sur le sable. Il était temps de ramener la prise à Bulgemore...

Messieurs cette mission est un succès !




Les portes du pénitencier
Bientôt vont se fermer


Ô mères, écoutez-moi
Ne laissez jamais vos garçons
Seuls la nuit traîner dans les rues
Ils iront tout droit en prison


Les portes du pénitencier
Bientôt vont se fermer...


Ferme la Robaltin ! FERME LA ! En plus tu te trompes dans les paroles le refrain dis aussi... « Et c'est là que je finirai ma vie, Comm'd'autres gars l'ont finie... » !


Ferme la Al, c'est toi qui te trompe je ne finirais pas ma vie ici !

Ah tu crois ça toi, minot ! Tu ne sais pas ce que c'est ici tu n'as pas d'échappatoire tu es à Bulgemore , l'île cybernétique. En admettant que tu sortes des geôles de G-38 quitter l'île est impossible... elle est truffée de caméra et autres systèmes d'alarme.

Ne t'en fais pour l'île je suis né à Bulgemore...

Al n'avait pas tout à fait tord j'étais dans de beaux draps, 2 mois qu'on m'avait enfermé ici 2 mois et demi depuis ma capture. J'étais habitué aux prisons de Grand Line je m'étais échappé de plusieurs d'entre elles, mais je dois admettre qu'on ne m'avait jamais fait le coup de me capturer sans m'interroger ni m'approcher une seule fois. Les geôliers se contentait de jeter notre bouffe à travers les barreaux puis de partir sans décrocher un mot la discipline semblait régner ici habituellement je parvenais toujours à faire amis amis avec l'un d'eux mais cette fois ce serait plus difficile...

Le nouveau Vice-Amiral un certain Grimson Plahst en place depuis à peine un an avait dû mettre un sacré coup de douze pour discipliné cette bande de branques en si peu de temps. Quand allait-il me cuisiner bordel ?! J'avais vraiment le chic pour me fourrer là où il ne fallait pas à tout juste 21 ans j'étais déjà primé à 2 millions de berry et le pire c'est que je n'étais pas un aventurier, un pirate ou bien un révolutionnaire... juste un curieux. Sans doute un peu trop curieux je l'accorde... bon d'accord je trempais dans des affaires pas très net, mais pas que je le veuille, hein... Pas grand-chose je vous jure sur la tête de... faites pas les choqués elle est morte depuis longtemps.

: AISSEPIERRE PLACE TOI AU CENTRE DE LA CELLULE BRAS PARALLELE AU CORPS POUR UNE FOUILLE ! :

A VOS ORDRES MON CAPITAINE !

J'avais répondu tout sourire et le gogolito derrière son escargo-mégaphone s'énerva en répétant le même ordre :

J'Y SUIS MON SERGENT !

: NE TE FOUT PAS DE MA GUEULE AISSEPIERRE ! :

OH ESCUSER MOI MON CON !

: MET TES SALOPERIES DE BRAS PARALLELES A TON CORPS ! :

MAIS ILS LE SONT ABRUTIS !

Je le promets sur la... ok j'arrête de jurer, mais pourtant j'étais bien comme il me disait au centre bras parallèle à mon corps bien collé sur mes côtes.

: AISSEPIERRE LEVE LES BRAS COMME UNE CROIX ! :

Très bien j'ai pigé cet abruti n'avait tout simplement pas été à l'école étant petit :

ALORS DANS CE CAS MON ADJUDANT C'EST LES BRAS PERPENDICULAIRES AU CORPS ET NON PARALELLE !

L'homme derrière son escargo-mégaphone se mit à jurer de manière vraiment grossière après moi jusqu'à ce que j'obtempère ce que je finis par faire. Un homme très calme lui vint me chercher me menotta les poignets puis... au passage il avait les mains douces... je m'égare... Oui donc il me fouilla puis me fit marcher devant lui m'indiquant le chemin à suivre enfin après avoir monté une flopée d'escalier nous sommes arrivés dans une cour enneigé. C'était plein d'animation des soldats s'entraînaient sur le champ de tir d'autres marchaient au pas et une minorité braillait pour ordonner à leurs hommes de faire tel tâche ou tel corvée. Quoi qu'il en soit la technologie était visible partout même les balais qu'utilisait les matelots étaient intelligents et semblaient prévenir leurs utilisateurs que le sol était propre à l'endroit où ils frottaient.

Tu vois Aissepierre, n'espère pas t'échapper d'ici la technologie est notre allié.

Tu as bien appris ta leçon matelot, « la technologie est notre allié » laisse-moi rire, rien ne sauvera jamais l'Homme de sa propre bêtise. Je sortirais d'ici matelot. Dis tu m'emmènes voir ta chèvre ?

Si tu parles du Vice-Amiral tu regretteras tes mots.

Au centre de la cour se dressait un fier bâtiment et au dernière étage une grande baie vitré ou l'on voyait une grande silhouette cornu debout devant les vitres. Je me demandais inconsciemment s'il faisait le coup à tous ses prisonniers histoire d'impressionner avant de questionner ce qui ne marchait pas vraiment sur moi... ou presque... Arrivé devant la secrétaire du Vice-Amiral je faisais un peu moins le fier et encore plus lorsque j'entendis sa voix derrière la porte, une voix rauque et il faut bien l'avouer assez effrayante on eu presque dit qu'elle venait d'outre-tombe. Bon j'en rajoute un peu je l'admets... On me fit entrer là assis dans une grande chaise de bureau en cuir marron se tenait dos à moi un immense homme aux cornes de bouc, on pouvait deviner son visage dans le reflet de la baie vitré face à lui. Des cheveux bruns hirsutes et une longue barbe de la même couleur et de touts petits yeux, il était en résumé plutôt très impressionnant.


Vice-Amiral voici Robaltin Aissepierre primé à 2 millions de berrys.

Merci disposer matelot.

Mon geôlier s'en alla. Grimson Plahst lui se retourna l'air mécontent.

Monsieur Aisspierre. Deux millions de berrys pour un gringalet comme toi la marine ce n'est plus ce que c'était j'ai lu le rapport de ta capture... pitoyable.

Je souris.

Cela te fait rire ? À la bonne heure...

Sa voix se fit plus ferme :

... Robaltin Aissepierre vous êtes inculpé de vole de bien gouvernemental, violences envers agent gouvernemental, refus d'obtempérer, rébellion, trafic de drogues et j'en passe et des meilleurs. Reconnaissez-vous les faits ?!

Je vous l'avais dis je suis curieux, rien de plus...

J'admets tout sauf les violences et la rébellion et le vole... et le refus d'obtempérer...

Cessez de vous moquer de moi ou je vous ajoutes l'outrage !

... et le trafic de drogues on m'a forcé pour celui-là je suis chimiste à mes heures, mais pas trafiquant.

Très bien j'ajoute l'outrage.

J'ai peur mon Grimsou ne me met pas la fessée ! Oh non s'il vous plaît ne m'envoyer pas à Impel Down, la pire des prisons de toutes les prisons ! Sauvez-moi ! Pandaman le héros panda ou qui voudra !

Il ne dit plus rien pendant quelques minutes :

Votre nom est-il bien Robaltin Aissepierre ?

Demandé à mon père je n'ai jamais su, ce couillon écrivait comme un sagouin et le petit mot qu'il a déposé dans mon panier devant l'orphelinat était bourré de fautes. La directrice n'a jamais su comment je m'appelais, mais Robaltin c'est bien mon prénom.

Êtes-vous née à Bulgemore en 1578 ?

Arrêtez un peu ces questions écrites dans le manuel de l'interrogatoire pour les nuls et venez en au fait pourquoi vous un Vice-Amiral de la marine s'intéresserait à un petit trafiquant de drogue discret de Grande Line ? Outre le fait que j'ai voler un de vos fruits du démon ? Qui vous le savez comme moi n'est absolument pas un fruit rare comme les logias ?

Monsieur Aissepierre vous devez bien savoir pourquoi est connu Bulgemore dans le monde ?

L'île scientifique, oui ? L'île du futur, cybernétique... le progrès à l'état pur on y trouve les meilleurs scientifiques et autres têtes pensantes plongé le nez dans des bouquins... je vous passe les détails j'y suis née et alors ?

Alors, Monsieur Aissepierre...

Son ton se radoucit d'un coup :

... détendons nous vous voulez des germes de soja ? Des pousses de céleri peut être ? Une carotte fraîche ?

Ah mais c'est quoi ce mec, il fait son gros dur pendant un quart d'heure prend une voix rauque et incroyablement charismatique pour finir par me proposer des petits légumes pour caler ma dent creuse... Dans le genre crédibilité d'un Vice-Amiral on repassera, il semblait m'avoir complètement oublié et s'empiffrait de pousses de soja, germes de salsifis ou je ne sais quoi d'autres...

Vous êtes un amoureux de la nature vous, n'est-ce pas ?

Il sortit de sa frénésie stomacale.

Effectivement Monsieur Aissepierre. Veuillez m'excuser revenons en à nos moutons. Savez-vous ce que représente le progrès pour la marine ?

Un moyen de vaincre ses soi-disant « ennemis » ?

Parfaitement Robaltin.

Bien sûr tutoyer moi, appeler-moi par mon prénom c'est vrai qu'on a élevé les cochons ensemble !

Je montais maintenant sur mes grands chevaux, le grand jeu commençait, j'allais jouer avec ce Vice-Amiral comme je jouais avec les geôliers, j'en ferais mon allier par sa négligence...J'avais de plus remarqué qu'en dessous de la baie vitré qui.. donnait une incroyable impression de liberté à ce bureau on se sentais comme dehors avec la chaleur en plus pour un homme-chèvre cela semblait logique d'aimer cette pièce... Passons en bas disais-je une carriole de foin avait été entreposé là j'espérai qu'elle l'était encore. Je me levais d'un bond et l'homme-bouc montra tout de suite une rangée de dents impressionnante.

Rien ne sert de montrer les crocs, ce n'est pas parce que je suis votre prisonnier que je ne mérite pas le respect ?! Vous parliez d'une marine que je n'ai pas connue tout à l'heure eh bien sachez que cela passe aussi par la politesse !

Grimson Plahst était maintenant tout penaud et prêt à s'excuser :

Veuillez me pardonnez. Vous avez complètement raison, tenez vous prendrez bien un peu de céleris ?

Maintenant que nous sommes tout deux sur un pied d'égalité oui j'en prendrais bien, me feriez vous détachez ces menottes que je puisse me restaurer plus convenablement.

Il s'exécuta il n'était pas quelqu'un de bête loin de la, mais parfois les choses plus grosses passe les mieux parler à un homme haut placé et avec une réputation, un homme qui n'a plus l'habitude qu'on lui parle de cette manière, parlez lui comme au pire des gredins et il s'assagira d'un coup d'un seul. Reprenez un ton plus calme tout de suite derrière et il vous mangera dans la main c'est psychologique... d'accord j'admets certains sont bons clients ou plus que d'autres... Tranquillement j'avalais le contenu d'un petit bol de légumes que me tendit Grimson tandis que lui blablatait sur les biens faits des produits de la nature...


Dites-moi maintenant Vice-Amiral pourquoi j'ai l'air si important aux yeux du gouvernement ?

Important ? Vous ? Non, vous ne l'êtes pas en tant qu'être humain très important ce que nous recherchons c'est votre esprit.

Pardon ? Mon esprit vous dites ?

Exact. Mes équipages sont tous de fin limier et pour beaucoup étaient des chasseurs de prime avant de rejoindre nos rangs. Je les emplois à rechercher les criminels de tout calibre dont le QI dépasse les 120, ne m'en demandez pas plus, car vous n'en saurez pas plus.

Vous êtes en train de me dire que vous m'avez enfermé ici parce que je suis intelligent ?

Tout à fait bien que les circonstances de votre capture me laisse dubitatif et enclin à changer d'avis.

Donc vous collectez le quotient intellectuel des criminels ?

Exact.

Ce mec est simplement dingue que comptait-il faire de moi extraire mes connaissances pour les stocker ? Avec d'autres connaissances appartenant à d'autres gars ? En faire un mixe pour voir ce que ça donne ? Désormais je me levais de mon siège après avoir vidé le bol de légume offert généreusement :

Tu sais Grimsou ce fut un plaisir de faire ta connaissance, je ne doute pas que l'on se reverra mais, si ça ne te dérange pas...

Tandis que je parlais je me reculais lentement vers la baie vitrée puis je pris mon élan pour foncer droit vers elle :

... JE VAIS TE LAISSER VAQUER À TES OCCUPATIONS !

La suite n'est pas des plus glorieuses en réalité vous vous attendez tous à ce que je brise la baie vitrée et que j'atterrisse en bas dans le tas de foin en réalité ça ne s'est pas passé exactement de cette manière... j'ai effectivement mis un puissant coup d'épaule dans celle-ci mais c'est mon épaule qui fut brisée. Bien sûr le Vice-Amiral avait compris mes intentions et voulu m'arrêter en envoyant un puissant coup dans son bureau de bois qui valdingua sur moi heureusement j'eus le réflexe de mettre mon pied en opposition. Le choc fut violent et l'onde remonta dans tout mon corps le bureau se fendit en deux puis je fus propulsé contre la vitre qui cette fois-ci se brisa. S'ensuivit une chute vertigineuse de quatre étages qui s'arrêta au bas du bâtiment dans... le foin. Heureusement que cette foutu carriole pleine de foin se trouvait toujours là. Bien entendu le boucan que fit Grimsou en gueulant à la fenêtre alerta tous les gardes et je fus cueilli à même le foin par un groupe de 3 marines qui passait par là. Légèrement sonné je ne pus qu'entendre le Vice-Amiral leur ordonné de me remettre en cellule puis je perdis connaissance...



Ma tête me faisait atrocement souffrir et une douleur intense me comprimait le torse complet j'avais les yeux fermés ainsi que la désagréable impression de ne plus avoir la force pour soulever mes paupières. Je finis tout de même par réussir et pus de manière limitée me faire une idée du genre d'endroit où je me trouvais les murs étaient recouverts d'une peinture verte délavée et le plafond du même vert semblait bien fatigué. Une longue tige de métal venait sans doute prendre attache derrière ma tête et accroché à celle-ci une poche remplie d'un liquide transparent relier à un tuyau dans lesquels s'écoulait ce fameux liquide. Qu'est-ce que je foutais sous perfusion ?! Je voulus me redresser mais j'eus juste la force de remuer mollement dans le matelas sur lequel reposait mon corps, à nouveau le trou noir...


Encore cette salle verte ce n'était donc pas un rêve au-dessus de moi la perfusion était vide et un jeune homme s'affairait à la décrocher il n'avait pas encore remarqué mon réveil. Lorsqu'il eut fini de la changer trop faible pour parler j'entrepris de lui faire savoir que j'étais conscient en tentant de me redresser toujours sans succès, mais le fait que je remue l'obligea à me voir. Les yeux pleins de surprise, mais aussi de contentement il me sourit j'entendis qu'il appela quelqu'un le nommant « Doc » puis il dut recevoir une réponse, car il partit tout excité en courant. Une immense ombre s'approcha de moi puis, je pus enfin voir un homme au bras comme des troncs d'arbre à la tignasse rousse cuivré exceptionnellement bien coiffée tout en gomina mais surtout une longue, longue... très longue moustache aux reflets cuivrés qui tombait jusque sous le brancard.


Bonjour petit. Te voilà réveillé tu as fait une sacré chute, mais tu t'es réveillé bien plus vite que je ne le pensais, je me présente ici on me surnomme « Doc M » tu peux m'appeler ainsi.

Un grand sourire éclaira son visage puis il me tendit une main...

Oui suis-je bête logique tu n'as pas la force de me serrer la paluche, ne t'en fais pas je vais t'enlever cette perfusion.

Il s'exécuta.

Elle te maintenait dans un état léthargique tu vas pouvoir reparler dans quelques minutes ne t'inquiètes pas.

Puis le temps passa, l'homme à la moustache me regardait tout sourire sans rien dire ce foutu couillon ne pouvait-il pas meubler ? Dis quelques choses...

Je ne suis pas doué pour faire la conversation.

* Aaaaaaaaaaaahhhhhhh !!! *

Vivement que quelqu'un d'autre arrive...

Il faut dire que tu n'es pas très causant ! Ah ! Ah ! Ah !

Oh et un humour à tout casser en plus de ça mais, où étais-je tomber ? Et voilà qu'il continuait à se bidonner en pensant à sa propre blague vaseuse...

* Oh putain le con ! Aie ! Aie ! *

Voilà que Doc M se mettait à me taper sur le torse du plat de la main en pleurant de rire comme il taperait sur une table pour redemander à boire, ça faisait un mal de chien...

Doc arrêtes de lui faire mal voyons tu sais très bien que tu lui as fait subir une lourde opération, jeune homme.

...

Oui je sais, tu ne peux pas parler l'effet des perfusions de M se dissipera dans quelques heures il me semble.

Doc M lui confirma et mes yeux trahirent mon agacement, il avait dit quelques minutes tout à l'heure et maintenant ce serait quelques heures.

Ne t'en fais pas nous allons te tenir compagnie durant ce temps-là et je vais en profiter pour t'expliquer ce qu'il se passe exactement.

L'homme se présenta comme étant surnommé Flocon il devait bien avoir une trentaine d'année et en un sens ressemblait beaucoup au Doc une grosse tignasse rousse accompagné d'une barbe bien fournis de la même couleur. Il était beaucoup moins grand et moins trapu mais semblait assez athlétique sous son pull de laine turquoise aux motifs neigeux.


La première nouvelle fut médical aidé de Doc M ils m'apprirent que 75 % de mes os avaient été brisés en divers endroits que mon coma avait duré une semaine et que la mort avait bien failli m'emmener à plusieurs reprises. Je compris aussi que je devais une fière chandelle à Mister Moustache qui était le médecin de leur petit groupe

Il m’apprit qu'une équipe d'homme à lui était infiltré chez les marines le jour de ma chute, au début il a essayé de me baratiner en expliquant que ce n'était que pur hasard si ses trois hommes se trouvaient au bon endroit au bon moment mais se ravisa vite. Flocon m'avoua qu'ils étaient un groupe de personnes hostiles au gouvernement et qu'ils avaient eu vent de ma capture ainsi que de mon emprisonnement au G-38. Flocon lui souhaitait me rencontrer pour une raison bien particulière des informateurs travaillant pour lui auraient entendu des rumeurs me concernant certaines bonnes d'autres mauvaises. Son groupe s'intéressait de près à mes travaux et d'un coup je compris... Non pas qui ils étaient ni ce que mes travaux leurs apporteraient mais pourquoi depuis 6 mois j'étais traqué par le gouvernement et certains pirates et maintenant eux. Mes recherches sur les fruits du démon attiraient les regards sur moi...

Je vois à ton regard que tu as compris.

Qui était véritablement ces hommes « hostiles au gouvernement » des pirates épris de libertés ? Sans doute pas il n'aurait pas forcément intérêt à capturer un scientifique comme moi, un chimiste qui n'a rien trouvé de mieux que s'acoquiner avec de vil personnage pour participer à un trafic de drogues ambitieux sur Grand Line. Enfin mes recherches sur les fruits du démon ne pourraient pas les intéresser... Peut être sont-ils des criminels ambitieux qui cherchent à se procurer une force de frappe identique à des possesseurs de fruit du démon. Mais je dois admettre que mes soupçons se portaient nettement vers la révolution et Flocon serait un révolutionnaire...

Vois-tu cela fait des mois que notre... groupe cherche à te trouver. Nous t'avons manqué de peu lorsque tu séjournais à Water Seven. Ton départ a été précipité là-bas et nous ne t'en voulons pas, être chassé par la marine est une expérience que nous avons eu la chance de vivre plus d'une fois.

Ok ces mecs sont sur mes basques depuis plus longtemps que je ne le croyais.

Tes recherches Robaltin sont d'une importance cruciale pour nous et elles sont aussi pour le gouvernement. Que tu le veuilles ou non ce que tu as décidé d'étudier te dépasse complètement. Et tu as mis les pieds dans une guerre dont tu n'imagines pas les conséquences pour l'avenir. Mais avant de t'en dire plus pour l'heure je vais te laisser te reposer lorsque tu pourras à nouveau parler je reviendrais vers toi.



J'ai passé une journée entière à l'infirmerie avant de pouvoir me lever puis parler ce fut de longues heures passer en compagnie de Doc M qui avait un goût certain pour les choses inutiles de la vie. J'eus droit à un improbable cours sur l'influence que pouvait avoir le sel sur les humeurs humaines ainsi que les différences que provoquait la consommation de sucre sur celles-ci. Il n'a à aucun moment parler du groupe évoqué par Flocon plus tôt et préféra me parler de la météo capricieuse de Bulgemore. Mes premiers mots furent :

Pardonnez mon impolitesse, mais je vous demanderais de vous taire maintenant.

Le mastodonte à moustache me regarda d'un aire vexé puis changea d'attitude en un quart de seconde lorsqu'un sourire illumina son visage :

Ah ! Ah ! Ah ! Tu as retrouvé des forces... parfait peux-tu te lever ?

Donc vous n'avez pas pris en compte ma demande de la mettre en sourdine... Oui je peux, vous voulez bien me conduire auprès de l'homme qui semble dirigé l'endroit où je me trouve ?

Il obtempéra mais fit une moue boudeuse en m'ouvrant la porte pour sortir de l'infirmerie et j'admis que j'avais été un peu dur avec cette grande barrique ce type m'avait tout de même sauvé la vie :

Monsieur M, je vous remercie de m'avoir sauvé la vie.

Il se retourna puis me sourit, ouf... les meubles étaient sauvés.

Faiblement à l'aide de béquille puis du « Doc » j'avançais pas à pas dans les couloirs de ce bâtiment le découvrant en même temps que je découvrais la pire des douleurs physiques que j'eus à subir dans ma jeune vie. M m'expliqua que je ne devrais même pas être en vie ce qui souleva une question qui me turlupinait :

Dites-moi M, j'étais sur d'avoir atterrit dans une botte de paille alors comment ai-je pus me briser autant d'os ?

D'après Baloo l'un des hommes infiltrés qui t'ont fait sortir de G-38 ce n'était pas une botte de paille mais simplement un lit de paille qui recouvrait à peine le sol. Ceci dit sans ce lit de paille tu ne serais pas en vie bien que maigre il a amortit ta chute.

J'étais pensif désormais comme toujours je m'étais fourré dans une situation difficile, mais cette fois-ci cela avait failli me coûter la vie. Non pas que la perspective de la mort m'angoisse mais tout de même je me devais de vivre ne serais ce que pour atteindre l'objectif qui m'avait été fixer. Une douleur m'interrompit dans mes pensées elle parcourra tout mon corps et fut si intense qu'elle m'obligea à poser un genou au sol...

Du calme petit tu n'es pas aussi remis que je ne le pensais tu es certes très solide mais pas encore assez pour venir dîner avec l'équipe, je vais te ramener à l'infirmerie.

Non. Je vais supporter la douleur, j'en ai marre de rester cloîtré dans cette salle verte.

La montagne de muscle à longue moustache me regarda l'air surpris puis sourit :

Ça ne m'étonne presque pas après tout un fils de...

M ! Ah notre jeune miraculé est enfin debout nous allions dîner joins-toi à nous.

Avec l'aide de Flocon puis du « Doc » je pus finir le trajet pour arriver devant une porte à double battant qui une fois ouverte me fit découvrir une belle cantine emplis de nombreux hommes tous porteur de la barbe ou bien de la moustache. C'était bruyant, animé et tout ce beau monde formait une belle assemblée de bon vivant, dans les assiettes charcuterie, patté, saucisse, cochonnaille et choux blanc cuit au vin de Micqueot. C'était une choucroute à n'en pas douter... je souris lorsque l'odeur de la nourriture vint effleurer mes narines puis tout le monde se tût et pointa un regard vers moi. La cause de toute cette attention c'était le bruit assourdissant que venait de faire mon estomac en gargouillant il avait réussi à couvrir le vacarme des discussions, rires et couverts frottant les assiettes. Puis ils se mirent tous à rire :

Hey Bouba ! Sert donc une triple portion de ta choucroute Bulgerienne à notre jeune ami qui a défié la mort et la souffrance.

Ça vient bosse !

On me servi une assiette digne de celle d'un géant puis malgré ma curiosité de tout savoir sur ces hommes mais aussi cet endroit ma faim prie le dessus... elle prit même le pas sur ma douleur à voir la frénésie avec laquelle j'engouffrais la viande puis le choux et encore la viande puis du choux... de la bière fraîche pour faire couler. Flocon, M et le chef cuistot Bouba étant assis à la table avec moi me regardait avec amusement. Une fois mon assiette finit tout le monde se tût à nouveau :

ENCOOOORE !

Ça fait plaisir bosse d'avoir un gaillard qui aime ma cuisine. Tiens petit prends dont il y en a encore trois marmites !

Une heure plus tard et deux assiettes de plus je fus repu et pu enfin écouter ce qu'on avait à me dire... Ils commencèrent par se présenter un par un, tous étaient des hommes grands et trapus, Bouba le chef cuistot à la barbe noire et au style vestimentaire disons dépouillé un simple slip à carreaux. Balou barbe noire extrêmement poilu sur le torse et les bras lui portait un jean gris et des bretelles de cuirs, Po lui aussi avait une barbe noire mais était plus habillé que ces deux premiers camarades un t-shirt blanc arborant une tête de panda puis un blue-jean et une casquette de routard. Parmi les hommes peu habillés se trouvait Knut un immense gaillard à la barbe noire au t-shirt sans manche floquer « Bye Bye » et au boxer moulant vert. Puis il y avait le jeune qui m'avait vu me réveiller il était beaucoup moins costaud que les autres et plus habillé un grand imper gris anthracite un foulard blanc et une fine barbe noire taillé en collier il se nommait Paddington. Et là au fond de la salle Nounours un gars plutôt gras à la longue barbe brune habillé d'une chemise en jean qui le boudinait comme pas deux et un short en lin couleur taupe et de petite chaussure basse sans lacet accompagné de chaussette bleue turquoise.



Et enfin il y a moi, le beau, le magnifique... le maître d'arme de cette compagnie de poilus WINNIE !!!

Un petit homme ne faisant pas plus d'un mètre cinquante avec une légère barbe de trois jours blondes et aux yeux de différentes couleurs l'un vert d'eau l'autre turquoise enfin c'est ce que lui racontait, car pour moi ils avaient la même couleur. Tandis que je l'entendais vanter sa beauté son style et sa classe je ne pouvais m'empêcher d'être amusé par son look... rocambolesque. Un sweat-shirt rouge à capuche en forme de tête d'ours estampillé « I love bears » et un short en jean jaune. Ils avaient l'air d'une sacrée bande de tarées vu tous ensemble...


Jeune homme je te présente la « Bear Division ».



Durant les mois qui suivirent nécessaire à ma rééducation Flocon et ses hommes me prirent sous leurs ailes m'apprenant la motivation qui les poussait à s'opposer au gouvernement. Chacun avaient une histoire particulière avec le gouvernement, certains comme Flocon et Winnie étaient d'anciens membres de ce même gouvernement d'autres avaient vu des proches être enfermés par les geôliers de la marine et d'autres avaient rejoints la révolution par simple conviction.
La Bear Division était une division des « Vrais Révolutionnaires » comme ont devaient les appeler depuis quelques années à l'image de l'île de Bulgemore sur laquelle il vivait cette unité de la révolution s'était spécialisé dans la technologie. Difficile à croire vu le groupe de gros poilus que nous avons là... mais l'habit de ne fait pas le scientifique. Bien sûr tous n'étaient pas des pointures dans tous les domaines, mais chacun avait sa spécialité biologie, chimie, physique et bien d'autres... Loin d'être de simple scientifique ce groupe de costaud était aussi une branche armé de la révolution une équipe de combattant aux divers talents. Plutôt spécialisés dans le sabotage et l'espionnage technologique, ils s'étaient donnés pour mission de ralentir les avancées technologiques du gouvernement tout en accélérant leurs propres avancées. En seulement 3 ans d'existence ils avaient réussi à s'installer à Bulgemore et opposait une résistance farouche au G-38 commandé par le Vice-Amiral Grimson de plus ils m'avaient trouvé moi...



J’attendais patiemment dans le couloir assis sur une chaise j’étais désormais parfaitement remis depuis deux semaines et on m’avait laissé le choix de partir ou bien de rester. Il se trouve qu’à ce moment précis dans ce couloir lorsque je patientais en attendant d’être reçu dans le bureau de Flocon je n’avais aucune idée de ma futur réponse puis j’entendis sa voix :

Entre Robaltin.

Il faisait froid dans le bureau du commandant de la Bear Division c’était l’un de ses travers il appréciait énormément le froid au grand dam de ces hommes qui n’aimaient pas trop ça. La base de la division était complètement réfrigérée…

Rob, ça fait maintenant quelques mois que l'on se connaît tous les deux. Lorsque je t'ai appris notre véritable nature, le sens de notre combat contre le gouvernement ainsi que nos objectifs. Tu aurais pu prendre peur... hors tu ne l'as pas fait. Tu as même approuvé en quelques sortes tu sembles enclin à partager nos idéaux. Cependant lorsque je t'ai proposé de nous rejoindre il y a quinze jours tu m'as demandé de réfléchir je t'ai donc laissé du temps. Tu aurais pu juste partir car comme tu le sais tu es libre de nous quitter comme bon te semble, à partir du moment où nous t'avons révélés nos secrets nous avons mis notre confiance en toi.

Flocon arrêtes. Premièrement, je te remercie pour ton hospitalité pour les soins que vous m'avez prodigués, ma rééducation ainsi que la confiance que vous placez en moi. Mais ce combat n'est pas le mien les travaux qui vous intéresse tant n'en sont qu'à leur début qui sait ce que je vais découvrir en les réalisant...

Respectueusement Flocon ne m'interrompit pas et écouta ce que j'avais à lui dire :

Certes j'approuve vos idéaux ils sont sans doute bien fondé, mais si vous m'avez appris une chose ces derniers mois c'est bien que le pouvoir rend mauvais. Jusqu'ici mes recherches m'ont dirigé vers une pente glissante, je me suis perdu dans la cupidité... aujourd'hui je dois arrêter ce que j'ai créé. Repartir de zéro et voir ce que mes recherches peuvent apporter de bon en ce monde. Je sais que votre intérêt est militaire, le mien sera désormais humanitaire. Je ne peux pas vous rejoindre ces travaux ne peuvent pas tombées entre les mains d'une quelconque puissance militaire aussi bien intentionné soit-elle. Je suis désolé votre secret sera bien gardé avec moi, mais mes secrets ne seront pas partagés.

Je comprends tout à fait ton point de vue Robaltin laisse non te prouver que nous sommes des hommes de bien dans ce cas. Tu souhaites arrêter ce que tu as créé... tu parles du trafic de ta drogue de synthèse. Fort bien nous allons t'y aider, laisse nous t'accompagner à Water Seven récupérer tes recherches puis arrêter la production de la drogue.




Deux mois plus au large de Water Seven...

Si je puis me permettre lieutenant nous approchons de Water Seven nous avons seulement deux jours de retards sur les révolutionnaires et Aissepierre.

Moi jeune lieutenant de la marine le regard fixe posé vers les côtes de la cité d’eau je me dressais fièrement aux côtés de mes fidèles bras droit sur un navire flambe en neuf aux couleurs de notre armée. Nous voguions vers une gloire bien mérité sur la trace d’un groupe révolutionnaire sans vergogne et de leur allié misérable, la promotion que j’espérais m’attendait après cette glori...

Si je puis me permettre lieutenant nous sommes amarré au quai numéro 2 de Water Seven.

FABRE !!! Vous avez fini avec cette manie de demander permission pour un rien ! Surtout que vous n’attendez même pas la réponse...

Foutu Fabre il avait le chic pour rompre les moments intenses que je vivais en esprit à l'intérieur de ma tête foutrement bien garni... oh désoler pour ce mot grossier. Bon nous étions donc ici pour récupérer mon prisonnier que ce foutu Vice-Amiral avait laissé s'échapper puis par la même occasion en finir avec cette bande de révolutionnaire et le rouquin qui leur sert de chef. Il faisait gris aujourd'hui à Water Seven et le port était peu fréquenter quelques pêcheurs courageux repartaient en mer en ce début d'après midi mais pas un badot étranger au port ne traînait dans le coin. Nous fûmes accueillis par le maître des lieux Nick Titans en personne le maire de la ville et l'entrepreneur le plus connus de Grand Line Président de La White Star Company.

Bonjour Lieutenant ! Bienvenue dans ma ville !

Merci monsieur le maire ! Vous êtes je suppose au courant de la raison qui m'amène dans votre charmante île.

Bien entendu Lieutenant Danton ! Suivez-moi les services de renseignement de la ville ont collecté quelques informations sur ces criminels, ils sont arrivés il y a deux jours...


2 jours plus tôt... Water Seven la grosse fontaine c'était une ville magnifique dans laquelle nous allions à bord du Warship Nanuq le navire de la Bear Division. Les hommes de Flocon étaient du voyage au nombre de 4, ses meilleurs combattants Baloo, Knut, Po et Winnie excepté Booba qui en l'absence de Flocon dirigeait la compagnie à Bulgemore.
Nous étions à une heure de la ville nautique, mais nous pouvions déjà voir sa magnificence d'ici puis aux abords de la ville on pouvait voir une lourde activité de construction... Sanmarco l'extension artificielle de Water Seven j'étais partis de l'île le jour du début des travaux et le travail avançait. Si tout s'est passé comme prévu à la frontière entre le chantier et le quartier des ouvriers que je le trouverais. C'est là-bas que les révolutionnaires et moi devions nous rendre...

Ne t'inquiètes pas Robaltin on va le trouver ton gus et on lui fera cracher le nom de tous les revendeurs, si je mens que je me fasse bouffer par ours !

C'était Baloo qui m'avait rejoint sur le pont c'était un sacré gaillard au grand coeur il croyait en ce qu'il disait, mais notre tâche était bien plus difficile que retrouver quelques revendeurs en 1 an le trafic avait dû se développer avec ce tordu au commande.

C'est gentil Baloo mais, tu sais ça fait longtemps que j'ai laissé le trafic aux mains de ce gus comme tu dis et j'ai peur des conséquences de mon absence. Il a la folie des grandeurs... le mieux ce serait de...

Stopper la production et détruire les stocks.

Exactement Flocon mais, comment savoir si-il n'est pas déjà trop tard ?!

Tu seras vite fixé mon ami, nous accostons dans à peu près 45 minutes. Prends un masque et ne l'enlève pas une fois sur place, les habitants de Water Seven ont l'habitude de voir ce genre de déguisement on ne sera pas suspecté là-bas. Ta petite prime ne t'attirera pas d'ennui, mais les nôtres très certainement ! Baloo fait de même !


Le Nanuq accosta sans encombre au port on nous demanda de justifier notre présence sur l'île, mais Flocon avait tout prévu nous étions de paisible marchand de peluche d'où la proue à tête d'ours du navire. Les masques colorés et ornementés de tissu ne semblèrent absolument pas choqué le docker qui dût nous prendre de vrais petits insulaires revenant d'un voyage d'affaire. Après avoir signé le registre il était convenu que Baloo et Knut jouent le jeu de régler les formalités de déchargements des marchandises avec le docker puis qu'ils nous rejoignent ensuite au « Bareru-nai ». Aussi connu sous le nom de La Barrique ce bar mobile pour les gars de chantier faisait marcher son business en suivant les gros chantiers de la ville. Là il allait sans doute s'installer longtemps à la frontière entre la ville et son annexe Sanmarco...
Bref passons c'est donc en compagnie de Flocon, Po et Winnie que je suis partis en direction du quartier des ouvriers, lorsque j'étais parti c'est d'ici que nous avions décidé de débuter notre trafic. Mais c'est aussi de cet endroit que nous dirigions les opérations dans leur vieille maison de famille à l'écart de la ville...

Le quartier n'était pas des plus propres, en tout cas il était plus sale que lors de ma dernière visite les bords des canaux pavés étaient noirs de crasse et l'eau qui circulait semblait bien plus opaques que celle du centre-ville... elle semblait même verdir à vue d'oeil.

C'est moi les gars ou ce quartier est devenu glauque ?!

La question de Winnie était plutôt rhétorique l'ambiance sinistre des rues quasiment vidé de leur population était palpable même dans l'air l'on pouvait sentir comme une odeur sordide absolument repoussante. Un petit bonhomme aux frusques déchirées vint m'accoster :

Hey monsieur vous avez de la Rak ?

De la Rak bonhomme qu'est-ce que c'est ?

Bah de la Rak mec vous venez d'où vous être perdu dans les bas fonds bande de plouc !

Puis le gosse repartit aussi sec en courant vers une ruelle adjacente mon regard croisa celui de Flocon qui me regarda la mine déconfite j'avais peur de comprendre que ce que le gosse avait appelé « La Rak » était en réalité sans doute une dérive de mon produit... une drogue.

Ne t'inquiètes pas Robaltin tu es un homme neuf aujourd'hui n'oublie pas que tu es venu pour arrêter ça, marchons et trouvons Bareru-nai, tu veux.

J'hochais de la tête l'air peu convaincu.

Hey vous monsieur, dites-nous où nous pourrions nous rafraîchir dans le coin on m'a parlé de La Barrique ?!

L'homme l'air absent nous indiqua la direction du fameux bar que nous prîmes tous les 4, puis enfin nous arrivions dans une partie du quartier qui semblait plus animée... plus vivante. Nous croisions bien plus de gens et un peu moins de personnes qui erraient sans but aucun, au détour d'une longue rue ne nous tombions enfin sur une place bondé de monde assis sur des tonneaux de bois autour de table de fortune. Beaucoup d'entre eux avaient des chopines à la main et riaient de bon coeur, tous semblaient être de la classe ouvrière et portaient le bleu de travail. Nous nous sommes installés à une table vide sans un mot lorsqu'une jeune femme vint nous demander ce que nous souhaitions prendre :

Saké !

Liqueur du pendu !

Un verre d'Itelzbulger Stein, si vous en avez !

La jeune femme me regarda d'un oeil soupçonneux, mais passa à Winnie qui s'empressa de répondre :

Hydromel !

De l'Itelzbulger Stein ?! Tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère, c'est pas parce que j'ai perdu aux cartes hier soir que tu dois te sentir obligé de prendre le meilleur vin des océans.

Ce n'est surtout pas discret du tout, on avait dit de la jouer fine Robaltin ?!

Bah et toi « la liqueur du pendu » c'est quoi ? Je suis sûr qu'elle ne sait pas ce que c'est exactement et qu'elle a demandé à son patron s'ils en avaient.

La liqueur du pendu, est une liqueur à base d'orange rien de plus simple, tiens regarde il semble que le patron vient nous voir avec sa serveuse.

Je te parie que c'est pour ta foutu liqueur 500 berrys.

C'est ton vin, pari tenu.

Messieurs excusez-moi qui a commandé l'Hydromel ?

Winnie fit un signe.

Je me présente Rorrik, je dirige cet établissement. Veuillez excuser la maison, mais nous sommes à court d'Hydromel puis-je vous proposez un alcool de mirabelle aromatisé aux miels à la place ? Il est fait maison on est en pleine saison.

Avec plaisir mec !

Rorrik était un homme assez petit, mais plutôt trapu arborant une grosse moustache sous laquelle se dessina un sourire lorsque Winnie répondit à sa proposition. Il portait une chemise qui avait dû être blanche avant de devenir jaunâtre et un pantalon marron à carreaux soutenu par des brettelles de la même couleur couvraient ses jambes. Il glissa un petit mot dans l'oreille de sa serveuse puis nous confirma que nous serions servi mais qu'il fallait une demi heure d'attente étant donné le monde présent ce midi.

Un homme assis à une table au centre de la place se leva pour se positionner debout sur son tonneau il était assez grand et mince, mais sur son perchoir il surplombait toute la place ainsi que tous les ouvriers qui s'y trouvaient. Habillé d'un bleu de travail comme beaucoup de ses camarades et une clope au bec il laissa planer un silence de mort avant de parler :

Camarade ! Mes amis ! Mes frères, nous sommes face à une décision difficile, aujourd'hui ce quartier qui est le nôtre se meurt. Depuis un an que la famille Fitzpatrick domine ce quartier sans que les autorités compétentes ne s'en occupent ni le maire ni le gouvernement non levés ne serait ce qu'un petit doigt pour nous. Aujourd'hui la Rak empoisonne nos voisins, nos mères, nos soeurs, nos pères et nos frères... même nos enfants sont touchés. La semaine dernière ma femme Païa paix à son âme est morte en couche et notre enfant est né difforme mon petit Joris vivra avec ça toute sa vie... à cause de quoi la Rak qui circule dans nos rues... à cause de qui les Fitzpatrick et le foutu chimiste aux cheveux bleus qui a créé cette abomination ! Lui a laissé l'horreur qu'il a créée derrière lui pourchassé par la marine, mais cette famille du nord elle continue à s'enrichir sur notre santé et sur la dépendance qu'ils ont provoqués chez nos jeunes. Levons-nous, mes frères et réglons une bonne fois pour tout le compte de cette famille du diable !

Des larmes coulaient à présent du visage dur et fatigué du grand homme maigrelet qui redescendait lentement de son tonneau le regard noir de colère et de peine. Autour un silence respectueux planait puis un homme à une table voisine se leva :

Moi je te suivrai Greïl, vous connaissez tous cet homme plus qu'un ouvrier de talent c'est un homme de coeur. Il est sans doute venu en aide à la moitié d'entre vous moitié moins que chacun d'entre nous le mérite aujourd'hui il a perdu sa femme et son fils est infirme. C'est plus qu'il ne peut en supporter et c'est plus que je ne peux en supporter allons-nous laisser son cri de détresse se perdre dans les ruines du majestueux quartier qui fut le nôtre ?! Je te suivrais Greïl !

Moi c'est moi qui ai causé tous ces malheurs à gosse gouttes des larmes tombaient sur le rebord de notre table et Flocon m'attrapa le poignet puis plongea son regard dans le mien. Ils savaient lui, Winnie et Po que j'étais le chimiste aux cheveux bleus pourtant dans son regard pas une once de rejet ni de mécontentement. Les révolutionnaires malgré cela semblaient toujours prêts à me soutenir dans ma lutte. Puis un homme masqué tapota sur l'épaule de Winnie se pencha à son oreille et lui dit quelques mots lorsqu'il posa son regard sur moi derrière le masque mon visage se figea puis mon sang se glaça. Je le connaissais...

Mes amis, suivons cet homme.

Sans dire un mot j'essayais de faire comprendre qu'il ne fallait surtout pas suivre cet homme j'étais sûr qu'il m'avait reconnu, son regard ne pouvait pas tromper. C'était un piège...

Ne tardons pas messieurs l'ambiance va vite tourner aux cauchemars pour nous si nous restons ici.

Il portait lui aussi un masque, mais ce regard cette voix ce ne pouvait être que lui son cousin Dagda...



Nous suivons désormais aveuglément ce qui pour mes compagnons étaient un inconnu masqué, mais qui pour moi était sans doute Dagda un cousin de la famille Fitzpatrick. J'en avais la certitude lorsque l'homme au masque s'arrêta puis nous fit signe d'attendre tandis qu'il entrait dans une cave à proximité de notre position :

Pourquoi nous as-tu demandé de suivre cet homme Winnie ?

Il a dit que le contact s'était bien déroulé qu'il était temps que nous fassions la connaissance de notre nouvel employeur, je me suis dit que c'était une occasion pour trouver ce que nous cherchions, non ? Je n'ai pas bien fait tu penses ?

Qu'est-ce que ça signifiait, si cet homme était bien celui que je pensais pourquoi voudrait-il nous la faire rencontrer à nous des étrangers masqués à ses yeux ?!

Non, tu as raison voyons ce que nous pouvons découvrir, mais je vous en prie ne faites pas de zèle.

Une minute Floc...

Venez messieurs.

Avant même que je finisse ma phrase Flocon et Winnie s'étaient engouffrés dans l'entrée de la cave suivi par Po, je dus bien me résoudre à entrer derrière eux non sans une certaine appréhension. À l'intérieur il faisait relativement sombre, mais la cave était éclairée par des chandelles plutôt usagées. Excepté les révolutionnaires et moi-même trois personnes se tenaient dans l'espace exigu et ténébreux l'homme qui nous avait amené ici, il venait de refermer l'entrée, une silhouette féminine qui affûtait un sabre et quelqu'un assit derrière un bureau sur un fauteuil dos à nous.

Cousine, voici les hommes de tu sais qui, ils viennent en son nom pour fixer les prix. Ils sont venus comme prévu chez Rorrik et ont commandé de l'hydromel c'est ce qui était convenu comme code.

La silhouette assise se retourna sur son siège la personne portait un chapeau on ne pouvait voir véritablement que lui à la lumière des flammes vacillantes. Ce chapeau... un chapeau dit « trilby » à bord court ornementé d'un ruban vert...

Très bien, messieurs ici vous êtes en sécurité vous pouvez ôter vos masques.

Eh merde si seulement j'avais eu le temps de prévenir mes camarades de mes soupçons ils auraient sans doute fait le lien et on se serait tiré d'ici à ce moment même. Seulement eux ne se doutaient de rien et se démasquèrent sans broncher moi j'étais tétanisé et toujours affublé de mon masque.

Votre camarade pourquoi ne se démasque-t-il pas ? Dagda !

Dagda attrapa mon masque puis me l'arracha sèchement du visage mes yeux vinrent se planter dans le regard de la femme au chapeau :

Bonjour Morrìgan.

Elle me regarda droit dans les yeux puis une moue joyeuse vint éclairer son visage elle fit un premier pas vers moi puis un second le temps semblait s'être arrêté d'un coup seul Morrìgan et moi étions ici dans cette cave. Elle se jeta dans mes bras et éclata en sanglot puis elle m'embrassait le cou, les joues, le nez puis enfin ma bouche ses larmes chaudes coulaient sur mon visage à présent et je répondais à son baiser malgré moi une force irrépressible me poussait à la serrer contre mon coeur.

Mon amour...

Elle lâcha cette phrase assez forte pour que tout le monde l'entende, mais assez basse pour laisser transparaître une émotion non contrôler, un petit tremblement vint faire vaciller sa voix. Je trouvais enfin la force de la repousser... la réaction de Dagda fut instantané la lame d'un coutelas vint se poser délicatement sur ma gorge. Flocon, Po et Winnie esquissèrent un mouvement, mais la femme au sabre vint les stopper plaçant sa longue lame sous la gorge de chacun. Ils étaient tout trois alignés sous la lame de Boann que je connaissais bien on la surnommait Vive-lame, d'un coup d'un seul elle pouvait ôter la vie de mes trois compagnons désormais...

Robby mon chéri qu'est ce qui te prend ?

Sa voix ne tremblait plus maintenant elle essuya ses larmes d'un revers de manche puis fit signe à Dagda de me laisser libre de mes mouvements, il obtempéra.

Tu m'as abandonné pendant un an mon coeur en me laissant tout le boulot tu as vu comme la situation est critique dehors, Etaìn et Brigit ont du mal à contenir les foules. Ils t'en veulent pour la Rak pour ta création et ils le font payer à ma famille... à notre famille.

Oh non ! Oublie le mot famille ma grande depuis un an j'ai tiré un trait sur ce passé avec toi et ta famille... Et qu'est-ce que la Rak ? Mon produit n'avait pas pour vocation de rendre dépendant, qu'avez-vous modifié ?

Depuis quand tu oses me parler comme ça ? Tu as vu Boann il me parle méchamment...

Morrìgan se mit à pleurer c'était ridicule elle la chef de famille celle qui dirigeait le trafic de drogues des Fitzpatrick. L'impitoyable femme qui vendait une substance qui rendait les gens accros et les plongeaient dans la misère puis la ruine pleurait comme une madeleine parce que j'avais dit quelques mots. Elle avait toujours été très émotive c'est ce qui me touchait chez elle auparavant...

…

Boann la soeur de Morrìgan ne parlait jamais elle était muette de naissance, mais elle savait se faire comprendre quand il s'agissait de protéger sa petite soeur elle resserra sa prise sur la garde de son épée puis on entendit le bruit de lame frotter contre les barbes de mes compagnons.

Parle correctement à ta femme Robaltin.

Nous étions dans une situation assez difficile les Fitzpatrick dirigé par celle qui était encore officiellement mon épouse nous tenait et ici j'avais trois membres éminents de cette famille de criminel. Dagda Crocs de Loup, le cousin et homme de main bien plus doué au combat que pour remplir une grille de sudoku une vraie petite force de la nature, il maniait deux coutelas avec une dextérité peu commune. Boann Vive-lame l'aînée des soeurs Fitzpatrick, elle était si rapide avec son épée qu'on dit qu'elle peut tuer cinq hommes en autant de secondes, elle ne dirigeait pas la famille à cause de son handicap. Et enfin Morrìgan Danse-lame la meilleure escrimeuse de la famille cadette de Boann et chef de famille depuis la mort de leur père il y a deux ans.

Dagda était un homme grand, deux mètres minimum et trapu aux cheveux bruns relevés en l'air, les traits de son visage étaient durs et marqués par les combats. Il portait un tatouage sur la tempe gauche représentant un tourbillon en pleine mer et un cache oeil recouvrait son oeil droit perdu lors d'un combat. Il porte en permanence deux coutelas de grande qualités qu'il tient de son oncle et un couteau de chasse accroché à son torse.

Boann était tout aussi grande que son cousin un corps très athlétique et de larges épaules elle était reconnaissable avec sa tignasse blonde cendrée presque blanche ses cheveux partaient dans tous les sens rappelant la crinière des lions. Elle avait toujours l'air absente un regard qui part toujours dans le vague, mais il ne faut pas se fier aux apparences elle est plus intelligente qu'il n'y paraît. Sa grosse épée est son bien le plus précieux une lame de qualité très difficile à manier à la vue de son poids.




Morrìgan était une femme magnifique aux cheveux blonds très long attachés en queue de cheval élégante qui redescendait dans le creux de ses reins. Elle avait des yeux d'un bleu si intense qu'on eu cru qu'il reflétait constamment l'océan, son visage avait des traits extrêmement fin et sa peau se colorait d'un très beau doré à la lumière du soleil. Son look reflétait son côté masculin sans perdre sa féminité pour autant elle portait un tailleur en queue de pie gris assortis d'un gilet en feutrine grise anthracite et une chemise à rayures d'un gris très pâles. Sans oublier son indispensable chapeau trilby à ruban vert. Elle possédait deux des 21 grandes lames, elles étaient jumelles des rapières aux lames colorés l'une orangée presque abricot à la lumière du jour et la seconde mauve pratiquement parme sous la lumière du soleil.



Bureau du maire, deux jours plus tard...
Ce Nick Titans ne m'avait jamais plus d'ailleurs il ne plaisait pas à grand monde au sein de la marine, il ne connaissait qu'une langue qui a le son de la monnaie sonnante et trébuchante. Un foutu indépendantiste il traiterait avec la pire des crapules contre la somme adéquate et sa compagnie de construction naval en était la preuve nombres de navires sortant de ses entrepôts appartenaient à de célèbre criminel. Pourtant, il était puissant et ici dans sa ville j'avais besoin de lui pour trouver notre cible...

Alors, lieutenant parlons de votre criminel.

Oui mes hommes et moi-même aurions besoin de toutes les informations disponibles concernant Robaltin Aissepierre. Nous savons qu'il était en route pour Water Seven accompagné d'un groupe révolutionnaire originaire de Bulgemore. Vous nous avez appris qu'ils étaient arrivés il y a deux jours et...

Je vous coupe cher ami, je serais tout à fait enclin à vous aider, mais avant tout sachez une chose. Je dirige ma ville comme je dirige ma compagnie hors tout un chacun est libre de commercer avec moi moyennant finance, qu'est-ce que la marine m'offre en échange de ma coopération ?

Vil personnage il se moque cruellement de l'autorité du Gouvernement Mondial qu'est ce qui lui permet de nous défier avec une telle assurance ? Il avait du culot, mais je devais ravaler ma fierté l'espace de notre collaboration.

Vous serez récompensé pour l'aide à la capture de monsieur Aissepierre.

Soit. Votre homme est arrivé à bord d'un bon navire dont la proue représente une tête d'ours, à son bord une cinquantaine d'homme dont trois sont descendus avec votre cible. Plus tard dans la journée ils ont été aperçus dans le quartier des ouvriers à la frontière de mon futur joyaux Sanmarco. Nous pensons qu'ils fricotent avec la criminalité locale une famille originaire de North Blue s'est installé dans ce quartier il y a dix ans, il fonctionne comme une vraie petite mafia le quartier est devenu une zone de non droit.

Les Fitzpatrick, n'est-ce pas ? Je suis au fait de leurs activités notamment parce que ma cible à des relations étroites avec eux. Nous pensons qu'il est leur chimiste...

Cela expliquerait beaucoup de choses depuis 1 an une drogue est apparue dans ma ville dans la rue il l'appel la Rak, mais dans une autre langue c'est le diminutif de Rakuen. En langue commune cela signifie « Paradis » un scientifique ici à Water Seven c'est intéressé aux effets de cette drogue... il dit qu'à l'origine le chimiste tentait de reproduire...

Taisez-vous. Faites sortir tout le monde de la pièce monsieur Titans.

Avec un sourire Nick Titans fit sortir sa secrétaire et mes hommes firent de même. Puis il s'assoit confortablement derrière son bureau, me proposa un verre que j'acceptais un très bon vin dont la bouteille était sans étiquette.

Délicieux, vraiment délicieux, mais passons que savez-vous sur cette substance.

Vous savez aussi n'est-ce pas ?

J'en ai eu vent.

Je pense que votre chimiste tente de reproduire les pouvoirs des fruits du démon...

Deux jours plus tard, Sanmarco, Robaltin & co…
Depuis deux jours nous jouissions les révolutionnaires et moi-même d'une semi-libertée et Dagda nous suivait partout dans la limite du quartier des ouvriers, en somme nous étions en liberté surveillée. Baloo et Knut avaient tentés de nous rejoindre, mais lorsque nous les avions croisés au coin d'une rue Flocon d'un regard leur fit comprendre qu'il ne fallait pas nous approcher. Nous sortions toujours déguisé et masqué comme la totalité des membres de la famille Fitzpatrick, Morrìgan m'avait appris que les habitants les traquaient depuis deux mois.

Aujourd'hui nous devions faire le tour du propriétaire à Sanmarco déguisé en ouvrier nous étions un groupe de 5 Flocon et moi-même puis Morrìgan, Boann et Dagda. Winnie et Po étaient restés à la planque de la famille sous l'étroite surveillance des jumelles ce sont les deux benjamines Fitzpatrick Etaìn et Brigit d'incroyables manieuses de sabre.

Une fois la frontière entre le quartier et Sanmarco passée à l'aide de faux pass de travail ma très chère femme nous conduisit à un petit entrepôt un peu plus reculé que les autres. Nous lui avions fait croire que j'étais de retour avec l'idée d'améliorer la drogue de synthèse que j'avais mise au point il y a un an et elle était tombée dans le panneau ou presque. Elle ne se méfiait pas de moi par nature du fait de ses sentiments pour moi, mais son cousin lui bien que bête comme ses pieds n'avait de cesse de me dévaloriser à ses yeux. Mais il ne restait que le simple cousin servant d'homme de main à Morrìgan tant qu'une de ses soeurs ne la mettait pas en garde contre moi je pourrais continuer à me jouer d'elle. Nous avions mis au point cette stratégie la première nuit que nous avions passé à Water Seven avec mes camarades rebelles. Si je faisais mine de m'intéresser à nouveau au trafic de la famille, si Morrìgan reprend confiance en moi et qu'elle me montre le lieu de production de la Rak nous pourrions détruire les stocks et la formule.

Ta formule initiale n'ayant pas de nom nous avons décidé de l'appeler le Rakuen, les consommateurs l'ont rapidement adopté puis surnommé la Rak.

Paradis, hein. Intéressant. Mais crois-moi dès que j'aurais accès à un laboratoire et un échantillon du produit j'aurais de quoi l'améliorer.

Tu ne nous as toujours pas dit comment tu comptais l'améliorer et surtout quelles sont ses améliorations ? Aurais-tu trouver comment les reproduire mon ange ?

Méfis-toi de lui cousine. Souviens toi lorsqu'il a appris pour la Rak avec quelle colère il t'a repoussé, c'est un bouf...

Tais toi, sombre crétin. J'étais énervé, car vous avez perdu de vu le véritable objectif du produit, ce n'est pas une simple drogue que je compte créer c'est une arme. Inutile de perdre de l'argent inutilement à incorporer des psychotropes dans la formule originale. Je rappels que mon produit une fois abouti donnera à son consommateur la puissance des utilisateurs de fruits du démon voilà ce qui les rendra dépendant... le pouvoir. Des psychotropes augmentent le cout de production donc le prix à la revente, plus le produit se vend cher dans la rue moins les clients s'en procureront moins nous ferons de bénéfice. Voilà, ça gamberge dans ta petite tête !

Morrìgan me regardait les yeux étincelants et avec beaucoup d'émotion dans la voix me dit :

Tu l'as trouvé, n'est-ce pas ? Oh oui tu as trouvé la formule qui reproduit les pouvoirs des fruits du démon, j'en étais sur ! C'est pour ça que tu es parti loin de moi mon amour ! Je t'aime, je t'aime tellement !

Elle sauta à mon cou pour m'embrasser le nez, la bouche puis le cou elle déboutonna ma chemise d'un coup sec puis voulu m'embrasser le torse mais j'attrapais son visage pour le remonter au niveau du mien pour l'embrasser langoureusement en réponse à sa fougue.

Calme tes ardeurs ma puce, oui je l'ai trouvé, mais nous fêterons ça tous les deux dans l'intimité pas devant tout le monde.

Ma femme se mit à rougir de gêne et ses petites joues aux teints dorés laissaient entrevoir quelques taches de rousseurs à peine perceptible, ces mêmes tâches qui m'avaient fait craquer lorsque nous avions 16 ans... mais je m'égare... elle se reprit.

Dagda ouvre la cache.

Le cousin Fitzpatrick se dirigea vers une armoire en métal l'ouvrit puis derrière une vieille scie à bois longue comme ma jambe il tira sur une manette en métal, le sol se mit à se mouvoir vers la gauche pour laisser apparaître un escalier. Dagda alluma plusieurs torches dont une qu'il garda et une dont Flocon hérita la dernière étant dans les mains de Boann. Puis il ouvrit la marche...


Quartier des ouvriers, Baloo & Knut, le matin même...

Baloo, on va attendre encore longtemps ?

Soit patient mon ami, les places publiques sont les meilleurs lieux pour la collecte d'information tu devrais le savoir.

Nos deux camarades restés en arrière étaient eux à la chasse aux infos nous n'avions pas pu leur faire parvenir le moindre message, c'est ainsi que nous les retrouvions aux abords de La Barrique qui a cet heure-ci tournait plus tôt au ralenti. Les ouvriers étant en plein travail à Sanmarco. Cependant quelques-uns étaient sur place à parler en petit groupe comme si quelques choses se tramaient, Baloo et Knut étaient assis à une table voisine d'un groupe de deux hommes et une femme écoutait discrètement :

... c'est pour cet après-midi Greil mènera le bloc D, Finlay le bloc A, Angus le bloc B et moi-même le bloc C. La famille passera pour contrôler sa cargaison au bloc D près du petit entrepôt à 15 heures précises cinq minutes plus tôt les hommes prendront leur pause s'armeront puis attendront à l'ombre des hangars. Une fois qu'ils remonteront et sortiront de l'entrepôt on leur fera regretter d'avoir pourri nos vies depuis un an.

C'est la jeune femme qui avait parlé elle semblait déterminer à faire passer un sale quart d'heure à une famille, une révolte se préparait et ça tombait bien les révolutions c'étaient leur dada à Baloo et Knut.

Mais Pam tu oublies les hommes de la famille postés au Contre-port...

C'est un risque que nous devons prendre.

Un risque que vous devez prendre dites-vous ?

Rorrik le gérant de La Barrique avait entendu la conversation des trois ouvriers rebelles et semblait s'intéresser de près à leur petite révolte.

Et vous compter en finir avec les Fitzpatrick cette après-midi ?

Oui mon bon Rorrik, tu veux te joindre à nous ? Après tout tu es touché aussi l'argent que beaucoup de nos jeunes mettent dans la drogue c'est de l'argent que nous ne dépensons pas au bar. N'as-tu pas subit une baisse de profit depuis l'année dernière ?!

Oh moi tu sais ma petite je vis sur mes économies depuis plus longtemps que ça, mais soit si vous décidez de faire tomber la famille, je les aiderais à mon petit niveau.

Tu les aideras ?! Je ne comprends pas bien ?

Ah tu ne comprends pas, je ne suis pas dans votre camp Piama, je suis grassement payé par les Fitzpatrick pour leur transmettre tout ce que j'entends ici. Et votre petite révolte va étouffer dans l'oeuf ma grande !

Toujours silencieux Baloo et Knut écoutaient, le gérant à la grande moustache sortit un escargophone :

: Etaìn Brigit ! Ils ont décidé d'agir cette après... :

: Rorrik ?! Rorrik ?! Qu'est-ce qui se passe ?! :

Le Rorrik avait les quatre fers en l'air, le regard dans le vague il venait d'être séché par un puissant coup de coude de Knut. Quant à Baloo il venait de sortir un bâton de métal télescopique qui au bout avait laissé pousser une lame taillée en pointe sans doute aussi tranchante que brillante puis menaçait la gorge du gérant de bar. L'escargophone avait atterrit dans les mains d'un des compagnons de Capucine qui regardait bouche bée les deux mastodontes qui semblait complètement détendu.

Appelez-moi Baloo et voici Knut. Nous sommes de la révolution Tezuka il semble que les Fitzpatrick soient les hommes que nous cherchions, nous sommes venus ici pour mettre un terme au trafic de drogue qui pollue les rues de Water Seven.

Cette fois le second camarade de Capucine et la jeune femme elle-même était bouche bée...

Un, deux, trois... triple décrochement de mâchoire, on est doué Baloo y a pas à dire.


La révolution ?

Oui m'amzelle en chair et en muscle !

Les ouvriers n'en revenaient pas et la jeune femme avait été rejointe par une petite dizaine de camarades travailleurs attirés par le bruit que l'on avait fait. Plusieurs demandèrent à leur collègue féminine ce qu'il se passait, ils avaient tous l'air d'attendre des ordres précis de sa part ce qui laissait supposer qu'elle devait avoir un certain crédit auprès de ses costauds des chantiers.

Mademoiselle, puis-je vous demander quelques choses ?

Étant donné que vous venez sans doute de nous sauver la vie allez-y.

Comment la révolution peut vous aider ?

Elle regarda Baloo les yeux écarquillés puis sourit.

Piama Göngrén, appelez-moi Pam.


La surnommé Pam conduisit Baloo et Knut à Sanmarco auprès des chefs de la révolte ouvrière...


Sanmarco, Flocon & Robaltin...
Nous avions descendu lentement mais sûrement un long escalier en colimaçon qui nous mena à un port sous terrain de taille raisonnable, mais assez grand pour laisser la place à trois gros navires de stationner et de manoeuvrer. C'était un port quasi naturel seul les quais avaient été taillés grossièrement à même la roche de la caverne, mais il n'était pas vraiment ouvragé. Plus loin une cascade d'eau laissait filtrer la lumière du jour les bateaux devaient sans doute sortir par et entrer par ici...

Bienvenue au Contre-port !

C'est moi qui ai trouvé le lieu.

Bravo le gogole tu as trouvé une caverne !

J'applaudissais d'un air ironique Dagda tout en faisant de petits sons tel un bébé rieur ce qui avait le mérite de faire rager la montagne de muscle. Son visage se déforma sous la colère.

Pourtant, grâce à moi nous pouvons exporter la Rak jusqu'à Shabondy depuis 6 mois et les profits qu'on n'en retire sont...

Inutile, inconsidéré et dangereux. Shabondy rien que ça... vous rapprochez le produit du QG de la marine, tu ne t'ai pas dis qu'exporter le produit vers Jaya serait plus judicieux avec tous les foutus pirates qui passent par là ?!

Je laissais un silence duré devant les yeux hébétés de Dagda puis il ouvrit la bouche comme pour tenter d'avoir de la répartie...

Inutile, inconsidéré et dangereux de tenter de me répondre, c'était une question rhétorique. Le profit à Jaya peut paraître plus maigre, car moins de passage mais crois-tu que les pirates à Shabondy aient envie de s'attarder à quelques nautiques du QG ?! Pour quelques fous ils sont pressés de revêtir leur navire puis de partir dans le Nouveau monde pour les plus modérés ils se pressent pour rebrousser chemin. Alors, ta Rak ça leur fait une belle jambe ! Mon coeur les chiffres sont-ils si bon depuis 6 mois ?

Les deux premiers mois cela a bien marché, mais depuis quatre mois nous exportons à perte.

Mais cousine ?

Désolé Dagda, Robby-chou à raison le dernier navire pour Shabondy est parti hier puis nous n'enverrons plus de Rak là-bas.

De rage le grand brun défonça un tonneau plein d'eau au bord du quai puis rebroussa chemin vers l'escalier...

Et tu auras de la chance si la marine ne remonte pas jusqu'à vous, sans rancune tête d'enclume !


Cette caverne dissimulée par une cascade d'eau était un lieu parfait pour mener des opérations d'import/export illégales, mais je devais amener Morrìgan à me montrer l'emplacement des stocks.

Chérie, je vois que vous avez fait construire un magnifique port souterrain...

Ça suffit ne m'appelle pas chérie !

Sa réaction avait été si soudaine que le visage emprunt de neutralité qui était le mien depuis que j'avais commencé à baratiner mon ex compagne se volatilisa d'un coup. Elle me regardait avec ce regard, ce regard qui m'avait fait la fuir il y a un an... un regard emplit de folie nous étions découverts j'en étais sûr.

Tu pensais revenir ici sans éveiller de soupçon mon cher amour... et bien figure-toi que je me suis libéré de l'amour que je ressentais pour toi, LORSQUE TU M'AS ABANDONNÉE !

Le Contre-Port fut emplit de la voix puissante de la jeune femme aux cheveux d'or et les mercenaires payés à garder les lieux posèrent chacun leurs mains sur leurs armes respectives.

C'est un piège Flocon, tire toi !

Les hommes de Morrìgan barrèrent le chemin qui menait à l'escalier et Flocon me regarda l'air de dire « On est dans le même bateau coco. »

Il y a un an lorsque tu m'as laissé j'ai été aidé par quelqu'un de bien plus intelligent que toi, de plus puissant que toi, de plus stratège que toi... il m'a aidé à synthétiser un produit commercialisable en prenant la recette initiale de ta drogue comme base. Puis il m'a aidé à exporter à Jaya puis à Shabondy en réalité les affaires marchent effectivement mal à Shabondy mais, Jaya s'est révélé être une île lucrative. Bien assez lucrative pour que je me paye de puissants alliés, des alliés au courant...
Un révolutionnaire n'est-ce pas, Officier Flocon de la faction Tezuka ? Vous et Winnie n'êtes pas étrangers au gouvernement si je ne m'abuse ?! D'ailleurs dois-je vous appelez Draga D. Patxi ou Flocon ?

J'ai abandonné ce nom en quittant le gouvernement veuillez éviter de m'appeler ainsi.

Tais-toi Morrìgan, laisse-le en dehors de ça.

Je n'ai plus besoin de toi pour chercher la formule qui permet de reproduire les fruits du démon, d'ailleurs je doute que tu l'aies trouvée réellement. Des équipes entières de chercheurs utilisent tes travaux pour compléter tes recherches, tu ne peux plus les arrêter un jour ils trouveront et les bénéfices de cette arme me reviendront. Je sais ce que tu as voulu faire il y a un an, détruire ta formule et tu as sans doute pensé l'avoir fait, mais une copie t'a échappé.

Foutu Fitzpatrick elle avait su retourner la situation, elle jouait avec deux coups d'avances depuis le début non seulement leur stock devait être ailleurs, mais même si je le détruisais tant que la formule était en leur possession ils conserveraient une base de travail conséquente.

Nous avions échoué... peuleup peuleup peuleup... peuleup peuleup peuleup...

: Grande soeur ! Grande soeur ! On a deux problèmes ! :

: Qu'est ce qui se passe Etaìn ? :

: Les deux révolutionnaires se sont enfuis ! Et nous sommes à La Barrique avec Brigit, le vieux Rorrik est étalé au sol inconscient, il nous a contactés par escargophone et son message inquiétant ils prétendaient qu'un certain groupe avait décidé d'agir cette après... puis la communication à été coupé. :

: Fait prévenir qui tu sais. :

: À tes ordres grande soeur ! :

À ce que je vois mes hommes ont faussé compagnie à tes soeurs et visiblement l'un de tes subalternes a eu vent de quelques choses qu'il n'aurait pas dû apprendre pour avoir été laissé pour mort en pleine rue. Es-tu si sûr de vouloir nous menacer moi et Robaltin désormais ?!

Ma femme regarda avec insistance mon camarade rebelle puis lança un sourire presque diabolique :

Vous ne sortirez pas d'ici vivant. Dagda ! Boann ! Occupez-vous d'eux !

Boann fit teinté sa longue lame puis se lécha la lèvre supérieure comme pour signifier « j'ai soif de sang, de votre sang » puis Dagda sortit de derrière la cascade accompagné de mercenaires supplémentaires. Quant à Morrìgan elle avait déjà disparue dans les escaliers qui menaient vers la sortie...


Mon bon Robaltin, nous sommes dans le pétrin.

Ton prénom c'est... PATXI !!!

TU N'AS RETENU QUE CA !

Flocon partit à l'assaut d'un groupe de mercenaires de la famille bousculant un premier d'un coup d'épaule qui lâcha une batte en métal rattraper au vol par mon camarade qui asséna un puissant coup derrière le crâne de l'homme désarmé. Un second s'essaya au coup d'estoc avec un glaive, mais il ripa sur la nouvelle arme de l'officier de la révolution qui en profita pour éclater les côtes de l'épéiste. Quant à moi je venais tout juste de sentir le souffle d'une lame arriver dans mon dos puis me frôler l'épaule, c'était une hache qui coupa dans le vide puis d'un coup de talon façon uppercut dans la mâchoire je terrassais mon adversaire. Un deuxième vint tenter de m'embrocher à l'aide d'une pique et un premier coup de pied en l'air vint écarter la pointe de l'arme puis un second retourné frappa l'épaule gauche du lancier qui dans un cri de douleur lâcha son arme...

ROBALTIN !!! TU VAS REGRETTER DE M'AVOIR MANQUÉ DE RESPECT !!!

Dagda sortit ses deux énormes kukris depuis son dos puis chargea dans ma direction...

Ppprrrrooowhhhh !!!

Un bruit incroyablement fort se fit entendre au-dessus de nos têtes puis la structure du Contre-Port lui-même commença à trembler des pans entiers de plafond commençait à tomber sur les quais.

FLOCON ! IL FAUT QUE L'ON SE TIRE D'ICI !

Un signe de tête de sa part m'indiqua qu'il avait compris, on entendait certains hommes mourir sous l'effondrement. Dagda avait cessé de charger et se dirigeait vers la cascade instinctivement je me mis à le suivre Flocon pris la même direction depuis un autre quai. Le cousin Fitzpatrick était un colosse et il avait du mal à avancer vite sous les décombres. Quelques enjambées me suffirent pour le rattraper, mais arrivé à la hauteur de celui-ci il m'envoya un coup d'épaule dont je me souviendrais me faisant chuter dans l'eau salée du port souterrain. Un amas de pierre vint couler juste à côté de moi, mon camarade rebelle était loin et ne pouvait m'entendre quant à Dagda il était presque à la cascade. Dans un élan j'attrapais un bout de quai pour me hisser à terre à seulement quelques centimètres de moi je vis un homme se faire aplatir comme une crêpe. Horrifié, mais bien vivant je me relevais pour reprendre ma course, je ne voyais plus les silhouettes de Flocon et Dagda ils devaient déjà être sortie. À mi-chemin j'entendis un râle, une voix rauque demandant de l'aide puis à mes pieds Dagda coincé sous un immense rocher.

Voilà... vous m'avez eu avec vos tours de traître, vous avez fait exploser mon port souterrain... keupf... keupf... même si tu sors d'ici les filles vont vous massacrer... toi et le... keupf... rouquin...

Tais-toi dont, demeuré et laisse-moi t'aider.

Je tendis ma main vers l'ennemi qui fit une grimace...

JAMAIS !!!

Ses paroles furent accueillies par mon pied dans sa gueule le laissant groggy puis d'un puissant coup de pied j'envoyais valser le rocher plus loin. Un peu abîmer, mais pas au point d'en crever la brute épaisse grogna, mais se laissa faire lorsque je le mis sur mes épaules... bon maintenant il était temps de sortir. Deux minutes plus tard je respirais l'air chaud du soleil d'un milieu d'après midi au bord d'une mini-crique naturelle qui laissait la place d'un navire à la fois pour passer sous la cascade.

Ça va mon grand ?!

D’un signe de la tête je répondis par la positive à mon camarade…

C’était quoi cette explosion ?

Bonne question. Il faut trouver comment revenir sur le chantier de Sanmarco et retrouver Morrìgan.

Attends Rob, tu ne m’avais pas tout dit concernant ces criminels. Je ne t’en veux pas mais l’affaire se complique tu es sur de pouvoir faire ce qui est juste ?

Laisse-moi t’expliquer…

Tandis que je commençais à raconter mon histoire à Flocon je déboutonnais les manchettes de mes chemises pour lui montrer deux cicatrices…


Sanmarco bloc D, Baloo, abords de l’entrepôt des Fitzpatrick…

Elle sort, bloc D préparez vous. Angus des nouvelles de l’équipe de démolition de Finlay ?

Oui Greil. Finlay est prêt, il fait tout péter au signal.

Très bien, Pam prépare tes hommes ont attaque une fois que la poussière retombe.

Ah tes ordres !

Toi ? Tu es sûr que la présence de vos camarades ne va pas gêner notre opération ?

Knut les sortira de la avant ça !


Quelque part, Knut...

Où est cette foutu crique dont les ouvriers m’ont parlé ?! Je vais vraiment arriver en retard. Et puis le boss et le petit Rob vont se retrouver comme des crêpes sous les décombres ?

Ppprrrrooowhhhh !!!

OH MERDE !!!



La crique quelques minutes plus tard, Flocon et Robaltin...

Vous m'avez suivi jusqu'ici Flocon, tu ne lâches pas l'affaire facilement n'est-ce pas ?

Il acquiesçât...

Sache que je te fais confiance désormais. Et ce que tu me demandes je l'accepte, je le ferais, mais au vu de la tournure des événements ce n'est pas aujourd'hui que je stopperais la production de la Rak, ni son exportation. Ma priorité devra rester la réparation de mes erreurs, je suis sûr que ton ordre peut le comprendre.

Flocon s'approcha de moi posa une main sur mon épaule puis me tendit l'autre je la serrais dans la mienne :

Bienvenue dans la révolution Robespierre !

Ah dieu merci ! Vous n'êtes pas mort !

Knut était sur la falaise au-dessus de nous juste à côté du point de départ de la cascade toujours en slip le vent gonflant sa... barbe de poils drus. Il nous regardait l'air très heureux de nous voir puis il nous fit signe de monter. Le temps d'attacher solidement Dagda avec les restes de ma chemise trempé puis nous rejoignions Knut plus haut.

Mon frère !

Flocon serra la main ou plutôt l'avant bras de son camarade à la manière des révolutionnaires puis il glissa à l'oreille de Knut quelques mots. Le mastodonte se retourna vers moi tout sourire :

Mon frère !

Il m'empoigna l'avant bras, mais fini par me prendre dans ses bras comme l'enfant qu'il n'avait pas et me frotta la tête durement comme le petit frère qu'il n'avait pas.

Flocon ! Baloo nous attends à Sanmarco, nous avons sympathisé avec des ouvriers rebelles qui souhaitent faire la peau au Fitzpatrick ils sont la cause de l'explosion. Il semble que nous soyons arrivés juste à temps pour la bataille, ils attaquent en ce moment même. Où sont Winnie et Po ?

Ils donnent déjà du fil à retordre à nos ennemis ne t'en fais pas pour eux je ne doute pas que nous les verrons à Sanmarco très bientôt. Rob, allons rapidement sur les lieux Morrìgan doit y être, il nous la faut vivante si nous voulons plus d'information pour arrêter la production.


Sanmarco bloc D, 15 heures 17 minutes, ruines de l’entrepôt Fitzpatrick…
Une centaine d’ouvrier en colère armé de leurs outils de travail gronde et avance lentement tandis que la poussière amenée par l’explosion retombe progressivement sur le bloc D à leur tête Greil maître peintre naval, Piama maître charpentier et Angus maître de chantier. À leur côté Baloo révolutionnaire membres de la Bear Division de Bulgemore.

Au milieu de la poussière une soixantaine de mercenaire survivant de l’explosion de l’entrepôt et de l’éboulement du Contre-port Fitzpatrick sous les ordres de Morrìgan Fitzpatrick dirigeante d’un trafic de drogue plus étendu qu’on ne le pense. À ses côtés Boann sa sœur aînée formidable épéiste.

La poussière retombe pour laisser apparaître un troisième groupe composé de trois gus un rouquin au pull à motif neigeux « dit » Flocon Officier de la Révolution Tezuka et commandant de la Bear Division. Un gros costaud en slip nommé Knut révolutionnaire et membre de la Bear Division et enfin un homme aux cheveux verts d’eau, scientifique et inventeur du Rakuen la drogue à l’origine de cet affrontement, Robaltin Aissepierre recherché par le gouvernement.

Ouvrier de Sanmarco. Battez vous pour votre liberté ! Aujourd'hui ont en fini !

Les ouvriers partirent à l'assaut en direction des mercenaires Fitzpatrick qui chargèrent à leur tour. Quant à Morrìgan elle se dirigea droit vers le groupe des trois gus puis s'arrêta à quelques mètres :

Tu crois que tu vas faire quoi contre moi ? Je suis plus puissante que toi ! Ne te rappels-tu pas la dérouillé que je t'ai infligée il y a un an ?!

Je m'en souviens ce jour-là tu as brisé l'un de mes rêves ! Enfin c'est ce que je croyais avant de rencontrer mes camarades ! Aujourd'hui je sais que je peux te battre, je suis un meilleur épéiste que toi.

Laisse-moi rire, il y a un an on t'a tranché les tendons du poignet même guéri tu ne pourras jamais plus tenir une lame ne serait ce que pour te mettre en garde !

Elle se mit à courir vers moi, Flocon et Knut se préparait à l'accueillir, mais je leur fis signe de me laisser ce combat. J'attendais patiemment l'arrivée de mon ex-femme qui dégaina en pleine course ses deux rapières colorés des lames d'excellente qualités deux des 21, les lames jumelles. Elle m'envoya un coup en ciseau plaçant ses lames comme l'outil pour tenter de me trancher la gorge puis la tête mais d'un geste élégant je me jetais en arrière m'aidant de mes mains pour un saut de main arrière. Pendant mon retourné acrobatique j'en profitais pour foutre un coup de pied dans la garde de la lame orangée de Morrìgan qui lâcha son emprise sur celle-ci, la lame virevolta en l'air. Surprise mais agile la magnifique femme blonde sauta pour la récupérer au vol et tenta de me couper en deux de haut en bas en retombant. Nouvelle esquive de ma part d'un pas de côté, je tentais d'asséner un puissant coup de pied dans les jambes de mon adversaire qui esquiva d'un saut. Elle tenta à plusieurs reprises de me toucher sans y parvenir...

Tu es fou de me combattre sans arme ! Si j'arrive à te toucher tu seras sans défense !

L'art du sabre n'est pas qu'une question d'arme, ne dit on pas que le sabre est le prolongement du membre qui le manie ?! La longueur de mes bras ne me convenait pas, mais celle de mes jambes est tout à fait appropriée, je n'ai pas besoin de lame pour être armée. Depuis un an j'ai tenté d'utiliser mes connaissances de l'escrime pour mettre en place un art martial différent. Je ne lui ai pas encore trouvé de nom convenable « L'escrime des jambes » semble le plus logique, mais ça ne sonne pas des masses tu ne trouves pas mon amour ?!

Je me lançais à l'attaque fonçant avec l'appuie de mes jambes vers mon adversaire pour prendre de la vitesse, arriver à deux mètres à peine je lançais mes deux genoux en avant. Elle souriait prête à m'accueillir avec ses rapières, logique elle semblait croire que s'en était fini de moi dans cette position en plein élan projeter dans les airs sans armes contre deux lames n'importe qui n'aurait aucune chance. Elle plaça ses lames parallèles l'une à l'autre et balança un coup circulaire de gauche à droite dans le but de me couper en deux. D'un mouvement du bassin je me retrouvais pied en avant droit sur le torse de mon ex-femme je sentis les lames passées dans mon dos puis une douleur vive au postérieur. Le plat de mes bottes tapèrent la poitrine de Morrìgan qui chuta au sol, j'étais debout sur son corps d'une impulsion de mes membres inférieurs je sautais pour un salto arrière afin de retomber sur son abdomen... Elle fit rouler son corps sur le côté pour esquiver me faisant retomber sur la pierre du chantier.

S***** tu m'as découenné un bout de fesse avec ta lame !

Je dois admettre que c'est impressionnant, mais hormis esquiver et donner quelques coups pieds tu ne pourras pas rivaliser éternellement avec mes lames.

Elle m'envoya une série de coup d'estoc, de pointe et de botte diverses... m'égratignant plusieurs fois lorsque l'une de ses pointes traversèrent mon épaule m'arrachant un râle de douleur. Une lame couleur parme ressortait de mon épaule et mon sang s'écoulait sur mon torse... cette lame je la connaissais bien car elle m'appartenait il y a un an de cela. Avant que les Fitzpatrick ne me la vole après m'avoir mutilé les poignets pendant mon sommeil c'est Dagda qui avait fait ça sur ordre de Morrìgan. Cette femme était folle et pas simplement folle amoureuse de moi à l'époque, mais aussi folle tout court...

Les bruits de combats semblaient avoir diminué et je regardais autour de moi beaucoup de blessé et plusieurs morts des mercenaires, des ouvriers... Winnie et Po semblaient avoir rejoint les combats et faisait face à deux jeunes femmes sabre au clair Etaìn et Brigit qui elles aussi avaient fait leur apparition. Flocon semblait affronter Boann, il était armé d'une chaîne qui semblait givré tout ce qu'elle touchait et Boann était blessé... c'était donc ça la puissance d'un officier de la révolution. Je n'avais jamais vu Boann blessée seule son père savait la mater de son vivant, beaucoup de rebel avait cessé de se battre et les mercenaires aussi seul les combats de quelques valeureux résonnaient encore. Knut aux prises avec un officier mercenaire, Baloo semblait se battre contre... non que faisait-il là nous l'avions bien attaché pourtant Dagda asséna coup de coutelas sur coup de coutelas les uns après les autres sur un Baloo revanchard qui rendait coup pour coup.

REBEL DE SANMARCO ! FAMILLE FITZPATRICK ! ET REVOLUTIONNAIRE DE BULGEMORE ! VEUILLEZ CESSER LES COMBATS IMMEDIATEMENT ! SUR ORDRE DU GOUVERNEMENT VOUS ETES TOUS EN ETAT D'ARRESTATION !

Un contingent de soldat de la marine accompagné de la garde du maire de Water Seven se tenait à l'entrer du bloc D fusil pointé vers les combattants. À leur tête le Lieutenant Danton et ses subordonnés Fabre et Desmoulins, accompagné du maire en personne Nick Titans qui avait le sourire aux lèvres.

SERONT ENVOYÉS A IMPEL DOWN ! MORRÌGAN FITZPATRICK ! BOANN FITZPATRICK ! ETAÌN ET BRIGIT FITZPATRICK ! LE DENOMME DAGDA ! AINSI QUE DRAGA D. PATXI ! LES SURNOMME BALOO, KNUT, WINNIE, ET PO ! AINSI QUE LES REBLES PIAMA GONGREN ET GREIL O'PHELAN ! RENDEZ-VOUS SANS FAIRE D'HISTOIRE !

Morrìgan me lança un regard noir sorti la lame de mon corps puis parti en courant vers la crique du Contre-port moi trop hébété par la surprise de voir Danton nous avoir suivi jusqu'ici je l'avais laissé filer. Elle fut suivi par ses soeurs mais Dagda semblait blessé à la jambe et ne bougeait pas un genou à terre... Flocon était déjà à mes côtés talonné de ses hommes il me serra le bras comme pour l'un de ses frères
:

Un jour nous nous retrouverons mon frère et ce jour-là ta mission sera accomplie. Je te souhaite bonne chance !

Les autres me firent un signe de tête sauf Knut qui me frotta la tête à là dur et Baloo qui me fit une tape amicale sur l'épaule... la mauvaise malheureusement...

Oups, désolée...

Puis il partit lui aussi derrière ses frères... mes frères... La marine lança la charge, mais la seule grosse tête qu'ils attrapèrent c'était moi, Dagda ayant mystérieusement disparut avec les rebels du chantier. Ils me trouvèrent à genoux les mains derrière la tête, passif...


Maison d’arrêt de Shabondy, quelques semaines plus tard…

Merci d'avoir prévenu, en espérant ton retour, on archive.

Bonsoir,

Je suis de retour mon activité professionnel est redevenu moins intense et je peux désormais me permettre de venir RP ici. J'ai eu Mika sur la CB et demandé son autorisation pour reprendre ma fiche là ou je l'ai laissé j'ai donc déjà commencé le boulot j'espère finir ça rapidement pour évoluer dans votre "SUUPER ! SUUPER !" comme dirait Franky... Background

Heureux d'être de retourment vôtre !

Rob.

Voilà voilà,

Alors avant tout veuillez m'excusez premièrement pour ma lenteur je suis beaucoup plus rapide lorsque qu'il s'agit de poster mais quand je m'attèle à une présentation j'ai du mal à m'arrêter donc j'écris j'efface je recommence et je ré écris j'aime bien porter de petit référence que parfois seul moi comprend mais c'est mes petits plaisirs de la présentation. De plus j'ai eu une longue absence avant même d'être validé pour raison pro, je m'en excuse à nouveau. Désormais c'est terminé et j'ai hâte de vous rejoindre in RP.
Désolé à ceux qui vont lire se torchon car il est très long. Merci d'avance.

Bonne lecture, ami.

Ps: Pour les admins qui me liront j'aurais des question à poser concernant mon choix de camp, mais je préférerais le faire via MP si possible, vous comprendrez pourquoi. Merci d'avance.

Salut salut,

bon écoute, je vais être franche avec toi ^^. J'ai commencé à lire les 3 premières pages de ta fiche mais je n'arrive pas à lire le reste. Il y a des fautes partout et elles sont parfois assez horribles. Au début, j'étais rassurée que ce soit volontaire les fautes. Quoi que, ce n'est pas franchement malin. Tu nous fait lire 4 pages de post et dans le premier, pour la moitié, il y a des fautes. Pense à nous, à quel point c'est déjà long de lire 4 pages alors si en plus on doit se farcir quelque chose bondé de fautes... Mais voilà, le problème c'est qu'au final, il y en a encore et encore.

Je tiens à te dire que savoir résumer c'est une très grande qualité. De ce que j'ai lu, donc plus de la moitié, ce n'est clairement pas une histoire. C'est un poste, une quête solo ou je ne sais trop quoi mais clairement pas une histoire. Je trouve ça bien de vouloir faire original mais ce n'est clairement pas maîtrisé. Sur trois pages, j'ai appris quoi ? Qu'il est né à Bulgemore, qu'il a été enfermé et sauvé par des révos... Je ne sais pas comment il a intégré la marine, ni même comment il est devenu Lieutenant. Je sais juste que son père l'a abandonné. En clair, je suis obligée de devoir fouiner dans ta fiche pour trouver des détails pourtant anodins. Si je devais donner une note au peu que j'ai lu, ce serait 150PA, trop de fautes, très peu de clareté... C'est long mais dans ce cas-là, on maîtrise la longueur. Ne pas rendre la lecture infernale. En plus on passe du coq à l'âne ce qui sincèrement, n'aide pas à la compréhension ^^

Même la mise en page rend le tout très lourd. Des images de différentes tailles, placées presque n'importe comment. C'est bien dommage parce que les idées sont bonnes mais ce n'est clairement pas une fiche. Je te demanderai donc de recommencer ^^ A partir du moment où ça dépasse les deux posts, c'est qu'il y a un problème quelque part. Je précise que je ne suis pas la seule à penser ça et que c'est tout le staff entier qui souhaite quelque chose de plus résumé.

Bon courage à toi.

Très bien je comprends, et je dois avouer que je m'y attendais en me relisant je me suis trouvé chiant à mourir. Et j'avoue que niveau orthographe c'est pas le top je suis pas super doué pour ça pourtant j'ai utilisé BonPatron.

Merci des conseils.

Je tente autre chose de plus simple.

Vous pouvez supprimer cette fiche sans problème, je pars sur un autre perso.