AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 

 Erina Sawyer [END]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Membre
Erina SawyerMembre
Erina Sawyer


Messages : 24
Fonction : Navigatrice
Localisation : GrandLine
Erina Sawyer [END] Empty
MessageSujet: Erina Sawyer [END]  Erina Sawyer [END] EmptyLun 13 Avr - 20:10

Erina Sawyer


Nom : Sawyer
Prénom : Erina
Âge : 20 ans
Lieu de naissance : Sur une petite île de GrandLine
Race : Humaine
Faction / Grade : Révolutionnaire, faction Tezuka - Membre
Métier/Rôle sur un navire :Voleuse / Navigatrice
But : Détruire le Gouvernement et la marine – Retrouver son « frère »
Surnom : La Pie Rouge (Car elle vole et à une écharpe rouge en permanence), je sais pas >.< !
Mer de départ :GrandLine

Capacité : La demoiselle a été légèrement initiée au combat à main nu, ce qui lui permet de se défendre un minimum, mais il lui reste encore beaucoup à apprendre. À noter que son talent en tant que pickpocket n'est plus à prouver.


Description Physique :
Je n'ai pas vraiment à me plaindre, il y a pire que moi. Il est vrai que mon corps a vite cessé de grandir, m'imposant à tout jamais de regarder les lèvres des autres ou leurs fosses nasales si j'ai le malheur de lever le regard. Du moins pour les hommes, car avec mon mètre soixante-dix, seulement une poignée de filles peuvent se vanter de me regarder de haut.
On dit que les hommes aiment les femmes fines avec une poitrine volumineuse, avec moi, ils seront déçus. Des épaules un peu larges, parfaitement alignées avec mon bassin, et les flancs courbés vers l'intérieur signifiant qu'il n'y a pas de place pour un soupçon de graisse. Je trouve que ma poitrine est parfaite, ni trop petite pour ne pas être remarquée sous mes vêtements -tant que je ne m'habille pas avec des habits volumineux - , ni trop encombrante pour me gêner lors d'un effort quelconque.

On dit de moi que ma peau beige à la texture du velours, douce et agréable. Il paraît que mes yeux en forme d'amende, d'un marron profond, parlent à ma place, qu'ils traduisent pour moi mes sentiments en s'assombrissant d'avantage lorsque la colère m'envahit et scintillent comme des étoiles dans mes moments de joie. Les traits fins de mon visage et mes lèvres rosâtres rappellent la figure d'une poupée, alors que mes cheveux coupés au carré, souvent comparés à ceux des hommes, me tombent sur les épaules et durcissent mon visage.

Je ne suis pas le genre de fille qui aime s'habiller comme une femme, avec une belle et longue robe. Les vêtements plus collés à la peau, dans lesquels je peux gesticuler comme un pantin sans m'emmêler les pieds ou déchirer mon pantalon. Je suis souvent habillée de la même façon, mise à part pour quelques rares exceptions. Une veste en cuir brun s'arrêtant nette en bas des côtes, une chemise de couleur claire en dessous, une ceinture marron avec une bande de tissu de la même couleur cachant mes hanches. La ceinture dispose de lanières, entourant mes épaules et le haut de mon torse, ainsi que mes cuisses, pour bien maintenir mon pantalon blanc rentré dans des bottes en cuir montant jusqu'aux genoux.

Bien que je n'aime pas les accessoires, tels que les bagues, les colliers ou les boucles d'oreille, je garde toujours autour du cou mon écharpe rouge. Cette écharpe vaut le plus gros de tous les trésors à mes yeux. Il s'agit de l'unique bien qui me rappelle que j'ai une mère moi aussi.

Description Psychologique :
Si vous demandez aux gens que je fréquente comment je suis, les réponses qu'ils vous donneront seront très variées.

Certains pourront vous parler de ma bravoure, mettant en avant les fois où je ne peux pas rester indifférente devant la tyrannie de certains soldats avides de richesse, profitant de leur grade pour piller des pauvres civils gagnant leur pain quotidien à la sueur de leur front. Ils vous diront sûrement que je suis digne de confiance, ne tournant jamais le dos à une personne dans le besoin et n'abandonnant jamais un ami derrière moi. On vous racontera que je n'ai pas peur de mouiller la chemise, laisser mes poings parler à ma place si le dialogue est impossible ou inutile. Il vous sera rapporté que je fais énormément confiance à ceux que je porte dans mon cœur, pouvant les suivre n'importe où les yeux fermés.

Au contraire, d'autres diront que je suis extrêmement méfiante en vers les inconnus. Ils prétendront que mes muscles sont toujours chauds et en alerte, prêt à agir dès qu'un danger se présentera. Ma confiance semble difficile à gagner, d'autant plus que si elle est brisée, il est impossible de la récupérer. Des personnes affirment que je n'éprouve pas la moindre goutte de pitié lorsqu'il s'agit d'un affrontement sérieux. On me qualifie comme une combattante réfléchie, capable de trouver plusieurs alternatives pour un même problème. Mes initiatives sont souvent approuvées et jugées correctes, bien que parfois mon impulsivité peut en déranger plusieurs et me mettre dans de drôles de situations.

Pourtant, je ne suis pas que cette femme sérieuse et froide. Demandez donc à ceux que je côtoie tous les jours. Je suis souvent la première à me moquer des autres sans me soucier de ce qu'on pense de moi. Il m'arrive souvent de provoquer des marines, des pirates, ou même de simples civils, qui se vantent à s'en faire exploser les chevilles. On peut dire que j'attire quelques problèmes de temps à autre ... La colère me gagne rapidement lorsque je me trouve en face de tels individus, mais disparaît à la même vitesse.

Pour terminer, il semblerait que j'ai quelques tendances de voleuses ... Mes mains aiment danser en toute discrétion dans les poches des autres, mes doigts jubilent à l'idée de crocheter une serrure derrière laquelle m'attend un trésor. Cette vielle habitude, qui ne me sert plus vraiment aujourd'hui, est devenu un automatisme. Il m'arrive de ramasser une bourse dans le manteau d'un inconnu sans même m'en rendre compte. Voilà ce qui arrive lorsqu'on se retrouver livré à soi-même trop longtemps.

Histoire :
(Cette partie raconte la vie de Erina lorsqu'elle vivait encore avec son père, sa belle-mère et Daryl Drake, son beau-frère. Elle reprend en grande partie l'histoire de Daryl, si vous souhaitez passer directement à sa vie après sa fuite, commencez directement par la deuxième partie)

PARTIE 1 : Dans mon enfance





Je n'ai jamais su d'où je venais vraiment. Mon père, Joachim Sawyer, avait déjà mentionné, une ou deux fois, le fait que lors de l'un de ses nombreux voyages commerciaux, qu'il s'était installé plus d'un an sur une petite île voisine du Royaume d'Alabasta. Il y travaillait, mais y trouva aussi une belle femme qu'il mit enceinte. Cependant, maman n'était pas bien solide. La maladie gagnant chaque centimètre de son corps, puisant dans son énergie et dans sa santé. Lorsque l'heure de reprendre la mer arriva, il embarqua sur son navire avec un membre en plus, et laissait derrière lui une femme sur le seuil de la mort. À peine âgée de quelques mois, je montais pour la première fois à bord d'un navire, alors que ma mémoire effaçait déjà les souvenirs de celle qui m'avait mise au monde. Seule une silhouette instable restait gravée dans mon esprit et une écharpe rouge qui ne me quittait jamais me rappelais ma défunte mère.

Une année entière s'écoula à bord de ce navire. Plus j'y restais, plus les souvenirs s'emmagasinaient. Les voyages à voguer étaient vraiment amusants. On se déplaçait d'île en île, où mon père, l'équipage et moi faisions escale afin qu'ils puissent faire leur truc " d'adulte ". J'adorais m'appuyer contre le bord du navire et laisser le vent des océans caresser mon visage et faire voler mes cheveux. Je humais l'odeur salée des mers, m'émerveillais à la vue des nombreuses créatures qui vivaient sous cette vitre aqueuse, rêvais lorsque les majestueux goélands survolaient notre navire en poussant un chant mélodieux. C'était une vie agréable et pleine de rebondissements. Cela ne faisait aucun doute, plus tard, je voulais devenir une grande voyageuse et ne plus jamais quitter un navire.

Pourtant, notre voyage s'arrêta lorsque l'on débarqua à Water Seven. Lorsque j'avais mis pied à terre, je me disais que nous n'allions pas rester bien longtemps ici et que très vite, je pourrais continuer à me pencher au-dessus de la mer pour admirer mon reflet brouillé par les vagues. Ce n'était pas le cas. Les adultes avaient ce sentiment dont je ne connaissais pas encore l'utilité, l'amour. Mon père, tomba sous le charme d'une fille de bar assez charmante mais pas aussi belle que l'image que je m'étais créée de ma mère. Les deux tourtereaux se voyaient de plus en plus souvent, tantôt chez l'un, puis la fois d'après, chez l'autre. Il y avait ce garçon, âgé de deux ans de plus que moi, qui était présent à chaque fois. Si on m'avait dit qu'il deviendrait mon beau-frère, je ne l'aurais sûrement pas cru.

Après un an à vivre d'amour et d'eau fraîche, les deux parents veufs décidèrent de ne plus l'être en se mariant. Cérémonie et compagnie furent obligatoire et d'un ennui à en mourir, heureusement que Daryl, mon beau-frère dorénavant, était là pour me divertir. Suite à ce mariage, nous déménagèrent tous les quatre sur Krockiki, une île adjacente à Fireworks Island. Mon père y avait trouvé un emploi stable qui ne lui demandait plus de voyager comme on l'avait fait pendant un an. À la place d'un bateau libre comme l'air, nous héritions d'une maison imposante avec de nombreuses pièces et un personnel toujours au petit soin pour mon frère et moi. Il n'y avait plus les repas conviviale et brûlant de joie, mais seulement des dîners succulents, mais d'une ambiance morbide. Notre vie d'aventure s'arrêtait pour laisser place à ce cocon familial que je n'approuvais pas vraiment.

Les années passèrent à une vitesse incroyable et j'eus très vite de m'habituer à ma nouvelle vie tout en gardant en esprit celle de mon passé. À trois ans seulement, cinq pour Daryl, mon paternel commençait à nous faire de beaux discours sur le marinisme, une religion que nous devions respecter. N'avait-il pas conscience que je préférais regarder les arbres danser au rythme du vent à travers la vitre à laquelle il tournait le dos plutôt que de l'écouter ? Tout cela semblait très important pour lui, alors que pour moi ce n'était que du charabia incompréhensible et un tas de ragots sans importance. Tout comme ma belle-mère, je m'efforçais de lui faire croire que cela m'intéressait, juste pour le voir sourire et recevoir des récompenses pour mon attention.
À six ans, j'entrais à l'école. C'était la première fois qu'on me séparait aussi longtemps de ma demeure. Devant cette nuée d'enfants beuglants, je préférais rester proche de Daryl, qui devenu un symbole de protection pour moi. Il était gentil et fort, c'était mon grand-frère. Lorsqu'on rentré de notre journée d'école, à écouter cette vielle dame monologuer, nous avions encore un professeur qui nous attendait pour continuer à nous " instruire ". Avait-il le droit de faire autant travailler un enfant ?

Dans cette vie calme et sans ombre, il y en avait pourtant une qui était prête à engloutir notre quotidien. Lorsque le gouvernement apprit que l'employeur de mon père coopérait avec les révolutionnaires, cela s'annonçait mal pour nous autre. L'argent avait de plus en plus de mal à rentrer et subvenir aux besoins d'une famille de quatre donnait l'impression qu'il se volatilisait encore plus vite. Après une courte période à ne voir que le malheur qui nous arrivait, nous furent agréablement surprit lorsqu'un groupe de commerçants et artisans s'unirent pour trouver un nouvel emploi à l'homme de famille. Bien sûr, il s'agissait d'un poste beaucoup moins bien payé que son ancien salaire, cependant, il suffisait à subvenir aux demandes de notre famille.

L'adolescent arriva et les crises se multiplièrent rapidement. Le nid familial commençait à me rendre folle. Daryl et moi voulions partir en mer lorsque nous serions en âge, cependant mon père était contre cette idée. Chaque fois que nous remettions le sujet en cause, il plongeait dans une colère noire et nous rabâchant que la vie de marin n'était pas faite pour nous. Voir le visage frustré de mon père en permanence m'agaçait et faisait que je finissais moi-même par ne plus lui montré un semblant de sourire. Notre relation était devenue électrique. Le pire resta lorsque l'homme au sale caractère décida sans notre accord de déménager vers South Blue ... Une idée de plus que je n'approuvais pas, mais que j'étais obligée de faire. Lorsque nous commencions le déménagement, mon frère tomba sur un carton rempli de lettres qui lui étaient adressées, mais dont il n'avait jamais vu la forme. Elles parlaient de son père, un pirate dont il m'avait, quelques fois, raconté des brides d'histoire. Le jeune homme devenu fou en voyant qu'on lui avait caché l'existence de ses mots, à un tel point qu'il décida de s'enfuir de la maison. Ne pouvant pas le laisser seul, car c'était mon frère et à la fois plus que ça, je décidais de l'accompagner.

Après avoir passé plusieurs nuits à dormir dans des coins de rue, se confier l'un à l'autre et s'avouer que nos cœurs battaient pour l'un comme pour l'autre, nous ne cachions plus nos sentiments. Nos corps se rapprochèrent, nos lèvres s'enlacèrent, et la suite fut tout simplement magique. Le péché de chair était maintenant fait, et avec mon beau-frère par-dessus le marché, sûrement un acte que le marinisme n'approuvait pas. Bien que l'air me donnât des frissons, j'avais l'impression d'être en ébullition, et j'aurais voulu que ce moment dure plus longtemps. Seulement, nos parents débarquèrent, tétanisés par ce qu'ils avaient vu. Mon père était tellement sous le choc qu'il mit du temps à réagir. Ses yeux dilatés nous regardaient avec étonnement, l'un après l'autre, et très vite s'assombrir, tellement qu'ils me glacèrent le sang. Je ne pris même pas le temps de parler et ne lui laissa pas le temps le faire aussi, je savais déjà ce qu'il allait nous dire, il allait crier que nous étions le mal, que nous venions de salir notre religion, que nous étions dorénavant impurs. Je ne ramassais que mes sous-vêtements et les enfilai rapidement, puis couvris mon cou avec mon écharpe rouge et courus sans savoir où j'allais. Je fuyais pour m'éloigner de lui, pour me libérer de son entrave, pour vivre.

------------
PARTIE 2 : Fuir les démons qui me tourmentent



Où allais-je ? Pourquoi courais-je encore ? Ces questions me travaillaient et pourtant, j'avais le besoin de défiler dans les rues à peine éclairée par les quelques lumières des maisons qui les délimitaient. Depuis combien de temps fuyais-je ? Sûrement plus d'une heure. La nuit était déjà bien tombée, il n'y avait pas une seule étoile dans le ciel. Je sentais l'air froid venir mordre mes bras et mes cuisses nues. La seule partie de mon corps qui n'était pas en proie à cette température glaciale était mon cou étreint par l'écharpe rouge de ma mère.

Je n'arrivais pas à décrire les sentiments qui me submergeaient. Était-ce de la haine en vers mon père qui ne voulait pas approuver mes choix ? Ou plutôt de la tristesse de laisser derrière moi Daryl dont le fait qu'il y avait bien plus que de la fraternité entre nous deux n'était plus un secret ? À moins qu'il s'agît d'un sentiment du mépris du fait que je ne m'étais pas enfuie plutôt. Un mélange de tout ça à la fois. À bout, je m'effondrais, les genoux collés l'un à l'autre, les jambes partant en ''V'' et le visage plongé dans mes mains. Des trompes d'eau s'écoulaient de mes yeux et je ne savais plus quoi faire. Ce moment de doutes ne dura pas longtemps, lorsque j'imaginais la scène de retrouvaille si je retournais auprès de ma famille, je voyais mon père me faire la leçon et me maudire, ma belle-mère toujours en larme et extrêmement déçu par mon agissement et Daryl ... Ne voulant plus me parler, car je m'étais enfuie sans même me retourner. Je ne pouvais pas faire demi-tour, alors je me relevais, essuyant d'un revers de la main les larmes qui coulaient encore sur mes joues, et continuais mon marathon.

M'éloignant du cœur du village, j'atteignais rapidement le port. Dans la pénombre, je ne distinguais que les silhouettes des différentes embarcations. Le seul dont j'entrevoyais le pont d'accès fut celui que je choisis. Mes pieds nus, abîmés par ma longue course, frappèrent contre la passerelle en bois et résonnèrent dans le port. Au même moment où je posais un pied sur le parquet du navire, j'aperçus du coin de l'œil la lumière ardente d'une lanterne s'allumer et pointer en ma direction. Par réflexe, je m'allongeais ventre contre terre et baissais la tête. Je tâtonnais le sol avec la paume de ma main et saisis la première chose que je touchais. C'était froid comme du métal et sous la caresse de mon pouce, je sentis plusieurs détails rappelant ceux d'une clé. D'un geste discret, je lançais la clé par-dessus bord pour éloigner le vigile de moi.

Lorsque la lueur fut partie, je me redressais en toute prudence et marchais à tâtons vers une porte dont une lumière se dégageait sous le pas de la porte. Collant premièrement mon oreille à la porte, je ne perçus que le ronflement ogresque de plusieurs hommes, et en jetant un œil curieux par la serrure, je m'aperçus qu'il s'agissait de membres de la marine. J'avais bien choisi mon navire ... Si on me voyait à bord de ce navire, nul doute que j'allais finir arrêtée et qu'on me raccompagnerait chez mes parents. D'une main légère, j'abaissai la poignée et poussai à peine la porte pour juste avoir l'espace nécessaire pour me glisser à l'intérieur et refermer immédiatement la porte.

Les matelots semblaient subir les effets d'une fête bien arrosée. Plusieurs pintes de bière, dont certaines encore remplies, étaient éparpillé sur les différentes tables. Certains hommes reposaient à même le sol alors que d'autres étaient soit étendus sur une table ou alors se servaient de l'un de leurs compagnons comme matelas. Le fait que plus un seul marin était éveillé me rassura, j'allais pouvoir me trouver une cachette où passer la fin de ma nuit. Prévoyante, je préférais m'assurer que personne ne découvre ma présence. Attrapant le corps endormi d'un marin un peu plus large que moi, je le traînais jusqu'à un placard dans lequel je l'enfermais après l'avoir bâillonné et attaché, mais aussi lui avoir volé ses vêtements ainsi qu'une dague qui était accrochée à sa ceinture.

Dans ses habits de soldat de la marine qui n'épousaient pas parfaitement les lignes de mon corps, et le haut un peu flottant cachait la présence de ma poitrine. Je ressemblais à un homme en bien des points. Seuls mes longs cheveux noirs, se dégageant du képi et me tombant jusqu'au milieu du dos, me trahissaient. Il fallait que je règle ce détail pour ne pas me faire démasquer trop vite. Ramassant une gamelle en inox encore grasse, je m'en servis comme miroir.

D'un coup de lame, je sectionnais une grande partie de mes cheveux sans hésitation. Je les coupais tellement qu'ils finirent par s'arrêter juste après mon menton. Ses cheveux qu'aimait tellement mon père ... Je n'en voulais plus, je n'avais aucun regret à les couper. Ce geste, qui semblait anodin, me libérait pourtant d'un poids immense. J'avais le sentiment que je ressuscitais, d'avoir enfin les cartes de mon propre destin en main. J'étais libre de faire ce que je voulais !

------------
PARTIE 3 : Découverte dans les cales des marines.


Après avoir cherché le sommeil pendant plusieurs heures, j'avais enfin réussi à m'endormir dans une petite pièce qui semblait être un débarras. Un grand seau d'eau froide m'aspergea et me fit sortir du monde des rêves en sursaut. Je ne me rappelais pas tout de suite que j'avais embarqué clandestinement sur un navire de la marine pendant la nuit. Je pensais, ou plutôt espérais, que toute ma vie n'était qu'un mauvais rêve et que j'étais en train de me réveiller dans mon lit, prête à rejoindre la cuisine pour partager mon petit déjeuné avec Daryl.

C'est une voix roque et agressive qui raviva les souvenirs. Je levais à peine la tête et c'est là que je vis un homme, bien plus grand que moi, un seau vide à la main. Il me criait dessus et m'invitait avec rage à regagner l'extérieur avec les autres marins ... Il me prenait pour un soldat. Je me levai sans broncher, baissant les yeux vers le sol et descendant mon couvre-chef pour cacher mon visage. Mes vêtements étaient gorgés d'eau, des gouttes chutaient au bout de mon nez et je sentais les frissons envahir mon corps. L'homme, avec une barbe longue et mal entretenu, le saisit par l'épaule et me fit gagner le couloir avant de m'ordonner une seconde fois de sortir sur le pont.

Lorsque je franchis la porte menant sur l'extérieur, je plaçais ma main au-dessus de mes yeux pour me protéger de la lumière aveuglante du soleil. Mes yeux mirent un certain temps à s'adapter à la luminosité, mais lorsque ce fut le cas, je pouvais déjà voir tous les soldats s'agiter dans tous les sens. Chacun dirigé par le navigateur roux qui tenait la barre, il dirigeait d'une main de maître son équipage comme un chef d'orchestre.
Il n'y avait pas une brise de vent, les voiles étaient repliés et pourtant, on avançait. Je me penchais pour observer l'océan et m'aperçut qu'il était étrangement calme. Nous étions sur Calm Belt, cela ne faisait aucun doute. Combien de temps avais-je dormir ? Trop longtemps. Curieuse, je me mis à regarder autour de moi. Nous allions en direction de South Blue, le soleil était face à nous.

Refusant de me mêler aux autres matelots pour éviter de me faire repérer, je me profitais de l'agitation pour disparaître dans la cale. Descendant l'échelle pour atteindre les entrailles du navire, lorsque j'eus rejoint le niveau le plus bas, je pouvais toujours entendre les pieds des soldats qui frappaient comme des tambours au dessus de moi. Des filets de lumière pénétraient dans la cale par les brèches de la surface, mais juste assez pour éclaircir quelques rares endroits. J'arrivais à distinguer un petit chemin composé de deux planches parallèles qui traversaient le navire dans toute sa longueur. Passant un pied devant l'autre avec prudence, je commençais à longer ma trajectoire prédéfinie. Une odeur répugnante régnait, un mélange entre vomi et urine le tout associé à la moisissure causé par l'humidité.

Une main surgit de l'obscurité et m'attrapa le bas de mon pantalon. Terrifiée et je tournais aussitôt le regard vers mon agresseur. Seuls deux yeux blancs globuleux se dessinèrent dans le noir. Je réussis à m'échapper de son étreinte en lui donnant un coup de pied dans le poignet, mais basculai en arrière, chutai et heurtai des barreaux en métal avant de tomber assise. De nouveau, quatre mains me bâillonnèrent et me bloquèrent les bras contre la cage.
Je n'arrivais pas à savoir combien il y avait de personnes, mais une chose était sûre, ce n'était pas des soldats. Ils étaient extrêmement silencieux, même en me concentrant, j'arrivais à peine à percevoir leur respiration saccadée par la fatigue et la maladie. Plus je me débattais, plus je sentais leurs emprises s'exercer sur mon corps.
Des mains fouillèrent mes poches et s'emparèrent de la dague que j'avais à la ceinture. Je sentis le métal froid glisser sous ma gorge avant que la voix d'un homme murmure à mon oreille. D'un ton froid, il me demanda de " les " libérer sous menace de me trancher la gorge si je refusais.

Quelque chose n'allait pas ... Sa voix tremblait. Il n'était pas sûr de ce qu'il disait. Il me fallut un instant pour le comprendre. Ce n'était pas des pirates sanguinaires qui venaient d'être arrêtés par la marine. Ces gens étaient plus humains, ils ne semblaient pas avoir la soif du sang. Je pouvais sentir leurs doigts sur mon corps trembler autant de peur que moi. C'est lorsque l'un deux eut les pattes un peu trop baladeuses, croyant que j'étais un homme, il ne se gêna pas de palper ma poitrine plusieurs fois avant d'avoir la certitude que j'étais une femme. À ce moment, ses mains se retirèrent, d'un air étonné il annonça que j'étais une femme et alors toutes les autres mains, ainsi que la dague, arrêtèrent de m'oppresser.

Je bondis sur mes pieds, et c'est alors que mes yeux commencèrent à s'habituer à l'obscurité. Je pouvais distinguer plusieurs cellules, étendues sur les deux côté tout le long de la cale. À l'intérieur, il y avait des hommes, des femmes et des enfants. Des esclaves !

------------
PARTIE 4 : Naissance d'une Révolutionnaire  

Trois ans s'étaient écoulés et je n'avais jamais été découverte. Je voyageais avec la marine d'île en île, j'assistais à leur méfait, leur trafique d'humains. Chaque fois que l'on accostait et que je voyais toutes ses personnes enchaînées défiler sous mes yeux en direction des salles des ventes, un sentiment de dégoût m'envahissait. Cela me répugnait, mais j'avais trop peur pour faire quoi que ce soit, alors je me contentais de ne rien dire, et d'ignorer cette monstruosité.

J'étais impuissante ... Inutile. Je n'arrivais plus à me regarder en face alors que les autres soldats semblaient heureux de l'argent qu'ils gagnaient à participer à ce genre de magouilles. Pourquoi ne faisais-je jamais rien ? Pourquoi avais-je pris l'habitude d'abandonner des gens qui étaient en détresse ? Le comportement que j'avais en vers ses étrangers étaient le même que j'avais eu en laissant derrière moi Daryl. Je ne pouvais pas continuer à vivre ainsi.

Les marines avec lesquels je voyageais depuis un an maintenant m'appréciaient alors que je les haïssais. Ils ne connaissaient même pas mon vrai prénom, pour eux, j'étais Edward, un garçon extrêmement timide qui se cachait toujours derrière son écharpe rouge et qui ne parlait jamais beaucoup. Il était temps pour moi de faire changer tout ça.

Depuis quelques mois, j'entretenais un petit carnet dans lequel je marquais tout à-propos de tout le monde. J'identifiais chaque membre de l'équipage, son rôle, ses devoirs, ses relations, tout ce qui pouvait mettre utile. Il y avait Pitt, alias " La Pie ", un marin au talent de pickpocket plus que prodigieux. Je l'avais déjà surpris subtiliser une bague à l'un de ses camarades et lui placer un simple élastique à la place sans que celui-ci s'en aperçoive. À force de le regarder agir, je m'entraînais à limiter et étais allée lui demander conseille. Des leçons, de vol et crochetages, très intéressantes. Arriva le jour où même lui ne se rendait plus compte que je le dépouillais avec aisance. Dans un autre domaine, j'avais fait la rencontre de Marc, un combattant remarquable qui était chargé d'enseigner le combat au corps-à-corps aux membres le souhaitant. Je n'avais jamais participé à l'un de ses cours, mais je m'entraînais en cachette à développer un style proche du sien.

Nous venions de quitter une île proche de Alambra avec une nouvelle cargaison de " marchandises ". Cette fois, je ne comptais pas rester à rien faire. Je savais que les clés étaient gardées par le capitaine du navire, qui passait la plupart de son temps à consulter des cartes avec le navigateur. Pitt m'avait enseigné une chose fondamentale pour réussir un vol sans se faire repérer, la diversion. Zigzaguant rapidement comme une ombre entre les soldats, je frappais trois ou quatre marines à l'arrière du crâne sans que ceux-ci ne me remarquent. J'avais pris soin de taper que ceux étant susceptible de s'énerver rapidement et d'assomer la première personne qui allait croiser.

Mon plan fonctionna, et une mêlée générale commença. Le capitaine, dérangé par tout ce raffut, n'eut pas d'autre choix que de calmer ses membres. Il descendit par les escaliers et se joignit à la foule. Au moment où je passais dans son ombre, mes mains dansèrent furtivement autour de sa taille pour décrocher les clés des cachots et je les glissais rapidement sous ma veste. Cette première partie de ma mission était un succès.

Je profitais de ma diversion pour m'évader dans les cales. Au moment où je refermais la trappe, je pouvais sentir tous les regards des kidnappés reposer sur moi. Ils n'avaient pas confiance en moi, ils me haïssaient, car ils me prenaient pour un marine. Pourtant, lorsqu'ils aperçurent l'éclat des clés pouvant les libérer, leur regard changea. L'espoir brillait dans leurs yeux. Ils rêvaient d'être libres depuis la seconde où ils s'étaient fait enfermer. J'ôtais mon képi et me présentai à eux par mon vrai prénom avant d'ouvrir leur cage et leur demander de rester discret jusqu'à mon signal.

Remontant à la surface, les hommes étaient toujours en train de se battre. Subtilisant rapidement une arme à feu que je rangeai coincée entre ma ceinture et ma hanche, je devais créer une nouvelle diversion. M'accrochant à une corde reliée à un système de poulie ou un sac de sable était suspendu au-dessus de moi, je sectionnai la corde à l'aide d'un dague et fus emportée rapidement en haut du mat alors que le sac de sable avait écrasé un garçon aux cheveux ardents. Là-haut, je brandis mon revolver vers le ciel et tirai une balle dans le vide. La détonation provoqua un silence général et tous les regards se tournèrent vers moi. Je fis alors une longue tirade :

« Cela fait trois ans que je suis parmi vous. J'ai été témoin de votre malveillance. Vous pensez que les pirates ou les révolutionnaires sont ceux à éliminer ? Vous, la marine, qui devrait normalement protéger les civils, vous les kidnappez et les revenez comme de simples animaux. Je sais que vous ne faites qu'obéir au gouvernement ... C'est ça qui me dégoûte. Vous n'êtes qu'une bande de chien galeux ! Je m'appelle Erina Sawyer, et je libérais le monde de vos chaînes ! »

Mon bras droit tomba en direction du capitaine, l'arme dans le poing, et mon doigt appuya sans hésitation sur la gâchette. Les yeux du commandant s'élargissaient, un trait de sang gicla de sa poitrine et son corps s'écroula au sol. Au même moment, des dizaines de civils sortirent des cales les uns après les autres. L'effet de surprise fut totale et les soldats n'eurent pas le temps de réagir, ce qui causa plusieurs pertes dans leurs rangs, les obligeants à se rendre.

Une chose était dorénavant certaine ... Je ne fuirais plus en laissant quelqu'un derrière moi !


Dernière édition par Erina Sawyer le Jeu 16 Avr - 21:38, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://opneworder.forumactif.org/t616-fiche-technique-de-erina-t
Membre
Erina SawyerMembre
Erina Sawyer


Messages : 24
Fonction : Navigatrice
Localisation : GrandLine
Erina Sawyer [END] Empty
MessageSujet: Re: Erina Sawyer [END]  Erina Sawyer [END] EmptyJeu 16 Avr - 21:35

Hey !

Voilà désolé pour l'attente, j'ai eu des examens à passer ses trois derniers jours >.< mais voilà, présentation terminée ^^ En espérant qu'elle vous convienne (sinon je modifierais ^^)

Bis'
Revenir en haut Aller en bas
https://opneworder.forumactif.org/t616-fiche-technique-de-erina-t
Capitaine
Daryl DrakeCapitaine
Daryl Drake


Messages : 735
Fonction : Capitaine
Localisation : Sparthienna
Erina Sawyer [END] Empty
MessageSujet: Re: Erina Sawyer [END]  Erina Sawyer [END] EmptyVen 17 Avr - 8:00

Plop Plop Soeurette.

Pour informations, on parle plutôt de demi-frère, demi-sœur. Belle-soeur est un terme qu'on utilise par rapport au mariage, la sœur de ma femme est ma belle-sœur, par contre la fille de ma belle-mère (la nouvelle femme de mon père) est ma demi-sœur par mariage.
Coté fautes, je n'en ai pas relevé beaucoup, un peu de problèmes avec des accords ou des féminins mais rien de bien grave.

Coté histoire, je ne pense pas que tu puisse sincèrement te souvenir des voyages faits avant tes trois ans, souvent on ne garde que très peu de souvenir avant les 4/5 ans, on se construit plutôt des souvenirs à force d’entendre nos parents nous raconter nos exploits de jeune enfant. Voila ce n'est qu'un détail.

Concernant le passage de la jeunesse, tu as su bien intégrer ce que j'avais raconté dans ma pres'. L'histoire est bien je trouve même si pour moi réussir à rester trois ans ainsi c'est fort. Par contre si ton présent commence à la fin de ta présentation, tu serait plutôt civil en fait mais vu ce que tu fais à la fin tu serais plus une criminelle mais vu que dans le discours que tu tiens tu parles de liberté et tout, les témoins peuvent croire que tu étais une révolutionnaire cachée parmi eux.

Pour moi ce sera 165PA avec une prime de 5.000.000 B pas de surnom encore.

En route pour un deuxième avis.
Revenir en haut Aller en bas
https://opneworder.forumactif.org/t121-daryl-drake#384
Membre
Erina SawyerMembre
Erina Sawyer


Messages : 24
Fonction : Navigatrice
Localisation : GrandLine
Erina Sawyer [END] Empty
MessageSujet: Re: Erina Sawyer [END]  Erina Sawyer [END] EmptyVen 17 Avr - 13:53

J'avoue que j'ai toujours eus du mal avec cette histoire de belle ou demi xD!

Je prends note de toutes les remarques :3 ! Et oui, je comptais commencer comme révolutionnaire "malgré" moi. Les marines me qualifieront de révolutionnaire puisque j'ai libéré des civils destinés à l'esclavage et clamé haut et fort que je ferais tout pour libérer le monde des mains de la marine et du gouvernement en général. Je n'ai pas encore rencontré Tesuka. Pour l'instant, j'avance en suivant mes idéaux.

Après, que je sois criminel ou révolutionnaire m'importe peu ^^.

Bis" et merci pour la réponse ^^ !
Revenir en haut Aller en bas
https://opneworder.forumactif.org/t616-fiche-technique-de-erina-t
Sergent
Hayley SchwartzSergent
Hayley Schwartz


Messages : 340
Fonction : Médecin
Localisation : Whyskey Peak
Erina Sawyer [END] Empty
MessageSujet: Re: Erina Sawyer [END]  Erina Sawyer [END] EmptyVen 17 Avr - 14:09

Hello !

Alors j'ai bien aimé cette fiche. Il y avait par contre plusieurs petites fautes et quelques unes avec la conjugaison du passé simple. J'ai vu des "nous déménagèrent" au lieu de "nous déménageâmes", plusieurs autres fois également avec le verbe faire. Ce qui m'a fait penser qu'au final ce n'était pas une faute d'inattention ! ^^ Bon c'est pas bien grave mais je te le dis, ça pourra toujours t'être utile. Les autres fautes je pense que c'est comme tout le monde, petit manque de relecture ou juste qu'à force on ne les voit plus.

Concernant l'histoire je suis assez d'accord avec Daryl, au final tu n'es pas vraiment de la révolution. Sauf peut-être aux yeux de la Marine ce qui fait que du coup ça passe, on peut te valider comme révolutionnaire. Mais j'aurai vraiment aimer une intégration du background plus poussé à ce niveau-là. Surtout que l'histoire est vraiment sympathique et j'ai beaucoup aimé le détail avec les esclaves. Je n'y avais jamais pensé pour ma part.

Pour ma part ce sera donc 160PA ce qui te fait un total de 162PA avec la note de Daryl. Je ne mets pas non plus de surnom. Attendons qu'Erina se fasse un petit nom dans la révolution et rencontre ses collègues. En revanche j'accorde également une prime de 5.000.000B vu l'infiltration de longue durée dans la marine.

Et bienvenue parmi nous désormais ! Bon RP à toi. Je suis contente que tu aies trouvé ton bonheur. J'espère que ça va te plaire de jouer un personnage "imposé".
Revenir en haut Aller en bas
https://opneworder.forumactif.org/t214-hayley-schwartz
Membre
Erina SawyerMembre
Erina Sawyer


Messages : 24
Fonction : Navigatrice
Localisation : GrandLine
Erina Sawyer [END] Empty
MessageSujet: Re: Erina Sawyer [END]  Erina Sawyer [END] EmptyVen 17 Avr - 15:50

Merci beaucoup ^^ !
Revenir en haut Aller en bas
https://opneworder.forumactif.org/t616-fiche-technique-de-erina-t
Contenu sponsorisé


Erina Sawyer [END] Empty
MessageSujet: Re: Erina Sawyer [END]  Erina Sawyer [END] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Erina Sawyer [END]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Absence Erina
» [FB] Une affaire sanitaire [PV Erina]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
One Piece New Order :: Zone HRP :: Archives :: Archives Présentation-