Nom : Jaymss.
Prénom : Jessie.
Âge : 25 ans.
Lieu de naissance : Race : Humaine.
Faction / Grade : Révolution Dampier/Légionnaire.
Métier/Rôle sur un navire : Canonnière.
But : Devenir Reine et assouvir les mâles.
Surnom : Je vous laisse au choix.
Mer de départ : Grand Line.
Capacité : Gunslinger. Le Pistolero ou « Gunslinger » en anglais, est un personnage qui utilise des armes à feu comme moyen d'attaques. Cela va du simple pistolet à de l'artillerie plus développée, comme un canon ; ou des objets plus inédits tel Usopp et son lance-objet, ou encore Jean Ango qui utilise des épées comme des balles de revolver. Les personnes possédant cette capacité spéciale, sont capables d'une précision parfois sans failles, et d'un doigté tout simplement ahurissant. Ils peuvent facilement changer la trajectoire de leurs balles et éviter ainsi des obstacles en ligne droite par exemple.
Description Physique :Rebelle, jusque dans son style vestimentaire, Jessie n'a jamais souhaitée suivre la tendance, et encore moins partager sa vision de la mode avec qui que ce soit. Ce qu'elle porte, elle s'assure que ce soit unique. Par exemple, cette façon tout particulière qu'elle a de porter un soutien-gorge par-dessus son corset. C'est improbable et pourtant vrai, et le pire étant que ce n'est pas si moche. Le tout étant évidemment fortement mis en valeur par l'imposante poitrine de l'intéressée, qui ne se prive pas de jouer de ses charmes évidents auprès des gens. Ce qu'elle affectionne particulièrement, c'est de porter du cuir, et de tout teindre en deux couleurs, généralement le noir et le rouge. Un style gothique rebelle qu'elle porte avec autant de fierté que sa féminité. Ce qui se traduit par des vêtements courts et exposant le reste de sa chair à l’œil nue, et très moulants. Si ses avant-bras sont recouverts, ce n'est pas le cas de son nombril.Ni de ses épaules, et encore moins du haut de son torse...
Elle habille ses jambes d'un pantalon de cuir bicolore, la partie gauche étant noire et la droite rouge. Une ceinture trônant à ses hanches plus par style que réelle nécessité, le vêtement semblant si collé à ses cuisses. Une paire de bottes de cuir noires chaussent ses pieds. Côté accessoire, la jeune femme accentue le côté gothique par ses bracelets surplombés de pointes qui ornent ses poignets, et la présence de vernis à ongles sur ces derniers, sombre comme la nuit. Un collier en cuir entrave son cou, rappelant les accessoires fétichismes sexuel axés sur la domination. Qu'il soit arrivé ici par pur provocation envers le monde, ou par penchant sexuel affirmé, toujours est-il qu'il est bien présent. Tout autant que la grosse quantité de maquillage autour de ses yeux, assombrissant ces derniers et faisant ressortir ses pupilles bleues. Sans oublier sa délicate bouche agrémentée d'une couche de rouge à lèvres. Le plus marquant physiquement chez la révolutionnaire étant sa teinture de cheveux.
Une blonde aux longs cheveux coiffées en couettes, dont les extrémités de ces dernières sont rouge pour l'une, noire pour l'autre. Blonde qui ne manque pas d'attirer l'attention sur elle. Du haut de son mètre-soixante-dix-huit pour une masse frôlant les soixante-dix kilos, la demoiselle est bruyante. Elle aime parler, énormément parler et rire haut et fort. Elle rie de ses blagues et ce parfois de manière totalement exagérée, mais s'en moque. Ce qui est d'autant plus insupportable à cause de cette petite voix enfantine avec laquelle elle s'exprime, souvent allié à des expressions du visage de l'enfant innocent, inoffensif et terriblement moqueur. Jusque dans sa démarche, mains croisées dans le dos, ses pas étant de petits bonds exécutés sur la pointe des pieds, sa tête se balançant de droite à gauche pendant sa progression. Ce qui contraste évidemment avec l'énorme arme qui pend à son dos, retenue par une lanière de cuir et enroulée autour de l'épaule de la blonde.
Son arme ? Du gros calibre, une sulfateuse.
Description Psychologique :Ce qu'il faut savoir sur notre héroïne, est qu'elle souffre de trouble de la personnalité borderline. C'est aussi complexe qu'en a l'air le nom. Concrètement, cela signifie que son comportement est en grande partie influencée par sa maladie. De quelle façon ? Généralement, en adoptant deux comportements distincts, une forte impulsivité et une instabilité tant émotionnelle, que sur les relations sociales et l'image qu'elles e fait d'elle. On diagnostique à un sujet souffrant de trouble de la personnalité borderline cinq symptômes majeurs qui vont grandement influencé le jugement du patient et son comportement. Aussi, Jessie ressent les émotions dont elle est touchée de façon constamment exagérée, tant dans la durée de l'émotion que son intensité. Et ce quand la dite émotion ne décide pas de resurgir de façon aléatoire au cours d'une durée totalement variable... D'ordinaire anormalement heureuse, adorable ou idéaliste, il n'est pas rare de subitement la voir plonger dans une dépression grave suite à une mauvaise expérience.
Au niveau comportementale, le second symptôme majeur, c'est encore plus dangereux. Outre son impulsivité, la Jaymss est atteinte de dépendance à l'alcool, découlant directement de sa maladie et à laquelle elle ne peut espérer échapper. Pour y remédier, elle s'équiper personnellement d'une bouteille de rhum, dans laquelle elle boit assez fréquemment. Boire entraîne forcément le fait d'être ivre, une sensation bien connue de la révolutionnaire depuis fort longtemps. L'hyperphagie est également l'un de ses compagnons les plus fidèles. Le fait est qu'elle mange trop et trop grosse quantité, n'importe quand et n'importe quoi tant que c'est comestible, un autre effet dû aux troubles dont elle est prisonnière. Autre problème tout autant préoccupant, son appétit sexuel littéralement décuplée. Le fait est qu'elle est gourmande, mais sa vision de l'homme l'empêche quasi-systématiquement d'assouvir cette faim insatiable, se jugeant bien trop supérieur à eux pour leur offrir son corps.
Il n'y a que les grands de ce monde qui ont le droit, éventuellement, s'ils la traitent comme la Reine qu'elle est, de goûter au plaisir charnel en sa compagnie. Le reste, soit ils crèvent, soit ils deviennent son esclave. Les êtres masculins jugés digne de sa personne étant rares, le reste du temps, Jessie se tourne vers la gente féminine pour apaiser son désir. Du moins, quand elle n'est pas dans une phase de culpabilisation pour tous ses actes impulsifs commis en réponse à sa souffrance émotionnelle, qui la conduit à s'isoler dans un coin miteux et y pleurer durant des heures. S'insulter, se maudire, se rabaisser, pleurer et supplier le dieu des chats de lui venir en aide. Tout cela peut entraîner l'auto-mutilation dont elle fait preuve lorsqu'elle ressent de la colère, qu'elle ressent le besoin de se punir pour son erreur, ou pour se soustraire à la douleur émotionnelle qu'elle ne supporte plus. Le dernier point à aborder concerne les relations avec autrui, la façon dont les autres se comportent avec elle.
Si une personne est gentille, attentionnée, lui vient en aide, lui apporte du positif, Jessie se verra alors envahit par une joie et une gratitude démesurée envers le concerné. Capable alors du meilleur pour lui rendre la pareille, qu'importe le service demandé. Ce qui peut être bénéfique pour la personne comme vite devenir insupportable. Ce qui reste dans tous les cas largement préférable comparé à ce qui arriverait si ce même individu avait le malheur de s'attirer ses foudres. Si un comportement positif entraîne toute le bonheur du monde, un comportement négatif fait pleuvoir tristesse et colère. Chez Jessie, éprouver de la haine signifie vouloir la mort du coupable de son chagrin. Et dans ces cas-là, une multitude de plans démoniaques et sadiques inondent son esprit, tous plus envisageables les uns que les autres. C'est d'ailleurs également sa maladie qui l'a poussée à embrasser la cause révolutionnaire de Dampier. Quand on a tendance à considérer le monde comme malveillant et hostile à votre égard, difficile de rentrer dans le moule.
Plus ardu encore de se plier aux lois du Gouvernement, et de respecter son bras armé, la Marine. Rester simple civile s'avéra impossible dès lors qu'elle commença à se mettre en tête que l'homme ne méritait pas de respirer le même air qu'elle. Et de considérer que son véritable rang en ce monde était en tant que Reine. Reine, du monde. Pour y parvenir, il lui faut renverser le pouvoir en place que lui suggéra très lourdement une personne de confiance. C'est désormais pour ce but qu'elle œuvre, et rien ni personne ne pourra l'en dévier.
Histoire :L'histoire de Jessie commence lorsque celle de l'ancienne Ohara pris fin, ce tragique jour où le Buster Call fut amorcé, réduisant à l’état de cendres l'entièreté de l'île. Cinq Vice-Amiraux et pas moins de dix milles hommes réquisitionné pour mener à bien l’éradication de ceux étant déclaré comme ennemi du Gouvernement Mondial. Leur crime ? Officiellement, d'être des traîtres, des criminels, de la vermine à exterminer. Ce n'est néanmoins pas ce qui se raconte et se transmet de génération en génération parmi les survivants de l'extermination. Surtout pas au sein des foyers abritant les hommes et femmes de la révolution, ceux ayant pris les armes contre le pouvoir en place pour l'abattre. La jeune Jessie est la dernière de la famille Jaymss, fille de la grande Kalamity Jaymss, l'une des révolutionnaires la plus active et reconnue sur West Blue. D'une loyauté sans faille envers le Kraken, William Dampier, Roi des Révolutionnaires, originaire d'Ohara, ses descendant furent des rescapés du Buster Call.
Son importante activité au sein de la première base de la révolution, celle-ci même dissimulée dans les entrailles de l'île, ne fut pas chamboulée par le fait d'avoir une fille.Bien au contraire, elle s'assura que sa progéniture soit élevée et conditionnée de façon à reprendre son devoir lorsque Kalamity quitterait ce monde. Malheureusement, à la mort de cette dernière, les choses ne se passèrent pas comme prévues. Abandonnée par son père dès la naissance, Jessie était hantée par un sentiment d'abandon depuis toute petite, un vide à l'intérieur qu'elle ne pouvait combler. Ainsi qu'elle nourrissait la peur panique d'être également rejetée par sa mère, sans aucune raison. Ce qui n'était évidemment pas le cas, sa mère faisant tout ce qui était en son possible pour lui prouver, et assurant sa formation par la même. Malgré cela, les craintes de la blonde ne la quittèrent jamais. Pire, elles devinrent plus grandes avec l'âge. Elle plongea très vite dans l'alcoolémie, manifesta un caractère impulsif et une agressivité inexpliquée régulière.
Son ascension au sein des rangs révolutionnaires fut facilitée par les relations de sa mère, et le comportement violent de Jessie. Cette dernière, manipulatrice et croqueuse d'hommes, développa un appétit sexuel de concert avec un trouble du comportement alimentaire. Lors des missions qui lui furent confiées, l'on pensa à tort qu'elle était si déterminée, qu'elle était prête à mourir pour la cause. Erreur, inconsciemment, elle développait déjà une tendance suicidaire et à l'auto-mutilation. Ce fut finalement à la mort brutale de sa mère que son trouble de la personnalité borderline pris toute son ampleur. Lors d'un raid aussi brutal que inattendue, une division de la marine pris possession de l'une des planques de la révolution au cœur d'Ohara, tuant tous rebelles à l'intérieur. Pour la jeune Jaymss, cette perte fut insurmontable psychologiquement. Les corps ayant été brûlés plutôt qu'enterrer, elle n'eut aucun lieu ou se recueillir et pleurer sa peine. Cela ne fit qu'accentuer sa haine envers les hommes.
Sa maladie aggravant la situation, ce fut dès lors une Jessie instable et guidée par un rêve complètement improbable qui prit les armes et la relève de sa mère. Plus que de simplement renverser le Gouvernement, elle soumettrait l'entièreté des hommes à son autorité, ou tuerait ceux qui refuseraient. Pour faire son deuil, elle traqua, piégea, et cribla de balles les marines membres de la division responsable de la descente sur la planque. Ce fut durant cette vendetta qu'elle découvrit la vérité sur cette histoire. Il y avait un traître dans les rangs, un rat offrant des informations sur les déplacements des rebelles, des plans détaillés des planques et quelques détails sur les membres importants parmi eux. Arthur Kroutar, dit l'Ombre. Aussi insaisissable que discret, se déplaçant dans l'ombre, épiant, traquant, trahissant sans remords ni regrets. Une sale pourriture qui crèverait de ses mains. Trouver un homme comme Kroutar était chose quasiment irréalisable, si l'on ne connaissait pas un tant soit peu l'énergumène.
Elle fit alors directement appel à l'homme responsable à l'époque de la formation de l'Ombre, René Omvoiplu, maître en l'art de l'assassinat, de la dissimulation, prise de renseignements, espionnage etc. Jessie se souvenait que sa mère lui avait parlé de la dette que René avait envers elle, lorsqu'elle lui avait sauvée la vie lors de l'une de leur mission. Dette sur laquelle elle comptait bien s'appuyer pour le plier à sa volonté. L'Ombre était de toute façon déclaré comme un ennemi du Roi de la Révolution, il n'y avait rien que son mentor puisse faire pour lui sauver la vie. Ainsi accepta-t-il de joindre ses forces et ses compétences à celle de la jeune femme. Ils pourchassèrent leur cible à travers toute la mer de West, sans succès, l'affreux parvenant toujours à leur glisser entre les doigts. Ils le suivirent jusqu'à South Blue, et plusieurs îles de celle-ci, où ils eurent leur première confrontation. Il parvint à leur échapper encore une fois avec l'aide d'une organisation de qui il avait obtenu la protection.
Craignant pour sa vie, agacé de fuir, il opta pour disparaître au beau milieu de Grand Line. Sans doute s'imaginait-il que ses poursuivants périraient face aux trop nombreux dangers que renfermait la route de tous les périls. Grossière erreur, cela ne fit qu'offrir à la révolutionnaire de quoi évacuer sa haine envers le meurtrier de sa mère, et lui offrir de quoi se renforcer. Ironie du sort, ce fut contre lui que Grand Line se retourna, lors d'une énorme tempête en mer, son navire fut coulé et les débris rejetés vers la plage d'une île inconnue. Jessie, René et les hommes avec eux subirent le même sort, presque au même endroit, et furent conduits, plongés dans l'inconscience, sur le rivage. A leur réveil, l'instable et l'Omvoiplu constatèrent être les seuls survivants de la tempête. Ils ne retrouvèrent jamais le corps de l'Ombre, et ne trouvèrent jamais si il était réellement mort ou qu'il avait mystérieusement disparu et définitivement semé. Tout cela pour rien. Son colère se changea en tristesse, qui la plongea en état de dépression qui la cloua sur l'île durant de longs mois.
Ce ne fut qu'à l'annonce d'un siège sur Marineford qu'elle reprit le dessus, ceci étant la claque qui lui fallait pour se remotiver. Il était tout simplement hors de question que ce nouveau Seigneur des Pirates s’accapare le trône du monde. Il possédait peut-être le One Piece, mais il ne lui serait d'aucune utilité lorsque la Reine du Monde viendrait jusqu'à son trône, décharger sa sulfateuse d'une trentaine de balles dans son crâne.
