Nom : Saluja
Prénom : Asha
Âge : 25 ans
Lieu de naissance : Floren, Grand Line
Race : Humain
Faction / Grade : Pirate
Métier/Rôle sur un navire : Navigateur
But : Rencontrer le Kraken/Vivre de merveilleuses aventures/Chercher le One Piece
Surnom : Mer de départ : Cap des Jumeaux, Grand Line
Capacité : Artiste martial
Description Physique :Alors que tu vaquais à une occupation, tu perçus des rires et des exclamations non loin de ta position. Intrigué, tu constatas qu'un attroupement s'était formé autour de quelque chose. Abandonnant immédiatement ce que tu étais en train de faire, tu te joignis à la foule afin de voir ce qui pouvait tant intéresser les gens. C'était un saltimbanque qui attirait l'attention sur lui. Il effectuait une danse qui mêlait grâce et rapidité, et qui donnait l'impression. L'artiste de rue était un jeune homme qui paraissait avoir un peu plus de la vingtaine. Sa peau mate était caractéristique des gens du désert et arborait d'étranges tatouages tribaux sur son corps.
En raison de sa haute stature, tu devinas d'un simple coup d’œil que ce jeune homme devait mesurer environ un bon mètre quatre-vingt-sept. De plus, il disposait d'un corps à la fine musculature qui témoignait de l'évident soin dont faisait preuve le danseur à entretenir son physique. Ici et là, des cicatrices marquaient sa peau et montraient que la vie ne s'était pas toujours montré clémente avec l'inconnu qui occupait en ce moment tes pensées.
Sous ses fins sourcils, ses yeux noirs brillaient de malice et d'une lueur sauvage. Cependant, en bon observateur que tu étais, tu constatas de la tristesse dans le regard de l'artiste, mais aussi une sombre détermination. Ensuite, tu t'intéressas à son visage. Au milieu de son visage ovale, un nez à la longue arête au-dessus d'un sourire enjôleur et rayonnant. Quant à sa chevelure violette, elle s'écoulait telle une cascade dans son dos et semblait danser au gré du vent. D'un point de vue vestimentaire, le danseur portait des vêtements amples qui ne gênaient aucunement ses mouvements. Niveau accessoire, de nombreux bracelets en or cerclaient ses bras et un collier serti de pierres précieuses entourait son cou.
Ces bijoux attisaient ta curiosité, car tu n'avais pas l'habitude de rencontrer des artistes vêtus aussi richement. Cet étranger ne devait pas être n'importe qui selon toi. Une fois son spectacle terminé, le jeune voyageur se fendit d'une élégante courbette sous les applaudissements de ses spectateurs. Soudain, tu te rappelas que tu avais déjà vu son visage auparavant. Asha Nakata, un pirate qui avait l'air charmeur aux premiers abords, mais qui était suspecté d'avoir des liens avec Dampier. Qui l'aurait cru ?
Description Psychologique :Do you wanna dance ? Il n'y a rien de mieux selon Asha un peu de danse pour rendre un quotidien moins monotone. C'est un véritable maître dans ce domaine capable d'enchaîner des mouvements fluides et agiles avec une étonnante aisance et une technique quasi-irréprochable. La danse est sa passion, ce qu'il aime par-dessus tout faire. D'où le fait qu'il en ait fait sa profession, car son statut de pirate sans équipage ne lui facilite pas la vie. De plus, il prend du plaisir à faire des spectacles de rue, car selon lui, il apporte un peu de sa joie de vivre aux gens qui prennent le temps de le regarder.
Smile with me ! Asha est un vrai soleil vivant. Il possède un certain talent dans l'art de remonter le moral de ses camarades. Il ne se défait jamais de sa bonne humeur et de sa joie de vivre, car il se veut un modèle d'espoir et d'optimiste. Cependant, notre jeune saltimbanque tire aussi profit de son apparence à des fins plus personnelles. Un sourire par-ci, un sourire par-là, et ainsi, Asha s'attire les faveurs d'une quelconque personne. Il use et abuse de son charme naturel afin de soutirer des informations, glisser sa main jusqu'à la bourse d'un inconnu etc... Tout est dans le sourire.
Son of a King. Pour le plus grand malheur de son entourage, Asha correspondait à merveilles durant son enfance au stéréotype de l'enfant pourri gâté. Avec l'âge, il a gagné en maturité, mais son caractère a peu évolué. Loin est le temps où il était le prince d'un royaume prospère, pourtant, il persiste à prendre ses camarades pour de vulgaires larbins. De surcroît, il aura tendance à prendre ses aises où qu'il soit sans se soucier du malaise qu'il pourrait provoquer. Ce qu'il souhaite, il l'obtient, peu lui importe l'avis d'autrui, mais Asha ne se rend pas compte de son égoïsme, car ce trait de caractère est en quelque sorte inscrit dans sa nature.
Eyes of Tiger. Derrière un sourire séduisant, se cache un homme rompu aux arts martiaux qui a forgé son corps de manière à en faire une arme. L'héritier au trône de Floren n'apprécie guère faire une démonstration de ses talents guerriers, mais il ne répugne pas à casser quelques bouches si des personnes viennent à attenter sur sa personne.
Histoire :Il y a un an.Nos mouvements étaient synchrones et se basaient sur le son de la musique. Nos âmes reposaient dans un monde irréel, en transe, à un endroit où nul ne pouvait nous atteindre. Nos corps étaient soudés l'un à l'autre comme s'ils ne faisaient plus qu'un. Nous ne ressentions pas les gouttes de sueur qui s'écoulaient sur nos peaux ni même les rayons du soleil qui nous frappaient et tant d'autres choses qui auraient pu distraire nos enveloppes physique. A ce moment-là, la danse occupait l'entièreté de nos esprits.
D'aussi loin que je m'en souvenais, Kalista avait toujours été ma partenaire. De plus de posséder une beauté à couper le souffle, elle s'était révélé être au fil du temps une danseuse de génie qui comptait peu d'égal en ce royaume de Floren. Je ne regrettais pas le moins du monde de la garder jalousement à mes côtés en lui interdisant de trouver d'autres compagnons de danse autre que moi. Cette sublime créature était trop précieuse pour tomber entre les mains de n'importe qui. Cependant, elle était aussi magnifique qu'inaccessible, car malgré tous mes efforts, je n'avais pas réussi à découvrir son passé, même pas par l'intermédiaire des plus grands informateurs du royaume.
Arrêtons-nous là pour aujourd'hui ! Je suis éreinté. dis-je d'une forte voix. Je repris mon souffle un instant avant de plonger mon regard dans celui de Kalista.
Tu as été radieuse comme toujours. Tu peux disposer. La jeune femme à la chevelure d'or acquiesça d'un hochement de tête puis se dirigea vers une pièce adjacente. Quelle magnifique fessier...
Jafar ! Amène-moi du vin, j'ai soif. J'accompagnais cette ordre de quelques claquements de doigts comme si le vin arriverait plus vite jusqu'à moi.
Après avoir donné mes ordres, je m'allongeai sur un lit couvert de coussins posé au centre de la pièce. Mon jardin d'intérieur me servait aussi de salle de repos et de salle de danse. C'était mon espace personnel et personne n'était autorisé à y pénétrer sans mon autorisation. Bien entendu, ma famille faisait exception à la règle. Dans une position confortable, je me laissai aller à quelques réflexions sur mon existence.
La vie princière avait de quoi susciter l'admiration et la jalousie, mais en ce qui me concernait, je la trouvais atrocement ennuyante. Je n'allais pas jusqu'à renier mes origines, ce qui reviendrait à insulter les gens à qui le destin n'avait pas sourit, mais j'avais le sentiment que cette vie n'était pas faite pour moi. Mon souhait était de partir à l'aventure, quitter Floren et aller à la conquête des mers. Cependant, mon père n'était pas du même avis. Quelle idée se ferait les gens d'un fils capricieux ? Vis-à-vis de mon paternel, je ne pouvais pas entacher sa réputation. Soudain, les portes menant à mon jardin d'intérieur s'ouvrirent à la volée.
Jafar, tu en as pris du temps, apport... Je me rendis compte tardivement que Simbad Saluja, mon père, avançait en compagnie d'invités à ma rencontre. D'un vif bond, je sautai hors de mon lit en baldaquin afin de saluer d'une accolade mon géniteur. Pendant notre brève étreinte, mes yeux eurent le temps de regarder les autres intrus. Se tenant à l'écart de ces derniers, mon frère, Noa, se tenait adossé contre un mur et observait avec une hostilité non retenue les étrangers. Ces derniers étaient des agents du gouvernement. Il n'y avait aucun doute vu leur costume noir, leur chapeau de même couleur et leur paire de lunettes de soleil. Mon visage s'assombrit succinctement avant de reprendre son air faussement jovial.
Que me vaut l'honneur de votre visite père ? J'étais intrigué par un tel débarquement. La politique ne m'avait jamais intéressé, alors que diable faisait ces hommes dans mes appartements ? Tout comme mon frère, je ne portais pas dans mon cœur les hommes au service du gouvernement mondial. Ils avaient l'air de vautours assoiffés de pouvoir et d'argent et faisaient croire au monde qu'ils étaient au service du bien. Mais il n'était jamais bon de se montrer agressif avec ses adversaires si on voulait éviter un improbable conflit.
Ces hommes sont venus te parler. Ils pensent que tu es en relation avec une fripouille qui répondrait au nom de Dampier. Qu'as-tu à dire, fils ? Mon père avait l'air grave, comme s'il avait entendu une mauvaise blague. Quant à moi, mon expression faciale passa de la décontraction à la stupeur. A la mine sérieuse des hommes en noir, ils n'étaient pas arrivés à Floren seulement pour une petite discussion. Non. Ils m'avaient dans le collimateur et étaient fermement décidés à me faire cracher le morceau. Par contre, qu'ils me croient ou non, je ne connaissais le Kraken que de nom et il n'y avait aucune raison à ce que je fricote avec cet individu. Cependant, je ne me leurrais pas. De belles paroles ne suffiraient pas à les faire entendre raison, mais un dicton disait que celui qui ne tentait rien, n'avait rien.
Je crains que vous faites erreur, messieurs. Je n'ai aucun rapport avec la Révolution et je ne sais pas ce que vous pouvez me reprocher. J'avais fait tout mon possible pour paraître convaincant, mais malheureusement, plaider mon innocence n'avait pas eu d'utilité. Un porte-parole du Gouvernement Mondial s'avança et prit la parole.
Nous avons des preuves qui indiquent votre culpabilité. Notre souhait est de vous emmener avec nous à Marine Ford afin de vous interroger. Veuillez nous suivre s'il vous plaît. L'agent s'était exprimé avec un ton parfaitement neutre, comme s'il s'était préparé à cette confrontation. Il se mettait vraiment le doigt dans l'oeil jusqu'au coude s'il croyait avoir tous les droits ici. Avec un air désespéré, mon regard croisa celui de mon père. Lui aussi n'en croyait pas ses oreilles, mais on pouvait lire dans ses yeux qu'il ne croyait pas un mot de ces hommes. Les membres de notre famille étaient très soudés et rien ne pouvait effriter la confiance que nous nous portions les uns aux autres. Un rictus se dessina sur mes lèvres. Il ne m'attraperait pas facilement. Un Saluja ne reconnaissait la défaite que lorsqu'il se retrouvait enchaîné de la tête aux pieds.
Profitant de l'effet de surprise, je pris de l'élan afin d'effectuer un coup de pied rotatif dans le visage de l'agent qui avait pris la parole il y avait quelques secondes à peine. Le bougre décolla du sol et tomba à la renverse, le nez ensanglanté. Ses compagnons, stupéfaits, ne réagirent pas immédiatement ce qui me laissa le temps de changer de cible. Ce second adversaire se montra plus vif que le précédent et prit une position défensive. Cependant, il s'effondra à son tour moins de deux secondes plus tard. Alors, c'étaient eux les individus censés représenter l'ordre ? Non, il devait s'être attendu à rencontrer un prince craintif et faible. Après m'être contenté d'esquiver les assauts de mes autres opposants, mon frère se dressa sur ma route alors qu'il me restait quelques pas afin de rejoindre le couloir qui me menèrait jusqu'aux portes du chateau.
Cependant, il n'était pas là afin de m'arrêter, mais afin de jouer une petite mise en scène. Il m'invita du regard à le frapper sans retenue pour faire croire aux envoyés du Gouvernement Mondial que père et lui ignoraient tout de mes soi-disant manigances avec Dampier. Ainsi soit-il, mes lèvres formulèrent des excuses, mais aucun son ne sortit de mes lèvres. Noa me pardonna d'un hochement de tête à peine visible puis reçut de plein fouet mon poing dans la figure. Il ne fit preuve d'aucune résistance et se jeta en arrière au sol en lâchant un faux râle de douleur. Sans perdre le moindre instant, je pris le chemin conduisant à la sortie du palais, car il fallait que je m'éloigne le plus loin possible de ce lieu.
Pour mon plus grand bonheur, aucun garde et aucun homme en noir se mit à en travers de ma route. Je parvins donc à rejoindre les rues de la ville, Florensia, et à me fondre dans la foule. Par chance, ce jour-là, rares étaient les gens qui reconnurent mes traits et qui me saluèrent respectueusement. Il fallait seulement que je joue la carte de la discrétion afin que mes poursuivants ne retrouvent pas ma trace aisément. Mais s'ils croyaient m'avoir laissé sans repère, ils se trompaient, car je connaissais comme ma poche les rues de la capitale de Floren. Il suffit d'environ une quinzaine de minutes pour parcourir les kilomètres qui m'éloignaient de ma destination. C'était un bordel, devant lequel des catins s'agitaient et jouaient de leur charme, mais il se cachait en cet endroit un réseau d'informations. Tout homme assez riche qui était à la recherche d'informations précieuses et secrètes se rendait là. J'aurais bien voulu me lancer dans une séance de galipettes, mais l'heure n'était pas à assouvir mes besoins personnels.
Je te salue Sarim ! J'ai besoin de tes services. Sarim était un petit homme au ventre rebondi, mais qui avait laissé sa chevelure pousser jusqu'au plus bas de son dos. Il était en pleine discussion avec l'un de ses clients qui était visiblement furibond.
Bonjour maître Saluja. Je suis désolé, mais je suis occupé avec ce bon monsieur. Les mains jointes, il me priait d'attendre, mais il connaissait mon caractère impatient.
Ne me fais pas attendre ! Ma voix laissait entendre mon agacement. Ne me fais pas regretter de t'avoir sorti des prisons du palais. Sarim m'était redevable. Cet individu avait failli pourrir en prison pour voyeurisme. L'un de ses vices était aussi de voler et collectionner les petites culottes de jeunes pucelles. Résigné, il n'eut pas le choix de me conduire jusqu'à son bureau tandis que le client avec qui il discutait me dardait d'éclairs des yeux.
Que voulez-vous maître Saluja ? Il avait pris soin de refermer la porte derrière lui avant de s'asseoir derrière son bureau. Cette pièce, totalement isolée, mais richement décorée par des tableaux, des sculptures et un tapis de velours, empêchaient les oreilles indiscrètes d'entendre les discussions qui avaient lieu là. Prenant place sur un fauteuil en face du chevelu, je lui répondis.
Comme d'habitude, j'ai besoin de tes services. Que sais-tu sur un certain Dampier et la Révolution ? Il me fallait des informations, savoir si j'avais été piéger par ce révolutionnaire.
C'est un Empereur pirate qui s'est auto-proclamé roi ou quelque chose de ce genre, et qui souhaite renverser le Gouvernement Mondial. Je ne vous apprends rien sur ce point. Sarim se tut un moment afin de réfléchir comme s'il cherchait des informations à me donner. Tout à coup, son visage s'illumina.
On raconte qu'une femme, qui séjourne ici, a des liens avec Dampier. Son nom est... Kalista ! Elle porte le même nom que la personne dont vous ne cessez pas de me parler. Quoi ? Kalista ! Je n'en croyais pas mes oreilles. Il était impossible que cette beauté soit en contact avec un criminel. Je devais absolument la retrouver.
Je te donne trois heures pour la retrouver. Envoie l'un de tes messagers me retrouver sur la place publique de Florensia, près de l'église consacrée au marinisme. Sarim tenta de protester pour m'expliquer qu'il ne pouvait pas faire un miracle en si peu de temps, mais je ne lui en laissai pas le temps en partant sur-le-champ. Trois heures plus tard, le messager arriva comme convenu avec sa missive en main. Je ne retins pas un soupir d'exaspération, car mon esprit avait eu le temps d'imaginer milles scénarios. De plus, pourquoi avais-je décidé d'attendre près d'une église ? Etant athée, je ne supportais pas les divagations des gens adeptes du marinisme. Cependant, je n'avais pas le temps d'étendre mon aversion envers le Marinisme, car mon cœur souffrait et avait besoin de réponse. En possession de l'adresse où vivait Kalista, je me précipitai chez elle comme si chaque seconde m'était précieuse. Une fois à destination, le souffle coupé, je toquai à sa porte d'entrée. La jeune danseuse vivait dans une modeste maison avec un jardin parfaitement entretenue. Une voix féminine m'ordonna d'attendre avant de me recevoir. Kalista, toujours aussi rayonnante que ce matin, s'exclama de surprise puis tenta de refermer la porte d'entrée lorsqu'elle prit conscience de l'identité de son visiteur. Cependant, m'étant attendu à cette réaction, je réussis à empêcher sa manœuvre et à pénétrer à l'intérieur de sa demeure. Elle tenta de me frapper, mais je parvins à la neutraliser et à lui faire comprendre que je n'étais pas passé pour lui faire du mal.
Pourquoi m'as-tu trahi Kalista ? Pourquoi ? J'avais l'impression d'avoir été poignardé en plein cœur par un être cher. Elle devait me dire la vérité à tout prix.
Une heure s'écoula depuis mon entrée fracassante chez la demoiselle. Elle m'avait dévoilé son passé, raconté que sa vie n'avait pas toujours été aussi parfaite que je le croyais. Elle avait été recueillie par un Décurion après le massacre de sa famille par des pirates. Après avoir gravi rapidement les échelons à la manière de son père adoptif, elle avait été envoyée par Dampier afin d'infiltrer la famille royale et de tisser des liens d'amitié avec moi. Le fait que nous ayons une passion commune pour la danse avait joué sur tout. Voilà trois ans que nous nous connaissions et je venais à peine de découvrir la vérité. Au lieu d'être en colère, de vouloir la rouer de coups, j'eus l'impression que mon coeur s'était soudainement fait plus léger. J'avais tant voulu en savoir davantage sur elle depuis tellement d'années. Sans prévenir, alors que nous étions assis face à face dans son salon, je joins mes lèvres aux siennes et l'enlaça. Elle me repoussa, étonné de mon geste, mais je lus un regret immédiat sur son visage.
Si tu m'avais tout révélé dès le début, je t'aurais peut-être protégé. Elle tenta d'ouvrir la bouche, mais l'un de mes doigts se plaqua contre ses lèvres.
Non, ne parles pas. Je viens de me rendre compte de l'absurdité de ce que je viens de dire. Cependant, ne t'inquiètes pas, je vais te protéger pour une seule raison. Pour l'amour de la danse. Kalista voulut à nouveau prendre la parole, mais je ne voulais pas lui laisser temps de placer un seul mot.
Nous avons passé des moments inoubliables ensemble. Et de toute façon, j'avais un rêve à exaucer depuis si longtemps. Par contre, ne penses pas que parce que je t'ai embrassé, je ferais de toi ma femme. Nous nous reverrons peut-être dans des années futures.Bouche-bée, elle ne sut pas quoi répondre face à mon flot de paroles, mais je ne lui laissai pas le temps de reprendre ses esprits. Je devais retourner au palais afin de tenir mon père au courant. Grâce à un passage secret connu de personne à l'exception de Jafar, mon serviteur attitré, et de la famille royale, mon infiltration au sein du château royal se fit sans encombre. Sans surprise, mon père, mon frère, ma mère et Jafar m'attendaient dans une pièce secrète. Dans une étreinte collective (même Jafar, qui était de cinq ans mon cadet, mais qui avait grandi avec moi, avait l'autorisation de participer à cette embrassade), nous exprimâmes notre soulagement.
Ces étrangers ont osé pénétrer ici et accuser mon fils d'être un révolutionnaire. Si ça ne tenait qu'à moi, je les dégommerais comme tu l'as fait. Mon père, en pleine furie, remarqua que je ne partageais pas sa colère.
Fils, tu as l'air d'apporter des nouvelles. Pour quelle raison as-tu une mine si heureuse ?En guise d'explications, je lui racontai ce que j'avais appris au sujet de Kalista et de ma décision nouvellement prise. Il n'ignorait pas que j'avais pour rêve de devenir pirate et il s'était toujours opposé à ça, mais à ce moment-là, il comprit que rien ne me ferait revenir sur ma décision. Il trouvait bien stupide que son jeune fils profite d'accusations pour prendre la voie de la mer, et je ne lui en voulais pas le moins du monde. Mais il ne s'opposa pas à mon choix pour autant, car il ne pouvait pas me priver de ma volonté, il le savait bien. Je ne pouvais que l'en remercier d'être aussi sage. Cependant, mon père ne comptait pas me laisser partir sans rien. A un endroit discret, là où les agents du Gouvernement Mondial ne me trouveraient pas, il me fit parvenir un cheval, des vivres, des vêtements de rechange et assez d'or pour vivre pendant quelques moi.
Asha Saluja, pirate, qui l'aurait cru ? Mon destin suivra enfin le chemin que je lui tracerais.
