Nom : Pumpkin
Prénom : Pati
Âge : 23 ans
Lieu de naissance : une île peu connue sur West Blue
Race : Humaine
Faction / Grade : Gouvernement/Marine/Sergent
Métier/Rôle sur un navire : Sniper/Tireuse
But : Abattre le seigneur des pirates d'un tir dans la tête
Surnom : Jack'o Bulette
Mer de départ : Grande Line

Capacité : Tireuse d'exception. Elle vise très bien avec ses deux pistolets, est capable de tirer sur une cible mouvante et distante tout en courant par exemple (enfin, dans le futur, quand elle sera devenue meilleure). On va dire qu'lle ne gaspille jamais une balle.


Description Physique :

Pati est à première vue une petite fille, enfin une jeune adulte à l’allure très classique : un uniforme scolaire un peu court composé d’un haut noir avec un col, une « petite cravate » rouge ainsi qu’une jupe noire avec une ceinture rouge. Ce qui dénote, c’est ses deux protèges bras, rouges aussi, qu’elle porte en permanence et qui dénature avec sa tenue d’écolière. Elle porte de longs collants bleu foncé terminant sur des chaussures bleu foncé également. Son apparence générale est un mélange entre une petite fille qui sort de cours et une jeune femme essayant de faire ses preuves en tant que guerrière.

Elle a les cheveux noirs mi- longs, avec une mèche de chaque côté descendant jusqu’à ses épaules. Elle a de grands yeux bleus, un petit nez et de petites lèvres peu charnues, dévoilant rarement un sourire pourtant magnifique. En effet, portant un masque cachant ses sentiments, son visage est souvent impassible, sans trace de sentiment, comme un mur. Pourtant depuis l’incident avec Brog, elle arrive parfois à sourire, et quelques fois à pleurer. Son sourire est rayonnant, mais peu de personnes ont pu le voir. Elle a une corpulence de jeune fille : fine, peu musclée et pas très grande. Cependant cela lui permet d’être assez agile, mais a pour conséquence une petite constitution, et donc elle encaisse mal un coup.

Il lui arrive de parler de mort, de douleur ou de choses tristes en général sans laisser ses sentiments sortir, ce qui donne l’impression qu’elle est froide : elle garde simplement tout en elle, sinon elle risque de céder et de fondre en larmes. En général, elle marche d’un pas affirmé, et est assez à l’aise même si on l’observe. Elle ne rougit presque jamais, elle ne semble pas avoir connu la honte, et donc n’hésitera pas à faire une action même si cela semble déplacé. Elle a une voix posée, douce même si encore une fois, elle peut sembler froide.


Description Psychologique :

La première chose à dire est que Pati est distante, froide, sans émotions … Ce n’est pas tout à fait vrai, mais pas vraiment faux non plus. Disons qu’elle enfouie ses sentiments au fond d’elle, et ne laisse rien paraître. Avec l’enfance qu’elle a vécu, elle a dû se forger une mentalité à toute épreuve afin de ne pas craquer et de survivre. Elle en vint à ne plus ressentir beaucoup de sentiments … Elle peut encore être joyeuse, triste, en colère, mais seulement avec certaines personnes. Au jour d’aujourd’hui, voir un chaton ne l’attendrit plus, voir une mère et son fils se faire kidnapper ou tuer ne l’émeut plus, se voir ordonner de tuer un équipage de pirates alors qu’ils sont sans défenses ne la dérange plus. Elle est assez renfermée, et ne s’ouvre pas facilement aux autres. Elle porte tout de même une haine assez prononcée à l’égard des pirates, mais essaieras de se contenir.

De ce fait, elle est assez distante des autres, de ses autres « compagnons d’armes », parle peu. Elle ravit ses supérieurs car elle respecte les ordres à la lettre, sans poser de questions, quel que soit l’ordre en question. Elle n’a pas peur de mourir aussi, ce qui fait qu’elle accepterait même une mission suicide si on lui en donnait une. Elle est aussi une vraie plaie pour les pirates, car elle ne relâche jamais son attention, et ne range ses armes que lorsque l’ennemi est assommé, capturé ou mort … Elle est constamment sur ses gardes, se rappelant que c’est à cause du manque de méfiance de son village qu’elle a été capturée. Concernant les civils ou révolutionnaires, elle n’a rien contre eux, ni haine ni amour, que de l’indifférence. De toute façon elle ne cherche pas à se faire des amis.

Elle est assez similaire qu’elle soit en plein champ de bataille ou tranquille dans un endroit sûr. Elle reste froide, concentrée, et exploite la moindre faiblesse. Même si ce n’est pas sa spécialité, vu son tempérament, elle est assez silencieuse ce qui peut l’aider pour surprendre d’éventuels ennemis. Qu’elle parle à un ennemi qu’elle va capturer, à un civil qui la remercie de l’avoir sauvé ou à un camarade, elle gardera ce ton monocorde, n’exprimant aucun sentiment. Envers ses supérieurs, elle fais attention à bien respecter l’étiquette et à montrer du respect, même si son supérieur pavoise devant elle et qu’il s’attribue toute la gloire. Cela ne l’intéresse pas.

Son but ? Eliminer les pirates, et pour cela on doit attaquer à la source : le seigneur des pirates. Elle s’entraîne beaucoup, en vue du moment où elle pourra coller une balle entre les deux yeux à ce seigneur de malheur. Si elle éradique ce monstre, elle s’imagine qu’il ne restera que quelques sous-fifres à éliminer afin que la piraterie cesse définitivement.  Elle les déteste, les pirates, mais même quand elle les combat, elle ne le montre pas, car sa rage pourrait l’aveugler et la rendre inefficace.
Mais, car il y a un mais, si vous arrivez à pénétrer dans son monde, vous deviendrez un de ses piliers. Imaginons que vous parveniez à faire partie de son monde, à devenir son ami(e) , alors vous compterez beaucoup pour elle. Et si jamais vous vous faisiez capturer ou salement amocher, alors là les sentiments de Pati remonteraient à l’unisson et se déchaîneraient. Elle sera alors là pour vous, la première à courir pour venir vous sauver, et même la douleur ne ferait plus vraiment d’effet sur elle. Imaginez la scène : vous et Pati sur un navire pirate, l’équipage pirate hors service, vous capturé(e) par le capitaine pirate qui vous menace de vous tuer. A ce moment-là, Pati foncerait sans réfléchir, et même si elle devait prendre une balle ou une entaille pour vous, elle le ferait sans hésitation. Et si elle devait se servir de son propre corps comme bouclier afin de vous sauver et arrêter le capitaine, elle le ferait. Elle pourrait être gravement touchée voire en mourir, tant que vous seriez en vie, elle serait contente et ne sentirait que du bien-être l’envahir.

Bon à part cela, elle aime s’entraîner ou jouer avec ses deux pistolets, elle aime le calme, elle aime se rendre utile. Elle déteste devoir gérer une équipe ou d’autres personnes, elle n’aime pas enseigner aux autres car personne ne lui appris à survivre à elle ! Elle exècre les personnes inférieures à elle (pour les soldats ou pirates, elle comprend que les civils ne veulent pas se battre et donc qu’ils soient plus faibles) et ceux qui aiment ne rien faire. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’appréciera pas trouver un coin tranquille à l’arrière du navire, au calme, afin d’admirer la mer, la lune, le ciel et ses nuages, les étoiles … Ça lui rappelle quand elle était plus petite et qu’elle faisait ça quand elle avait fini ses corvées.

Vous verrez une grosse différence avec elle si vous devenez son ami, mais ne vous attendez pas à ce que la tâche soit facile à réaliser. Il faudra pour cela de la patience, de l’effort et aussi une part de chance. Ne devient pas ami de Pati qui le souhaite : il faut le mériter. Oh et encore une chose : ne lui parlez jamais de son enfance. Elle ne s’énervera pas si vous le faites, mais vous jettera un regard noir, chargé de haine et de mépris, et vous baisserez fortement dans son estime. Et qui sait, elle pourrait ne pas vouloir vous aider par la suite …


Histoire :

Il existe une petite île sur la Blue, pas très connue car rien de très important ne s’y passe. Cette île n’offre aucune ressource naturelle importante, elle n’a aucune position stratégique, et n’a même pas de climat tropical comme on les aime tant. Pourtant, c’est sur cette île que naquit la petite Pati, aimée et chérie d’un père pêcheur et d’une mère travaillant dans la récolte des terres. Le village n’était pas très grand, tout comme l’île d’ailleurs. Ce petit hameau faisait que chacun connaissait l’autre, que les ragots se transmettaient à une vitesse folle et que le calme et la joie de vivre régnaient sur l’île. Une nouvelle mettait à peine une matinée pour arriver aux oreilles de tous, aussi la naissance de l’enfant Pumpkin ameuta le reste du village afin de contempler le bébé, ce qui était un genre de tradition quand une nouvelle naissance intervenait.

Petite, Pati ne pouvait pas encore travailler avec sa mère ni avec son père, et dans un soucis d’éducation, elle fut intégrée à la seule classe d’école dispensée par une vieille femme. Pati n’aimait pas ces cours, car la vieille dame était stricte, autoritaire et ne supportait pas le bruit. Alors pensez donc, pour une petite fille tout excitée d’en apprendre plus, c’était une vraie punition ! Le premier jour de cours, elle revint à la maison en pleurant. Les autres fois, elle sécha ses larmes avant de rentrer afin de prouver qu’elle pouvait le supporter. Au bout d’un mois, elle y allait encore à reculons mais parvenait à maîtriser ses émotions. Elle apprit les bases, soit compter, lire et écrire. Elle utilisait le journal reçu chaque semaine ainsi que les rares avis de recherches présents sur l’île pour s’entraîner, afin de pouvoir flâner pendant les cours.

Quand elle eut vers les dix ans, elle reçut l’autorisation de son père pour aller l’aider sur son bateau. Bon, bien sûr ce fut plus ennuyant que ce qu’elle aurait pensé, mais au moins elle pouvait parler ouvertement et se tenir dans la posture qu’elle voulait, enfin tant que cela ne faisait pas fuir le poisson … Parfois, le soir elle rentrait avec son père, tenant un poisson dans les mains, toute fière d’elle. D’autres fois, elle était trop épuisée et c’était son père qui la ramenait sur son dos, tenant le sceau de poisson dans chaque main. C’était un peu dur pour Pati, mais au moins, c’était toujours dans la joie et la bonne humeur. Il faut dire qu’à l’époque, elle riait tout le temps.

Le village était toujours calme, à un tel point que Pati ne savait rien des pirates et marines, sauf les grandes lignes apprises en cours : les pirates étaient méchants, fourbes, sans aucune morale, prêts à tout pour l’argent. La marine était la gentille, elle protégeait les innocents et se battait sans répit pour faire régner la loi. Mais à quoi ressemblaient ces pirates et marines ? Elle n’en savait rien. Un jour, alors qu’elle était de corvée et devait aider sa mère à planter les graines, on vit des navires se rapprocher du village. Au départ, les personnes étaient inquiètes, mais très vite les anciens reconnurent les couleurs et le drapeau de la marine, l’agitation se calma et chacun reprit donc sa tâche.

Pati avait réussi à échapper à sa mère, ainsi que d’autres enfants afin de savoir à quoi ressemblait un marine. Le bateau accosta, des hommes descendirent du bateau et approchèrent du chef du village, le sourire aux lèvres. Ils sortirent alors leurs sabres, et l’un deux prit le maire en otage, maintenant la lame sous la gorge du pauvre homme. Ces hommes étaient des pirates et avaient réussi à voler un navire de la marine, faisant une halte sur cette île afin de récupérer des vivres et des médicaments.

La pauvre Pati …
« C’est terrible ! Mais qu’est-ce qu’il se passe ?? Pourquoi ils font du mal au maire ? Mais où est maman et papa ? Ils me font tellement peur que je n’arrive plus à bouger … je fais quoi ? Oh non, je crois qu’il y en a un qui vient vers moi ! La maîtresse ne nous a rien appris d’important sur les méchants pirates ! Qu’est-ce que je dois faire ? On va … mourir ? »
Un des pirates s’approcha de Pati, imité par d’autres de ses congénères s’accroupissant devant les enfants du village.

« Dis-moi, comment tu t’appelles petite ?
-P… P… Je …….  ……..
-Hum ? Je n’ai rien entendu. Je t’ai demandé ton nom ma petite !
-Je … suis Pati. Pati Pumpkin.
-Intéressant. Eh, vous autres, prenez les enfants, on les embarque à bord. Avec pareils otages, ils ne nous attaqueront jamais ! Et toi gamine, tu viens avec moi. »

Les pirates attrapèrent les enfants un à un et les emprisonnèrent dans les cales du bateau avant de refermer la grille. Ils remirent pied sur la terre ferme et pillèrent toutes les denrées du village, détruisant et saccageant au passage. Certains parents voulurent s’interposer, voire s’attaquer aux pirates, mais la répression fut sanglante, et après quelques cas, ils abandonnèrent tout espoir. Le soir même, les pirates repartirent en ricanant. On entendit au loin le pleure des enfants. Quand ils furent loin, la plupart des maisons avaient brûlées, les récoltes avaient été pillées, les bateaux de pêche détruits. Il ne leur restait rien, même pas leurs enfants. Bientôt, l’île devint déserte.

Mais l’histoire de Pati est loin d’être finie, c’est même le commencement. Une fois un mer, les pirates relâchèrent les enfants de la cale afin de les voir abasourdis, tristes, perdus. Cela les amusait, ça ne faisait pas l’ombre d’un doute, les otages étaient devenus une source de distraction. Ces pirates étaient sanguinaires, et quand le premier enfant s’approcha d’un pirate en lui tapant le pied et hurlant vouloir rentrer, il fut jeté à l’eau. Il réussit à rester à la surface pendant 7 minutes, et pour le rappeler à chacun, les pirates notèrent son temps dans la cale, là où vivraient la plupart du temps les enfants. Bien sûr les pirates devaient les garder en vie, ils leur donnaient donc à manger deux fois par jour, un quand ils se levaient et un avant de se coucher. N’ayant pas beaucoup d’eau mais beaucoup de vin, certains enfants furent obligés de boire de l’alcool très jeunes. Pati par chance n’en fut pas parti.

Leurs journées se rythmaient de tâches ménagères : récurage des toilettes, nettoyage et lustrage du pont supérieur, cuisine, plonge, aiguisage des armes, lavage des vêtements, recousage, et j’en passe. Ils étaient tellement épuisés qu’ils n’avaient jamais le temps de penser à leurs parents ou même à établir un plan pour se rebeller. Cela dura quelques années, pendant lesquelles ils vécurent la vie des pirates : être en alerte en permanence, accoster sur une ville pour que les pirates pillent, se cacher dans de petites criques, … Durant ces quelques années, plusieurs enfants moururent, que ce soit suite à une maladie ou au bon vouloir du capitaine. Quand Pati eu quinze ans, ils n’étaient plus que quatre enfants à bord.

Les pirates ayant réussi à récupérer des hommes et femmes d’autres îles devenant des esclaves, ils s’attelèrent à éduquer les enfants encore en vie. D’ailleurs, les enfants n’avaient aucune relation avec les esclaves, ils avaient un étrange sentiment de supériorité sur eux, car eux étaient des survivants, et ils n’avaient aucune raison d’aider les autres. Pati quant à elle avait tellement pleuré, tellement vu de camarades mourir qu’elle en vint à ne plus rien ressentir envers les autres. Certes elle aurait été incapable d’abattre un esclave, mais leur condition ne la souciait pas du tout. N’étant que quatre, les enfants passèrent d’instructeur en instructeur, on leur apprit tout et n’importe quoi, que ce soit pratique ou non. Il suffisait de tomber sur le pirate sentimental pour entendre pendant des heures ses états d’âme… Cela devint leur « apprentissage de base », et quand chaque pirate leur apprit ce qu’il souhaitait leur apprendre, chacun pu choisir son enseignant particulier.

Pati choisit un pirate du nom de Brog, il faisait partie des plus sadiques, mais c’était aussi le seul qui avait permis à Pati de tirer avec son revolver, et elle avait aimé cela. Elle n’avait pas aimé cela pour son côté destructeur, mais simplement car c’était amusant de viser avec et d’appuyer sur la détente, d’entendre le coup partir, de voir le résultat de la balle dans le bois. Bien sûr, elle était encore obligée d’écouter attentivement ce que chaque pirate pouvait bien lui raconter, même si elle s’en fichait éperdument. A chaque fois qu’il était disponible, elle écoutait les conseils de son enseignant pirate, et appliquait le tout quand elle avait le droit de tirer. Sa règle était simple : une leçon une balle. A l’époque elle pouvait espérer avoir un cour tous les deux jours : le reste du temps, elle aidait les pirates pour tendre la voile, lever l’encre, et quelques tâches quand les esclaves avaient besoin d’aide. Tant qu’on n’avait pas besoin d’aide, elle pouvait faire ce qu’elle pouvait, tout en évitant de croiser un pirate car ils n’aimaient pas qu’on ne soit pas utile. « Soit tu es utile ici, soit tu n’es plus ici », c’était une des premières leçons qu’elle avait apprise.

Les années passèrent, et à ses 18 ans, Pati était avec une autre fille de son ancien village, les seuls enfants à avoir tenu et à s’être intégrés. Désormais, Pati était un membre à part entière des pirates. La situation avait quelque peu changé et la marine s’était renforcé dans la Blue, ce qui faisait moins de pillages et plus de temps à se planquer. Mais elle s’en fichait, attaquer des villages sans défense ne l’attirait pas plus que cela, même si elle ne répugnait pas à le faire. Elle était simplement devenue impassible, elle avait en permanence un masque enfermant ses sentiments en elle. Elle était devenue une sorte de seconde du tireur qui l’avait éduquée. Elle avait son propre pistolet et un nombre limité de balles, mais ils lui faisaient confiance désormais. Plusieurs fois elle avait utilisé son arme afin de sauver la vie à un de ses camarades.

Un beau jour, leurs habitudes furent perturbées. Alors qu’ils accostaient sur une île afin d’y voler les ressources et se ravitailler, ils eurent la malchance de voir accoster un deuxième navire de la marine. Immédiatement, le combat éclata et les deux camps perdirent nombre d’hommes. Chacun trop blessé, ni marine ni pirate ne prit avantage. Chacun se replia sur son bateau, mais son amie, celle qui avait survécu comme elle, fut tuée dans le combat. Mais seulement, elle ne fut pas tuée par un soldat de la marine, mais par Brog, car il l’avait vue essayer de s’enfuir avec la marine. C’est là que survint le déclic.

Pati attrapa son arme et tira sa dernière balle dans la main de Brog. Elle visait très bien et réussit son coup, lui faisant perdre son arme et le rendant invalide. Elle courut vers lui, attrapa son pistolet à terre et s’enfuit. En fait, elle réussit à se faufiler sur le bateau de la marine, cachée dans un tonneau. Petite qu’elle était, elle réussit à tenir un moment, mais finir par souffrir de sa position inconfortable et en sortit. Les marines ne s’attendirent pas à cela, et faillirent la descendre pour cela, avant de la reconnaître comme une des pirates et l’arrêter.

Pour la suite de l’histoire … Disons qu’étant encore une enfant et n’ayant commis aucun crime grave, à part celui d’avoir coopérer avec les pirates, elle reçut une peine minimale. Elle fut emprisonnée un an, pendant lequel elle pleura tous les jours, alors que cela faisait des années qu’elle ne l’avait pas fait. Quand elle sortit, elle s’adressa directement à ses geôliers, demandant de faire partie de la marine. Ils s’esclaffèrent bien sûr, mais elle insista, alla à la rencontre de plusieurs capitaines, fit des pieds et des mains, mais finit par se faire entendre. Elle fut écoutée par un Colonel, et voici ce qu’elle lui dit :
« Il y a une dizaine d’années, on a été capturés par des pirates et enlevés loin de notre famille. J’ai eu la force et la volonté de survivre. Mais aujourd’hui, je n’ai qu’une envie, me venger. Je suis à vos ordres, et j’attaquerai n’importe quel pirate sans hésitation. Mon dernier lien avec eux a été rompu lorsque que Grog, mon pédagogue, a tué ma dernière amie en vie. A présent, ma vie vous appartient, colonel. »

Bien sûr, elle dû passer des tests, prouver sa force et son utilité, mais elle fut enfin acceptée. Désormais, elle fait partie de la marine, en tant que simple sergent, mais elle compte bien monter. D’abord la Blue, puis Grande Line et enfin le Shin Sekai, rien ne l’arrêtera. Elle est prête.