Nom : Loyard Cadis Di
Prénom : Raziel
Âge : 26
Lieu de naissance : Grand line
Race : Humain
Faction / Grade : Marine / La décision des admins
Métier/Rôle sur un navire : Navigateur / Diriger le navire
But : Retrouver sa bien aimée.
Surnom : Le saint
Mer de départ :Grand line

Capacité : Pika Pika no mi : De catégorie Logia, ce fruit permet à son utilisateur d'avoir un corps composé de lumière, d'en utiliser et d'en produire à volonté.


Description Physique :


Raziel est un humain, ou presque, de sexe masculin avec des attributs génétiques qui peuvent le prouver et que je ne me donnerai pas l’effort de citer dans cette partie de la présentation de notre jeune héros. Comme tout être humain, normalement constitué, notre jeune héros comporte une tête, un abdomen, deux bras et deux jambes. Deux jambes sur lesquelles il se tient pour marcher, grimper, courir … etc

Commençons par le début, je propose donc une approche basique et banale de son physique. Nous allons commencer par le haut pour finir en bas. Le début de son physique se tient tout d’abord d’une taille des plus convenable, car du haut de son mètre quatre-vingt-dix, il peut plus aisément saisir des choses qui se trouvent en hauteur qu’une personne inférieure à lui. Son poids est proportionnel avec sa taille, ni trop lourd, ni trop maigre, juste ce qu’il faut pour garnir assez aisément les bouts de tissus qui lui font office de vêtements.

Ce qui marque le plus gros changement chez les personnes possédant un physique des plus attirants, est bien évidemment la couleur de cheveux qui ajoutent beaucoup de charisme. Nous pouvons ainsi remarquer la chevelure blonde que notre héros détient tout autour de son crâne. Quelques mèches se baladent sur les côtés, alors que la majeure partie de ses cheveux tombent après ses omoplates en direction de son bas du dos. Vient ensuite la partie faciale, qui laisse des pupilles d'un bleu angélique vous épiez dans les moindres recoins, vous donnant également la mauvaise sensation d'être constamment surveillé, et ce, même en son absence. Plongé son regard à l’intérieur de ceux-ci serai comme regardé dans le fond d’une mer turquoise et apercevoir en son fond le paradis, la paix. Croiser son regard durant un combat équivaut à défier celui d'un ange. Rai' ne plaisante pas en duel, surtout quand il s’agit de choses qui lui tiennent à cœur. Néanmoins, celles-ci sont la majeure partie du temps clause depuis un certain évènement. Il n'est point aveugle .. mais la vue est un sens qui trompe souvent la perception du monde et de l'esprit.

Puis vient de belles joues, bien formées qui peuvent prendre des tendances rougeâtre en fonction de certaines circonstances. Il porte constamment une boucle à l'oreille gauche. Au milieu du visage se trouve un nez, ni trop allongé, ni trop gros, juste bien comme il faut pour donner un peu de charme à ce visage. En dessous se trouve des lèvres rosâtres fines et douces. Permettant à notre jeune homme de faire fondre d’un sourire radieux et plein de charisme quelques belles femmes du globe. Bien sûr, en dessous de celle-ci se trouvent une dentition quasiment droite et alignée, blanche comme la neige. Pourquoi une telle hygiène ? Vous avez déjà vu une femme embrasser un chacal ! Puis pour finir, un petit menton permettant de faire de ce beau visage une œuvre d'art, qui pourrait faire des jaloux et des jalouses.

Le reste du corps de notre soldat est une œuvre qui c’est façonné au fil de nombreux entrainements et d’heures de musculation. Ses épaules sont larges, ses biceps développés, ses abdominaux forment une tablette de chocolat, ses cuisses sont biens musclées, ses fesses bien ferme et son … censuré … Bref notre héros, à défaut d’avoir un visage charmant, il comporte aussi un corps d’athlète ce qui est semblable à la plus part des militaires du monde marin. Depuis sa récente promotion et élévation dans les hautes sphères de la Marine, Loyard porte une armure sur son dos. Une grande armure plaquée or .. C'est plus un artéfact qu'un gain défensif, car elle ne lui sert pas à grand chose en se qui concerne la résistance. Elle lui permet de se différentier du panel des marins et surtout d'avoir un grand impact sur sa légende.


Description Psychologique :


Raziel est la personnification d'un ange ! Son physique l'avantage beaucoup, puis son armure d'or lui donne un certain style, mais c'est surtout dans sa manière d'être que les gens l'apprécient. Notre héros vient toujours en aide aux plus faibles et aux plus démunies. Il suffit d'un geste, d'un sourire, d'un encouragement pour faire redresser la tête d'une personne. Il n'aime pas que l'on maltraite ses hommes et encore moins des citoyens innocents. Il peut s'agir d'une attaque physique ou psychique. Un gradé qui gueule sur ses troupes et notre héros n'hésitera pas une seconde à venir lui barrer la route. Pareil pour un pirate qui saccage une ville, sauf que celui-ci aura plus de chance de finir au bagne voir à Impel Down. Rai' n'est pas du genre à dévier de sa mission et à mettre en doute les ordres. Mais il arbore le moindre problème ou ordre d'une toute autre façon. Les yeux fermés, il a réussi à atteindre un niveau de concentration hors du commun. Une légende voudrait que son esprit divague avec bouddha. Ce n'est qu'une légende, mais souvent on ne fait que confiance à se que l'on voit. Dans cette posture, notre gradé peut prendre beaucoup de recule autant sur une mission que sur un ordre. La Marine n'est pas toujours blanche, mais notre héros ne se salira jamais les mains sur un ordre déviant. Par exemple : il n'aurait pas tirer le moindre coup de canon lors du buster call sur Ohara.

Il est de nature gentil, calme et aimable. Il aime rendre service et adore préparer des plats pour les autres. Il aime pouvoir faire sourire une persone grâce au goût. C'est un excellent cuisinier et les yeux fermés cela lui donne encore plus de lauriers. En parlant d'acclamation, tout acte entreprit par notre héros n'est pas réfléchis dans le but d'avoir une récompense. Il fait ce qu'on lui dit de faire, voir, il fait ce qu'il a envie de faire. Vous ne le verrez jamais courir après un pirate primé juste pour le plaisir de l'appréhender et d'avoir l'acclamation de ses supérieurs. Il ne sert à rien de courir après la gloire .. Il faut savoir apprécier le futur comme celui-ci se présente. Même s'il doit attendre trente ans avant d'avoir sa vengeance, Rai' attendra aussi longtemps pour l'avoir ! Pour le moment, il est affilié à la Marine. Mais il sait très bien que le jour où il décidera de partir rejoindre l'Impératrice, il ne pourra plus porter cette cape. Notre homme adore la saison du printemps pour sentir l'odeur des fleurs et écouter le chant des oiseaux. Néanmoins, il déteste les extrêmes. Il déteste quand il pleut averse, quand il fait trop froid et quand il fait trop chaud. Tout comme sa façon d'être, Rai' aime une météo clémente et surtout normale. Un peu comme l'eau tiède, Loyard a un caractère simple. Il n'est ni baba cool, ni tête brulée, il est l'équation parfaite entre les deux.

Il décida de fermer les yeux pour ne plus être corrompus par les péchés du monde. Avec les yeux fermés notre regard ne dévie plus sur la luxure d'une belle carrosserie, on est plus tenter par la gourmandise d'un délicieux gâteaux, on évite d'être jaloux par l'envie d'un riche bourgeois, on est plus tout le temps entraient de vérifier sa bourse comme l'avarice, on évite de s'énerver pour rien à cause de la colère, on ne passe plus son temps à dormir comme la paresse et on ne se prend pas comme le meilleur du monde à cause de l'orgueil. La médiation permet d'ouvrir son esprit sur une autre monde, une autre dimension. Rai' se balade souvent avec un chapelet, que l'on nomme aussi Rosaire de la Vierge. Il est composé de 108 perles et un cadeau du défunt Achille Hawkins. C'est un artéfact qui colle parfaitement à la peau de notre héros. Raziel passe beaucoup de temps à méditer sur tout ce qui l'entoure. Il apprécie grandement ses moments où il se retrouve seul et peut divaguer dans son subconscient et combattre les ténèbres avec son esprit. Même s l'objet à une utilité religieuse, c'est également un don. Cela permet à notre homme de se remémorer sa provenance, mais également du meilleur ami qu'il a perdu sur le terrain. C'est un lien sur son passé et sur son futur. Un artéfact dont il se sépare que très rarement. Une légende voudrait que cette rosaire ait la capacité de sceller l'âme des combattants du Dieu des Enfers. Loyard espère bien pouvoir sceller celle du tyran Xerxès et de son frère. Ainsi ils ne seront pas en mesure de revenir parmi les vivants !


Histoire :

L’archipel de Greco était composé de plusieurs petites îles dans un coin reculé de Grande Line. La plus grande des îles, par sa conception, mais également par sa population et son dispositif gouvernemental, était nommée Athènes. Il s’agissait de la capitale de l’archipel et d’une énorme mégapole. On y retrouvait tout un mélange de races, même si la civilisation était très rudimentaire. L’âge de la civilisation n’était pas très avancer, mais la sagesse de ce peuple était bien plus grande que celle du globe. Ce peuple était à la base des plus grands concepts de la vie, mais également le point d’encrage des plus grandes interrogations du monde. Ce fut certainement le premier continent à adopter la démocratie ! Un sénat avait été instauré et des hommes, ensemble, pensaient et écrivaient des lois pour le passé, le futur et le présent de l’archipel. Les places au sénat étaient restreintes et chaque archipel disposait de ses propres représentants. Il fallait faire partie des plus anciens ou des plus nobles familles de l’archipel pour y siéger. Néanmoins, un simple paysan du peuple pouvait y faire sa doléance. Il lui suffisait de demander une requête auprès du sénat. Cette requête était ensuite analysée par le sénat et une réponse lui était envoyé par courrier. Néanmoins, les requêtes étaient rares car chaque citoyen travaillait pour le bien des autres. La monnaie de cet archipel existant seulement pour acheter des ressources qui n’existaient pas au sein de l’archipel. La monnaie n’était qu’utilisée à des fins commerciales. Certes, un noble vivait dans une plus grande demeure qu’un paysan, mais le noble avait un patrimoine et un passé plus conséquent que le simple paysans. Le paysan était souvent issu d’une famille qui avait immigré sur ces terres, alors que le noble était issu d’une longue génération de natif des lieux.

Pourtant le paysan n’avait rien à envier à un noble, car il manquait de rien dans sa famille. Il avait tout ce qu’il voulait, même son patrimoine évoluait avec les années. De plus, l’esclavagisme n’était pas permis sur l’archipel ! Alors l’ouvrier travaillait dès l’aube, avait le droit à une pause pour se sustenter le midi et travaillait jusqu’à la cloche du soir. Celle-ci retentissait souvent vers la fin de journée aux alentours des cinq heures. Toutefois, les conditions de travailles n’étaient pas insurmontable, il suffisait d’avoir un peu de coffre et de la force. Puis de la force, les athéniens en avaient à revendre. Le culte du corps était fortement développé dans cette région, ainsi même les femmes avaient le droit de s’exercer à la pratique du sport. Les conditions météorologiques étaient parfaites, car l’hiver n’existait pas dans cette région reculé. Le temps était donc idéal pour les moissons, l’élevage de bétail, etc. On ne manquait de rien sur l’archipel ! Il y avait des mines de marbre pour les architectures, des forêts pour les navires, des champs pour les légumes, des jardins pour les fruits, des bêtes pour la viande, des mines d’or pour l’argent, des mines de charbons pour le feu, des minerai pour l'armurerie, … Chaque île était douée dans son propre domaine. Il y avait Athènes pour être la capitale, Marathon pour ses mines, Platées pour ses élevages et Sparte pour ses champs de blé. L’archipel de Greco était également connu pour être un espace dit neutre. C’est un lieu qui n’était ni protégé par un Empereur, ni affilié à la Révolution, ni gangréné par le Gouvernement. Aucune base de la Marine n’était présente dans l’archipel. L’archipel disposait de sa propre armée. Une armée plus que conséquente qui était composée d’au moins cinquante mille soldats. Cependant, elle était rudimentaire car elle n’utilisait pas les armes à feu et n’avait pas recours aux canons ou aux navires de guerre.

Il n’y avait pas de chef pour l’archipel, la seule royauté encore permise dans l’archipel se trouvait dans la plus petite île au sud-ouest de cet havre de paix. Cette île se prénommait Sparte et c’était le berceau des meilleurs soldats de tout l’archipel. Dès leur plus jeune âge, les enfants étaient entraînés pour la guerre. Les femmes, quant-à-elle, étaient entraînés pour mettre au monde de si terrifiant combattant. Notre héros naquit dans cette région reculée du monde. Il vit le jour en début d’année au grand plaisir de ses parents. Des branches d’olivier furent attachés tout autour de l’habitation. C’était une offrande aux Dieux, mais également une façon de prévenir la population de la naissance d’un fils. S’il s’agissait d’une fille, la demeure était décorée de laine. Le nouveau-né fut directement confié aux anciens. Ces hommes avaient pour but d’examiner le bébé dans tout ses recoins. Par leur grande sagesse, ils devaient déterminer si le nourrisson serait digne de devenir un Spartiate et surtout s’il avait la carrure pour y arriver. En cas de refus, le nourrisson était jeté du haut d’une falaise. A Sparte, il n’y avait que des guerriers ! Une fois cette étape ancestrale passée, le nouveau-né était alors confié à sa mère jusqu’à l’âge de sept ans. Rai’ reçut tout l’amour de ses parents et surtout de son rang. Il était le fils d’un grand homme. Son père était le frère du roi, de ce faite, il était considéré comme un prince et son père comme un roi. Un peu avant ses sept ans, son paternel débuta son entraînement. Raizel reçut beaucoup de coups, beaucoup de peine, mais il en ressortit plus fort. C’était une étape cruciale dans sa vie de soldat. Par la suite, l’enfant était retiré des bras de sa mère et l’Agôgé débutait !!

Ainsi débuta l'éducation des jeunes Spartiates, le fer de lance de l'archipel et surtout les meilleurs soldats de la région. Les jeunes recrues apprenaient à lire, écrire et à chanter au pas. L'essentiel de leur formation consistait à s'endurcir physiquement par l'athlétisme, à manier les armes, à marcher en formation, et surtout, à obéir aveuglément aux supérieurs et à toujours rechercher le bien de la cité. La moindre acte était tourné envers un but commun. L'idéalisme, le narcissisme, l'individualité et le carriérisme étaient bannis de la socialisation d'un spartiate. Chacun ne vivait que dans un seul but : celui-ci de périr pour sa patrie. Le patriotisme était fortement présent chez les soldats. N'importe quel soldat était prêt à sacrifier sa vie pour la cité, mais également pour l'un de ses frères. Le spartiate était la première brique d'un rempart insurmontable. C'était un honneur pour lui de mourir sur un champ-de-bataille, c'était même son but ultime. Pendant l'enfance, on mettait l'accent sur la discipline et la rigueur. Les garçons avaient la tête rasé et marchaient pied nus. Une sous-alimentation chronique les obligeaient à voler leur nourriture, mais également à tuer pour devenir plus fort. Les enfants devenaient des bêtes, un passage obligatoire pour leur permettre de survivre dans la nature. Avant de passer l'adolescence et d'être déclaré véritable combattant, les enfants étaient livrés à eux-même dans les bois obscurs d'une île au nom d'Olympie. Il s'agissait d'une île sauvage où les bêtes étaient les maîtres du cailloux. Aucune civilisation ne vit le jour dans ce coin de l'archipel. L'île était essentiellement composée d'une vaste forêt. Le bois était cherché dans ses régions hostiles, mais il fallait toujours avoir une troupe de soldats en guise de chaperon. Les rumeurs voulaient que les bêtes soient plus féroces et plus intelligentes dans cette contrée. Tout le monde savait qu'un enfant sur deux n'allait pas revenir de cette expédition. C'était la tradition et personne n'échappait à cette loi divine.

Raizel fut envoyé dans cette contrée lointaine et obscure. Ils furent tous envoyés là-bas ! Pas moins d'une vingtaine de jeunes adolescents. Ils avaient tous dans la quinzaine et avaient assez d'expérience pour survivre en milieu hostile. Néanmoins, il fallait autant se méfier des bêtes que de ses frères. Il n'y avait plus aucune alliance ou cohésion dans ce monde. Il n'y avait que de la place pour la compétition et pour la survie. S'il fallait voler un autre pour avoir de la nourriture, alors il fallait le voler sans avoir le moindre remords. Cependant, le meurtre était interdit et le spartiate découvert serait bannis de la cité. Personne n'osait donc avoir recours à une telle barbarie. De toute façon, les jeunes n'avaient pas vraiment le temps pour avoir de telles pensées. Les bêtes étaient largement présentes pour faire le sale boulot. Dès les premières minutes, il fallait se confectionner une arme et trouver un abris pour la nuit. Le lendemain, il fallait partir à la recherche d'un point d'eau et de quoi se nourrir. Habituellement l'épreuve durait plusieurs semaines, tout dépendait des conditions climatiques. Les instructeurs faisaient grandement attention de ne pas perdre trop d'élève lors de l'expédition. Le but n'était pas d'emmener toute une classe à l'abattoir. Les loups étaient certainement les pires ennemis des jeunes soldats. Ils chassaient en meute et étaient très sournois. Ils attendaient souvent dans l'ombre prêt des points d'eau. Ils savaient y faire avec les jeunes combattants, surtout en matière de diversion ou de piège. Rai' faillit y laisser un oeil durant cette aventure. Il ne fut pas en mesure de sauver ses deux camarades, mais réussit tout de même à sauver sa peau. Cette belle cicatrice, qui trônait fièrement sur son arcade, était un souvenir d'une nuit glaciale durant le rite de passage. Il se souviendrait à jamais des hurlements de peur de ses camarades. Ils avaient commis une faute en allumant un feu en pleine nuit. Habituellement, cela faisait chasser les prédateurs, mais leur feu était trop petit .. Ils auraient dû se tapir dans l'ombre ou chercher un coin en hauteur.

Raziel ne put jamais dire si les loups l'avait épargné ou s'il avait réussi à les chasser. Il était sûr d'une chose : il était encore trop faible pour venir en aide aux siens. Comme le voulait la tradition, un adolescent revenant avec une peau de loup recevait le tatouage traditionnel, une marque de bravoure et de combattant d'élite. Notre héros revint avec la peau d'un loup blanc. Cette fourrure était plus rare que le noir et ce fut pour cela que son tatouage reçut la même couleur que la fourrure. Mais ces ne réussit point à combler le vide qu'il avait dans son coeur. Depuis son retour, il passait le plus clair de son temps à s'entraîner. Même s'il était le meilleur, cela n'était guère suffisant pour lui. Hélas, cela ne lui fut guère utile dans la nouvelle épreuve qui l'attendait patiemment. L'archipel de Greco était connu pour être une zone neutre et pour n'avoir aucune alliance avec l'une des grandes institutions de ce monde. Ici on naissait en homme libre et on mourrait en homme libre ! Ce fut certainement la plus grande erreur de cette démocratie, car avec une alliance cette civilisation aurait pu vivre encore de longues années de prospérité. Une ombre avait posé son regard sur ce coin de paradis. Une ombre gargantuesque qui venait d'acquérir un rang d'Empereur par le sang. Xerxès avait posé son regard sur ce peuple libre. Il voulait mettre la main sur leur richesse et réduire en cendre leur idéal de liberté. Son frère Théron, ainsi que toute sa flotte, serait également de la partie. Même avec une immense armée et des soldats sur-entrainés, l'archipel de Greco ne pourrait pas gagner face à une telle force. Ils seraient prestement submergés par l'ennemi, par sa colère, sa haine et sa barbarie. Xerxès était de la race des géants, il ne voyait que l'homme comme un simple insecte. Un cafard qu'il s'amuserait à écraser du plat de son pied. La première bataille éclata sur les rivages de Marathon. Puis ce fut au tour d'Athènes qui brûla comme une bougie dans la nuit. La ville avait été totalement rasée par les forces des deux géants. Personne ne pouvait se dresser devant eux .. personne ...

Dans une ultime tentative, les troupes de Greco se ressemblèrent sur le territoire de Platée. Une armée de vingt milles hommes se dressait devant les forces des deux Empereurs. Les forces ennemis comptaient beaucoup moins d’hommes, peut-être dix milles, mais ils avaient une force de frappe conséquente. Les armes à feu n’existait pas dans les rangs de Greco, alors qu’en face il avait toute une armada. Les deux géants surplombaient le champ-de-bataille de leur grandeur. Ils étaient comparables à deux titans qui abattraient la mort et la désolation sur ce pays. Deux anges de la mort que personne ne pourrait combattre ou vaincre. La bataille dura toute une journée et au crépuscule, il n’y avait qu’une poignée de survivants. Un spartiate ne battait pas en retraite, un spartiate se battait jusqu’à que la mort l’accueil à bras ouvert. Néanmoins, cette fois-ci quelques uns décidèrent de rebrousser chemin. Ils ne furent pas frapper par le déshonneur, car il effectuèrent un énorme sacrifice pour permettre aux civils de fuir. Les citoyens partirent en laissant toutes leurs richesses et leur passé derrière eux. Ils embarquèrent dans des navires basiques et prirent la mer. Environ les trois quart des rescapés furent couler par les navires de guerre ennemis.  C’était comme du tir au pigeon, sauf que la cible était bien plus grosse et qu’on utilisait des canons à la place d’un revolver. Ce fut un massacre et rare furent les survivants. Mais la vie ne leur ferait pas de cadeau, car l’idéale de Greco n’existait qu’en ce lieu même. Les survivants du dernier quart furent recueillis par les forbans et vendus comme esclave. Pendant ce temps, un jeune homme s’extirpait d’une pile de cadavres.

Le plateau était parsemé de cadavres et une marre de sang recouvrait la terre. Il y avait tellement de fluide rougeâtre que la terre n’était pas en mesure d’absorber une aussi grosse quantité. Plus de vingt-cinq milles hommes avaient péri sur ce plateau. Cette vision était cauchemardesque, car notre héros voyait tous ses camarades inertes sur le sol. Les corbeaux avaient déjà attaqué leur festin en arrachant les yeux des défunts. Rai’ ce souvenait de toute la bataille et il avait péri quand une volée de balles l’avait touché de plein fouet au niveau du thorax. Comment pouvait-il être encore en vie ? Il n’avait pas la moindre blessure et il était en pleine forme. Il avait emmené une vingtaine de mercenaires dans son trépas, mais cela n’avait guère suffis. Les géants n’avaient pas pu être vaincus. Chaque coup de massue emportait cinq à six combattants ! Ils étaient trop puissant pour que l’on se dresse devant eux. Si seulement les choses avaient été différentes .. Notre combattant se releva, mais ne comprenait toujours pas sa résurrection. Il ne comprenait pas pourquoi il était le seul debout, au beau milieu d’un champ-de-bataille. La rage commençait à naître dans ses entrailles et son esprit. Sa vengeance sera titanesque ! Elle sera capable de faire tomber la tête des géants ! Elle sera en mesure de vaincre les Dieux !!! Cadis ramassa ses armes et partit promptement en direction de son village. Toutefois, il ne restait plus grand-chose de sa citée. Sparte était en miette et les cadavres continuaient d’apparaître à chaque coin de rue. La barbarie de ces pirates n’avait-elle donc pas de fin ? Il accourut à son ancien domaine, mais c’était la même image partout. Il remarqua qu’une poignée de spartiates étaient décédés devant les quais du port. Ils avaient donné leur vie pour permettre aux civils de prendre la fuite. Ce geste était le plus élogieux que connaisse notre jeune homme. Cependant, il était toujours seul sur cette terre et personne lui viendrait en aide.

Le premier navire qui accosta sur les rives de l’archipel, fut un navire de la Marine. Ils avaient été alerté par les énormes colonnes de fumée qui s’élevaient de l’île. Greco était partit en flamme et il ne restait plus que des cendres. Les soldats étaient apeurés et désorientés, ils ne comprenaient pas ce qui venait de se passer. Un Contre-Amiral était à la tête du groupuscule et il donna immédiatement les informations à l’aide des radios. La troupe partit à la recherche de survivants et pendant plusieurs jours, ils ratissèrent le moindre mètre carré de l’archipel. Au bout de quatre jours, le haut-gradé voulut rompre son chemin et rentrer à la base. Cependant, il fit une drôle de découverte. Il s’agissait d’un jeune homme, il se trouvait dans le Nord de l’ancienne Sparte. Il était munit d’une pelle et creusait des trous à longueur de journée. Cela devait bien faire deux mois que l’archipel avait été rayé de la carte. Ses joues étaient creusés et il devait être littéralement affamé. Mais le gradé écarquilla les yeux quand il remarqua le nombre de tombe. Il y en avait plus d’une centaine et encore la terre était fraiche, il ne pouvait donc pas dénombrer les autres. Il voulut questionner l’étranger, mais le jeune homme ne disait pas le moindre mot. Aucun son ne sortait de sa bouche, aucune larme ne coulait de ses yeux, ses mains étaient en sang, mais il continuait de creuser encore et encore. Il ne fut pas aisé à ramener sur l’embarcation militaire. Les soldats durent l’emmener de force, car le jeune homme résista à l’idée de quitter le secteur. Une fois l’individu secourut, l’équipage reprit la mer dans le flou total. Que c’était-il passé dans cette région ???

Raziel resta quelques mois dans la caserne. Il se reposa et reprit des forces. Il parla difficilement de la cruauté des deux géants et de la guerre qui frappa l’archipel. Néanmoins, il n’était pas prêt pour reprendre les armes. Il ne s’éternisa pas très longtemps dans le camp de base de la Marine. Il avait fait la promesse de revenir quand il serait prêt. Son voyage le conduisit sur l’île d’Ohara. Une île bien bizarre et qui avait ses propres mystères. Une île qui avait été ravagée par le Gouvernement sur des drôles de fondement. Un truc du style « l’histoire du siècle perdu » .. Wouah ! On aurait dit un slogan pour un film d’horreur ou une bande-annonce pour un film fantastique. Bref, cela passait largement au-dessus des pensées de notre héros. Il avait d’autres chats à fouetter, de plus, il lui fallait un gite pour le soir. Il était livré à soi-même et devait apprendre à survivre dans ce monde de chien. Par chance, même s’il était un prince, Rai’ avait une petite passion dans la vie : il s’agissait de la cuisine. Il était doué au fourneau et aimait concocter des plats. Il se fit embaucher dans un petit stand de ramen. Bon pas le truc de fou non plus, ici on servait un seul plat et c’était toujours le même. Les trois premiers mois notre héros ne discutait pas le moindre ordre du vieillard, mais passé ce délais il n’en pouvait plus. La clientèle n’était vraiment pas fleurissante et ils n’étaient que deux pour tout le cheminement. Certes, deux suffisait amplement pour la quantité de travaille, mais Cadis rêvait à d’autres horizons. Alors il se mit à chercher une recette différente des ramens traditionnels. Et un jour, il mit ses ingrédients dans un bol pour faire le test sur un client. L’homme trouva le mélange délicieux et en reprit immédiatement un autre bol, puis un autre, un autre et un autre. En quelques semaines, le stand « chez Momo » était devenu l’attraction à ne pas louper. Les clients se ruaient pour avoir le droit de se délecter d’un bol de ramen. La nouvelle recette avec les ingrédients mystères faisait vraiment fureur. Elle marchait tellement bien que des touristes venaient exprès pour gouter cette nouveauté. Raziel avait même servis un jeune garçon du nom de Mizuki. Il avait légèrement entendu parler de lui, car il était un épéiste de talent. Mais il y avait un temps pour tout et notre héros devait reprendre la route. Il voulut donner des nouvelles recettes au vieil homme, mais celui-ci refusa le cadeau. Il en avait déjà reçu une et cela lui suffisait largement. Il serait toujours redevable envers notre jeune homme, même si dans le fond, c’était le vieil homme qui avait su sauver le jeune et non l’inverse.

Loyard retourna dans le camp de la Marine et il fut accueillis à bras ouverts. Notre jeune homme avait mûris et était prêt pour s’engager dans l’institution militaire. Il passa quelques mois dans un camp d’entraînement et partit sur le terrain. Il n’avait toujours pas la moindre idée du don qui sommeillait dans ses entrailles. Pour l’instant, il n’avait que survécu miraculeusement à la bataille de Platée. Il effectua plusieurs missions et toutes se soldèrent par une réussite. On avait beau l’envoyer dans une cause perdue, il revenait avec le contrat remplis et une tonne de lauriers. Il faisait preuve d’une détermination sans faille. De plus, il s’entraînait tous les jours afin de devenir meilleur. Il était le premier au centre d’entraînement et il était le dernier à en partir. Il avait fait de sa vengeance une ligne de conduite, un but à atteindre avant de mourir. Cette attitude lui valut de monter en grade assez prestement et de se retrouver sous les autres d’une autre étoile naissante de la Marine. Il s’agissait d’un jeune Commandant du nom d’Hawkins D. Achille. Personne n’osait le dire, mais il s’agissait du fils de l’actuel Amiral en Chef. Rai’ était fier de servir sous ses ordres. Après quelques missions, les deux hommes se lièrent rapidement d’amitié. Ils devinrent des collègue, puis des camardes et enfin des frères. C’était un parfait duo et un duo gagnant ! On les envoyait aux quatre coins du globe, car ils arrivaient toujours à sortir vainqueur de n’importe quelle situation. Achille disposait des pouvoirs du fruit du magma et il apprit à Cadis à maîtriser le sien. Le pouvoir de notre héros était également celui d’un élément. Son père l’avait forcé à manger un plat amère et ignoble prétextant que ça le changerait en dieu. Il comprenait maintenant le sacrifice de son paternel. Le vieil homme lui avait fait manger ce plat quelques jours avant le début de la guerre. Il savait ce qui se tramait dans l’ombre. Il lui avait sauvé la vie et même dans la mort il continuait de l’étonner. Raziel ne regretterait jamais tous ses actes et un jour, il vengerait les siens.

Avec l’aide d’Achille, il apprit à maîtriser son fruit du démon. Il disposait du logia de la lumière et était devenu un homme-flash. Son pouvoir était redoutable, car il pouvait frapper un homme à la vitesse de la lumière. Mais son camarade disposait de la puissance du magma. Cadis apprit beaucoup auprès du jeune gradé. Il lui enseigna l’art du katana, mais également le combat au corps à corps. Notre jeune homme disposait déjà de très bonnes bases, mais grâce aux efforts de son partenaire, il réussit à se perfectionner et à devenir un terrifiant combattant. Bien sûr, il n’apprit pas cela du jour au lendemain. Cet entrainement lui vola un an de sa misérable vie, mais il était au combien important. Achille provenait du pays de Wa, l’île des samouraïs dans le Nouveau Monde. C’est pour cela qu’il insista pour apprendre à notre héros le combat du katana. Rai’ savait manier un javelot et un bouclier, mais il devait également apprendre à combattre sans défense. L’art du katana et du sabre était le moyen parfait pour compenser ce vide. Néanmoins, toute bonne chose à une fin et celle de notre duo ne fut guère des plus réjouissantes. Ce fut lors d’une mission à haut risque que le Commandant perdit la vie. Les deux camarades étaient tombés sur un individu trop puissant pour eux. Ils pensaient souvent être à l’abris des coups grâce à leur logia, mais ils comprirent prestement qu’il existait des moyens pour passer outre cette défense. Le javelot qui transperça l’abdomen de l’homme-magma avait été recouvert par le haki de l’armement. Un fluide que tous les hommes avaient dans leurs veines, mais qui pouvait seulement être forgé par l’entraînement. Notre homme-flash avait réussi à vaincre l’étranger, mais la blessure d’Achille était trop importante. Il succomba quelques minutes après avoir été touché. Il avait fait preuve d’une grande résistance, mais cela ne fut guère utile. Le jeune gradé perdit la vie et la Marine organisa des funérailles digne d’un Amiral. Raziel n’avait jamais vu pareille organisation et espérait, un jour, avoir droit à un enterrement aussi gargantuesque. Il savait qu’il lui restait encore beaucoup de chemin à parcourir, mais il ne perdrait pas la vie avant d’avoir eu sa vengeance ! Ce fut à ce moment qu'il commença à fermer les yeux sur la tristesse du monde.

Avec sa force actuelle, notre combattant venait d'atteindre le grade de Colonel. Il commençait vraiment à faire parler de lui, mais ça plus grande légende se créa lors d'une rencontre en mer. Le navire de guerre venait de quitter Marineford et l'équipage partait en direction d'une île de Grande Line. Un équipage pirate avait semé la zizanie sur ce secteur. Il fallait appréhender les criminels et rétablir l'ordre. Bizarrement, à leur arrivée, le village était d'un calme absolu. Il n'y avait plus personne dans les parages, un véritable village fantôme. Rai' mit tout de même la main sur un villageois apeuré. Il parlait du passage d'un Empereur et d'une sanction. Certainement que le grand homme était de passage dans cette région, ou qu'il appréciait grandement cette île. En tout cas, il avait fait le ménage et l'équipage de pirates avait été exterminé. Cela arrangeait grandement les affaires de notre héros. Avec son escouade, il retourna au navire et le bateau reprit la mer. Un Contre-Amiral était à la tête du navire. Cadis connaissait bien l'homme, c'était lui qui l'avait ramené de l'archipel de Greco. Les deux hommes s'étaient vite liés d'affection. Raziel voyait en lui comme un maître et un exemple à suivre. L'embarcation de la Marine partait en direction d'un camp de base. Il était pas loin de cette région. Néanmoins, le navire n'arriva jamais jusqu'au camp de base. Après quelques minutes en mer, les soldats firent une drôle de rencontre qui marqua à jamais leur vie ! L'embarcation des mouettes tomba sur un gros poisson, plus tôt un Roi des mers qu'ils ne seraient pas en mesure de vaincre. L'imposant bateau de la reine des Amazones venaient de les aborder, les soldats risquaient d'être décimés en une fraction de seconde. Personne n'osait bouger et ce fut le Contre-Amiral qui prit la parole. Pas de gestes brusques, pas de regardes de travers, pas de gestes violents, .. Il fallait rester calme et attendre patiemment. Loyard était en première ligne, il était le premier plus gradé de cette embarcation en-dessous du Contre-Amiral. Il gardait ses mains en poche et observait silencieusement la scène. Les Kujas étaient des ravissantes demoiselles, mais il ne fallait surtout pas les sous-estimées. La plus faible de la troupe pouvait venir à bout de notre héros.

Le Contre-Amiral s'excusa du malentendu et voulut simplement savoir où était passé l'équipage de pirates qui sévissait dans le secteur. La Reine désigna un bateau en flamme au loin, personne n'était autorisé à semer le trouble dans son sillage. Ouf ! Tout ce passait très bien et tout le monde rentr..... !! Un coup de fusil partit en direction de l'embarcation. Une jeune mousse venait de craquer sous la pression, il hurlait "à mort les amazones" et était déjà entrain de viser une autre cible. Loyard bondit sur ses jambes et lui défonça le crâne à coup de poing. Mais le mal était fait, une Kuja venait de tomber au sol. Une balle logée dans l'épaule, elle perdait beaucoup de sang. Tout le monde connaissait la reine des amazones pour son amour envers son peuple, mais le monde la connaissait également pour sa cruauté et sa puissance. Les Kujas sortirent leurs armes et ce fut un véritable bain de sang. La contre-attaque était légitime, comment la Marine pourrait-elle se justifier ? Le Contre-Amiral perdit sa tête en premier, car il se trouvait sur l'embarcation ennemi. Les Kujas abordèrent notre navire et les mouettes tombaient comme des mouches. Le combat dura seulement quelques minutes, mais le seul à tenir encore debout était notre homme. Raziel, avec toute la détermination du monde, faisait face à l'équipage des Kujas et à la reine des Amazones. Aucune kujas n'avaient perdu la vie durant l'escarmouche et notre héros n'avait pas combattu les femmes. Il avait simplement essayé de sauver la vie aux autres soldats. Ce fut un échec cuisant, Rai' était encore trop faible. Une Kuja voulut finir ce que la troupe avait commencé, mais notre jeune gradé était d'un tout autre domaine. Il connaissait les armes blanches et les combats. Il avait été conçu dans l'unique but de devenir un combattant. Il évita les coups de la demoiselle et activa son pouvoir du démon. Il créa un bouclier, un casque et une lance spartiate, ôta son manteau et ce mit en position de combat. Torse nu, on pouvait aisément voir le tatouage qui trônait fièrement sur son épaule.

L'amazone sous-estimait grandement notre colonel et voulut jouer avec lui. Au bout d'une minute de pirouette, elle se retrouva allonger sur le dos une lame de katana sous la gorge. Les autres combattantes écarquillaient les yeux et voulurent sauver leur soeur, mais la reine se leva et elles restèrent figer comme des statues. Loyard désactiva son pouvoir et recula de quelques pas. Son heure avait certainement sonné, mais il était souriant en voyant le visage de la mort venir à lui. Cette femme était d'une beauté inégalable. Elle ressemblait à un déesse, une déesse de la mort mais une déesse tout de même. Rai' n'avait jamais vu une aussi belle femme, ce serait un honneur de mourir par ses mains. Notre héros avait rangé sa lame et c'était mis à genoux en attendant sa punition. La reine approcha, mais ne s'occupa point du soldat en premier. Elle gifla la kuja avant de tourner son regarde vers notre jeune homme.
" Qui es-tu ?
- Je suis Loyard Cadis Di Raziel, ma reine. Notre jeune homme faisait toujours preuve de beaucoup de respect.
- Tu es originaire de l'archipel de Greco ?
- Oui ma reine
- J'avais beaucoup d'amis dans la région. Maudit soit ces deux géants ! Ah oui ... Une vie pour une vie, tu es libre de partir jeune soldat. Tu as épargné la vie de ma combattante, j'épargnais donc la tienne. Mais sache que je serai moins clémente à notre prochaine rencontre. Tiens, à titre informatif, que vas-tu faire de cette vie que j'épargne ?
- Je vais devenir plus fort et prendre ma vengeance sur Xerxès et Théron !!
- Oh ! En voilà un but bien étrange pour un soldat de la Marine. Tu as une grande détermination en toi, mais après ta vengeance que vas-tu faire ? Tu n'auras plus le moindre but et ta vie n'aura plus aucun sens." La Reine disait vrai animé par toute cette haine, après avoir exécuté les deux géants, Cadis n'aurait plus aucune raison de vivre.
" Une fois assez fort pour terrasser les deux géants et une fois ma vengeance établie, je viendrais sur Amazon Lily pour demander votre main en mariage !!! " La Reine aurait pu très mal le prendre et exécuter notre héros sur place. Néanmoins, elle se contenta de ricaner et de déposer un baiser sur son front avant de remonter sur son navire.
" Je suis très curieuse concernant l'avenir qui s'offre à toi. Si jamais, tu sais où me trouver jeune chevalier. "

Loyard fut le seul à revenir au camp de base, à pied. Il raconta l'aventure qu'il venait de vivre, en oubliant quelques détails. Il venait de faire un nouvelle promesse. Son coeur ne battait que pour le jour où il rejoindrait la reine sur son île. Il n'éprouvait des sentiments que pour elle et arriverait à devenir plus fort pour la rejoindre ! Il ne mourrait pas avant d'avoir demandé sa main !!! Ce fut certainement la dernière personne qui vit le bleu paradisiaque des yeux de notre héros. Après cet évènement, Raziel était devenu un tout autre homme. Il venait de laisser de côté les armes, mais également de fermer les yeux sur le monde. Il lui fallait quelques années avant de réussir à développer une sorte de capacité. Beaucoup crurent qu'il avait quitté les rangs, mais il était revenu encore plus déterminé que jamais. Il était réapparu avec une armure en or, des yeux fermés et aucune arme à la taille. Rai' tuait rarement ses adversaires, il réservait toute sa haine pour une seule personne. Il n'ouvrait les yeux que rarement et cela arrivait souvent en duel. Si son adversaire était digne d'honneur, il ouvrait les yeux ... mais il était rare que sa cible sorte vivante à partir de ce moment.