Rappel des règles :

Citation :

La mission devra être finie en deux semaines. Nous préconisons une attente maximal de 48h entre deux postes, n'hésitez pas à sauter le tour d'un absent ou d'une personne trop longue qui n'aurait pas prévenue de son retard, vous êtes en autogestion. Pour tout problème postez dans ce sujet ( lien . Le staff se garde le droit d'intervenir en cas de problème de délai ou de rp sortant du contexte, de GB...

- Zyra Encendys
- Oriana
- Lazare


Sujet : Vous vous rencontrez au pied d'une falaise. Vous entendez les cri d'un dinosaure en détresse et vous décidez de vous y rendre. Vous tombez alors sur un iguanodon entrain de se faire attaquer par des dizaines de Compsognathus, des dinosaures de petite taille. Vous l'aidez à votre façon. Une fois cela fait vous prenez la direction d'une plage que vous apercevez plus loin.
(il n'y a pas d'ordre de poste)

Une île abritant une faune et une flore tout aussi extraordinaire, une île historique, dernier baston d’un monde aujourd’hui éteint. Little Garden était le petit bout de paradis conservant des animaux préhistorique. L’île aux dinosaures. Oriana avait entendu parler de cette île mais elle ne s’y était jamais intéressée, elle n’avait pas prévu de s’y rendre et à vrai dire ses leçons de géographie n’avaient pas été correctement imprimées dans sa mémoire.

Lors de son premier voyage la jeune femme ne s’y était pas arrêter, et encore moins passer devant. En effet elle se servait essentiellement de navire marchant qui était tous munie d’Eternal Pose. Cette chose aurait pu lui être bien utile. Cependant elle n’eut pas le temps d’y réfléchir, trop préoccupée par le groupe de fanatique qui l’a pourchassait. Miraak étant encore K-O, ce fut Oriana et son amie Zyra qui mirent le pied à terre pour explorer l’île. La jeune femme cherchait surtout un moyen de recharger le log pose plus vite, en se servant d’éventuel champs magnétique ou n’importe quoi.

La rousse cherchait aussi quelque chose à faire, elle parla à Oriana de ce qu’elle pensait savoir de l’île et de sa suspicion de trouver une trace de civilisation ici.

« Entre nous Zyra, vu l’état de l’île et de ce qui est supposé y vivre je ne pense pas que les êtres humains puissent s’installer ici sur le long terme. Mais allons voir tout de même. »

Elles se baladèrent discrètement sans voir une seule trace de bêtes préhistoriques ou de lézards géants. Mais ce n’était pas les seules traces à ne pas être présentes, ce que recherchait aussi Zyra ne semblait pas exister bien qu’elle s’y attendait aussi. Les deux jeunes femmes arrivèrent au pieds de la falaise.

« - Bon bah on va devoir changer de direction et faire le tour de cette montagne. » Dit-elle.

Oriana avait chaud et le fait de faire le tour la soûlait un peu, elle eut l’idée de se servir de ses barrières comme d’un escalier pour grimper et prendre de la hauteur.

« Attends Zyra, je peux faire en sorte que nous puissions… »

Zyra coupa son amie pour lui faire part qu’elle avait entendu quelque chose, des bruits d’animaux pas loin avec d’autres trucs étrange. Un rugissement énorme se fit entendre, enfin plutôt un grognement. Cela fit sursauter Oriana mais qui avait envie de voir ce que c’était.

Voilà bientôt plusieurs heures que je m'étais enfoncé dans la forêt. Content pour une fois, de posséder le corps qui est le mien. Incapable de ressentir les effets de la soif, de la faim ou de l'humidité omniprésente de la forêt tropical dans laquelle nous nous enfoncions, séparément, mes compagnons et moi. Après avoir longtemps marché, j'ai décidé de faire une pause, montant tranquillement sûr un arbre et m'installant pour observer, autant les alentours que réfléchir sur la marche à suivre. Marcher bêtement droit devant n'avait aucun intérêt et aucune chance de nous mener quelque part d'intéressant. Portant alors ma flasque à mes lèvres, avalant une grande et longue gorgé d'alcool malté, poussant un soupir de soulagement. Des hurlements vinrent alors troubler ma réflexion.

Sautant au bas de l'arbre dans lequel j'étais monté, je me suis mis donc en direction de ces bruits. Il semblait plus animal qu'humain. Mais c'était la première trace de vie, autre que celle des insectes et des petits reptiles qui depuis que j'avais pénétrer dans leur royaume voulait faire de moi leur repas, mais les couches de métal et les composants chimique de mon sang rendant l'approche ces créatures plus dangereuse pour elle que pour moi. Forçant le pas, le paysage s'est mis à changé légèrement, les arbres se faisant moins danse, une énorme falaise visible non loin de là.

Je me suis donc mis à ralentir pour pouvoir tranquillement d'abord observer ce qui se passait. Et c'était une petite troupe de petit dinosaure d'un mètre de long tout au plus. Individuellement, il n'avait rien de dangereux, mais vu la taille de leur groupe, un problème important. Je m’apprêtais à tourner les talons, constatant que les bruits que j'avais entendu n'était que les cris d'agonie de leur proie. Mais les voix de deux femmes m'ont décidé à rester. C'était tout ce que j'avais trouver de proche de vie humaine et au pire, elles constitueraient une distraction, ou du moins, si jamais, une monnaie d'échange. Peut-être de quoi jouer l'utile à l'agréable.

Ainsi, contournant la zone de combat et la horde de saurien par la forêt. Faisant passer mes yeux du noir à l'orange, j'ai activé l'un des programmes de mon corps cybernétique pour escalader sans problème la paroi rocheuse, plutôt lisse et que je n'aurai pas pu escalader sans. Une fois arrivé à la hauteur que je voulais, je me suis avancé vers une petite excroissance rocheuse. J'étais visible de tous à ce moment précis et surtout, je pouvais voir l'une des deux jeune femme repousser les reptiles, avec une sorte d'onde de choc... Voilà qui semble compliqué de suite les choses. Un fruit du démon, à n'en pas douter ! Mais impossible vraiment de prédire à quoi on avait vraiment affaire  avec ce genre de chose...

L'autre jeune femme semblait également avoir des partis cybernétique, son bras en particulier, car des gerbes de flammes en provenait et en témoignant les cadavres fumant des dinosaures qui avait voulu s'attaquer à elle. Comme eux, je venais de passer du statue de prédateur à celui de proie. La différence étant, que j'en avais conscience. Il me faudra donc être moins agressif que prévu... Et renoncer aux réjouissances que j'avais imaginé. L'un des dinosaures un peu en retrait des autres, s'était mis à escalader la paroi rocheuse pendant que, perdu dans mes observations je ne l'avais pas vu venir. Tendant simplement ma main en avant quand il m'a bondit dessus dents en avant, les laissant rebondir sur le métal. Puis, venant frapper directement dans la tempe l'animal. Créant à l'impact un bruit immonde de chair déchiqueter. Mort sur le coup, le crâne fracassé ! J'ai ensuite attrapé l'animal par le cou. Et je l'ai balancé à ses congénères qui se sont dépêché de le renifler et de se disputer les meilleurs morceaux... La beauté du règne animal !

Zyra venait de finir aussi avec ces saletés de reptiles qui avaient osé nous attaquer à pleine dents. Il était amusant de noter que ces bestiaux, bien que n’étant pas du tout habitués à  la présence humaine, ne semblait pas avoir peur d’elles. Au contraire, peut être avaient-ils envies de tester leurs place dans la chaîne alimentaire face à un autre prédateur ? Comment pouvaient fonctionner un instinct millénaire ? Quoiqu’il en soit, il paraissait évident que leur nombre allait poser un problème.

Maintenant que Zyra et Oriana allaient être pris pour cible par tout le bataillon de lézards, regarder par plusieurs dizaines de regards affamés et désireux de planter leurs griffes et leurs dents acérer dans leurs chaires. Sentant que l’attaque allait bientôt être donnée par ces carnivores grâce à un instinct de survie tout à fait fonctionnel, Oriana s’apprêtait à créer une barrière suffisamment grande pour se protéger elle et son amie. Au même moment, sortant apparemment de nulle part et aussi du ciel, un corps d’un de ces monstres s’écrasa au milieu de ses frères qui, découvrant un corps sans vie, décidaient de jouer aux charognards. En levant les yeux pour chercher d’où cela pouvait-il venir plus précisément, la jeune femme découvrit, accroché à la paroi de la falaise ce qui semblait être une forme à l’allure humaine.

Oriana était surprise et n’avait pas eu le temps d’en voir plus quand sa copine, beaucoup plus réactive qu’elle, créa un mur de flamme avec son bras pour très certainement vouloir s’enfuir, obligeant par la même occasion à rompre tout contact visuel avec ce qu’il se trouvait derrière. La chaleur était trop forte et cela l’obligeait aussi d’elle-même à détourner les yeux. Zyra n’arrêta pas là son geste héroïque mais aussi très intelligent en agrippant son amie pour que celle-ci se mettent à courir avec elle.

S’il s’agissait bel et bien d’un être humain, Oriana ne voulait certainement pas le rencontrer. Elle était d’un tempérament assez parano et couplé à sa grande ignorance sur cette île l'a poussait à jouer la carte de la prudence. Contrairement à Zyra qui pouvait se montrer légèrement trop enthousiaste par rapport aux gens qu’on pouvait rencontrer, Oriana savait à quel point la race humaine pouvait être mauvaise. La peur de l’inconnu était quelque chose à ne pas sous-estimer.

Elles commencèrent alors à fuir en direction d’une plage, il suffisait de suivre un petit ruisseau sur le côté pour le deviner. En jetant un rapide coup d’œil derrière Oriana vit que quelques petites saloperies avaient réussi à les suivre malgré les flammes. Ces bestioles étaient rapides et poussaient des cris en continu, laissant clairement comprendre qu’elles se rapprochaient dangereusement. La jeune femme allait prévenir Zyra mais celle-ci avait déjà compris ce qu’il se passait et avait préparé ses deux flingues. Elle commença à tirer plusieurs coups de feu mais perdit un peu de vitesse par rapport à Oriana qui s’éloignait assez rapidement de son amie. Elle s’arrêta à son tour car une poignée de dinos l’avaient aussi suivit. Profitant de la distance qui les sépare encore, Oriana créa une nouvelle barrière, celle-ci était plus large que grande.

« Rejected »

La barrière fut propulsée sur les dinos, la vitesse de propulsion étant très grande celle-ci gagnait en puissance à chaque mètre parcouru. Le choc fut rude, les reptiles se fracassèrent le crâne. Oriana en profita pour souffler un peu mais surtout pour s’assurer qu’il n’y en avait pas d’autre qui la suivait. Voyant que rien ne venait elle reprit sa route près du ruisseau jusqu’à tomber sur la plage. Zyra l’a suivi de peu. Elle s’approchait d’Oriana en lui posant une question un peu amusante pour elle.

« Trace de civilisation ? Je ne suis même pas sûr de ce que j’ai vu. En tout cas s’il s’agit bien d’un homme il faut faire très attention, on ne sait pas qui il est ni s’il est seul. Je ne voudrais pas qu’on s’attire des problèmes tant que Miraak n’est pas rétablis. » Répondit-elle sur un ton sérieux mais sans animosité. « En tout cas je suis contente qu’on se soit débarrasser de ces trucs, il faudra être plus prudentes si on se ré-aventure sur cette île… »

Les deux femmes ont profité de la fenêtre que je leur ai offert, balançant la carcasse de l'imprudente créature au milieu des siens, qui, mue uniquement par la faim et l’instinct, se sont dépêcher de le dévorer. Voilà un exemple qui devrait inspiré la société, qui ne devrait pas avoir peur d'utiliser ceux qui l'affaiblisse, pompant ses ressources de façon inutile, pour enfin aider ceux qui pendant trop longtemps l'on fait vivre... survivre. Une analogique qui conviendrait au traitement qu'il faut réserver à cette noblesse mondial et qui attend ceux qui, n'ont pas encore compris la vérité de la parole de sa majesté.

Les faibles mangeront bientôt le cadavre de ceux qui pensait être à l'abri. Une place de dirigeant s'obtient par le sang et le sacrifice, par le mérite. Pas par le sang. Sa majesté, le sacro-saint modèle que nous devrions tous suivre, en est arrivé où elle en est. Par la force de ses poings, la justesse de sa conduite et les choix que sa majesté a pris tout au long de sa vie. Oui... Voilà ce à quoi la nature, sauvage, ici primaire, peut renvoyer comme leçon. Une île qui au final, pourrait être un excellent centre de rééducation pour les esprit antirévolutionnaire et les traîtres qui ne serait pas déjà passé par les pelotons d’exécutions.

Mais il était temps pour moi de rejoindre les deux jeunes femmes. Au final, elle n'avait pas celles que je m'étais de suite figuré. Mais c'était les seules être humain que j'avais rencontré sur cette putain d'île. Et ma seule et unique chance de trouver des informations. Il me fallait un plan d'approche aussi... Enfin, j'ai tout le temps pour penser à ça en essayant de me sortir de là simplement. La solution était simplement devant moi... Un risque cependant assez important. Toujours mieux que d'affronter une horde de saurien avide de viande.

J'ai rassemblé l'énergie nécessaire et relâchant la pression ainsi accumulé dans mes jambes sous la forme d'un puissant jet d'air comprimé. J'ai alors simplement fait un énorme bond, de la hauteur de mon surplomb rocheux, au lit de la rivière qui coulait en contre bas. Traversant alors rapidement, ayant eu la chance de tomber sur un guet. Imaginant la taille des reptiles hors de l'eau, je ne voulais pas rencontrer ceux à l'intérieur ! Puis l'eau me permettrait de me mettre hors de porté de ces animaux désireux de voir la viande de décurion finir à leur menu. Je me suis donc, une fois de l'autre côté, mis à courir dans le sens allant vers la plage.

Puis, après avoir couru quelques longues minutes, j'ai entendu les voix des deux femmes, très très proche de moi. M’arrêtant alors, loin d'être essoufflé. J'ai levé mes deux mains en l'air, signe universel de non-agression et je me suis dirigé vers elle. N'entendant pas clairement le début de leur conversation, j'ai cru distingué qu'elle parlait d'un homme, sûrement moi et d'un certain Miraak qui devait être rétabli. Un nom que je n'avais jamais entendu avant, mais qui, aurait sûrement son importance un jour, comme n'importe quelle information qu'on peut glaner. Arrivé alors à leur distance, je suis sorti de derrière les fougères, danse et épaisse, une rivière entre nous !


Le bluffe, c'était la meilleure idée qui m'était venu à l'esprit. Le seul danger pour ces deux personnes, mise à part l'île en elle même, où à peu près tout essai de vous tuer, c'est moi qui, pour l'un, désire lui détacher la tête du reste et pour l'autre... la soumettre à un régime spécial pour obtenir les informations qu'elle a. Tout pour sa majesté !