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 Archibald Moriart [Terminée]

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Pirate
Archibald MoriartPirate
Archibald Moriart


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MessageSujet: Archibald Moriart [Terminée]  Archibald Moriart [Terminée] EmptySam 25 Avr - 15:22

NOM DU PERSONNAGE


Nom : Archibald
Prénom : Moriart
Âge : 80 bonnes années au compteur.
Lieu de naissance : ?
Race : Humain de type vieux croûton
Faction / Grade : Pirate indépendant
Métier/Rôle sur un navire :Forgeron, charpentier
But : N'a pas de réel but, est pour le moment trop chamboulé par les récents événements pour penser à ça.
Surnom :
Mer de départ :GrandLine

Capacité : Combattant corps à corps. (il utilise également un katana, mais n'a en aucun cas la maîtrise d'un Sabreur. Il ne s'agit que de prendre un truc tranchant et de frapper très fort avec.)

Trois pour le prix d'un :
-Il fout quoi ici, l'pépé ?
- Parait qu'il a volé un cageot de pommes au marché du coin.
- Aaaah, on a enfin trouvé l'enfoiré qui s'amuse à dévaliser le marché en pleine journée ! Tu m'étonnes qu'on a eu du mal à trouver, on surveille les gosses nous, pas les vieillards. L'a qu'ça à foutre le Père Fourras ?
-Faut croire.
-Huum. Bref, comment qu'il s'appelle alors ?
-Archibald Moriart
-'ttends, c'est pas le vieux forgeron pété de thunes qui crèche un peu à l'écart d'la ville, ça ?
-Si si, c'est bien lui.
-Mais. Encore un vieux qui crève la dalle, et ne trouve que le vol comme ultime recours, j'veux bien, mais ce type... Tu t'fous d'moi ? Il a des putains d'couilles en or !
- On est pas là pour les juger mec, juste pour les punir.
-Mouais. Bon alors, faut lui tirer l'portrait pour commencer, histoire d'avoir une trogne à mettre sur son dossier au cas où il réitère. Même si j'serais pas étonné qu'il nous ait juste fait une petite crise de nerfs. C'est qu'ça doit plus avoir la lumière à tous les étages, là d'dans.

- Archibald Moriart, Forgeron âgé de 80 ans, installé au petit village d'Hemwick depuis maintenant 3 ans. Chauve, Haut d'un bon mètre quatre-vingt-quinze, cent vingt gros kilos à la pesée. Nombreuses rides et autres marques de son âge avancé, l'homme reste remarquablement bien conservé, et possède une musculature sur-développée compte tenu de sa condition de simple forgeron sur le déclin Condition qu'on ne lui a découvert que récemment, sa tendance à porter des vêtements amples et à voûter le dos ayant tendance à masquer ce corps si bien sculpté -. De longs sourcils épais de couleur blanche tombants, venant surligner ses deux yeux gris acier. Des dents légèrement jaunies par le temps, une longue barbe blanche qui tombe au niveau de l'abdomen,  une peau mordorée, marquée au niveau du front - côté droit - par une large cicatrice en forme de x, apparemment causée par une lame. Des oreilles légèrement pointues, un nez proéminent, sans tomber dans l'excès, des joues quelque peu creusées au niveau des pommettes. Le tout pour un visage extrêmement expressif, aux lignes brutes et aux contours bien définis. Une voix rauque et grav-.
-Tu sais, on veut une description rapide, pas un roman, hein.
-Rrrrah, laisse-moi faire et fais pas chier ! Bref, passons.
-De longs bras raides, de grandes mains puissantes, mais cela dit abîmées. En effet, de nombreuses fissures et autres crevasses viennent orner ces mains. Les veines ressortent de façon très claire, on perçoit quelques cicatrices, certaines de nature inconnue, d'autres clairement causées par une mauvaise manoeuvre lors de l'exercice de la forge. Tiens, tu veux pas lui demander de se désaper steuplait ? Juste le haut, hein, histoire d'avoir un dossier complet.
-H'mkay. Comment qu'ça fonctionne ce micro de m-ah, voilà. Ahem ahem, monsieur Moriart, faudrait enlever votre haut s'il-vous plait, c'est nécessaire dans le cadre de la procédure.
-Oh putain de.
-L'a fait la guerre ce vieux ou bien ?
- J'en sais rien, mais merde, ça en fait des... Bref, recentrons-nous sur la description.
D'innombrables cicatrices un peu partout sur le corps, la plupart à priori faites par lame, quelques impacts causés par des objets contondants, des marques de brûlure par endroit . Un corps puissant, quelques os qui ressortent, mais ce qui ressort le plus reste la masse musculaire de l'homme, certainement entretenue par l'exercice quotidien de la forge, une fois de plus. De longues et imposantes jambes, des pieds dans la même lignée. Ongles peu entretenus, tout porte à croire que l'homme est habitué à marcher pieds nus quotidiennement.
De manière générale, Archibald Moriart est un vieil homme en excellente condition physique, capable de prouesses insoupçonnées venant d'une personne de son âge. En témoigne l'interminable course-poursuite qui a mené à son arrestation. Certainement que le vieux dégourdi aura voulu faire une farce aux marchands. Préconisons de simplement garder à l'œil cet homme apparemment plus habile qu'il ne veut bien l'avouer.
Effets personnels au moment de l'arrestation : un long Haori marron, un kimono brun, d'un marron plus clair que l'Haori, un large pantalon noir en toile, une large ceinture de tissu blanche ainsi qu'une paire de getas en bois dans un état déplorable.

-Ouais, sapé comme d'hab, quoi.
-Bah il a tendance à s'habiller à la jap', on fait varier les plaisirs par moment, mais ça reste dans ce style.
-C'que j'viens d'dire, quoi. On met les trucs chelous qu'ils nous est arrivé de voir avec lui ?
-Est-ce vraiment utile dans le cadre de la description physique... ?
-La description, non, la présentation, oui.
-Hein ?
-Rien, fais comme j'ai dit.
Ooo-...ok alors... Faits divers, le vieillard a tendance à se retrouver avec des mouettes sur la tête. Relativement statique, et lorsqu'il ne l'est pas, relativement lent, son crâne semble attirer les volatiles, qui eux semblent voir cette surface vierge de toute pilosité comme propice à la construction d'un nid. La large cicatrice qui orne son crâne ayant rendu l'homme totalement insensible au toucher sur cette zone, il ne le remarque que tardivement, voire, ne le remarque pas. Faits divers, le vieillard a tendance à se retrouver avec des mouettes sur la tête. Légèrement absent par moment, l'individu aura tendance à vous obliger à vous répéter, non pas à cause d'un quelconque problème d'audition mais parce qu'il n'écoutait pas. Ainsi, ses droits ont dû lui être répétés près de sept fois avant qu'il ne les enregistre. Aussi, il lui arrive de couper court à la conversation pour d'un coup réciter une énigme proprement absurde à laquelle il vous demandera de répondre. À ce jour, personne n'a jamais eu la bonne réponse...
-Bon, on passe à l'entretien ?
-On fait ça, ouais, ramène donc Gandalf qu'on cause un peu.***

Bon alors Dumbledore, vous m'expliquez c'que vous foutez ici ? Ici, c'est mon bureau à moi, Sergent Starseki, et voici Eutsh', mon coéquipier. Nous, on s'occupe du quartier commercial d'Hemwick, et la clientèle habituelle assise en face de nous à votre place est principalement composée de jeunes voleurs à la tire, sans abris, livrés à eux-mêmes et sans autre choix que le vol pour survivre. Vous, vous êtes un vieux forgeron côté, retiré à l'écart de la ville, dans une bonne situation financière et à priori, vous avez passé l'âge pour ce genre de bétises. Vous vous sentez bien ?

Le regard du forgeron se durcit, jusqu'à en devenir intimidant, oppressant,  jusqu'à me faire me sentir tout petit face à l'immensité du vieillard. C'est comme s'il avait prit le poids des années qu'il porte sur ses épaules et qu'il me l'avait violemment balancé à la gueule, sans préavis. Cet homme n'est clairement pas le petit vieux souriant que je connais depuis 3 ans. La façade se brise, le masque se baisse, et me laisse entrevoir le géant. Le masque se baisse, oui, puis remonte aussi vite. Ce court instant, ces 3 petites secondes où le vieil Archibald m'a fixé m'ont semblé durer une éternité. Le voilà qui affiche son grand sourire habituel, le regard affable, la bonne tête de papy gâteau qu'on ne peut qu'apprécier.

Désolé monsieur Stareski, je dois vous avouer que j'ai tout bonnement eu une absence ! Je n'ai pas réfléchi, j'ai vu ces pommes, j'avais faim, je les ai prises. Comme je l'ai fait plusieurs fois auparavant depuis des semaines maintenant. Je... Je ne sais pas. C'était instinctif, il y a eu cette petite voix dans ma tête qui m'a criée de le faire, d'oser.
Cette... Petite voix ... ?
Bien oui, vous savez, juste cette petite voix, cette conscience ! Je crois que le petit diablotin à mon épaule a su se montrer plus persuasif qu'à son habitude, haha ! Mais vous avez ma parole, ça ne se reproduira plus, promis juré ! Vous n'allez quand même pas enfermer ce vieil homme pour une poignée de pommes, n'est-ce pas ?

Encore une fois, ce regard. Je sursaute un coup, cligne des yeux, et devant moi, un Archibald souriant, l'air le plus détendu du monde. à ma gauche, Eutsh' qui me fixe suspicieusement. Je ne sais pas ce que ce vieillard trame, mais si je devais l'enfermer, ce serait une nuit, en punition symbolique. Mais cette nuit, c'est moi qui garde les cellules. Et pour rien au monde je ne passerais une nuit entière à surveiller cet homme, aussi épais puissent-être les barreaux qui nous séparent. je ne sais pas ce qu'il me prend, mais ces simples jeux de regards auront suffit à éveiller en moi une profonde méfiance à l'égard du vieux Moriart, que je voyais il y a de cela quelques minutes que comme un simple gâteux un peu à l'ouest.

Bien sûr que non, monsieur Moriart, vous vous en sortez avec un simple avertissement. Un homme de votre âge a après tout le droit à quelques moments de faiblesse, non ?
Le regard de Eutsh' qui se fait interrogatif, presque moralisateur. Je devrais le coffrer, je sais. Un haussement d'épaule pour réponse à ce regard, je me retourne vers le vieil homme, et lui tend la main.
Bonne journée, monsieur Moriart !
Sa gigantesque main vient englober la mienne dans son intégralité, et dans le plus mielleux des regards, il vient me souffler amicalement à l'oreille :
Bonne journée, Sergent Stareski

Voûtant son dos afin de saluer Eutsh', il empoigne sa canne de bois, met son Haori marron sur les épaules, et entame une lente marche vers la sortie. Tandis que je le regardais, tétanisé. Jamais je n'avais vu autant de violence cachée dans un regard aussi bienveillant. C'est comme s'il m'avait laissé voir ma propre mort à travers le reflet de ses yeux, qui s'étaient brièvement entrouvert pendant un court laps de temps. Une main qui vient taper sur mon épaule, je sursaute, étouffe un cri, puis me retourne.

Tu pètes un câble ou quoi ?
Bordel, me fait pas flipper comme ça ! ... Bon bah voilà, affaire classée.
C'est sérieux là ? Même pas l'habituelle nuit symbolique derrière les barreaux ?
Non, même pas. C'est pas utile, le p'tit vieux m'a juste l'air un peu perdu, il recommencera pas !
Mouais... Tu fais comme tu sens, mec, tu fais comme tu sens.
T'inquiète va, j'sais ce que je fais. Je vais classer son dossier maintenant en même temps que les autres, comme ça c'est fait.

J'jette mon menton vers Eutsh', puis me dirige vers la salle des archives. Quelques couloirs, quelques escaliers, puis une énorme porte-double. Voilà le lieu où sont consignés les dossiers des criminels de l'île. De la simple incivilité au massacre, en passant par la prise d'otage, la moindre infraction du moindre citoyen est notée ici. On a un si faible taux de criminalité que la salle est généralement fermée, on n'y descend que pour mettre à jour le tout une fois qu'un carton plein de dossiers est rempli. J'arrive devant la porte, sors l'énorme clé de métal de ma poche, déverrouille, puis pousse avec difficulté les deux pans de métal. Bougie à la main, je range chaque dossier dans la zone correspondante, le tout étant rangé par ordre alphabétique. Finalement, j'arrive au dossier de Moriart, le dernier. Une boule au fond de l'estomac, je me dirige vers l'étagère "M". Je cherche une poignée de seconde, pour arriver à la bonne section. J'écarte deux dossiers puis range celui-ci entre, et m'apprête à sortir. D'un coup, je me stoppe net.

J'ai dû mal voir.

Je retourne sur mes pas, là où j'ai rangé le dossier de M. Je lève l'enveloppe de carton pour découvrir le dossier suivant. J'avais bel et bien vu. Sous mes yeux, une enveloppe où il est inscrit en gras souligné rouge "Jesuo Motoïro". Gras souligné rouge. Le code-couleur pour les criminels dangereux, ceux dont le dossier est transmis à toutes les îles de toutes les blues - Nouvelle Mesure prise il y a 5 ans, depuis la découverte du One Piece par Cosa -. Je sors l'assemblage de feuilles, souffle un coup dessus, puis tousse quand un amas de poussière s'en élève. Hésitant, apeuré, presque terrifié, ma main tremblante vient se saisir de la couverture. Sur celle-ci, plusieurs informations couchées à l'encre, ainsi qu'une photo du vieux Musameru, alors bien plus jeune sur l'image. à la vue de son visage, un frisson vient parcourir mon échine. C'était ça. C'était CE regard. Ici, je revoyais ce regard meurtrier qu'il m'avait fait. Dans ce dossier, je découvrirais le vrai Moriart, sans l'ombre d'un doute.


Citation :


      Antécédents :

  • Pratique de la piraterie
  • Vol de grande envergure
  • Torture
  • Massacre à grande échelle, meurtres multiples
  • Destruction des biens publiques et des infrastructures de la Marine
  • Assassinat de Haut-gradé
  • Complicité avec la révolution




      Compétences :

  • Maîtrise des bases de la navigation, Maîtrise plus avancée du métier de charpentier.
  • Maîtrise de diverses techniques de torture parmi les plus avancées, que ce soit dans le domaine physique ou psychique.
  • Stratège  émérite, expertise du terrain.
  • Épéiste à ses heures, se bat principalement au corps à corps. Possède d'ailleurs une force physique bien au-delà de la norme humaine, et a développé un style de combat reposant sur sa capacité à dépasser les limites du corps humain en terme de puissance.




      Profil Psychologique :

  • Violent, imprévisible et cruel, est prêt à tout pour arriver à ses fins, ou même par simple amusement. Trouve dans le combat une forme d'exaltation, a de lui-même l'image d'un chasseur, et de la plupart des êtres l'entourant l'image d'un amas de proies.
  • Impulsif, orgueilleux et égocentrique, fait passer lui avant n'importe qui d'autre. Imbu de sa personne, prompt aux accès de rage, a approcher avec la plus grande des prudences, que ce soit dans l'optique d'un assaut physique ou d'un rapprochement social.
  • Est apparu calme et recentré sur lui-même pendant sa captivité, là où nous nous attendions à une boule de nerfs incontrôlable. Impossible de percer cette coquille, toute tentative de dialogue se vit soldée par un échec lors de son séjour en détention.
  • Doté de principes et valeurs que l'on ne soupçonnerai pas d'un pirate de son envergure, il est également un homme de parole, capable de compassion et d'une lucidité assez déroutante.



Aller plus loin dans l’interprétation serait risqué, aussi n'ai-je pas poussé l'analyse plus loin. Enfoncé dans le plus profond mutisme depuis son arrivée, je n'ai pu dresser ce dossier qu'à partir de faits rapportés, des rapports et des quelques réactions du détenu. La véracité de cette analyse n'est pas garantie compte-tenu du peu de données sur l'individu, je recommande par conséquent de rester vigilant face à cet homme pour le moins mystérieux.

Dr.Bytsebay Drai

MISE A JOUR : Le criminel est porté disparu, et présumé mort après son affrontement avec le colonel Nakari.


Yeux exorbités, jambes qui fléchissent, je m'assied, plus sous la contrainte de l'effroi que par envie réelle. Mes yeux viennent se river sur la prime : █  millions. Information confidentielle, ce qui n'est généralement pas bon signe. Je regarde la date inscrite sur le dossier : Celui-ci aurait été écrit il y a de cela 20 ans. 20 ans. 20 ans de silence radio, de calme plat. 20 années pendant lesquels plus personne n'entendit parler de Jesuo Motoïro. L'uns des plus grands criminels des blues de l'époque aurait élu domicile dans ce petit coin tranquille, prenant les traits du vieux forgeron apprécié de tous, Archibald Moriart. Inconcevable. Je repasse le dossier au peigne fin, tente de grappiller toute information que j'aurais laissé passer. La photo. Je repense cette énorme cicatrice sur le crâne de l'ancêtre. Elle n'y est pas sur le cliché. Quoi d'autre, quoi d'autre, vite vite vite. Plusieurs compagnons qui vivent aujourd'hui à Vila, d'autres morts au combat, et ... Ah, le dossier fait mention d'un acolyte : Pace Spartou. Un tour vers l'étagère S, et je me retrouve devant son dossier, bien moins poussiéreux que le premier. Bingo, le type est toujours en vie. Et en taule en plus, de quoi me faciliter la vie.

Une rencontre s'impose.

***

Pace, t'as de la visite.
J'lève la tête, un grognement s'échappe de ma bouche. Je descends de mon lit d'un saut (oui, parce qu'autant poser les choses dès l'départ: j'suis un nain) puis me place quelques mètres devant les barreaux. Qui peut bien vouloir rendre visite à un vieux loup de mer comme moi, hein ? Tss... ça peut qu'être un truc casse-couille, tiens. J'en suis sûr.

Bah tiens. Qu'est-ce que j'vois arriver au loin ? Un bleu. Un connard en uniforme, bonne tête de vainqueur, bien propre sur lui. Un gringalet qui rentre bien dans son joli costume, le genre à sagement suivre les ordres sans poser de question, le genre avec écrit "CHAIR A CANON" au dessus de la tête avec une toute petite barre de vie rouge en dessous. Il approche, prend une chaise, s'assied à trois mètres de la cellule. Bah alors, t'as peur que j'te mange petit ? Spaaaaa-rta-tah-tah-tah-tah, tous des lopettes. Ah, voilà, le v'la qui cause.

Bonjour monsieur Pace. Je suis le Sergent Stareski, et je suis venu vous poser quelques questions à propos de monsieur Motoïro.

Ce nom. De nombreux souvenirs, nombreux sentiments qui refont surface. Colère, Joie, Nostalgie, Remords. Tout se croise et s’entremêle, tandis que plusieurs scènes se jouent dans mon esprit. Nos coups, nos soirées, nos engueulades, nos combats, nos massacres, nos victoires, nos défaites... Tout ce qu'on a partagé pendant toutes ces années. Mon poing se serre, tandis qu'une veine gonfle sur ma tempe. T'es qui toi, pour venir me chambouler à l'aide d'un simple nom ? T'es qui pour me parler de lui ? Je m'approche, empoigne les barreaux, balance un regard mauvais au bleu.

Tu t'prends pour qui à réveiller les morts, p'tite merde ? Laisse donc ce nom en paix, lui et l'homme qui le porte.

Justement, si je viens vers vous aujourd'hui, c'est parce que j'ai des doutes, monsieur Pace. Je pense que votre ami est peut-être encore en vie.

La veine sur ma tempe double de taille, tandis que ma face vire au rouge. Conneries. Ce bleu se paie ma tête.

Et l'entaille profonde comme une crevasse sur son crâne, je l'ai imaginée p'tet ? Et lui, tombant du pont de ce navire en mer  après le coup de Nakari, je l'ai inventé ? Hein ? HEIN ?! Arrête de jouer avec mes nerfs, le bleu, Jesuo est mort sous mes yeux, tombé inconscient, une giclée de sang encore en train de fuser de son crâne pendant sa chute dans l'océan. On ne survit pas à ça.

Je peux comprendre votre méfiance, monsieur Pace, toutefois, j'aimerais vous montrer une photo. Cet homme vous dit-il quelque chose ?

Le jeune sort un bout de papelard de sa poche, puis me colle la photo sous le nez. Meeeerde. J'rêve pas. Ce visage, ce regard, cette cicatrice... Non... Je l'ai vu crever. Ils ont recherché le corps. Dieu sait que cet enfoiré était fort comme un bœuf, mais il y a des limites à la chance. Je l'ai vu, ce coup. J'ai vu sa tête manquant de se retrouver coupée en deux à l'impact, j'ai vu cette absence de vie dans le regard pendant sa chute. Ca, ça s'appelle l'agonie. Il était en train de mourir avant même d'avoir touché l'eau. J'suis pas fou, merde, je sais reconnaître un blessé grave d'un mort ! Mais cette ressemblance. C'est juste lui 20 ans plus tard. Et ces événements remontent à 20 ans. Comment... Comment il a pu survivre ? Pourquoi il n'a plus donné de nouvelle ? Pourquoi il a pas fait parler de lui ? Il m'aurait pas lâché. Il serait vivant, il aurait pris le temps de se soigner pour ensuite me faire sortir. Pas que je lui aurais demandé, mais on parle de la plus grosse tête brûlée que ma longue vie m'a donnée l'occasion de côtoyer. Et j'en ai vu passer des têtes brûlées pourtant, assez pour me croire en plein milieu des enfers. Raargh. J'sais pas quoi penser, c'vieux briscard, j'serais tellement heureux de le savoir en vie, mais j'ai tellement de mal à y croire....

-D'où qu'elle sort cette photo, le bleu ?
-Il s'agit d'une photo d'Archibald Moriart, forgeron du village d'Hemwick. Sympathique vieillard apprécié sur toute l'île, il a depuis peu un comportement suspect, et a été interpellé il y a peu pour vol de pommes.
-SPAAA-RTA-TAH-TAH-TAH-TAH-TAH ! Vol de pommes ? Vraiment ? C'est donc là les actes de piraterie dont il est capables aujourd'hui ? SPAAA-RTA-TAH-TAH-TAH-TAH !
-Vous reconnaissez donc cette photo ?
-Hum ? Ah, non, y a bien une ressemblance mais c'est qu'un vague sosie vot' type. J'veux bien qu'on puisse douter quand on l'a pas connu, mais moi qui l'ai côtoyé quotidiennement, j'peux t'dire que c'est pas Jesuo, ton papy gâteau.

J'espère avoir été crédible sur ce coup. La vérité était que je pense bien avoir à faire à un Jesuo rescapé, mais s'ils venaient à le savoir chez les bleus, ça finirait mal pour lui. Faut pas que ça se sache à plus haute échelle. Pour le moment, ce jeune peut passer pour un type un peu parano qui voit des choses qui n'existent pas, mais si un gradé devait se déplacer pour vérifier l'identité de Jesuo, ça se passerait mal. Faut qu'j'arrive à prendre contact avec cet Archibald. Cette ressemblance, cette cicatrice, je n'ai que peu de doutes. Quoiqu'il arrive, s'il n'est pas Jesuo, il y est forcément lié. Un sosie ou une connerie du genre, mais c'est pas le fruit du hasard. J'ai déjà rencontré le pirate qui a mangé le fruit du hasard de toute façon, et il ressemblait pas à ça.

Très bien. Merci pour votre temps, monsieur Pace. Je ferais savoir en haut-lieu votre coopération. Sur ce, bonne journée.

C'est ça, bonne journée l'bleu. J'espère pour toi que t'as pas de mauvaise idée derrière la tête. Ma peine ici est bientôt purgée, reste plus qu'à être patient. Si on a pas pu faire Marineford ensemble, on fera d'autres choses. L'âge n'a pas éteint cette flamme qui brûle en moi. Le feu de la piraterie me consume toujours, et je raviverai celui de Jesuo. La vieille génération se doit de faire un come-back. Ha, ce serait marrant que ces Cosa, ces Masaki et ces Dampier soient renversées par un duo de vieux briscards qui auraient pu les mettre au monde... Trop ambitieux ? Certainement.

Mais l'ambition, c'est le rêve du pauvre. Moi, je ne réalise pas mes projets, je réalise mes rêves.

***

Ce Pace Spartou avait clairement quelque chose à cacher. Je suis pas plus convaincu que ça par ses propos. Je reste persuadé d'être en face de Jesuo Motoïro lorsque je regarde cette photo. De plus amples investigations s'imposent. J'ai peur de tomber sur des choses que je n'aimerais pas découvrir à trop fouiller, mais je dois en avoir le cœur net. Et pas question d'en parler à qui que ce soit, si mon intuition devait s'avérer fausse, tout cela ne ferait que créer une panique générale injustifiée, et ça me retomberai dessus. Autant fouiller un peu plus avant de crier au meurtre. Je me lève de mon bureau, puis descends plus bas dans la caserne, à la recherche d'un collègue pas trop mal dégourdi. Tiens, le Caporal Deufunaice, il devrait faire l'affaire.

-Hey, Loui, tu peux surveiller le vieil Archibald un moment ? J'ai besoin de quelqu'un pour vérifier qu'il nous fait pas une rechute, faudrait pas qu'on se retrouve avec des aubergines en moins sur le marché.
- ... Pfiouh, Okay Stareski, j'm'en occupe.
-Oh et... Au premier agissement inhabituel, tu reviens me prévenir, d'accord ?
-D'accord, j'te préviendrais.


***

Tu parles d'une mission... Surveiller un vieux gâteux voir s'il va pas voler des légumes au marché... 'M'prend pour un con le Stareski ou quoi ? Ce genre de mission, c'est pour les bleus habituellement. M'enfin... Allons surveiller Saroumane.

Quelques centaines de mètres après la sortie de la ville, l'atelier du vieillard. Atelier et maison. Une pittoresque demeure, comparé à la fortune dont on le dit possesseur. Encore à quelques dizaines de mètres de la bâtisse, j'entends déjà le bruit du marteau frappant sur l'enclume. Bon, allons rendre visite au vieil homme avant toute chose. Peut-être pas une bonne idée, sachant que je vais certainement devoir le filer dans les minutes qui suivront notre rencontre, mais je veux avoir le cœur net sur un point qui me chiffonne. Je suis pas con, si Strareski m'envoie, c'est qu'il s'agit de plus que de la simple surveillance d'un vieux voleur de pommes. Peut-être la raison pour laquelle je suis là m’apparaîtra plus claire après une entrevue avec le vieux reclus.

Je vois l'entrée de son atelier, ouvert vers l'extérieur, avec une épaisse fumée qui s'en échappe. J'entre, tente de dissiper la brume, puis aperçois le vieil homme. Et je me rappellerais longtemps de la scène qui se déroule sous mes yeux. Un gigantesque marteau entre des mains non moins gigantesques, l'homme tape sur son enclume comme jamais je n'ai vu un forgeron taper sur son enclume. Entre les deux instruments, une lame, une lame d'excellente facture, du moins à ce stade de la fabrication. Et le vieillard cogne, cogne et recogne sur la lame, à un point où je me demande s'il est en train de forger ou s'il tente  vraiment de la briser. Arriva ce qu'il devait arriver, la lame cède. Un silence sinistre s'installe dans la pièce, silence bien vite percé par un terrible grognement émanant de la gorge du vieux colosse. D'un coup d'un seul, le voilà qui lève son bras, marteau en main, et frappe avec dans l'enclume avec une force rare. Une force inhumaine. Résultat : L'enclume se retrouve fendue en deux par le milieu, le métal tordu de douleur sur la zone d'impact. De son imposante main droite, le forgeron empoigne le bloc de métal, et le jette dans un tas, rempli d'autres enclumes dans un aussi bon état que celle qui venait d'être détruite. Tournant enfin son regard vers moi, l'ancien parait d'abord surpris, pour ensuite reprendre son habituel sourire chaleureux. Moi, j'espère juste que la petite tâche jaune pisse en train de se former au niveau de mon pantalon n'est pas trop voyante.

-Bonjour caporal Deufunaice ! Que me vaut cette visite ?
-B-...Bonjour monsieur Moriart. Je venais juste vérifier que tout va bien. Vous savez, avec les bandits qui rôdent, et vu que vous êtes éloigné du village...
-Oooh, c'est bien gentil de votre part jeune homme, mais ne vous inquiétez pas, ils ne viennent jamais jusqu'ici.
-Haha, tant mieux pour vous monsieur Moriart. Dites, c'est particulier votre technique de forge, là, non ?
-Hum ? Oh, oui en effet, c'est une ancienne technique que peu de forgerons connaissent, et que moins encore maîtrisent. Difficile à appréhender, il s'agit de chauffer la lame bien plus que l'on ne le fait habituellement, et de frapper dessus avec force, presque acharnement. Si réussie, l'opération peut donner une lame à la qualité rare... Je vous laisse juger de mon taux de succès pour le moment , ha ha !


Lâchant sa dernière phrase avec une expression gênée, l'ancêtre désigne le tas d'enclumes brisées en leur centre. Tu m'étonnes... Ce vieux est une force de la nature, heureusement que cette puissance n'est utilisée que dans une forge... Puis si ça c'est du simple acharnement, j'aimerais pas voir ce que ça donne une fois en colère. D'ailleurs, j'vais éviter de l'énerver, ce serait dommage d'en faire l'expérience à mes dépens.

-J-Je vois... Je dois vous avouer que je ne m'y connais pas plus en la matière, reste que le spectacle est pour le moins déconcertant... Bon bon bon, c'est pas tout ça mais je dois retourner en ville, maintenant que je suis persuadé que tout va bien. Bonne journée monsieur Moriart.
-Bonne journée caporal !


Je me prépare à rebrousser chemin, quand soudainement une série de coups se font entendre sur la surface du mur adjacent à la forge. Jetant un regard intrigué au mur, mes yeux captent bien vite ceux du forgeron.

-Hum... J'peux savoir c'qu'il y a dans la pièce d'à côté ?
-Ah, oui, c'est Odric, mon chien. Cela fait un petit bout de temps que je ne l'ai pas sorti maintenant, il doit sûrement s'impatienter. Vous savez, à cet âge, ils ont tendance à avoir une énergie infernale, haha !
-Un chien, hein... Bon, et bien pensez donc à sortir la pauvre bête, qu'elle ne se soulage pas sur votre sol.
-J'y compte bien Caporal, j'y compte bien.
-Bonne journée encore Monsieur Moriart.


Je rebroussais définitivement chemin, avec de sérieux doutes sur les dires de ce vieillard.. Un chien ne tape pas comme ça. "toc toc toc toc toc". ça sonnait comme les coups qu'un homme mettrait sur une porte pour signifier sa présence. Je crois que je  ferais bien de prévenir Stareski. Et de changer de pantalon.

***

à l'extérieur, des pas fuyants se faisaient entendre, et pour leur faire écho, un cri étouffé, sourd et faiblard. La pièce sombre et sinistre ne dispose d'aucun éclairage, seule une petite ouverture parsemée de barreaux tordus laissait entrer la lumière du jour. En détaillant bien la salle, on peut voir un homme, ligoté de partout, bâillonné, du sang et des bandages sur tout le corps. Tapant sa tête contre le mur, l'homme cri de toutes ses forces, et peu à peu, les appels à l'aide se transforment en plaintes et en coulées de larmes. Une porte s'ouvre, laissant s’engouffrer la lumière dans la pièce, rendant visible aux yeux de tous une grande table où trônent multitude d'outils. Couteaux, marteaux, tournevis, massue, enclume,  clou, vis, faucille, rateau, pinces... Parmi eux, certains sont recouverts d'un liquide carmin, parfois sec, parfois encore récent. Au milieu de la pièce, des liens défaits, une chaise, et aux pieds de cette chaise, une énorme flaque de sang séché. La tâche est composée de plusieurs nuances de rouge, comme si plus d'une personne avait dû s’asseoir sur cette maigre chaise,  et y verser de son sang. Un long silence, et enfin la personne ayant ouvert la porte plus tôt entre, et à sa vue, l'homme au sol reprit ses cris de plus belle, à une intensité cette fois bien supérieure. Tranquillement, la silhouette encore floue entrée dans la pièce s'empare de l'enclume posée sur la table, et l'emporte à l'extérieur. Un bruit sourd, puis l'homme ré-entre, et referme la porte derrière lui en un grincement, approchant lentement le ligoté. Celui-ci traîne du mieux qu'il peut hors de portée de son vis-à-vis, l'air terrifié, les yeux encore rouges des larmes coulées plus tôt.

-Ah lalala... N'ai-je pas été assez clément avec vous ? Ne vous ai-je pas laissé survivre malgré que vous ayez tentés  de me déposséder de tous mes biens ? Toi bandit, ainsi que tous les autres avant toi, ne vous ai-je pas tous laissés une chance ? Bien sûr que si. Je suis un homme de pardon. Mais vous, vous ne faites que me décevoir. Pourquoi avoir frappé contre ce mur ? Tu espérais que quelqu'un vienne te libérer ?

La voix lourde et menaçante récitant ce discours émanait de la silhouette, avançant peu à peu vers l'otage. Bientôt, ses pas la mènerait à la zone de lumière créée par la petite ouverture vers l'extérieur.

-Tu me déçois, Georges. J'avais confiance en toi. Vois-tu, je comptais sur toi pour partager l'expérience que tu as vécu ici avec tes petits copains bandits, afin que ceux-ci ne viennent plus m'importuner lors de mes siestes. J'allais te libérer, Georges. Mais non, tu as tout compliqué. La Marine sera bientôt là, et à cause de toi, je vais devoir partir. ça veut dire que tu ne m'es plus d'aucune utilité, Georges. Tu sais ce que ça veut dire ?

Sur cette dernière phrase, l'homme pénétra la zone lumineuse, et les cris d'effroi de l'otage redoublèrent d'intensité. Le vieil Archibald, tel était l'homme debout en face de lui. Et pourtant, nombreux sont ceux qui n'auraient pas reconnu le forgeron. Son habituel sourire enjoué était remplacé par une bouche fermée, inexpressive. à la place de son systématique regard bienveillant, des yeux froids, inquisiteurs, un regard à glacer le sang du plus courageux des hommes. Une aura de violence et de brutalité entourait le vieil homme, et l'odeur de sang ambiante régnant dans la salle ne rendait le tout que plus effrayant. Arrivé devant le bandit ligoté, il attend un instant, le regard mauvais, puis dans un cri rauque, il commence à le marteler de coups, comme il l'aurait fait avec son enclume plus tôt. Coups sur coup, alors que le sang commence à gicler. Et en même temps que ses poings se rougissent progressivement à force de frappes, que la viande s'attendri et se déforme à force de coups le voilà qui s'excuse. "Désolé, désolé, c'est toi qui m'y a forcé" qu'il dit, sur le ton de la plainte. Des larmes qui commencent à couler de ses yeux, il ne se montre que plus violent. Peu à peu, la face ainsi martelée perd tout trait humain, pour à  un certain stade n'être plus qu'un amas sanguinolent de chair boursouflée. Et alors que plus aucun cri, plus aucune résistance n'émane du bandit, les poings continuent de pleuvoir. Bientôt, le bruit sec et rugueux que l'on obtient en tapant dans la chair se transforme en un son Pâteux

-POURQUOI JE N'ME RAPPELLE PLUS !

Un dernier coup sur ce monceau de viande qu'était désormais le bandit. Tombant au sol, s'appuyant sur le mur, le forgeron place sa tête au creux de ses mains encore pleines des restes de leurs récentes victimes, tâtant sa cicatrice comme si celle ci le faisait encore souffrir. Quelques minutes comme ça, poursuivi de spasmes, marmonnant d'incompréhensibles mots, seule pouvait être entendue clairement la phrase "Pourquoi je ne me rappelle plus". Après de longues lamentations, le Bourreau reprend son calme, se relève, encore tremblant et hésitant et il empoigne le corps de sa récente victime (ou du moins ce qu'il en reste), une grimace au visage, l'air dégoutté de ce qu'il vient de faire. Il ouvre une porte plus loin dans la salle, puis balance le corps. Il sort de la salle, monte à l'étage et prend une douche rapide. Peut-être ses poings rougies de sang et sa face pleine du même liquide pourraient lui valoir quelques soucis une fois dehors, autant donc à)prendre les mesures qui s'imposent. S'en suivit une rapide collecte du nécessaire de survie. Il avait sorti un énorme sac, et vu avec quoi ce sac était rempli, notre forgeron quittait les lieux. Fin prêt, il passe par son atelier, un dernier regard nostalgique vers la pièce. Il en aura vécu des choses dans cette petite pièce. C'était un peu la seule chose qui l'empêchait de définitivement perdre les pédales. Frapper sur cette enclume, plutôt que de frapper sur quelqu'un. Vous venez de voir ce qu'il se passe lorsqu'il frappe sur quelqu'un, hein ? Prenant entre ses mains le marteau de forge, Ses yeux se fixent sur l'enclume, en un regard hésitant. Quelques secondes à jauger le pour et le contre, et il attrape de sa main droite le bloc de métal, puis entame la route, qui sait vers quelle destination...

***

-T'es sûr de ce que tu m'dis là, Deufunaice ?
-Sûr, ce que j'ai entendu, c'était clairement un homme qui frappe au mur, comme pour appeler à l'aide.
-Rrrrgh... J'espère que tu t'es trompé... On va bien vite le savoir. Soldats !


Et d'un coup d'un seul, la quinzaine de Marines se dirigent vers la demeure du vieil Archibald. Sécurisant les diverses entrées et sorties, un homme crie, et ils entrent tous ensembles dans la petite bâtisse. Quelques minutes à retourner la baraque, rien. Finalement, un officier revient vers Deufunaice et Stareski.

-Y a personne là-dedans les gars. Et vu l'état des lieux, notre papy-gâteaux vient de se faire la malle.
Merde... Attendez, je vais voir.


Stareski entre dans la maison du forgeron, et ne fait que constater ce qui lui a été rapporté plus tôt : Des meubles retournés, fouillés, le frigo dévalisé, la penderie à moitié vide , l'autre moitié sûrement sur le dos d'un vieux forgeron en fuite. Plus aucun doute dans l'esprit du jeune Marine : S'il y a fuite, c'est qu'il y  a culpabilité. On ne fuit pas lorsqu'on n'a rien à se reprocher. Cela dit, sa certitude ne suffit pas à monter un dossier solide contre le forgeron. On ne peut pas condamner comme ça, sur l'intuition d'un jeune Sergent de Blue.

-Bon aller, on s'tire, je vais faire le nécessaire de mon côté.

Tous les Soldats quittent les lieux, et Stareski, après une dernière inspection du domicile fait de même. Avant de partir, il passe devant une large armoire, un peu plus grande qu'une porte. Si seulement il avait remarqué la lumière qui s'échappait d'en dessous du meuble...

*** 2 Mois plus tard ***

-Bah alors papy, on s'est trompé d'île ? Ici c'est Laryson's Town, et ce bled est sous le contrôle de Jayce D. st-.

Jamais ce jeune pirate ne terminera sa phrase. Le poing du vieil Archibald s'écrasant lourdement sur son visage, le voilà encastré dans le mur derrière lui. Telle était sa réponse aux menaces du jeune forban, qui avait eu la mauvaise idée de poser sa main sur l'épaule du colosse. Autour du Vieillard, une foule de pirates se rassemble. Menaçants, nombreux, armés. Aussi puissant soit-il, il y avait des limites aux prouesses que pouvait réaliser Archibald. Du moins pour le moment. Instable comme jamais, il tente tout de même se garder son calme, ou au moins un calme de façade.

-Un Pace Spartou m'a donné rendez-vous ici. laissez-moi passer s'il-vous-plait.
-Tu dois rencontre Pace, hein ? C'est bon les gars, laissez passer, Pace est un pote du boss. Mais nous refait pas de coup comme ça l'ancêtre. L'influence de Pace à ses limites, tout comme notre tolérance...


La foule s'écartant sur son chemin, le forgeron s'avance vers l'homme qu'il a frappé plus tôt, et lui tend la main, un sourire sincère au visage. Méfiant, l'autre se relève tout seul,  et disparaît dans une ruelle, lançant auparavant un regard noir à l'ainé. Quelques pas vers le centre de l'île, et l'ex-pirate se retrouve bien assez vite devant une gigantesque armurerie. Le lieu de rendez vous.

S’engouffrant dans la structure - un espèce de grand bâtiment délabré reconverti en commerce d'armes diverses et variés -, Archibald se retrouve devant le comptoir, avec déjà un client avant lui en train de discuter, ledit client debout à même le comptoir d'ailleurs, certainement pour compenser sa petite taille. Vieux Barbu, Cape rouge, heaume sous le bras gauche, glaive au droit et slip en peau de je ne sais quoi. Du reste, l'homme est habillé dans le plus simple appareil. Et puis il parle. Et plus il parle, plus notre vieux barbu à nous se dit que  Cette voix lui dit définitivement quelque chose...

-Z'avez bien autchoz à m'proposer, non ? Du gros calibre, j'te dit ! Tu m'files c'que tu veux, un canon à main, une sulfateuse, un tromblon, j'm'en tape, j'veux juste un truc qui fait des trous gros comme mon bouclier, tu comprends ?! Hey mais att-... Jesuo ! Oh putain ça fait un bail !

S'étant retourné, le client s'avance vers le forgeron et lui administre une grande tape amicale sur l'épaule (c'est que ça saute haut ces nains). Celui-ci reste indifférent, comme absent, le regard porté vers l'horizon.

-Hey, Jes', Jes', tu vas bien ? C'est moi, Pace, tu m'remets ou bien ?
-Je...Je... Non je... Qui êtes-vous ? Votre visage m'est familier mais je... Aaaarrgh, je n'me rappelle plus...


Une nouvelle fois, le vieil homme pose sa main sur sa cicatrice, se tordant de douleur, le visage déformé par ce mal. Manquant de tomber par terre, il est rattrapé tant bien que mal par son acolyte, ou du moins son ex-acolyte. Les évidents problèmes mentaux et problèmes de mémoire du colosse ne rendait pas la tâche facile à Pace, qui avait dans l'idée de reconstituer leur duo.

-Putain vieux, tu t'rappelle pas de moi ? Tout c'qu'on  a vécu ensemble, merde ! Les tempêtes, les beuvries, les combats, les épreuves, on a tout traversé ! Tu peux pas avoir oublié ça !
-je... j'ai tout oublié... 20 ans... Tout ce qui remonte à avant 20 ans plus tôt je l'ai... Je l'ai oublié... Mais... j'ai des bribes. Je vous ai déjà vu dans mes visions je.. Je n'sais pas. Des fois je vois ce que j'étais avant et.. Et je me fait peur... Ce passé est en train de me rattraper...
-Merde... Me dit pas que ta cabosse t'as fait perdre la mémoire ... ?


Et pourtant si. C'était bien ça. Et entre Jesuo le pirate et Archibald le forgeron, il y a un monde de différences. Et depuis quelques mois maintenant, les deux personnages s'entrechoquent, se mêlent et s'affrontent. Ce qui nous donne un vieil homme bipolaire, lunatique et imprévisible. Un duel se joue entre ces deux personnalités, et peu à peu, le  sympathique forgeron plie face au sanguinaire pirate. Peu à peu, celui que le village avait surnommé "papy gâteau" reprend son ancienne identité, "Jesuo l'écarlate". Pour le moment, Archibald domine. Il perd du terrain, mais il tient bon. Ceci dit, à chaque jour qui passe, à chaque flash-back, à chaque contact avec sa vie passée, le vieil homme se retrouve assailli par Jesuo, pirate à la violence sans borne et sans limites. Cette cohabitation forcée ne peut durer. Si Archibald ne tue pas Jesuo, Jesuo tuera  Archibald.

Quoique. Et si au lieu de s’entre-tuer, les deux facettes, telles les deux morceaux de l'esprit brisé du vieil homme, fusionnaient ensemble ?

-Tu sais c'qu'on va faire Jes' ? J'vais tout te raconter. Tu vas-.
-NON ! Non, non... je suis pas prêt... Pas prêt à savoir... Et c'est Archibald.
-Outch, dégueulasse le nom.
-Je vous demande pardon ?
-Arrête de m'vouvoyer bordel, j'veux bien que tu m'remets plus, mais moi j'me rappelle du type avec lequel j'ai partagé ma jeunesse, et bien en plus. Fais un effort là-dessus, tu veux !
-O..ok. J'vais essayer si vou-si tu veux.
-Voilà ! Bon, va falloir qu'on prépare nos coups futurs maintenant.
-Nos coups ?
-Bah ouais ! Archi et Pace Corporation mec, la piraterie à son sommet, comme à l'ancienne !
-Que... Quoi...



Oui, je n'vous l'fait pas dire, ce vieux bonhomme est dans une sacrée merde.


***

/!\  j'ai décidé de mettre description physique, psychologique et histoire dans le même bloc, en un texte qui rassemble un peu tout. Cela dit, même si j'ai à plusieurs passages parsemé quelques détails sur la psyché du perso, j'estime qu'une version plus classique de la description psychologique s'impose. D'où ce qui va suivre °° /!\



Description Psychologique :
Instable, imprévisible et incalculable, Archibald Moriart est un vieil homme à la santé mentale vacillante, et ce à cause la blessure qu'il a reçu à la tête il y a de cela des années, causant une perte de mémoire complète chez lui. Les souvenirs de son ancienne vie refaisant surface conjuguées aux légers problèmes mentaux préexistants ont fragilisé la psyché du vieillard, en faisant une personne paranoïaque, nerveuse et à la limite de la Schizophrénie.

En effet, avec la réapparition de ces souvenirs s'est développée comme une seconde personnalité. C'est comme si l'Archibald d'avant l'accident tentait de refaire surface, comme si le pirate avide de sang voulait reprendre possession de ce corps aujourd'hui habitué par un vieil homme aimable et apprécié par tous. Cordial, attentionné et compatissant, cette facette de l'homme se veut le parfait archétype du vieux sage vertueux, homme de bonté et de méditation, aimant le calme et les choses simple de la vie. en soit, un simple vieil homme qui aura eu la chance de ne pas devenir bougon avec l'âge. Forgeron de son état, talentueux et averti de nombre de technique de forges aujourd'hui perdues, il sait fabriquer de magnifiques lames. Sans ambition ni projet, cet ancien n'aspire qu'à vivre paisiblement les dernières années de sa vie, à venir briser l'ennui et la solitude une ou deux fois par mois en descendant en ville, pour finalement retourner dans sa maison à l'écart une fois sa sortie terminée.Un homme simple et sans prétention, modeste et qui se contente de peu. Une théorie veut que l'homme ai inconsciemment choisi d'être forgeron pour museler le pirate qui sommeille en lui. Se défoulant en tapant sur cette enclume de manière quotidienne, à se servir de ce bloc de métal comme d'un exutoire, comme d'un sac de frappe que l'on fracasserai pour dépenser un surplus d'énergie. Cela dit, le vieil homme ne s'en tirera pas à si bon compte.

Le vieil homme se retrouve bousculé par l'arrivée de Jesuo Motoïro, le soi du passé. Violent, en perpétuelle recherche de sang et de combat, prompt à la destruction et aux accès de rage. Hargneux, orgueilleux et sûr de sa force, le pirate n'hésite pas à user de celle-ci dès que l'occasion se présente. Lorsque son jugement n'est pas obscurci par la colère, cet homme est capable d'une lucidité remarquable. Aussi, derrière le pirate sanguinaire sans foi ni loi se cache tout de même un être humain, avec un cœur qui bat, bien qu'il soit entouré d'une lourde armature, avec des principes à défendre, bien qu'il ne les mette pas toujours en avant, et avec des sentiments, bien qu'ils soient gardées soigneusement à l'abris du regard des autres. S'il n'hésitera pas à tuer en cas de nécessité, il pourra épargner son prochain si celui-ci en vaut la peine à ses yeux. Un instant de faiblesse pendant lequel Archibald, sage et pacifique vieillard peut refaire surface, pour le meilleur comme pour le pire. Étant par contre sans pitié face à ses ennemis, quiconque prendra les armes face à lui devra le faire en étant prêt à y laisser sa peau. La guerre n'est pas un jeu auquel on perd sans conséquence. Une fois que le revolver crache la balle de son canon, et que celle-ci vient percer votre crâne pour ressortir de l'autre côté, il n'y a pas de bouton restart. Il n'y a pas de respawn, ni de petite pièce à dépenser pour continuer la partie. Il n'y aura qu'un rideau qui se ferme sur la fin la pièce, pour ne plus jamais s'ouvrir. étant conscient de ça, le pirate vit sa vie à fond, se fait plaisir, ne se refuse rien ou presque. Criminel de longue date, il connait les combines et codes du métier, et sait comment les détourner. Attaché au principe de justice individuelle, il part d'une simple logique : celle de la loi du Talion. Oeil pour oeil, dent pour dent. Et aucun homme en uniforme bleu ne viendra se mettre entre lui et sa victime. La seule condamnation possible suite à une convocation au tribunal Motoïro : la Mort.

Et c'est quotidiennement que ces deux aspects de la personnalité du colosse s'interchangent, s'entremêlent et s'affrontent. Lorsqu'il sera dans un endroit paisible, sans rien pour le soumettre à un quelconque stress ou autre, c'est le vieux forgeron de campagne qui aura tendance à dominer. Dans une situation plus explosive, apte à mettre ses nerfs à vif, l'avantage sera à l'impitoyable pirate. L'appel du sang, l'excitation du combat sont aussi des facteurs susceptibles " d'invoquer " cette part de sa personnalité. Il y aussi le facteur "Chance", autrement dit, l'apparition totalement imprévue du destructeur, sans prévenir. En plein milieu de la nuit, pendant qu'il répare un navire, avec les petits enfants ou alors qu'il fait tranquillement ses courses... Autant de situations dans lesquels on ne veut pas se transformer en une boule d'énergie assoiffée de combat. Autre facteur, les agressions sur sa personne, ou plus simplement, tout choc trop important au niveau du crâne. Surprise sera la bande de petites frappes pensant pouvoir rouer de coups l'ancêtre pour le détrousser de ses biens, car très vite l'homme pacifique au dos voûté se transformera en un cruel et inépuisable combattant que le poids des années ne semble entraver. Surpris aussi sera le jeune imprudent venant demander son ballon de foot après avoir accidentellement shooté dans la tête de l'aîné. En soi, autant un moyen efficace de se foutre dans la plus noire des merdes que de s'en sortir lors d'un combat mal parti.

Parlons-en donc, de sa mentalité en combat. Implacable, brutal et offensif, tels sont les mots qui le caractérisent une fois engagé dans un affrontement. S'il a pour méthode habituelle celle de faire plier l'adversaire sous la puissance de ses coups sans se creuser plus que ça les méninges, il saura faire preuve d'intelligence face à un ennemi lui donnant du fil à retordre. Toutefois, veillez à ne pas trop l'énerver, ou sa mentalité pourrait évoluer une nouvelle fois, à vos dépens. Plus agressif, plus violent et plus vicieux, voilà ce que donne un Archibald passé en mode Berserk. Nous ne parlerons pas d'un état second, mais plutôt d'un passage aux choses sérieuses. Poussé dans ses derniers retranchements, il tentera le tout pour le tout, quitte à ce que cela lui coûte.

C'est pour cette raison que peu à peu, cette part de sa personnalité prend le dessus. Cette détermination sans faille, cette propension à ne jamais abandonner, toujours surenchérir, celle-là même qui caractérise ce vieux Chewing-Gum collé aux doigts, qui ne fera qu'occuper plus de la surface de vos doigts à mesure que vous tenterez de vous en débarrasser. Sauf que ce Chewing-gum-ci, il serait dopé, voire mutant. Un chewing-gum Armstrong. Ne se contentant pas de vos doigts, il grappillerait un peu plus de terrain sur votre être à chacun de vos efforts pour vous en débarrasser, jusqu'à ce que votre peau ne soit faite que de cette matière gluante et persistante.

Jusqu'à vous remplacer.

C'est de cette infection dont souffre le vieux Moriart, celle qui va lentement le consumer. Ou alors qui sait ? Peut-être cette lutte quotidienne face aux tentations, face à la facilité de perdre le contrôle et tout céder au combattant sans pitié rendra endurcira le vieillard pacifique. Peut-être à force de combattre le combattant, le sage lui aussi deviendra combattant, et pourra se battre à armes égales face à son alter-ego maléfique. Qui sait... Quoiqu'il en soit, tout cela est à conjuguer au futur. Le Moriart d'aujourd'hui est un homme loin de cette harmonie utopique, en proie à ses démons intérieurs, excités par les démons de la vie de tous les jours. Chaque injure, chaque coup, chaque crachat au visage que le Moriart reçoit de la vie rend le Démon plus puissant, et affaibli l'Ange.
Car oui, bien plus que le combat entre un pirate et un vieux forgeron, il s'agit du combat entre un Démon et un Ange. Ces deux consciences, telles les avatars du bien et du mal viennent se poser sur les épaules d'Archibald, l'un à droite, pourvoyant bienveillants conseils, vœux de paix et de Vertu; et celui de gauche, poussant à la débauche,  au bellicisme et au Vice.

Et c'est de par ses choix que l'Homme dans tout ça choisira sa voie. C'est en écoutant l'un ou l'autre qu'il se construira, ou se détruira.
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MessageSujet: Re: Archibald Moriart [Terminée]  Archibald Moriart [Terminée] EmptyJeu 30 Avr - 20:36

Bonjour!

Tout d'abord, j'aime bien que tu ais essayé de changer un peu du moule classique des présentation et de présenter ton personnage en une seule histoire sans coupure, cependant...

Je vais y aller étape par étape, ça vas être plus simple

Les références "terriennes" (Genre te traiter de Dumbeldore) ne sont pas très bien vues dans l'univers de One Piece, dites par un narrateur ça pourrait passer, mais là c'est directement un personnage qui les sort. Ça passe très mal et ça fait tache.

On perd souvent le fil de qui narre ton histoire; à un certain moment c'est le policier, à un autre c'est un narrateur absent, un autre c'est un pirate... Le problème viens du fait que tu ne situe jamais vraiment qui est le narrateur et où se produit l'action, ce qui fait qu'on doit souvent lire jusqu'au prochain paragraphe pour comprendre et réaliser ce qui se passe et tout ceci fait qu'on manque beaucoup des descriptions et de l'action. Quelques ajouts et clarifications pourrait grandement aider.

C'est bien sympa que tu ais essayé de présenter dans l'histoire, mais de la façon que tu as amené le tout, le résultat n'est pas à la hauteur du but. C'est très mal construit, tu présente plusieurs personnages et Archibal est tellement contradictoire, sans la description psychologiques, je n'aurait pas pu cerner totalement le personnage. Rendu là, autant y aller avec le modèle standard.

N'essaie pas de rendre ton personnage trop puissant pour le faire paraître badass, il y a d'autres moyens. À certains moment dans l'histoire tu paraît assez grosbill et on croirait à un cri du cœur pour avoir 180 PA, surtout quand tu précise ta "prime" ou que tu spécifie que tu terrorisait les blues. 20 ans comme forgeron ne suffit pas à justifier cette baisse de puissance.

Je crois que c'est tout.

Comme ta présentation est généralement sans fautes, je te valide à 155 PA, sans prime ni surnom dû à ton amnésie de 20 ans.

Bon jeu!
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MessageSujet: Re: Archibald Moriart [Terminée]  Archibald Moriart [Terminée] EmptyVen 1 Mai - 12:35

Je confirme ce qu'a dit Carls. C'est bien de vouloir faire original, mais il faut que ça soit maîtrisé, là, ça fait un peu flop. Si l'ambiance que tu construits est assez sympa', le reste ne suit pas. On se prend dans ton histoire et on ne sait pas où tu veux nous amener, c'est brouillon et manque de structure. Au final, on apprend pas grand chose sur ton personnage, ok, c'est ancien pirate qui a subit une blessure et qui est amnésique depuis, vu qu'il s'agit plus d'amnésie que de schizophrénie, deux choses qui n'ont rien à voir. Mais au final, c'est bien vide et bien incomplet !

Sinon, le commentaire de Carls résume parfaitement ce que j'ai également pensé de ta fiche, donc je ne vois rien à rajouter de plus que ce qu'il a déjà dit et ce que j'ai moi, déjà dit un peu plus haut. Je confirme également, pas de prime & de surnom, trop vieux et présumé mort par un colonel surtout ! Peut être sera elle réactivé un jour...

Pour les PA, je dirais comme Carls donc, 155 PA également, ce qui te fait donc le même total.
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