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 Yambara [DC Ichi]

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Caribou
YambaraCaribou
Yambara


Messages : 45
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MessageSujet: Yambara [DC Ichi]  Yambara [DC Ichi] EmptyMer 31 Déc - 16:53

YAMBARA


Nom : ---
Prénom : Yambara
Âge : Inconnu
Lieu de naissance : Caribou Island
Race : Humain / Indigène
Faction / Grade : Civil / Fidèle de la famille Fantasia
Métier/Rôle sur un navire : Intendant / Homme de main
But : Retrouver et servir Carls D Fantasia
Surnom : Tomahawk
Mer de départ : GL

Capacité : Suna Suna No Mi ?


Description Physique :


Yambara a été forgé par sa vie d'indigène, d'homme vivant en harmonie avec son environnement. Cette vie l'aura rendu fort et puissant, mais les conditions n'en ont pas fait une montagne de muscles pour autant. Approchant des deux mètres, il a grandi comme le plus grand de son peuple, imposant rapidement un respect naturel auprès de ses semblables, mais également des étrangers. Sa peau est brune comme l'ébène, héritage des anciens de son clan. Cette dernière a été rendue rêche par la vie difficile, le climat et les combats. Son corps est sans gras, mais musculeux, ses côtes apparentes, mais les pectoraux saillants.

Le crâne rasé est une coutume des hommes de son peuple, une manière, paraîtrait-il, d'affirmer sa virilité. Chaque mâle était tatoué avant l'âge adulte par son père, chaque tatouage démontrant son origine et son statut. C'est ainsi que Yambara fut marqué de trois bandes rouges sur le crâne et deux sur chaque joue, exposant sa lignée de guerrier, et son devoir de suivre la voie écrite par ses ancêtres. Son visage est usé par sa vie de combat et de servitude.

Les bijoux portaient également une grande place dans la culture indigène de Caribou Island. Légués par ses aïeux, Yambara en portait quelques uns, des bracelets ronds à ses bras, symbole de l'union de la terre, du ciel et de l'Homme. Les anneaux ronds portés à ses oreilles provenait d'une légende indigène racontant que les esprits malsains pénétreraient les âmes des Hommes par les oreilles. Ces boucles protégeraient le cerveau des déviances que le Mal aime implanter en l'Homme.

Malgré le fait que Yambara ait passé le plus clair de son temps auprès des nobles dès son âge adulte, il garda son habit traditionnel, fait d'un pantalon court en toile jaune, maintenu par une simple ficelle d'écorce. Ses poignets et mollets sont également toujours recouverts de bandes de cuirs, habitude de guerrier que voulez-vous.

Quant à son âge? Impossible de le déterminer, les registres de naissance et l'administration en général ne font pas partis des coutumes locales. A première vue, il n'est ni jeune, ni vieux. Son visage témoignant des années passées, mais son corps musclé et ferme affirme que sa jeunesse n'est pas très loin.

Mais le plus impressionnant chez cet homme est probablement son regard. Comme tous les premiers fils aînés d'une famille, un rituel était pratiqué dès leur troisième anniversaire. Un rituel magique, selon les dire, qui décolorait l’œil du jeune garçon, sans lui faire perdre la vue. Cette pratique rendant les yeux blancs comme l'ivoire, changeant complétement l'appréhension des autres face à ce visage sans regard. Le but étant clairement imposer la peur aux ennemis.

Mais vous en saurez plus sur le pourquoi du comment en lisant l'histoire de Yambara.
Description Psychologique :


Yambara n’est pas le genre de personne difficile à cerner, il possède des valeurs simples. Ayant grandi dans une communauté soudée, il aime la fraternité, l’échange et les moments passés avec les gens qu’il respecte. De part sa nature, il s’attache aux personnes qui lui ressemblent, celles qui sont respectueuses des autres et qui ont bon cœur. Notre indigène est un travailleur déterminé. Ses proches et les gens qui le respectent représentent tout à ses yeux. Ayant reçu une éducation de guerrier, il se dévoue corps et âme au service des hommes qui auront mérités son respect. Pouvant brandir les armes seul face à une armée pour protéger son roi du danger.

Lorsqu’il s’agit du combat ou du danger, il est un homme fidèle et droit. Préférant mourir debout sur le champ de bataille, plutôt qu’à fuir devant la menace.  Face à un ennemi, il ne triche jamais, mais ne fait aucun cadeau pour autant. C’est un personnage dur, qui ne pardonne ni la traitrise ni les coups bas. La méchanceté et la violence gratuite l’insupporte, ne laissant aucune rédemption aux sauvages qui enfreignent ses valeurs.

Cependant, Yambara n’est pas exempt de défauts. Il est caractériel, très têtu et fier. Même s’il a tort, il ne reconnaitra jamais ses torts face à une personne de son niveau ou un adversaire. Il tiendra tête jusqu’à provoquer un duel pour avoir le dernier mot lors d’un désaccord. Cela lui coutant souvent cher pour des histoires sans importance. Il aime également énormément se battre, il a ça dans le sang. Il n’a cependant jamais connu la défaite, il en a même extrêmement peur. Mais il sait qu’un jour elle viendra, ce jour où il affrontera un homme plus puissant que lui. Mais c’est aussi ce qui l’anime, être le plus puissant, et pour cela il doit affronter des hommes plus forts que lui.

Malgré tout ça, face à ses ainés et monarques, notre indigène est un homme fier mais soumis. Il aime la hiérarchie, l’ordre de choses créées autant par ses ancêtres que par ses nouveaux « maitres ». Il a un respect incommensurable pour la famille Fantasia qui l’a élevé à un niveau social qu’il n’aurait jamais imaginé. Lui ouvrant des portes qu’il ne soupçonnait même pas. Son respect pour cette lignée est immense, et il se sent redevable de tout ce qu’ils ont fait pour lui. Il leur dévoue sa vie, offrant ses armes et son sang pour leur protection.

Pour ce qui est des femmes, Yambara a un vrai comportement machiste. Ayant grandi dans des traditions où l’homme était supérieur à la femme, il a peu d’égard envers ces dernières. Les seules femmes qu’il respecte sont celles de sa tribu, car elles sont de son sang. Les femmes étrangères ne représentent rien à ses yeux, il ne les regarde même pas, et ne porte aucune attention à leurs propos. Cela risquant de lui poser quelques soucis dans le monde extérieur.

Ce qu’il y a à retenir de notre indigène, est qu’il est un guerrier semblant sortir des temps anciens. Un homme aux principes forts mais arriérés. Un indigène qu’il ne faut pas trahir ou tromper. Un combattant droit et fidèle prêt à donner sa vie à ceux qui le méritent, à la famille Fantasia.
Histoire :


1er Jour

Yambara vint au monde un matin de printemps. Sa naissance était attendue par toute la tribu, car il était le premier né du plus grand et fort guerrier du village. Fils d’Ambara, il était destiné à un avenir glorieux. Les anciens avaient, bien avant sa naissance, lu dans l’écorce des arbres que l’enfant à naitre aurait un destin prestigieux mais emplit de souffrances.

L’accouchement fut long et douloureux pour la mère comme pour le nourrisson. Mais au petit matin, il vit enfin le jour, ses gènes paternels en faisant déjà un bébé plus gros et fort que la moyenne. Ses cris attirèrent tous les membres de la tribu, venus attendre sa venue à l’extérieur de la hutte.

La journée ne fut que chants et danses, les offrandes au Grand Caribou pleuvaient, les calumets passaient de main en main pour fêter l’arrivée du fils d’Ambara. L’enfant  fut présenté à l’ensemble de la tribu lorsque le soleil dépassa la cime des arbres. Des peintures à base de sève recouvrant son corps. Pour respecter les rites, son cordon ombilical fut sectionné par son père et mit à sécher au pied de la case où il était né. Une fois séché, il lui sera offert, à l’intérieur d’une amulette en forme de crane, symbolisant la transition de fœtus à garçon.

Enfance

Un mois après sa naissance, vint le temps du rituel prévu pour lui donner un nom. Ce droit revenait à son père Ambara. Les hommes de la tribu ne possédaient qu’un nom, contrairement aux femmes qui étaient nommées et par leur père, et par leur grand-mère. Car les hommes ne s’adressaient pas aux femmes comme ces dernières entre elles. Ambara choisit donc d’appeler son fils Yambara, comme son père. C’était un nom de guerrier, synonyme de puissance et de courage. Un nom qui guiderait sa destinée, un nom qu’il pourra porter fièrement toute sa vie. Mais il le déterminait aussi, tout comme ses origines, à suivre les traces de son père. A devenir le combattant dont toute la tribu sera fière, leur porte étendard.

Yambara passa ses premières années d’enfant indigène à jouer. Comme ses camarades, leur principale occupation était d’imiter les adultes, de mimer le rôle qu’ils auraient plus tard. Les filles jouant avec des poupées en brindilles ou dans de mini tipis. Les garçons, eux, simulant la chasse ou les combats, fabriquant des arcs ou haches en bois. Yambara aimait tout particulièrement se battre, même s’il ne s’agissait que d’un jeu. Les hommes du village avaient déjà décelé en lui un potentiel impressionnant. Aucun autre enfant, même plus âgés que lui, n’arrivait à le mettre au sol. A mains nus, ou armés de leurs haches fictives, ses adversaires finissaient toujours la tête dans le sable ou les pieds en l’air. Et à vrai dire, cela amusait beaucoup notre jeune garçon. Mais l’esprit inculqué par leurs parents, malgré les heures à se défier, faisait régner la fraternité en mettre  après chaque affrontement.

Yambara et ses amis furent rapidement attirés par l’aventure, sortir du camp, aller découvrir les trésors que cache la forêt. Ils s’organisaient des excursions dans le dos de leurs parents, l’extérieur étant interdit aux jeunes enfants. Ils partaient des heures durant, grimpant aux arbres, observant les animaux sauvages, s’allongeant dans les feuilles pour écouter les bruits de la nature qui les entouraient. En grandissant ils essayaient même de chasser, à l’image de leurs ainés, mais le résultat était loin d’être le même. Il faut dire que leurs arcs en bois n’étaient pas vraiment une menace pour la faune qui peuplait les bois. Le jeune Yambara s’était érigé comme le leader de son groupe d’amis. Il était, la plupart du temps, l’instigateur des escapades en forêt ou de l’organisation des bagarres. Il avait déjà en lui ce charisme tant utile aux chefs et autres grands personnages.

Durant toutes ces années, notre jeune garçon apprit, auprès du vieux guérisseur du village, tout ce qu’il devait savoir sur le Grand Caribou, les rituels, les coutumes et règles pour la survie de son peuple. Il apprit les danses sacrés, qui selon les anciens, permettaient le renouvellement de tout ce qui existait dans ce monde, du ciel à la terre, des animaux aux plantes. Tout se perpétuait grâce au rythme des tambours et des chants des Hommes. Les danses faisaient parties intégrante du quotidien de Yambara et sa tribu. Lors d’une naissance, du retour des hommes de la chasse, avant et après les combats, mais surtout pour jurer fidélité au Grand Caribou.

Adolescence




Ce fut une période charnière, pour Yambara comme pour ses camarades. Une transition entre l’enfance et l’âge adulte. Le moment de la vie d’un homme où son avenir se dessine. Le jour du premier calumet. Et ça ne fut pas sans mal pour notre jeune homme. Le rituel fumant était apprécié par les anciens, un instant sacré où ils pourraient offrir aux adolescents du clan leur premier voyage spirituel, un moment d’harmonie avec les éléments spirituels. Pour les gamins, il s’agissait plus de la découverte d’un truc de grands, enfin ils étaient assez importants pour partager quelque chose avec leurs ainés. Tous étaient assis en cercle autour du feu, dans la hutte du guérisseur. Ce dernier préparait le calumet, tassant des feuilles inconnues, marmonnant des incantations étranges. Yambara mourrait d’impatience, mais appréhendait les effets, le goût, l’odeur. La longue pipe commença à tourner de main en main, dégageant à chaque bouffée une épaisse fumée aux tons gris. Le tour de notre jeune homme arriva, la pipe était chaude, l’odeur qui l’enrobait était un mélange sucré et amer. Yambara la porta à ses lèvres, inspirant d’un trait, une épaisse chaleur lui emplit les poumons. Il retint l’envie de tousser, voulant absolument montrer aux hommes de la tribu qu’il était digne de s’asseoir à leurs côtés. Les yeux brulants il transmit le calumet à son voisin avant d’expirer une énorme volute de fumée. Il savait désormais qu’il avait franchis la première étape de son voyage vers l’âge adulte. Le rituel dura encore plusieurs heures durant lesquelles ils partagèrent viande et eau de sang, symbole de leur appartenance aux hommes.

Yambara passa par la suite beaucoup plus de temps avec son père, l’accompagnant chaque jour que le Grand Caribou faisait. Il dut apprendre toutes les techniques de chasse, qui différait beaucoup suivant la proie. Apprendre l’approche discrète pour chasser le cerf pélican en forêt. L’oiseau ayant l’ouïe très développée, il était indispensable au chasseur de l’aborder en marchant sur les tapis de feuilles avant de lui décocher une flèche dans la nuque. Mais ce que notre apprenti préférait, c’était la chasse au bison bleu à tête de phoque, un animal puissant et robuste unique à Caribou Island. Le bestiau possédait deux énormes cornes de chaque côté de la tête ainsi qu’une queue cuirassée pouvant tuer un homme d’un simple coup. Avec lui, l’approche était évidemment différente. La chasse s’organisait à deux, le premier attirant la bête afin de capter son attention, ce genre d’animal n’ayant pas vraiment de raison apparente de craindre l’homme. Le deuxième devant contourner la proie par derrière et se jeter sur son dos afin de lui asséner un coup de hache mortel sur le crâne, entre les cornes.

Durant plusieurs mois, Yambara fit le premier, observant la technique de son père, puis eu enfin l’occasion d’être le bourreau. Son cœur battant la chamade, il se calquait sur les déplacements du bison, serrant de toutes ses forces sa hache dans sa main. Les deux hommes et l’animal semblait danser, jouer à un drôle de jeu. Ambara fit un signe de tête à son fils pour lui donner le signal. C’était le moment propice, Yambara devait le finir en un coup, ou il se ferait piétiner et mourrait probablement en quelques secondes. La bête faisant bien deux mètres cinquante au garrot, notre chasseur s’élança, prenant un maximum de vitesse. La proie frottait son sabot au sol, se préparant à charger son père. Yambara devait faire vite, il fléchit les jambes, appuya sa main sur le postérieur de sa cible et se propulsa sur son dos. D’un geste rapide, il leva sa hache au dessus de sa tête et la fit retomber de toutes ses forces sur l’énorme caboche de l’animal. La lame pénétra d’une dizaine de centimètres, mais rien ne se passa, le bison était toujours debout. Son père hurla.

« SAUTE YAMBARA !!! SAUTE !!! »

Que s’était -il passé ? Pourquoi cette bestiole était encore debout ? N’avait-il pas frappé assez fort ?
L'animal, la tête couronnée d'une hache, poussa un grognement. Enfin plutôt une sorte de soupire ou un râle. Après quelques secondes, il se mit à piétiner puis secoua violemment sa tête pour tenter de faire partir ce qui le gênait. Yambara, toujours sur son dos, s'agrippant à une de ses cornes, voulant absolument éviter de tomber au sol. Si tel était le cas, il se ferait sûrement très mal mené par l'énorme mammifère. Mais c'était sans compter sur la puissance et la détermination du bison qui se secoua de plus bel. Yambara, aidé par les ruades, finit par être éjecté, mais réussi à tenir accroché au pieu d'ivoire. Alors qu'il était ballotté dans tous les sens, dans un énième élan, il réussit à attraper de sa main libre le manche de son arme.

Ambara, lui, se sentait impuissant, hurlant des conseils à son fils. Mais ce dernier était bien trop en difficulté pour les entendre. Il prit son arc, tentant de placer des flèches dans la tête de l'animal, sans blesser Yambara. Mais rien à faire, les projectiles pénétraient seulement la fourrure et la couche de graisse sans faire le moindre mal. Il esquiva de justesse la queue du bison, se retrouvant simplement balayé.

Pendant ce temps, le jeune indigène avait repris un peu d'aisance sur le dos du bestiau. Les deux pieds sur la nuque, il tira de toutes ses forces sur sa hache, réussissant à l'extirper dans un jet de sang. Il s'élança, et s'enroula autour de la corne avant d’asséner un coup de lame dans l’œil de sa proie. Le bison chancela quelques secondes, Yambara en profita pour sauter au sol. Il roula sous l'animal qui divaguait, et lui trancha la gorge. L'animal se figea une dernière fois avant de s'écraser au sol de tout son poids.

Les retours de chasse étaient toujours des moments de fête pour la tribu. Chaque chasseur exposant son butin, comparant les tailles et les poids. A cette occasion et pour sa première proie ramenée, Yambara se vit remettre sa deuxième amulette, symbole de son passage au rang de chasseur. Mais une autre étape importante se préparait pour lui. Celle du grand tournoi de la Famille Fantasia.

Tournoi du Grand Caribou

La famille Fantasia, aussi appelée les quatre fondateurs, organisaient chaque décennie leur grand tournoi à la gloire du Grand Caribou. L’évènement était organisé au cœur de leur royaume, au centre de l’île et dans l’arène du Bois Sacré.

A l’origine, la famille régnant en dieu sur l’île, n’était qu’une famille de marchands de bois, négociant avec les ancêtres de Yambara, troquant les ressources de l’île. Ils avaient été érigés en demi-dieux, ils modernisèrent l’île, les coutumes et le système de troc. Les indigènes de l’époque les virent comme des messies du Grand Caribou, leur offrant un statut de roi. Les décennies ayant passés, les Fantasia faisaient partis intégrante de la société de Caribou Island. Ils étaient la loi, régulaient l’économie, transmettaient au peuple les messages de leur seigneur. Les indigènes suivaient à la lettre les préceptes transmis. Certains indigènes, les plus puissants ou intelligents, se voyaient même le privilège d’intégrer le service particulier de la famille. Occupant des postes de servants ou gardes, certains accédaient même au poste de Grand Intendant ou de Garde Privé. Ce dernier faisait rêver Yambara, faire partie de la garde personnelle d’un Fantasia était un honneur absolu. Il pourrait côtoyer les plus grands de son monde, et pourrait offrir sa vie aux quatre fondateurs.

Le tournoi approchait à grands pas. Des messagers faisaient le tour des villages pour convoquer le meilleur guerrier de chaque tribu. C’est tout naturellement que Yambara fut choisi pour représenter son clan. Il était maintenant, et de loin, le plus puissant de ses frères. Tous les espoirs étaient portés sur lui, s’il gagnait, la tribu serait considérée, pour les dix années à venir, comme la plus importante de l’île. Aucun des siens n’avait remporté l’épreuve auparavant. Seul son père avait atteint la finale lors de la précédente édition, chutant contre un combattant du nord, un certain Janemba.

Le jour était venu. Notre combattant arriva à la capitale de bon matin, après avoir voyagé une bonne partie de la nuit. Il découvrait pour la première fois la ville de ses seigneurs, elle était encore plus immense que tout ce qu’il avait pu imaginer. Un château aux tours frôlant le ciel était érigé en son centre, le lieu de résidence des Fantasia. Des lieux de culte, statues et autres édifices à la gloire du Grand Caribou parsemaient la ville. Autant dire que Yambara se s’était quelque peu déboussolé, lui qui n’avait connu que sa forêt et son camp. Armé de sa hache et de sa tenue traditionnelle, il déambulait dans les rues, scrutant chaque bâtiment et chaque place à la recherche du lieu du tournoi.

C’est au détour d’une longue rue qu’il tomba nez à nez avec l’arène. Elle était immense, bâtie de bois, les sculptures à l’effigie du cerf à deux pattes étaient incrustées tout au long des murs. Yambara s’approcha de ce qui semblait être une entrée, gardée par deux hommes lourdement armés, coiffés d’un casque aux cornes de caribou.

« Je viens pour le tournoi du Grand Caribou et des quatre fondateurs »

« Très bien. Entre et donne ton nom à l’intendant sur la droite »


Yambara pénétra dans le couloir et se présenta à l’indigène qui attendait debout derrière un pupitre.

« Tu viens pour le tournoi je suppose ? »

« Oui, mon nom est Yambara, fils d’Ambara. »

« Fils d’Ambara ? C’était le finaliste de la dernière ? C’est ça ? En espérant que tu fasses aussi bien que lui.»

« Aussi bien ? Je ferai mieux. »

« T’es drôlement sûr de toi mon garçon... Ah au fait, cette année les règles ont changées. Je te laisse lire ça. »


L’homme lui tendit un papier écrit dans la langue du Grand Caribou.


10ème Tournoi du Grand Caribou

Pour fêter la centième année d’arrivée des quatre fondateurs, le Grand Caribou offre au gagnant du tournoi un cadeau spécial.
Le gagnant, en plus de se voir accorder la place de grand protecteur des Fantasia, se verra offrir un fruit magique créé par notre Seigneur.

Cependant, pour fêter cet évènement particulier, les règles ont été modifiées :

- les armes blanches sont autorisées dès le premier tour
- les mises à mort ne sont plus disqualifiquatives
- l’abandon n’est plus toléré

Bon courage à vous combattant

Gloire au Grand Caribou




Les combats commençaient l’après midi même. Huit guerriers étaient présents, chacun représentant son village. Les premiers duels furent rapides, et le tour de Yambara était venu. Il fit son entrée dans l’arène. Le public était venu en nombre criant et encourageant les combattants. Une tribune était plus magnifique de les autres, celle des Fantasia, des tentures et autres ornements les séparaient du reste du peuple. Yambara les trouva absolument magnifiques, avec leurs cheveux dorés et leurs grands yeux.

Notre guerrier devait affronter pour son premier combat, un homme venu d’un des villages de l’est. L’affrontement fut rapide, son adversaire était beaucoup moins rapide que lui à cause de son surpoids. Après plusieurs échanges, Yambara réussit à l’assommer d’un coup derrière la nuque, et fut déclaré vainqueur.

Premier tour finit, ils n’étaient déjà plus que quatre. Un homme immense venu du nord, aux muscles saillants. Un jeune venu de l’ouest, petit mais rapide et agile. Et un homme plus âgé, à la barbe grise, moins fort mais expérimenté. Le tour suivant allait opposer, dans un premier temps, la montagne au vieillard, tandis que Yambara serait face au plus jeune d’entre eux dans la foulée.

Le premier combat était sanglant, la Montagne avait attrapé le vieillard par le coup, le décollant du sol et le frappant violemment au visage. L’ancien, plus petit de plusieurs têtes, tentaient de le faire lâcher en lui frappant les bras avec sa hache. Mais le puissant guerrier ne semblait ressentir la moindre douleur aux coups de hache, finissant par arracher l’arme des mains de sa proie pour lui planter dans le crâne. Le cadavre tomba inerte au sol, tandis que la foule était divisée entre dégoût et hurlements de joie.

Le combat de Yambara allait commencer. Les deux hommes se faisaient face. Son adversaire était effectivement plus petit et moins puissant, mais sa rapidité pourrait être un danger. Mais notre guerrier n’avait jamais perdu un combat, et ce n’est pas aujourd’hui que cela allait commencer. Son opposant lança le combat en se ruant à toute vitesse, Yambara se mit sur ses appuis et asséna un grand coup de hache au visage du petit. Mais ce dernier l’esquiva d’une roulade et entailla la cuisse de notre homme. La douleur fit fléchir Yam mais il se retint de chuter. Le petit était dans son dos, prêt à le frapper sur le crâne, mais le guerrier se retourna vivement pour mettre le manche de son arme en opposition. Yambara tenta un balayage que son adversaire esquiva facilement. Il était rapide le bougre, enchainant les esquives et lacérant les membres de Yam à plusieurs reprises. Le combat durait déjà depuis plusieurs minutes et notre homme ne trouvait aucune ouverture chez son adversaire. Mais il ne tiendrait pas indéfiniment à cette cadence, Yam se préservait, laissant son opposant se fatiguer. Dans un énième assaut, le petit tenta une attaque latérale pour viser les côtes, mais Yam vit le coup venir, attrapa l’arme de son adversaire et lui mis une droite mémorable dans le visage. Le petit valdingua à plusieurs mètres, le dos dans la poussière, le nez en sang. Il était désormais désarmé. Yambara saignait énormément suite aux nombreuses plaies sur se bras et jambes. Il s’approcha du corps au sol. Le coup avait complètement sonné son adversaire qui avait du mal à retrouver ses esprits.

« Reste au sol ou c’est fini pour toi. »

« Ja.. jamais de la vie ! »


Yambara le frappa une nouvelle fois au visage, l’homme perdit connaissance. Le combat était fini. Notre combattant fut acclamé par la foule. Il les salua et sortit de l’arène, il était temps de panser les plaies et de récupérer, le combat avait été rude. La finale aurait lieu le lendemain, après une bonne nuit de sommeil et un bon repas.

L’ultime combat allait débuter. Les chants à la gloire du Grand Caribou résonnaient dans toute l’enceinte de l’arène. Les deux combattants entrèrent par des portes opposées, la mise en scène rendait le moment grandiose.

L’homme qui faisait face à Yambara faisait bien deux têtes de plus que lui et possédait une musculature digne du Grand Caribou. C’est la première fois que notre guerrier allait affronter un adversaire aussi puissant. Les plaies étaient encore douloureuses mais l’adrénaline ferait son boulot.

« Je suis Yojimbo ! Fils de Janemba ! Dernier grand vainqueur du tournoi ! Tu vas mourir aujourd’hui fils d’Ambara ! »

Yambara était surpris mais ne répondit pas. Cet homme qui lui faisait face était donc la progéniture de celui qui avait battu son père dix ans plus tôt. Il pourrait faire d’une pierre deux coups, rendre sa fierté à son père et devenir l’homme le plus fort de Caribou Island.

Yojimbo frappa sa hache sur son bras.

« Aller viens ! Tu vas gouter de ma lame ! »

Yambara serra le manche de son arme, et s’élança sur son adversaire. Il frappa une première fois, mais la Montagne le contra et lui envoya un coup de pieds en plein ventre. Yam eut un mouvement de recul et cracha quelques gouttes de sang. Son adversaire était aussi puissant qu’il en avait l’air.

« Aller recommence ! Tu peux mieux faire j’espère ! »

Deuxième tentative, et même résultat. Yambara se prit un coup en plein visage, son nez se mit à saigner. Il fallait changer de tactique, attaquer de front serait aller au suicide.

« Je te laisse une dernière chance, après c’est mon tour »

Yam se lança, feint de le frapper mais fit un pas de côté au dernier moment. Yojimbo tenta un coup de hache qui termina dans le sable. Yam attrapa l’épaule de son adversaire et le frappa dans les côtes d’un coup de genou. Mais son adversaire ne broncha pas et saisi la jambe de son assaillant, avant de l’envoyer voler à quelques mètres. Notre guerrier chuta lourdement au sol et lâcha son arme. Yojimbo s’approcha de lui, et posa son pied sur son torse.

« Voilà, maintenant c’est à mon tour. Ahah. Fini pour toi. »

Il leva son énorme bras pour finir Yam. Mais ce dernier n’allait pas abandonner si facilement. Il frappa le genou du géant de toutes ses forces, le libérant de son emprise, roula sur le côté et récupéra sa hache.

« C’est pour toi que c’est fini mon gros ! »

Yam lança un coup d’estoc avec le bout de son arme faisait perdre légèrement l’équilibre à son adversaire. Il courut et s’accrocha dans son dos, les bras autour de son coup. Yojimbo se débattait, mais son épaisse musculature l’empêchait d’être assez souple pour attraper l’homme grimpé sur son dos. Yam encercla les bras et le torse du grand avec ses jambes et le fit chuter. Le choc fut violent et les deux combattants tombèrent dans un cri de douleur. Notre guerrier serait de toutes se forces la gorge de Yojimbo.

« Abandonne et tu vas mourir »

« Argh ... vas te faire... »


Yam continua son étreinte et malgré les tentatives de son adversaire de s’extraire, ce dernier perdit connaissance. Yam se releva difficilement. C’était le combat le plus dur et intense de sa vie, mais la victoire était sienne.

Après avoir reçu tous les soins nécessaires, il fut reçu par la famille Fantasia.


La famille Fantasia et le pouvoir du Suna

Au lendemain de sa victoire, Yambara fut reçu par la famille Fantasia. C’était un honneur immense pour lui de rencontrer les descendants des quatre fondateurs. La pièce dans laquelle il se trouvait était d’une beauté inimaginable pour lui. Des tapisseries, tableaux et statues ornaient l’immense salle. On lui demanda de s’installer sur un fauteuil brodé aux signes du Grand Caribou et de l’emblème de la maison. Rapidement un grand homme aux cheveux blonds pénétra dans la pièce.

« Félicitation guerrier ! Yambara c’est bien ça ? Je suis le seigneur des lieux, descendant des quatre et fidèle de notre Grand Caribou. Comment te sens-tu ? »

Yambara inclina la tête et répondit avec un profond respect.

« Bien mon seigneur. C’est un immense honneur d’être ici avec vous. »

« Bien. Ce qui t’amène ici n’est pas anodin. Tu as gagné le tournoi décennal et tu as prouvé à toute la Terre et aux cieux que tu étais l’homme le plus fort. C’est pourquoi, tu vas devenir dès aujourd’hui le garde personnel de notre famille. Est-ce que tu sais ce que cela implique ? »

« Oui mon seigneur. Je vous servirai toute ma vie. Je vous protègerai et vous obéirai. Je mourrai pour vous et le Grand Caribou. »

« C’est bien. Tu m’as l’air de comprendre vite. Pour cela, nous avons un cadeau pour toi. Il t’aiderait à faire le bien pour notre famille. C’est un fruit du Grand Caribou, il te donnera puissant pouvoir. Prends-le et mange-le. »


Yambara ouvrit la boite que lui tendait le Fantasia, en saisit le contenu et en croqua une énorme bouchée.

« Bien. Nous nous reverrons demain avec mes fils pour voir quel cadeau t’a fait notre Grand Caribou »

Notre guerrier fut accompagné à ses nouveaux appartements. Mais il ne put en profiter, le gout de ce fruit lui donnait des nausées affreuses, de violents vertiges et lui fit perdre connaissance. Il ne reprit ses esprits qu’au son de quelqu’un qui tambourinait à sa porte.

« Yambara debout. Vous êtes attendus par notre seigneur ! »

Mince, il avait dormi jusqu’au matin. Il s’empressa de rejoindre ses hôtes réunis pour lui. Son seigneur était accompagné aujourd’hui de ses fils, dont l’un des plus jeunes était quelque peu en retrait, comme mis à l’écart. Mais ce dernier était physiquement différent de ses frères. Bref, le seigneur Fantasia lui adressa la parole.

« Je vois que ton pouvoir est déjà actif Yambara. Intéressant. Tu es plutôt réactif. Ton corps puissant va te permettre de le maitriser rapidement. »

Quoi ? Actif ? Et oui effectivement, sa main droite s’était changée en sable. Yambara eut un moment de panique puis tenta de toucher cette nouvelle main. La sensation était la même que le vrai sable, comment est-ce possible ? Mais il ne ressentait rien avec sa main droite, aucune sensation.

« Ne t’inquiète pas guerrier. Nous allons t’aider à appréhender ton pouvoir. Tu deviendras l’homme le plus puissant au service des Fantasia. »





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Yambara [DC Ichi] Empty
MessageSujet: Re: Yambara [DC Ichi]  Yambara [DC Ichi] EmptyJeu 8 Jan - 14:53

Petit up pour vous dire que j'ai terminé la préz.

J'établirai ma relation avec Carls en RP FB pour plus de cohérence.

Bonne lecture Wink
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MessageSujet: Re: Yambara [DC Ichi]  Yambara [DC Ichi] EmptyJeu 8 Jan - 15:39

Hello o/

Très bonne fiche, il y a juste quelques fautes que tu aurais pu éviter, comme "qui auront mérités son respect" ou des "ainés" qui ont perdu leur circonflexe ^^'

Concernant ton fruit, l'acquisition en soi est juste, pas tirée par les cheveux, je n'aurais donc pas de problème personnellement à te l'accorder.

Tout ceci permet de donner une première validation à 170 PA, et je t'accorde le surnom de Tomahawk. Un autre staffeux passera après moi pour confirmer Smile
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MessageSujet: Re: Yambara [DC Ichi]  Yambara [DC Ichi] EmptyJeu 8 Jan - 22:14

Bonjour!

Très bonne fiche, peu de fautes d'orthographe et tu as très bien maîtrisé le contexte de Caribou Island... Même, je dirais que tu as pris les quelques gribouillages peu détaillés sur ma fiche et tu as créer une autre partie du mythe du grand Caribou, je suis bien heureux de t'avoir donne mon feu vert!

Mais je dois être impartial... Ton personnage est assez standard, grand indigène à la tête dure, j'aime bien Smile L'histoire est très bien amené et comme dit plus haut, tu as prit le contrôle du contexte de quelqu'un d'autre ce qui mérite des félicitations. Je mettrait un petit bémol sur la couleur de l'écriture, j'ai encore mal aux yeux, met moins pâle Razz

Bref, de mon côté je t'offre 170 PA et mon deuxième avis...

Bon jeu Tomahawk!
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MessageSujet: Re: Yambara [DC Ichi]  Yambara [DC Ichi] EmptyJeu 8 Jan - 22:31

Moi je fous -20PA car faut être fou pour rejoindre Carls et faire un perso qui aille avec lui! Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Yambara [DC Ichi]  Yambara [DC Ichi] EmptyJeu 8 Jan - 22:39

Youhou merci pour vos commentaires et la validation! Carls c'est noté pour la couleur
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