Nom : Nowaki
Prénom : Ren
Âge : 25 ans
Lieu de naissance : ïle des Samourais, Nouveau monde.
Race : Humain
Faction / Grade : Gouvernement / Ancien Adjudant-Chef , Nouvellement Agent CP.
Métier/Rôle sur un navire :Vigie
But :Détruire les forces ennemies au gouvernement.
Surnom : L'impitoyable.
Mer de départ :Grand Line
Capacité : Ito Ito no mi / Corps à corps très développé / Une arme à feu pour bluffer.
Description Physique :Décrire n'est pas chose facile. Il faut savoir interpréter les choses qui sont et qui ressemblent. Pour le physique, disons que je suis quelqu'un d'original sans être extravagant pour autant, le fait que je ne sois pas albinos même si j'en ai l'air me rends spécial selon moi sans l'être pour autant. Au final, ma personne est un ensemble de contradictions qui pourtant ont toutes un sens.
Du haut de mon mètre quatre vingt dix sept centimètres et vingt millimètres je me sens facilement plus haut que les autres, mais jamais je ne prends quelqu'un de haut, à l'exception de mes ennemis bien entendu. Je profite de mon physique que face à une menace ou lors de diverses compétitions qu'elles soient physiques ou mentales.
Mon visage est simple et mystérieux à la fois. Ces cheveux blancs me rappellent souvent la neige que l'on trouve en hiver (bien qu'au fond, ceci soit une coloration). La neige qui recouvre les paysages les rendant à la fois pure et sans goût particulier, telle une toile attendant d'être peinte. En réalité, ma couleur de cheveux est brune, mais je l'ai teint en étant âgé de quinze années car cette couleur ne me plaisait guère. Je préférais le blanc afin d'afficher ma neutralité naturelle. Bien que celle-ci disparaîtrait bien plus tard. Mon front est normal pour la personne que je suis. Je possède des sourcils fins qui se remarquent que très peu, puis de toute façon, qui s'intéresse à des sourcils de nos jours ? Le plus intéressant reste mes yeux. Ces deux rubis de couleur rouge sang. Alliés à la froideur de la couleur de mes cheveux, on peut dire que l'addition est saisissante, profonde, enjôleuse.. Ces yeux resteront dans vos mémoires si je sais vous apprécier comme il faut. Quoiqu'en tant qu'ennemis, là aussi ils resteront gravés dans vos mémoires. Les yeux étant les miroirs de l'âme, ils seront aisément représenté mon état d'esprit à tout moment, que ce soit le chien que je suis, soit le gentilhomme que je peux devenir. À vous de choisir ce que vous voulez voir...
Plus bas se trouve ma bouche. Fine, possédant des lèvres tout aussi fines que la bouche en général, je souris de temps à autre, mais jamais pour rien. Mon sourire est d'ailleurs très souvent comparé à un sourire malsain. Un rictus qui ne présage rien de bon, d'où quelques surnoms tels que " le serpent " si on veut me comparer à un animal. Ou " le fou " si on me compare à une personne humaine dans un certain état... Les deux êtres étant très rusés et imprévisibles selon la situation, ils me vont comme un gant selon moi. Mon cou quant à lui est fin, sans démontrer un côté fragile. Il est d'ailleurs souvent entouré d'un fin bandage cachant un tatouage en style gothique ressemblant à une gueule de dragon sur son corps tel un serpent. Un tatouage n'ayant aucune signification d'après moi et ma propre sœur.
Le reste de mon corps est souvent caché par des habits assez épais. De là d'où je viens, les gens étant très habitués à mettre des kimonos en vertu des valeurs de pseudo samouraï, ils mettent des kimonos, mais la modernité à fait que très souvent, nous nous habillons en civil quelconque. Ainsi, ces kimonos que je devrais porter par " tradition " sont troqués par des habits simples et recouverts de vestes en cuir. Bref, un style presque qualifiable de rockeur si on peut dire. Cependant, je veille à ce que tous mes vêtements ne me gênent nullement mes mouvements lors du combat.
Ainsi donc, ces habits cachent souvent mon corps sculpté avec soin. Les entraînements physiques ont forgé un corps musclé sans être trop musclé pour autant. Quelques pectoraux par-ci et par-là. Mon buste possède quelques cicatrices dues à des blessures faites par ma sœur lors d'entraînements sérieux. Mes bras et jambes sont forgées avec tout autant de soin que mon buste, me donnant force et endurance. Bref... Je suis plutôt bien dans ma peau sans être un Apollon.
Bref, vous l'aurez compris, ma personne est comme elle est. Je n'ai aucun complexe à ce sujet. Maîtrisé, sculpté, je prends soin de moi comme toute personne désirant le meilleur pour soi-même.
Description Psychologique :Le mental est un puzzle. Comme tout puzzle, il y a de nombreux morceaux. Voici les principaux pour ma part...
Traumatisé : Ma jeunesse n'a pas été facile. Tant pour moi que pour ma sœur... La famille stricte est une chose, cependant, c'est plus une histoire brève, mais bien réelle qui m'a traumatisé intérieurement. En effet, la mort de nos parents de manière assez brutale est un véritable choc. C'est ainsi qu'intérieurement, j'ai développé une peur. Une peur qui n'est pas toujours d'actualité. Celle-ci est aléatoire. Celle du sang... Quand une grande quantité de sang est présente qu'importe la situation, il m'arrive d'en avoir peur, ou d'en être fasciné. Une peur où naît une passion et inversement... Ce traumatisme est une chose que ni moi ni ma sœur ne comprend, en revanche, quand celle-ci devient une entrave, elle ne le fait pas à moitié. Paralysie, état second, absence personnelle, bien des symptômes se produisent. Peut-être qu'en parler pourrait m'aider. Quoique non...
Ambitieux : L'ambition est ce qui pousse les gens à aller de l'avant. Se dépasser, vouloir atteindre les limites et découvrir ce qu'il y a derrière celles-ci. Pour ma part, les miennes sont claires... La vengeance. Tandis que celles de ma sœur sont d'être à mes côtés et veiller sur moi, pour ma part, j'ai choisi le chemin de la vengeance pure et dure, qu'importent les moyens. En effet, la fin justifie les moyens comme on dit. Ce dicton, je l'ai appris au grand regret de ma sœur à ce niveau-là. Mon rêve de vengeance est tel, que j'en deviens impitoyable, voire parfois injuste envers certain. Mais là encore, je ne m'en veux guère. Devenir fort, le plus fort, arriver à exterminer la vermine, tels sont mes rêves et ce que j'arriverais à faire, peu importe les conséquences. Serais-je trop ambitieux ?
Impitoyable : Comme je l'ai dit plus haut... La fin justifie les moyens. C'est une logique que n'apprécie pas ma sœur, mais à ce niveau-là, je m'en fiche. Son avis sur mes méthodes me passe dessus. Je suis une personne qui n'aime pas y aller par quatre chemins. Les interrogatoires, la patience, ce n'est pas une de mes méthodes favorites. La mienne consiste plus à être radicale, clair et à aller droit au but. Certes, cette précipitation naturelle me fait faire des erreurs, mais j'ai appris à assumer au long de ma vie. Tuer ou être tué est une devise que j'ai apprise à mes dépens. Je compte bien l'apprendre à mes collègues et ceux qui me côtoient. Quitte à me faire craindre, il n'y a que dans la peur que l'on trouve du pouvoir et ce pouvoir justement... j'en ai grandement besoin.
Violent/Impulsif : Là encore, une conséquence de mes traits moraux ci-dessus... En effet, me précipiter et ne pas y aller par quatre chemins me rend très prévisible de temps à autre. La violence est à mes yeux un des seuls moyens convaincants de nos jours. Frapper, torturer légèrement, user de persuasion violente via des coups ou des violences verbales... c'est mon dada. Il n'y a qu'une personne capable de me calmer dans mon entourage outre les supérieurs compétents. Ma sœur. Celle-ci sait être persuasive avec moi et est sûrement la seule laisse capable de retenir le véritable chien de guerre que je suis de temps à autre.
Sournois : Seulement à certains moments, en effet, il n'y a qu'en combat que je le suis naturellement. Sans quoi, être manipulateur, fourbe et sournois, ce n'est guère mon genre lors d'un dialogue. À moins d'être assisté de ma sœur, je suis plus avec elle le muscle, tandis qu'elle, elle joue le rôle du cerveau pensant. Sans elle, je ne suis plus que sournois lors des combats, n'ayant souvent pas de limites. L'honneur ? Une notion que ma sœur chérie plus que tout, tandis que moi, je préfère la mettre au sol et plus bas que terre... Frapper par-derrière, user de stratégies peu glorieuses, telle est mon habitude. La fin justifie les moyens... Le sacrifice est une pratique que j'apprécie plus que tout au monde, même si cela coûte gros de temps à autre.
Sadique : Faire souffrir comme j'ai souffert, c'est une chose que j'apprécie. Les ennemis n'ont pas droit à la pitié selon moi. Collaborer avec un ennemi, c'est une chose impensable. Tuer cette vermine comme ils ont tué des êtres chers, c'est une formalité. À mon avis, être sadique signifie jouer aussi bien sur le mental que le physique. Frapper mentalement et physiquement est un passe-temps que j'aime plus que tout au monde. Là encore, je peux parfois dépasser des bords, mais heureusement, ma sœur est là pour me " maîtriser ".
Rebelle : Les règles sont là pour maintenir en laisse les chiens que nous sommes selon moi. Or moi, je n'aime pas être en laisse. Ainsi donc, il m'arrive dans la mesure du raisonnable de dépasser certaines règles, quitte à être blâmé parfois. Cependant, cette rébellion est une chose que ma sœur tente de modérer grandement. Entre elle et moi, à ce niveau-là c'est le jour et la nuit. Autant elle est le genre fille parfaite qui suit les règlements à la lettre ( y compris au combat étant une utilisatrice stricte du bushido), autant moi, je suis plus du genre à prendre par-derrière les règles, préférant me la qui en fait qu'à sa tête.
Protecteur : Petite partie secrète de mon comportement. Je tente de la cacher, mais celle-ci se dévoile largement lorsque ma sœur est en danger ou une personne proche de moi. Servir de bouclier, tenter tout ce qui est possible, c'est une chose que j'ai l'habitude de faire. Prendre à la place des autres, c'est une habitude que j'ai prise depuis tout jeune. Mais une chose est sûre, ma sœur compte plus que tout dans ce bas monde. Je suis le genre de personne qui aime sa sœur comme presque l'âme sœur. S'il lui arrive une seule chose, cela peut devenir un véritable drame et me faire exploser un câble mentalement. Des histoires pour pas grand-chose ? C'est monnaie courante. Derrière cette carapace de cœur dur, d'homme violent et impulsif, il se cache une personne douce envers ceux qu'il arrive à apprécier.
Bref, ma personne est une personne comme les autres d'apparence. L'archétype visité et revisité des millions de fois, mais je compte bien percer dans mon domaine. Arriver à mon but est ce qui compte le plus pour moi.
Histoire :Il y a très longtemps, sur l'île de Wano , dans le Nouveau que je suis né. En ce soir de décembre, j'ai vu le jour et deux années plus tard, c'est ma soeur qui est venu au monde. L'île de Wano.. Une île réputée pour être le nid de tous les samouraïs du monde. En effet, ce lieu est un berceau pour les utilisateurs du sabre, un endroit où souvent, des gens viennent pour apprendre les bases ou techniques ancestrales du Bushido. Je suis né là-bas grâce à l'union de ma mère et de mon père. Ma mère était une simple femme au foyer, tandis que mon père était une personne suivant à la lettre les traditions d'un samouraï. De ce fait, c'est très jeune que mon père tentait de m'inculquer les valeurs d'un samouraï. Pour cela, c'est donc très jeune qu'il m'initiait à l'apprentissage type de cette personne. Cela se traduit donc par de rudes moments. L'enfant que j'étais se voyait être retiré très rapidement aux douceurs que la mère pouvait lui apporter. Dès l'âge où je pouvais parler, on tentait de m'apprendre et m'enfoncer dans le crâne que le devoir était le guide de mon existence. Chose que malgré mon père, je ne retenais pas. Être samouraï n'était pas ma voie selon moi, je voulais être libre. Mais cette envie n'était guère acceptée. Mon chemin était tracé par mon père qui tenait à avoir un successeur digne et moi, je ne pouvais rien dire à l'époque. C'est donc contre mon gré que je subissais bon nombre d'épreuves quotidiennes qu'un samouraï se doit de faire face. Par cela, j'entends dire que l'on m'accoutumait à la vue du sang très jeune. Pour cela, mon père me faisait assister à des exécutions et la pire chose qu'il ait faite à plusieurs reprises... s'était de me montrer et me faire manger un riz coloré de couleur rouge sang via une addition de jus de prune salée dans le riz. Le but de ce genre d'exercice était de développer en moi une impassibilité totale dont je ne devais jamais départir. Malheureusement, cela ne fonctionnait pas. À cet âge, je tentais de feindre l'indifférence, mais cela n'était qu'une retenue de nombreux cris d'effroi pour l'âge que j'avais.
Ma sœur quant à elle âgée de deux ans de moins que moi désirait être samouraï. Cependant, pas pour les notions d'impassibilité ou les autres notions que cela implique... Mais pour le respect total de certains codes d'honneur et le maniement de l'arme. Malheureusement, dans ce milieu, les femmes ne sont que très peu acceptées. Et mon père ne fit pas à exception à la règle. J'étais censé être le digne successeur de celui-ci et il n'en serait pas autrement. C'est donc avec regret que je vis ma sœur profondément touchée par ce refus. Pour ma part, c'est via notre complicité naît depuis le début de nos jours que je lui promis qu'elle le deviendrait un jour. Comment ? En lui apprenant ce que je lui montrais - en supposant que je retienne ce que mon père m'apprenait à l'époque - car mine de rien, je ne m'intéressais guère au maniement de l'épée. Les notions de bases mentales d'un samouraï n'étaient pas un succès total avec moi. La mort et la souffrance se devaient de n'être que des accidents à mes yeux, mais au fond, c'est ce que je craignais le plus. Mourir. Pourquoi mourir ? Alors que le but de la vie, c'est vivre. Ma sœur, elle se battait chaque jour pour acquérir cet état d'esprit, tandis que moi, je refusais cela. La mort est une chose à vaincre et/ou éviter...
Grandissant encore et encore, c'est à l'âge de douze ans que je commençais des entraînements intensifs et quant à ma sœur, elle suivait ces entraînements en différés, observant en cachette ces entraînements, afin de mémoriser l'apprentissage que je recevais. C'est ainsi que très tôt, mon père m'initiait aux trois plus importantes pratiques d'un samouraï. Le kenjutsu ou technique du sabre. Le Jujitsu ou l'art de la souplesse. Et le kyudo ou voie de l'arc. De ces trois disciplines, seules deux m'intéressaient... Celle consistant à être adepte des techniques de combat au corps-à-corps et celles qui sont nécessitantes l'arc appréciant fortement les armes de tir très rapidement. Les sabres ne m'intéressaient pas ayant une image trop vieille selon moi. Cela collait trop aux traditions auxquelles je n'adhérais pas. Mon père en était furieux, mais malgré ses menaces et sanctions, je ne pliais pas. Je n'aimais pas cela, mais suivais ses enseignements afin que de son côté, ma sœur puisse suivre ses cours et s'entraîner en cachette.
Des années passèrent et aussi bien ma sœur que moi, nous gagnions en expérience. Au point que chacun de nous devenait un petit expert en sa matière sans être un prodige pour autant. Pour ma part, j'avais assimilé les huit étapes du tir dit aussi Hassetsu, tandis que ma sœur elle avait intégré et compris les principales positions aussi bien en attaque qu'en défense, les différentes postures et bases que l'on peut apprendre avec une arme (5 gardes principales, les déplacements, la manière de tenir l'arme etc.). Chacun de nous résistait aux souffrances que cette éducation stricte amène, surtout moi, jusqu'au jour où tout basculait...
En effet, alors que j'avais dix-huit années et que ma sœur n'en avait que seize, mon père l'a surprise en train de manier un boken et visiblement, celle-ci ne le faisait pas en s'amusant de manière simpliste. Furieux en ayant compris qu'on lui avait enseigné directement ou non, il ne voyait qu'un seul coupable possible. Le résultat ? Un blâme allant jusqu'à quasiment me battre pour avoir osé faire cela. Non pas que la tradition interdise ce genre de transfert de savoir, mais mon père était du genre puriste dans ce domaine. À son avis, homme très sexiste il faut le dire, une femme se devait d'être une servante accomplie et uniquement cela. Il était impensable qu'une femme puisse manier une épée. Le blâme était à titre d'exemple pour ma sœur et tenter de la raisonner en l'intimidant. Mais celle-ci fit preuve d'un grand courage ou de folie et tenue tête à mon père. Malgré les coups allant jusqu'au sang, elle tenue bon et fit mine de rien. Elle osait même lui dire que qu'importent ses coups et dires... elle ne renoncerait pas à être une manieuse d'épée accompli. Malgré les dires violents de mon père comme quoi il l'interdisait, celle-ci lui répondit fièrement qu'elle irait même jusqu'à participer à un tournoi annuel dans l'île et qu'elle irait gagner le premier prix afin de lui prouver qu'elle était digne. Intrigué et outré à la fois, c'est donc suite à cela qu'ils conclurent un pacte... Elle participerait et moi aussi. Cependant, chacun de nous devra donner le meilleur de soit et si possible atteindre la final. Mon père reconnaîtra et acceptera son entraînement uniquement si elle gagne de manière loyale. C'est-à-dire uniquement si elle gagne de façon pure et simple. En aucun cas s'il y a un face à face entre elle et moi, je ne devrais me montrer laxiste. Sans quoi, bien entendu, il me punirait de façon sévère. C'est donc ainsi que ma sœur acceptait ce deal pour enfin réaliser son rêve et indirectement me libérer de ces chaînes avec lesquelles j'étais emprisonné depuis ma plus tendre enfance.
Ainsi donc, c'est lors du tournoi que tout se décidait. Du côté de ma sœur, tout se passait bien. Malgré des aprioris, celle-ci se débrouillait plutôt bien. Elle se qualifiait aisément aux étapes suivantes tout comme son frère. Ceux-ci arrivèrent aux dernières épreuves consistant à des duels à l'épée. Chaque personne retenue passait en un contre un lors de duels dans les règles de l'art. Ainsi, passant un à un leurs adversaires, c'est après une journée lourde en rebondissements et après plusieurs frayeurs que les deux jeunes frères et sœurs se retrouvaient en face à face tellement imaginés.
Celui-ci était très différent des autres. En effet, le jeune frère voulait réaliser le rêve de sa sœur, mais il ne savait comment faire sans l'aider un peu. Or de base, il ne le devait pas. C'est donc avant le match que sa sœur lui donnait quelques conseils. Le but ? Tenter de le provoquer mentalement pour qu'il soit énervé contre elle. Ainsi, après quelques minutes à discuter en privé, elle réussit à vivement m'énerver. Pour cela, provocations et astuces qu'elle avait apprises réussirent à me mettre dans un état de colère brute. Le genre de moment où j'ai vraiment envie de l'étrangler, du moins, dans le sens où on se donne à fond lors d'un quelconque combat. Ainsi donc, le combat fut des plus intense. Durant un moment, j'ai cru que j'allais gagner, cependant, c'est avec brillance qu'elle me défaisait de mon arme et me vainquit de manière magistrale à la grande surprise de mon père qui jugeait le combat équitable. Il n'avait noté aucune pitié venant de moi. C'est donc de manière noble qu'il acceptait de tenir sa promesse.
Suite à ce concours, mon père acceptait d'entraîner sa fille à l'art du maniement de l'épée et aux autres vertus qu'un samouraï se doit d'apprendre. C'est comme cela qu'il découvrit une demoiselle ayant une envie d'apprendre, une obéissance des plus étonnantes. Limite, il vit en elle une élève des plus étonnantes. Un peu ce que je n'étais pas dans certains domaines. Profitant de ma nouvelle " liberté ", j'en profitais pour faire quelques écarts. Oubliant les " principes " et "vertus" qu'anciennement, je me devais de respecter, c'est une année plus tard que j'abandonnais l'arc pour le remplacer par des armes à feu.
Une fois de plus, mon père était offusqué de mon choix. Heureusement, ma sœur compréhensive protégeait mon cas et réussit à éviter un blâme des plus terribles selon son point de vue. En effet, celui-ci désirait presque me " bannir " et m'envoyer ailleurs puisqu'il se sentait déshonoré en partie. C'est suite à une grande négociation que ma sœur réussit à faire comprendre à mon père mes choix. Finalement... Il acceptait ceux-ci bien qu'il ne cachât pas le fait qu'il était très déçu.
Les années passèrent et chacun faisait ce qu'il désirait. Ma sœur apprenait l'art du sabre et devenait une élève-modèle au point de commencer à faire échanger d'avis mon père quant au sexe de son successeur. Allait-elle devenir plus tard cette personne ? Qui sait. Pour ma part, c'est malgré l'envie de mon père que j'appris à manier les armes à feu. J'étudiais celles-ci de fond en comble. C'est à l'âge de vingt-deux ans que je m'attitre " expert " bien que j'aie énormément à apprendre. Ma passion devenait les armes à feu et les façons de les faire et les utiliser. Tandis que ma sœur âgée de vingt années devenait le possible successeur de mon père. Elle héritait même du trésor de la famille qui était une épée appelée Kuroi Ryu, autrement dit : le dragon noir. Pourquoi ce nom ? Car la lame était faite d'un métal noir très résistant. Mais malgré cette qualité, celle-ci n'était guère une arme de grande qualité style lames des 50,21 ou 12. Bref, chacun de nous grandissait et ses rêves se réalisaient. La vie prenait un rythme des plus doux jusqu'à un jour tragique.
Un jour ordinaire, l'île où ils habitaient a été prise d'assaut par des pirates à la recherche d'armes de grande valeur. Persuadés que l'île où bon nombre de samouraïs vivaient, ils pensaient pouvoir obtenir des sabres de qualités supérieurs et pouvoir les revendre à un prix des plus exorbitants. C'est ainsi qu'une attaque massive d'un équipage composé de de trois navire de guerre, nommé les " Dragons Du Néant " ou " Kyomu No Ryuu " se mirent à faire pleuvoir le feu et le sang dans une partie de l'île. Malgré une lutte acharnée où chacun des camps perdirent beaucoup de monde, c'est devant nos yeux qu'ils exécutèrent nos parents avant de nous faire prisonnier. Ceux-ci pensaient pouvoir se faire un peu d'argent supplémentaire en revendant nos personnes en tant qu'otage. Du moins, en prenant nos " rançons " puis nous tuer par la suite de manière froide histoire de se faire de l'argent facile et faire passer la marine et le gouvernement pour des idiots.
Malheureusement, ce n'est pas comme prévu que tout se passait. En effet, ceux-ci nous prirent donc en otages accompagnés de quelques autres personnes et c'est prisonnier qu'ils nous détenaient fermement durant plusieurs jours. Pendant ceux-ci, ils ne nous traitaient guère comme des princes, loin de là. Leurs petits plaisirs consistaient à nous torturer et s'en amuser. Notamment le capitaine qui se révélait être un parfait sadique. C'est durant une longue semaine qu'ils nous détenaient jusqu'au jour de la libération pas si attendue que ça. En effet... dans ce genre de situation, une semaine devient une éternité. Pour ma sœur, il ne faisait aucun doute que nous nous en sortirions, pour ma part, je m'étais mis à douter malgré mon envie irrépressible de me venger de ce capitaine complètement fou.
Une semaine s'était écoulée à subir certaines tortures et les représailles qui les accompagnaient, nous voyageâmes sans le savoir jusqu'à Grand Line et c'est durant la nuit qu'une alerte fut donnée. En effet, ceux-ci avaient engagé un bateau imposant de la marine en pensant s'attaquer à un bateau imposant juste par sa carrure, mais sans personne particulière à son bord. Cela n'était qu'une belle illusion qui se retournait contre eux. Par un certain hasard des plus extraordinaires, ce bateau avait à son bord un haut gradé de la marine ( bien que ce ne soit pas un amiral par ex ).
C'est donc de manière idiote que les pirates trop confiants en leur capacité engagèrent un combat sanglant contre la personne en face d'eux, mais malheureusement, c'est à la suite d'un déluge de feu que l'ennemi fut vaincu. Quelques hommes dont le capitaine réussit à s'échapper, mais nous, nous fûmes sauvés in extremis. Bien que le sauvetage ait été hasardeux, nous fûmes ramenés à la terre ferme puis délaissé à notre sort. En effet, une personne de ce grade n'était pas là pour jouer aux baby-sitters. Mais désormais, nous avions une dette à rendre.
Ainsi donc, nous étions livrés à notre propre sort dans une île des Blues. Que faire désormais ? Sauvés par la marine par hasard, un fugitif qui a tué nos parents... C'est sans hésiter que pour ma part, j'optais pour la vengeance. Malheureusement, en aucun cas, ma sœur ne voulait me suivre pour le moment. Selon elle, nous n'étions pas assez forts et il fallait nous trouver des mentors. Une faction capable de nous aider dans notre quête de vengeance et de soif de justice. Ainsi donc, après de nombreuses réflexions, moi et ma sœur, nous choisîmes de nous engager auprès de la marine. En effet, cela semblait le choix le plus logique vu ce qui s'était passé. Alors que ma sœur était plus sage qu'autre chose, pour ma part, je voulais immédiatement rejoindre les grands de la marine pour donner main-forte, mais pour oser approcher ce genre de personne, il faut faire ses preuves. Ce genre de personne ne se laisse pas approcher par n'importe qui, et n'écoutent pas les dires de n'importe qui en plus de cela. Ainsi donc, mes tentatives de rencontrer les amiraux et où la personne qui nous avait sauvés étaient vaines. Un seul objectif était donc à jour en nous... Devenir plus fort.
C'est comme cela que nous nous engageâmes dans la marine en prêtant serment de servir et être utile à cela. Pour ma part, ma soif de vengeance devenait presque démesurée et cela faisait un atout, mais heureusement, ma sœur était là pour canaliser l'énergie dont je faisais preuve et tenter de toujours me rendre raisonnable. Ainsi, nos rêves devenaient nos forces et nos ambitions notre carburant servant à vivre. La chasse aux pirates et le nettoyage des mers commençaient pour nous, mais nous n'oublions pas notre envie commune de venger nos parents. Mais là encore, une seule chose était impérative... Devenir plus fort.
C'est donc à partir de ce jour où nous commençâmes notre service en tant que Marines. Débutant tous deux au plus bas de l'échelle, nous nous bâtâmes chaque jour pour progresser. Notre rêve, notre objectif était tout tracé. Nous le regardions, l'admirions, le rêvions chaque seconde. Cette envie devenait notre raison d'être et c'est ainsi que nous réussîmes doucement.
Au début, nous n'étions guère des gens respectés. Pour dire vrai, les rangs inférieurs de la marine sont un mélange de groupes qui se veut uni, et de l'autre... C'est une vraie course à la gloire. Tout le monde veut briller, mais il ne faut pas oublier les devoirs que nous nous devons de respecter. De nous deux, c'est moi qui en ais vu de toutes les couleurs. Être un simple matelot, ou un mousse qui se doit de faire uniquement la sale boulotte, ce n'est guère ma tasse de thé, à différence de ma sœurette qui elle, n'a jamais dit non à quoi que ce soit. Je me suis d'ailleurs toujours demandé si elle passait sous le bureau si le chef le lui ordonnait ? ... Blague de merde à part, nous avons commencé ainsi, jusqu'à ce que nous soyons promu Sergent suite à des implications sérieuses dans certaines missions en tout genre. Bien que le plus souvent, ces missions se résumaient à taper sur des pirates ou des révolutionnaires, chose que je faisais très bien moi et ma sœur.
En effet, depuis notre entrée dans la marine, notre vision de la justice n'a fait qu'être accentuée dans le bon sens ( selon moi ). Autant Violet, ma très chère sœur voit le monde comme un champ de bataille avec en plein milieu des gens qui se sont perdus et qui peuvent éventuellement revenir sur le droit chemin, autant moi, je pense et continu de penser autrement. Ma vision de la justice depuis la mort de mes parents se résume en gros à ceci : Pirate et Révolutionnaires = Ennemis du gouvernement. Têtu comme je suis, je ne fais pas de sentiments pour mes adversaires, notre objectif est de les éliminer ou arrêter ? Je fais mon travail et je ne cherche pas à comprendre le pourquoi du comment. Sans doute est-ce ça la différence entre moi et ma sœur. Elle est douce, cherche à comprendre pourquoi x ou y personne est devenue " mauvaise " et dans ses instants de bonté, elle leur laissent toujours une chance de se racheter en " abandonnant " leurs masques. Elle voit le bien partout, alors que moi, bien au contraire, je vois en chaque êtres corrompu de ce monde un bon vieux salop qu'il faut simplement tuer.
Une année s'est écoulée et de nouveau, nous avons monté en grade. Ma sœur et moi avions réussi à capturer un fugitif qui avait réussi à se libérer de sa prison d'isolement de façon bien étrange. Mais ce qui nous a valu une promotion n'était pas le fait d'avoir réussi à remettre derrière les barreaux le fugitif, mais bel et bien grâce au fait que nous avions découvert comment il s'était échappé. Il se trouve qu'un des Lieutenants de la base sur laquelle nous étions était juste un marine corrompu qui travaillait pour un pirate quelque peu connu qui jouissait d'un réseau assez étendu dans n'importe quelle faction d'après les rumeurs. Après un combat acharné tant bien mental que physique, nous avions réussi à le mettre hors course grâce à des preuves audios, car malheureusement, dans ce genre de cas, il ne suffit pas de tuer le supérieur pour éteindre la menace. Non... Il fallait le piéger, sans quoi, même si le tuer aurait été un acte héroïque, dans le fond, l'affaire se serait résumée à de simples sergents qui tuent un lieutenant sous prétexte qu'il était corrompu et une telle histoire n'aurait jamais bien terminé...
C'est donc suite à cette longue histoire où chacun de nous avait été mis à rude épreuve que nous fûmes promus tout deux Sergent-Chef, puis Lieutenant grâce à ( de nouveau ) nos efforts mis dans notre travail de tous les jours. Pour faire claire, nous nous donnions corps et âmes dans notre lutte contre les êtres pourris de ce monde.
En effet, cette dernière continuait de s'obstiner dans sa quête de justice selon sa vision et moi, la mienne de mon côté. Elle continuer à voir les révolutionnaires et pirates d'une manière différente que moi. Aussi stupide, cela soit-il, je n'en tenais pas rigueur auprès d'elle, mais cela créait des tensions entre nous. Lors de fins de missions, il n'était pas rare de nous voir nous engueuler sur le résultat de cette dernière.
Quand les ennemis étaient capturés alors que nous avions la permission de tuer en cas de réplique => Je gueulais.
Quand les ennemis étaient éliminés alors qu'il y avait une préférence pour la capture afin de soutirer des informations => Elle gueulait.
Aussi stupide, cela soit-il, je n'en tenais pas rigueur auprès d'elle, mais cela créait des tensions entre nous. Une année de plus s'écoula et je commençais à marcher trop fièrement sur mon chemin tout tracé. J'étais plus ou moins connu comme un membre de la marine assez violent. Mes plans d'interventions se résumaient souvent à la même chose : éliminer la menace même si pour cela, il faut raser un village. Chose que ma sœur et quelques collègues ne supportaient pas. Mais quoi qu'il en soit, je continuais de m'obstiner dans ma vision de justice absolue : Ls ennemis doivent être punis comme il se doit afin de payer pour ce qu'ils ont fait. Il est impensable de pardonner une personne qui a tué des innocents ou volé son prochain. Et si quelqu'un affirme l'inverse, alors il est débile...
Lors d'une mission, tout changea pour moi. Cette mission semblait simple, pourtant, elle était délicate : récupérer une cargaison révolutionnaire qui avait été dite " précieuse ". Deux navires de la marine d'environ cinquante passagers chacun avaient été envoyés pour capturer ce navire contenant une centaine de révolutionnaires et la fameuse cargaison. Cette nuit fut un véritable carnage de mon côté, tandis que du côté de ma sœur, cela était une de ses plus grosses aventures. Fonçant droit au but, j'avais éliminé ce soir-là toutes les personnes qui s'étaient dressées sur mon chemin et par la suite, j'ai sécurisé la cargaison, jusqu'à l'arrivée du capitaine du bateau. Ce dernier était plus ou moins réputé et il comptait sur le fait qu'il serait capturé pour au pire des cas " remettre à plus tard ses projets ". Malheureusement... Ce n'est pas comme ça que les choses se passèrent à cette époque. Non... Ce capitaine, après m'avoir presque arraché un bras et rendu aveugle à cause d'un coup de lame ayant presque crevé les yeux, s'est fait abattre par ma personne via plusieurs balles dans le corps. Puis intrigué par l'acharnement qu'il avait eu à vouloir protéger la cargaison de ce navire, j'ai ouvert le fameux coffre et j'y ai découvert un fruit du démon. Sans réfléchir, j'ai donc croqué dedans avant de le remettre dans son coffre. Le but de la manœuvre ? Empêcher qu'il tombe entre de mauvaises mains.
J'ai gardé secret cet acte jusqu'à ce que ma sœur me fasse cracher les vers du nez. En effet, elle avait entendu la rumeur comme quoi, le trésor que nous avions récupéré et qui aurait pu être utile au gouvernement avait été mangé. Par qui ? Personne ne le sait, mais quoi qu'il en soit, ma sœur était la première au courant et aussi celle qui connaissait mon raisonnement : il ne fallait pas qu'il tombe aux mains de l'ennemi, surtout si c'est un fruit puissant. Certes, j'avais agi de manière idiote, mais je n'ai jamais regretté mon geste.
Apprenant à maîtriser les pouvoirs de mon fruit, ce dernier m'a permis de nombreuses choses, comme détruire des choses en mission que je ne pensais pas pouvoir endommager. J'ai tué des gens que je pensais plus fort que moi et petit à petit, je me suis laissé consumer par ce pouvoir sans perdre mon objectif de vue. D'ailleurs, malgré une bavure qui a été de raser quasiment entièrement un petit village pour dénicher une personne et son groupe assez renommé, j'ai été promu Adjudant-chef, mais pas pour longtemps...Après bien des " bavures " et notamment la dernière citée, l'Amiral en chef " Kasuga Kagami " en vint à me convoquer personnellement afin de s'entretenir avec moi. Alors qu'à l'époque je m'imaginais déjà mis de côté pour x ou y raison, ce dernier me confia sa vision de la justice et de fil en aiguille ( sans mauvais jeux de mots ), il me proposa ( sans trop avoir de choix malgré tout ) de devenir un agent dit " CP " afin de pouvoir être plus libre dans ma manière d'agir. Chose... Que j'acceptais au grand regret de ma soeur. En échange de quoi, il effaçait mes erreurs comme le fait d'avoir mis à feu et à sang une ville entière pour retrouver des révolutionnaires, ou tué une famille entière alors qu'une seule personne était coupable d'un crime contre nature. Bref... Le combat pour la justice ne fait que commencer désormais.
