Alambra, la « jungle isolé » comme aime à le dire les habitants de cette île. Il s’étend ici une forêt particulièrement dense et où la chaleur a tendance à vous saper toutes vos forces à mesure que vous vous enfoncez en son sein. Ici, la nature est puissante, l'homme n'est en rien seigneur, simple jouet aux mains de forces biologiques bien plus terrifiantes.

Dans l'Alambra, ces dernières peuvent se montrer clairement tel des tigres à dents de sabres d'un violet fluo ou plus subrepticement tel que le moustique Pî-Tek qui inocule un virus rendant pendant toute une journée sa victime aussi évolué qu'un homme des cavernes bas de gamme. Les quelques habitants de l'île sont regroupés en clan d'une vingtaine de personnes au maximum. Chasseurs cueilleurs, ils restent surtout aux abords de l'île.  De rares courageux se sont déjà enfoncés dans le cœur de la jungle. Ici aussi, peu en sont ressortit.

Le fait d'habiter dans un endroit aussi dangereux a poussé les Alams à certaines pratiques...révoltantes pour le reste du monde. Ainsi, tout voyageur faisant escale sur l'île sera considéré comme menu du soir pour un buffet surprise de bienvenue. Les indigènes malgré leurs pratiques cannibales sont de fins gourmets et tout cuisto se doit de goûter au moins une fois à l'un de leurs plats à base de pied confit. Dans certains coins du nouveau monde, ils sont même considérés comme les pères de la haute cuisine cannibale !

Il n'en reste pas moins qu'ils sont loin d'être les créatures les plus dangereuses de l'île. Malgré toutes leurs armes à bases de crème paralysante ou leurs flèches enduites de venin, ils ne se nourrissent régulièrement que de poulet. Poulet Kot Kot qui font une taille de cinq mètres de haut... c'est donc leurs œufs qui sont leur plat privilégié.