Sujet: Une révolutionnaire pas comme les autres Mar 24 Mar - 15:21
Oragami Zyra
Nom : Oragami Prénom : Zyra Âge : 20 ans Lieu de naissance : North Blue Race : Humaine Faction / Grade : Révolutionnaire Métier/Rôle sur un navire : But : Surnom : à vous de voir Mer de départ :
Capacité : Ito ito no mi
Description Physique :
Description Psychologique :
Histoire :
Entendez-vous le chant des loups ?
Bienvenue sur Wolf-Island, une île de North Blue pas comme les autres. Le climat de cette île est des plus étrange, l'été et le printemps sont des saisons inconnues sur cette île où l'hiver est présent toute l'année. La structure de l'île ressemble à celle d'un cratère et les plus anciennes tribus racontent même qu'il s'agirait d'un morceau de la lune tombée sur terre il y a des années en arrières. Simple légende ou non, Wolf-Island est connue pour sa diversité et la très forte présence de loups ! Pour les gens de l'extérieur ce milieu pourrait sembler hostile à première vue, mais même si les tensions entre les anciennes tribus et le Royaume sont fréquentes le pays en reste pas moins assez touristique. Que peut-il bien y avoir à visiter sur une île où il neige tout le temps ? Les loups bien sûr ! De magnifiques animaux aussi adorables que dangereux, les gens aiment venir les observer dans leur milieu naturel et caresser les louveteaux qui se trouvent dans notre cité blanche.
Il faut dire que pour les traîneaux et les fourrures il n'y a pas mieux, sans eux notre pays serait déjà en faillite. Obligé de se plier aux diverses grandes puissances qui entourent Wolf-Island, ce qui est bien évidemment hors de question pour les différents dirigeants de notre île vous l'imaginez bien. Cette source de commerce et donc d'assurance pour notre économie est également une source de conflit depuis la nuit des temps. Les indigènes comme nous les appelons luttent pour la liberté des loups et c'est en les chevauchant qu'ils le font savoir. Attaquant sans cesse nos élevages et nos villages dans le but de nous faire céder. D'un conflit à un notre le roi de notre île déclara ouvertement la guerre aux indigènes, les éliminant ou les vendant comme esclaves aux pirates et puissants passant par chez nous. Les choses devenaient de plus en plus invivables dans nos contrées, jusqu'au jour où débarquait sur notre île une flotte blanche à enclume bleu. La Marine !
Après avoir copiné avec un dragon céleste notre bon roi avait réussi à le convaincre de faire intervenir la Marine. Voulant régler ce problème au plus vite tout en gardant son petit trafic d'esclave, il passait alors un marché avec le dragon céleste dont les détails m'échappent encore à l'heure d'aujourd'hui. Ils étaient des centaines, puis des milliers armés de canons et de fusils prêts à détruire l'ennemi jusqu'au dernier. Un véritable carnage... Un bain de sang camouflé par la montrée des flammes et les cris des derniers indigènes cherchant à fuir dans ce brouillard de terreur. Les choses auraient pu se terminer ainsi, elle aurait dû finir ainsi, mais le Commandant et le Roi en décidaient autrement. Vieillards, femmes et enfants, tous avaient été anéantis par le rouleau compresseur bleu et blanc. Je n'avais que huit lorsque ce conflit avait débuté et j'en avais dix lorsque celui-ci prenait finalement fin, malgré mon jeune âge je garde un souvenir très sombre et à la fois clair de cette époque.
Mes parents n'étaient pas morts durant ce conflit, mon père bien que soldat était de ceux qui se contentaient de surveiller les rues de nos villages. J'ai pour eux une rancune aussi grande que celle que je porte à la Marine et les Dragons Célestes, car accepter ce genre de massacre est encore plus horrible que d'y participer. Je suis pourtant restée deux ans à leurs côtés sans dire un mot, observant simplement avec quelle facilité eux et les autres habitants du Royaume avaient repris leur petite routine. En deux ans les livres d'histoires ne parlaient plus des raisons du conflit et les indigènes étaient devenus les "sauvages". Une méthode répugnante qui avait pour simple but de les désocialiser et d'en faire l'équivalent d'un animal que l'on peut mettre à mort à la moindre occasion. Il s'agissait pour moi de la goutte qui faisait déborder le vase et du haut de mes douze ans je décidais de fuir notre petite maison.
Devenant une vagabonde obligée de voler pour survivre, je vivais dans un ancien camp indigène à moitié détruit à plusieurs heures du Royaume. N'y retournant que pour chaparder sur les marchés et fouiller les alentours à la recherche de matériels pour me construire mon nouveau chez moi. Autant l'avouer de suite, la vie n'était pas simple ni aussi amusante que je l'aurai espérée, mais au moins j'étais libre et loin de la mauvaise influence de notre bon roi. J'étais jeune et pourtant je le détestais au plus haut point, ne désirant que sa chute accompagnée d'une mort aussi cruelle que celle qu'on avait fait subir aux indigènes. Un rêve fou que j'étais loin de pouvoir réaliser, il faut dire que je n'ai jamais été très grande ni forte d'ailleurs. Avec mon physique de lilliputienne, j'attirais davantage la pitié que la crainte. Jusqu'au jour où le ciel semblait enfin me sourire, un navire à la voile étrange débarqué sur les rives de Wolf-Island.
Un vent de liberté !
Du haut d'un arbre à moitié arraché par un boulet de canon il y a deux ans, je regardais ce magnifique et étrange navire apparaître. Je réussissais pourtant à apercevoir les personnes qui se trouvaient à son bord, ils n'étaient que six avec des looks très étranges. En voyant arriver pour les accueillir comme ils le faisaient avec les étrangers depuis des années, je voyais déjà ma chance s'envoler. Il était évident que les soldats du roi allaient les capturer sans la moindre difficulté et qu'il finiraient eux aussi esclaves. Mais s'était sans savoir que les visiteurs n'étaient pas de simples voyageurs ou pilleur de bas étages, ils possédaient ce que nous appelons encore aujourd'hui les pouvoirs du fruit du démon. À l'époque j'ignorais totalement la signification ainsi que l'existence même d'un tel fruit, imaginez donc ma surprise lorsque je voyais pour la première un être humain se transformer en une bête sauvage.
Le spectacle que m'avaient offert les étrangers était de toute beauté et j'aurais aimée les rejoindre pour connaître leur secret. La peur de l'inconnue m'en avait malheureusement empêchée et je me contentais de regarder les ombres s'avancer vers le village où le roi stockait les esclaves prêts à être vendus. Le temps d'une après-midi le village puant qu'était Cage-Town partait en fumée, tandis que les esclaves couraient en direction du bateau fraîchement amarré. Comprenant alors qu'il s'agissait d'un groupe de sauveur, je m'empressais de quitter ma cachette pour les rejoindre et me présenter. Un peu intimidée par ses personnes qui de près étaient encore plus impressionnantes que je ne le pensais, ils se fichaient totalement de mon âge et de mon physique, m'accueillant sans la moindre hésitation à bord de leur navire. Le bateau quittait finalement le rivage et je regardais une dernière fois derrière moi avant de quitter mon île des yeux et faire face à mes nouveaux sauveurs.
Après deux jours de voyage en pleine mer je décidais de prendre les devants et de poser les questions qui me hantaient depuis notre départ si rapide. Qui étaient-ils ? Que faisaient-ils et surtout pourquoi n'avaient-ils pas attaquer complétement le Royaume et ses richesses ? C'était ainsi que j'apprenais ce qu'était la révolution et qu'ils étaient simplement venus pour libérer les opprimés et recruter de nouveaux membres pour leur équipages. Je n'étais qu'une petite fille certes, mais je sentais au plus profond de moi que ce mouvement était fait pour moi. Leur expliquant ma situation, le passé de notre île et ma fuite du royaume, je réussissais même à voler une petite larme à l'une des rares filles de l'équipage. Me voyant comme la petite soeur qu'elle avait perdue quelques années en arrière, Lisana décidait de me prendre sous son aile et de m'apprendre tout ce que je devais savoir.
J'étais maintenant libre pour de bon ! Et j'allais devenir une révolutionnaire afin de délivrer les esclaves de ce monde. Voilà comment je voyais les choses à cette époque, un peu utopique je vous l'accorde. Pouvez-vous vraiment en vouloir à une gamine de douze d'avoir des rêves et des visions d'un monde utopique ? Après avoir déposé les esclaves dans un endroit sûr notre navire prenait la direction d'une île non indiquée sur les cartes de North Blue, un voyage qui nous avait fait passer par les monts de glaces et le désert d'iceberg pour finalement laisser apparaître une île toute blanche qui semblait totalement vide en apparence. En vérité les bâtiments et le reste des révolutionnaires étaient cachés sous le sol, dans une véritable cité souterraine où ils vivaient à longueur d'année. Une façon simple et efficace de se tenir loin de la Marine qui était de plus en plus présente dans les environs.
Entraîne moi si tu peux !
Durant l'hiver sur North Blue il y a un événement que l'on nommait à l'époque le coup de givre, un vent frais qui était suivi par une vague de givre qui gelait tout sur son passage. Animaux, humains, arbres et habitations en bois, tout y passaient sans la moindre exception et ceux qui en étaient victimes mouraient tout simplement. Pour se protéger de ce coup de givre qui frappait une île au hasard par an, les révolutionnaires restaient cachés dans la cité souterraine trois mois entiers. Et je dois dire que cette période était restée comme l'une des plus belle de mon enfance, Lisana m'apprenait beaucoup de choses sur le monde. Elle m'avait même apprise à décrypter ce qu'elle appelait des ponéglyphes et même si je faisais cela dans le seul but d'être à ses côtés. Elle me répétait sans cesse que je devais garder ce savoir secret et qu'un jour elle et moi voyageront sur les mers du monde pour découvrir un grand secret qui ferait tomber les dragons célestes et le gouvernement mondial.
C'est aussi durant cet hiver là que j'avais souhaitée mes treize ans, un moment magique où j'avais eu le droit à une grande fête rien que pour moi. Traitée comme une véritable princesse pourrie gâtée, on m'avait offert plein de cadeaux et la journée s'était terminée autour d'un énorme gâteau que notre cuisinier avait réalisé avec passion comme à son habitude. Lui aussi avait compté pour moi, on le surnommait papy gâteau à cette époque là. Il faut dire que Edward était un ancien cuisinier pirate qui après avoir vu les siens mourir avait rejoint la révolution pour les venger. Son avis de recherche de l'époque était impressionnant, mais il avait vieilli et se contenter maintenant de conter des histoires et de faire à manger aux plus jeunes au sein de la cité. Un hiver joyeux malgré les conditions extrêmes dans lesquelles nous vivions, j'étais heureuse d'être à ma place et pour rien au monde je ne l'aurais échangée.
À la fin du coup de givre qui avait duré tout de même un mois, l'équipage de Lisana s'apprêtait à reprendre la mer. Je ne me voyais pas vivre seule dans la cité après son départ et lui demandait donc de m'emmener avec elle pour m'entraîner. La plupart des recrues commençaient à mon âge et même si elle trouvait cela dangereux à l'époque Lisana acceptait de peur que je ne sois plus là à son retour. La jeune révolutionnaire n'était pas seulement une bonne archéologue, elle avait aussi de bonne connaissance dans la survie, l'infiltration et le combat. Une professeure parfaite pour quelqu'un qui avait tout à apprendre comme moi, à croire que nous étions faites pour nous rencontrer. Apprendre à survivre était une chose que je trouvais des plus utile au vue de ma corpulence et ma carrure qui laissait déjà à désirer à cette époque là. Ainsi avait commencé mon nouveau voyage vers la découverte d'un nouveau moi !
Ce fameux nouveau départ commençait sur une île que je n'avais jamais visitée par le passé, Icefost. Son nom lui vient de sa forêt de pins glacé qui représente une bonne partie de l'île, avec seulement un petit village de pêcheur totalement neutre. C'est dans ce lieu si paisible et lointain que Lisana avait décidée de m'entraîner à une première chose, la survie! Une chose primordiale à ses yeux. Elle aimait me répéter qu'un habitant de North Blue incapable de survivre dans le froid n'était pas digne d'en sortir et j'avais du mal à saisir le sens de tout cela. J'ignorais l'existence même de Grand Line à cet âge là et je ne pensais encore moins pouvoir y mettre les pieds un jour ou l'autre. Même si je parle aujourd'hui de cela avec compassion, les épreuves que m'avaient préparée Lisana étaient loin d'être des plus joyeuses. M'abandonnant au milieu de la forêt avec seulement une cape et une boussole, elle m'avait ordonnée de survivre seule durant un mois entier avant de disparaître je ne sais où....
Le fruit de mon labeur !
J'étais complètement perdue dans cette forêt, je n'avais aucun point de repère, ni même idée où j'allais pouvoir m'abriter pour la nuit. Malgré la blancheur de ce lieu, je ressentais à l'époque quelque chose de noir en ces lieux. Plus personnes n'y mettaient les pieds depuis des années et je comprenais parfaitement pourquoi ils le faisaient. Même si j'avais prise l'habitude de vivre seule, j'avais l'avantage de connaître les lieux et d'avoir accès aux marchands. Ici rien de tout cela n'était possible, je devais apprendre à vivre par moi-même avec une simple boussole et une cape. Ma première initiative avait été de monter au sommet d'un pin pour voir ou j'étais et voir s'il n'y avait pas d'endroit plus sûr et chaud pour y élever mon campement. Tout était blanc et identique et seul les bêtes sauvages apparaissaient à peu près dans les environs, j'étais effrayée et complétement perdue en me demandant ce que j'avais fais. Ma décision me semblait beaucoup moins ingénieuse qu'au départ, mais il était hors de question que j'abandonne aussi facilement.
Alors que je commençais à broyer du noir et perdre tout espoir de réussir ma mission une chose venait attirer mon regard. Des arbres étaient en cercle et certains semblaient même brisés, une lueur d'espoir faisait alors son apparition dans mon regard. Cette forêt était née d'un coup de givre et le cercle laissait paraître la présence d'un ancien village. Après être descendue de l'arbre je fonçais en direction de ce lieu tout en espérant que je pourrais y trouver la présence d'un bâtiment en pierre ou d'une cave ayant supporter la tempête. Marcher dans la neige n'était pas aussi simple qu'on peut le penser et accéder au lieu qui me semblait si près m'avais pris pas moins de deux heures. Une fois arrivée sur place je me retrouvais face à un tas de ruines, les habitations en bois étaient totalement détruites et gelées. Il ne restait qu'un ancien hangar de pêcheur encore debout, malgré son état d'usure avancée je décidais donc d'en faire mon nouveau chez moi.
Ramassant tout ce que je trouvais pour préparer des pièges basiques tel que des pieux et petites fosses pour empêcher les animaux sauvages d'approcher, la deuxième partie de mes recherches se basée sur la recherche d'élément de survie. Du bois, de la corde, un peu de pétrole et des blocs de glaces que j'allais pouvoir fondre pour récupérer un peu d'eau pur. Il ne me manquait plus qu'un seule chose pour pouvoir survivre paisiblement avant de me lancer dans l'exploration des environs, de la nourriture ! Chose rare en ce lieu qui était désert depuis des années et avant de me lancer dans la capture d'animaux sauvages je voulais vérifier que le lieu où je me trouvais ne possédait pas encore de réserve en tout genre. Mince espoir que j'avais là en effet, tout ce que je réussissais à dénicher était une boite de conserve et un coffre dans lequel se trouvait un fruit étrange. Celui-ci semblait être là depuis des années et son aspect ne donnait guère envie d'y mordre à pleine dent.
Sergent
Hayley Schwartz
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Sujet: Re: Une révolutionnaire pas comme les autres Lun 13 Avr - 10:37
Bien le bonjour, ou le bonsoir !
Je viens aux nouvelles de ta fiche. Je vois que l'histoire est pas trop mal avancée. Penses-tu bientôt finir ? N'hésites pas à nous donner des nouvelles dans tous les cas o/
A très bientôt j'espère.
Une révolutionnaire pas comme les autres
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