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 [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein]

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Sergent
William WessonSergent
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MessageSujet: [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein]  [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein] EmptyJeu 12 Fév - 22:59

HappyMeal Island, an 1596. Encore une île au nom hyper recherché.

Bah ouais, quitte à faire une île spécialisée dans la bouffe, autant donner un nom raccord au terme, j'veux bien. Mais merde. HappyMeal Island, quoi. Sérieux. Bref. Quoiqu'il en soit, on faisait escale ici. Et quitte à se pointer sur l'île spécial bouffe du coin, autant en profiter pour squatter un resto, histoire de voir si la reput' de l'île est méritée ou exagérée.

Cela dit, le Vice-Amiral Gosuke s'était montré on n'peut plus clair : c'est pas non plus les vacances. On reste en service, c'est pas une permission, juste une escale. On doit quand même aider la garnison sur place si nécessaire et remplir notre rôle de marine. Le rappel avait beau avoir été adressé à tout le monde, il restait assez ciblé. Les principales concernés par ce p'tit discours étant bien évidemment ces quelques soldats qui ont tendance à un peu trop s'y croire dès qu'on passe par une île un peu plus exotique que la moyenne. Déjà, à l'île Puidufe Hou, t'avais quelques-uns des types en uniformes qui passaient pour de vrais touristes à tester chaque attraction du parc. Tout le monde avait prit pour son grade à cause des conneries d'une poignée d'entre-nous, et je vous cache pas que ça m'avait légèrement emmerdé. Déjà que j'aime pas avoir à justifier mes propres actes, alors s'il s'agit de prendre pour quelqu'un d'autre que moi-même, non merci.

Peu à peu,  les patrouilles se forment, et c'est le débarquement. On descend du navire, tous les groupes se dispersent afin qu'à nous tous, on couvre à peu prés toute la ville. Ville qui n'est rien d'autre qu'un attrape-touriste géant, d'ailleurs. Un resto tous les deux mètres, et pour remplir les deux mètres qui séparent ces deux restos, un magasin à souvenirs et autres babioles. Des façades aux lettres de lumières partout, de beaux boulevards bien éclairés et bien entretenues, des animations un peu partout, bref, tout est fait pour pousser à dépenser son argent.

ça tombe bien, j'avais ça, plus une grosse dalle. Donc autant s'faire plaisir. J'vire du bateau, puis m'enfonce un peu plus dans la ville. Le paysage change peu, et cet horizon de restos n'en fini pas. Tous très semblables et très différents à la fois. Des spécialités de toutes les blues, voire de GrandLine, quelques plats propres à l'île que l'on ne trouvera nul part ailleurs, et bien d'autres gourmandises. Tout ça, mais à des prix assez... Comment dire. T'as intérêt à savourer tes bouchées tellement t'as l'impression de croquer dans ton porte-monnaie quand tu vois la carte. Mais l'île avait une logique certes assez discriminatoire, mais au moins assez facile à suivre : Plus l'on s'éloignait des côtes, moins les restaurants  offraient de bonnes prestations, moins c'était cher. Une manière de privilégié le fortuné, qui aura moins de déplacement à faire au sans-le-sou. Arrivé entre les restos fastueux et les rades moisis, j'trouve la tranche qui convient le mieux à mon actuel budget : La zone "resto moyen". Et déjà chez les moyens, la barre était haute, et si on était loin des palaces de la côte, ça restait assez classe. Après tout, l'île était réputée pour ça, je doute pas que même chez les restos les plus au centre de l'île, ça devait être tout de même pas mal. Quoiqu'il en soit, moi choix s'était arrêté sur un resto-brasserie à l'ambiance apparemment assez sauvage. Comme j'aime. Les restos en mode "la haute", select' que j'avais pu voir plus tôt me parlaient pas plus que ça. Là, le truc a de la gueule, du caractère, ça va droit au but, sans connards en smoking pour te faire 48 courbettes avant de te passer la carte. Tu commandes, tu poses un cul, tu bouffes, tu payes, tu te casses. C'est aussi simple que ça. Et ça, c'est bien.

Du coup, après avoir commandé un bon gros steak de monstre marin (on a la dalle ou on l'a pas), j'me mets sur une table, seul, bière en main, quelques amuses-gueules et autres accompagnements déjà dans l'estomac. Le plat de résistance arrive enfin. J'retire mes gants, me frotte les mains, attrape le bout de viande, croque un grand coup dedans. ça c'est d'la bouffe. Les papilles en ébullition (faut assumer son supplément épices jusqu'au bout) mais forts satisfaites, j'enchaînes les coups d'crocs dans l'steak jusqu'à ce que mon assiette s'retrouve vide. J'lâche un rôt, tape sur mon bide, et souffle un grand coup. Calé. J'peux plus rien bouffer d'plus. Et pourtant l'en faut pour me rassasier. J'renfile mon manteau, me lève, puis entame ma marche vers la sortie. C'était sans compter les hurlements mécontents dans mon dos, suivit d'un lancer de table dans la salle. Un client pas content, un dirait bien.

Fallait bien qu'il y ai un peu d'animation pour la soirée !
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MessageSujet: Re: [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein]  [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein] EmptyJeu 19 Fév - 12:29

Les ordres ne changent pas. On attend le retour de Statam et Reigns.

Jazon Statam et Roran Reigns, probablement les meilleurs éléments de l'équipage en matière d'infiltration d'organisation criminelle. Le barbu aux allures de bête sauvage plaçait une pleine confiance en eux. Aussi ne voulut-il pas changer de plans concernant la mission lorsqu'il apprit la nouvelle. On venait de lui signaler l'escale du Vice-Amiral Gosuke et ses troupes. Ici, sur HappyMeal Is land. Le hasard voulait qu'ils fassent halte sur ce même morceau de terre que les Dark Dogs, venus ici en mission. Une opération de démantèlement d'un réseau de trafics de nourriture, qui sévissait depuis trop longtemps maintenant. Deux semaines qu'ils étaient coincés dans cette ville spécialisé dans le dépouillement d'argent de touristes, trop aveuglés par leur connerie pour comprendre qu'ils étaient abusés. Restaurants hors de prix, surabondance de ces derniers, mise en valeur par le biais d'autres boutiques, tout était mis en place pour amasser un maximum de berrys.

Avec frustration, il avait renoncé dès les premiers jours à inspecter minutieusement chacune de ses enseignes, persuadé de trouver de quoi en faire fermer une bonne moitié d'entre elles. Il n'était pas là pour cela et devait se contenter de jouer le Sergent paresseux, flemmardant dans le coin, évitant ses devoirs et refusant l'effort du métier. Raison pour laquelle il occupait depuis la matinée, épaulé par Astrid et Eugène, une brasserie au délicieux nom du Phakrowcher Sauvage. Affalé sur une frêle chaise, tenant miraculeusement les trois centaines de kilos de l'ancien Champion, à une large table ronde dans un coin de la salle. Ils enquillaient les litres de rhum sans interruption, le Halton étant allé jusqu'à imposer qu'on lui apporte un tonnelet dans lequel boire, un banal verre étant insuffisant. Sur la table, des plats s'accumulent, d'autres sont ingurgité aussitôt être arrivé. Ils se fondent dans la masse si bien qu'on ne fait pas attention à l'uniforme qu'ils arborent.

Le basané, lui, garde un oeil sur tout ce qui bouge, entre ou sort de l'enseigne. Un balafré, le corps coincé dans un costume noir, froissé et sale. Une racaille sur qui il faut compter pour monter un sale coup. Un couple de voyageurs, aussi amoureux que perchés, s'émerveillant à la moindre. Un type du genre solitaire, fringué comme un cow-boy, avec les bottes qui claquent au sol et les éperons pour flinguer toute discrétion dans le mouvement. Un ventripotent, canne dans la main, mine dédaigneuse, nez crochu, deux sbires aux allures de pingouin derrière lui. Il s'assoit à la table de la racaille, qui a le nez plongé dans son verre. Les renseignements glanés par Jazon et Roran s'avéraient vraies, Arkein en retira une certaine satisfaction. Il ne restait plus qu'à observer le déroulement de ce dîner entre criminels. Le premier étant l'homme de main d'un commerçant, l'autre le revendeur de sardines le plus respecté d'HappyMeal.

BORDEL MAIS C'EST QUOI CETTE MERDE ?!

Les hurlements s'accompagnent d'une table en bois qui traverse la pièce et s'écrase avec fracas sur un mur. Couverts, boustifaille et alcool finissent à terre, gaspillés. La colère monte et cogne au crâne du colosse poilus, pris d'une furieuse envie de punir le coupable. Seulement, en apparence, il n'en est rien, il reste impassible. Il le sait, tous les regards se sont marqués sur eux, les trois représentants de la justice. Les trois mouettes sous couverture. Et ils jouent leur rôle de marines ripoux, laissant couler la situation, allant jusqu'à en rire, avant de retourner à leur beuverie. Consternation et mécontentement s'emparent des honnêtes clients, tandis que les employés de la brasserie font mine de rien, cachant leur désarroi. Nez proche et racaille reprennent les négociations, s'imaginant à l'abri. Malheureusement, le client insatisfait surenchérit, exigeant remboursement et malmenant le propriétaire, menaces à la clé.

TU VEUX QUE TOUTE TA PETITE FAMILLE DE MINABLES CRÈVENT, C'EST ÇA QUE TU VEUX ?


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MessageSujet: Re: [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein]  [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein] EmptyJeu 5 Mar - 20:21

Heu... Oui. D'accord. Là, normalement, c'est le moment où les collègues interviennent, non ?

J'me retourne, jette un coup d'oeil à l'énervé, puis tourne mon regard vers un trio d'marines, posés sur une table à bouffer tranquillement. J'm'attends à une réaction, un truc, une action, mais non. Le gros nounours et ses deux copains  n'interviennent pas, mieux, ils trouvent le moyen de rire de la situation plutôt que de la calmer.

On donne cet uniforme au premier connard venu de nos jours autrement c'est pas possible.

J'soupire un coup, tourne les talons, entame une lente marche vers le fauteur de trouble. J'progresse dans son dos, tandis qu'il enchaîne menaces, insultes, grands gestes et autres. Comme il est irritant. Et vas-y que je gueule, que je menace, que je jure, que je fais les gros yeux. J'sors mon Zippo allume la clope à mon bec, tire une taffe. Le bruit du clapet viens à faire se retourner le type, qui s'met à m'dévisager, autant que je le dévisage moi aussi. Immobile, à quelques mètres l'un de l'autre, un silenbce pesant s'installe peu à peu dans le restaurant, tandis que tous les yeux sonnt rivés sur nous. J'tire une dernière fois sur ma clope, crache un coup par terre, claque de la langue.  En face moi, un jeunot, vingt vingt-deux ans à tout casser. Balèze, l'air pas bien futé, la mine refrognée. Il entreprends d'ouvrrir la bouche alors que je lève mon index en signe d'interdiction.

Pour commencer coco, tu vas bien fermer ta gueule.

Le type écarquille les yeux, presque choqué par la déclaration. Et pour lui faire échos, un hoquet d'étonnement général dans la salle.

ECOUTE MOI-BIEN L'COWB-.

Il ne finira jamais sa phrase. En lieu et place de la fin de son mot, un "oy", donc, c'est un "sprotch" révélateur de la violence du coup qui vient s'échapper de sa bouche. Mon pied ayant atteint sa cible, je le repose au sol, tout en détachant l'étoile sur mon torse. En son centre, l'insigne de la marine, frappé du symbole propre au grade de sergent. Je le fous sous le nez ensanglanté du voyou de la main gauche, tandis que la droite le met en joue à l'aide de mon colt.

Bien. Maintenant que j'ai toute ton attention, j'vais t'expliquer comment ça va s'passer. On va faire un truc cool. Tu vas filer de quoi rembourser la table et les couverts que t'as bousillé au monsieur derrière le comptoir, tout en en profitant pour t'excuser, avec entrain et sincérité. Après avoir fait ça, tu vas passer la porte de ce bar, pour ne plus jamais revenir. On s'est compris ?

Putain de... Tu m'as pété l'nez connard ! J'vais t'buter l'bleu, t'entends ?! J'vais t'bu-

J'tire une balle qui vient siffler juste à côté de son oreille pour finir par toucher le bois derrière-lui, et s'y loger. Le canon fumant, voilant mon regard qui s'est entre-temps fait plus dur, plus sévère.

Écoute gamin, la règle d'or dans ce monde, elle est simple à retenir : C'est celui qui a l'arme entre les mains qui a raison. Si tu m'oblige encore une fois à me répéter, Je réajuste mon tir de quelques centimètres sur la gauche, et ta cervelle repeint le plafond, façon Michael-Ange. Tu vas pas m'obliger à en arriver là, hum ?

Un ton léger, presque provocateur dans mes mots, mais tout de même ferme, ne laissant aucun doute quant à la teneur de cette phrase : Il ne s'agit ici pas d'une menace, mais bien d'une promesse. Le type avait la bonne grosse tronche du p'tit jeune au sang chaud, qui trempe dans des affaires pas forcément bien roses, mais rien de plus. Un type costaud, qui sait jouer des poings, mais on s'arrête là. Preuve en image, avec la colère visible sur son visage qui peu à peu se transforme en résignation. Le v'la qui comprend enfin qu'il est dans son intérêt comme dans le mien qu'il se contente de se calmer un coup et rester raisonnable. Une bourse déposée sur le comptoir, le dos qui se voûte devant le gérant, le tout en gromellant de vagues excuses, le v'la qui s'barre du bar, une colère noire au visage pour l'humiliation infligée, mais au moins, une colère qui ne sera pas relâchée sur cette structure. J'balaye la salle du regard, les yeux étaient pendant tout ce temps resté braqués sur mois. Sûr que quand tu te la joue super-flic, t'attires un peu l'intention. J'balance un "vous pouvez retourner à vos occupations", tout le monde retourne à sa bouffe. J'balance un signe de tête au gérant qui se confond en remerciement, ne manquant pas de m'offrir un exemplaire de sa meilleure bouteille. Bah écoute, on va pas dire non hein. Cela dit, la bouteille ne sera pas ouverte maintenant. J'ai d'abord un trio de branques à qui il va apparemment falloir apprendre la vie.

Le bruit de mes éperons qui vient peu à peu s'approcher des trois marine, je pose brusquemment ma bouteille récemment acquise sur la table, une chaise en main. J'pose ladite chaise devant la table, me pose dessus, fous mes grôles sur la table. Mon regard se porte vers le gros black velu, apparemment officier du groupe. D'officier, il n'a que la prétention si sa réaction face à une telle situation est la suivante. J'm'en vais lui rappeller les responsabilités qui s'accompagnent de son grade, ça va lui faire tout drôle.

Aaaah. On dira c'qu'on veut, c'est quand même sympa la vie d'marine, hein ? On s'pose dans un resto, on bouffe un coup, on s'marre bien, on s'montre dans de beaux uniformes bien propres, on fais respecter la loi... Z'étiez p'tet pas au courant pour la dernière donnée, nan ? J'sais pas, j'ai entendu dire que les types comme nous, ça doit, genre, lutter contre les pirates, coffrer les criminels, défendre les honnêtes citoyens... C'est dans ma tête tout ça ou alors le problème vient d'ailleurs ?
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MessageSujet: Re: [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein]  [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein] EmptySam 28 Mar - 14:20

Il faut parfois savoir faire quelques sacrifices pour mener à bien une mission, c'est ce que lui avait enseigné le Commandant Rikart durant la dizaine d'années passées sous ses ordres. Aujourd'hui, dans ce restaurant, il en illustrait l'exemple parfait. Ne pas griller sa couverture afin de corriger cette petite frappe qui semblait se croire le maître des lieux, pour continuer de surveiller les deux autres criminels bien plus dangereux à ses yeux. Il ne pouvait tout simplement pas se permettre de foutre en l'air tout le travail accompli par ses hommes, simplement pour redresser un mauvais comportement. Cela n'enlevait rien au fait qu'au fond de lui bouillonnait un flots de colère qui ne demandait qu'à être apaisé. Fort heureusement, quelqu'un venait de se porter volontaire pour remettre de l'ordre en ces lieux. Le fameux cow-boy solitaire, qui se révélait être un soldat de la marine. Un sourcil relevé, intrigué par l'individu, il l'observa régler le conflit. Des méthodes directes, agressives, et efficaces. Exactement le genre de bonhomme qu'il appréciait et respectait.

Résultat, la grande gueule s'écrasait et se confondait en excuses auprès du gérant, et rembourserait les dégâts matériels causé. Le géant à la peau brunie s'accorda un sourire en coin, ravi de constater que certains de ses camarades partageaient sa philosophie en matière d'application de la justice. Lui-même n'aurait certainement pas obtenu un dénouement pareil sans user d'une plus grande brutalité. Puisque le calme retombait, il replongea le nez dans son assiette, et son tonnelet. Tout juste le temps d'engloutir quelques rasades de rhum qu'on venait s'inviter à sa table. Il reconnut immédiatement le justicier au chapeau, l'étoile affublée du grade de Sergent trônant sur son gilet. Décidément, il ne manquait pas d'audace le jeunot. Le fait est qu'il devait environ avoir son âge n'empêchait pas l'ancien champion de le considérait comme plus jeune. Et d'exiger le respect qui lui était dû. Détail qui mine de rien avait son importance pour lui, leur grade équivalent. Difficile d'imposer qu'on le traite avec plus de respect qu'il n'en devait pour un officier du même acabit.

Santiags sur la table, sans égard pour la quantité de nourriture qu'il risque de gâcher en agissant ainsi, au moins ne venait-il pas les mains vides. C'est après lui qu'il en a, visiblement. Instant de silence tandis que leurs regards s'entrechoquent, qu'ils se confrontent. Il cause, beaucoup, un peu trop. Forcément, le manque d'intervention de la part du trio de l'équipage ne lui a pas plus, lui pose quelques petits problèmes. Il en a mal au cul, qu'on dirait. Il se sent contraint de leur rappeler ce qu'incombe le fait de porter l'uniforme, comme faire régner l'ordre et appliquer une justice équitable. Le dernier des Halton lui rabattrait bien le caquet, si seulement cela n'aurait pas menacé leur mission. Un grondement furtif se fit entendre du fond de sa gorge, alertant immédiatement Astrid et Eugène. La première porta la main au manche de son sabre, anxieuse. Le second manqua de s’étouffer avec une cuisse de poulet, et sa toux violente attira l'attention  un bref instant. De sa main gauche, le Capitaine frappa d'une tape sèche le dos de son compagnon, expulsant le morceau coincé au fond de sa gorge.

Fusillant des yeux leur frère d'arme, mâchoires crispées, encore hésitant quant à la réaction à adopter. Une dizaine de secondes s'écoulèrent ainsi, dans l'attente frustrante d'une réaction violente de sa part. Rien. Il éclata brusquement d'un rire forcé, se saisissant d'une main de la bouteille vieille de trente ans, un vieux whisky importé de Grand Line. Sa dextre, libre, vint s'écraser avec enthousiasme sur l'épaule du cow-boy, son rire singulier se répercutant dans toute la pièce.

BOUDAH-DAH-DAH-DAH-DAH-DAH ! ELLE EST BIEN BONNE CELLE-LA ! T'AS FAILLI M'AVOIR ! BOUDAH-DAH-DAH-DAH-DAH !

Cessant sa comédie, il empoigna la nuque de l’intéressé pour rapprocher sa trogne de la sienne, toutes deux à quelques centimètres de la table. Là, il lui chuchota brièvement ces quelques mots afin de le mettre au parfum de ce qui se tramait ici.

Quand t'auras fini de foutre ta merde ici, tu me feras signe. Si tu prenais le temps d'ouvrir les mirettes pour observer les petites trombines des clients, tu remarquerais que certaines sont louches. Et nous, on est là pour les garder à l’œil, découvrir où ils planquent, tu vois le tableau ? Maintenant, t'es mignon, mais tu l'écrases et t'évites de tout faire foirer.

A peine avait-il terminé qu'il se redressa et bombant le torse, brailla bien fort à qui voulait l'entendre.

BOUDAH-DAH-DAH-DAH ! JE SAVAIS QU'ON POUVAIT S'ENTENDRE TOUS LES DEUX ! VA POUR QUELQUES MILLIERS DE BERRYS ! SUIS-MOI, ON VA FÊTER CELA ! JE CONNAIS UN BAR CLANDESTIN DANS LE COIN, ILS Y SERVENT LA MEILLEUR LIQUEUR DE TOUTES LES BLUES ! BOUDAH-DAH-DAH-DAH-DAH ! EUGENE, ASTRID, EN ROUTE !

Ils se dirigèrent vers la sortie, sans prendre la peine de régler la note, pourquoi faire lorsqu'on est un marine ripoux qui abuse de son autorité pour vivre grassement au frais des autres ? Inutile de rester ici plus longtemps, le lien entre les deux malfrats qu'ils filaient avait été confirmé, le reste reposait entre les mains de Statam et Reigns. Quant à l'autre mouette et son revolver à l'ancienne, libre à lui de les suivre s'il le souhaitait, ou de prendre la direction opposée et de se faire oublier.


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MessageSujet: Re: [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein]  [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein] EmptyVen 17 Avr - 1:27

Hum.

Ce silence évocateur. Les deux sous-fifres l'air stressées, le grand  qui gronde doucement. Roronne pas trop fort mon gros, s'agirait pas d'faire fuir la clientèle. L'avait l'air de se tâter sur la réaction à avoir, et nulle doute que dans les réponses qu'il envisageait, il devait y avoir l'option "foutre une énorme beigne dans la gueule de ce clampin". Et vu la taille des paluches du bonhomme, si je devais m'en prendre une, je le sentirais passer, clairement. Pour autant, je reste confiant, sûr de mes capacités et de la possibilités que le  choses se passent autrement. Duel de regard, atmosphère pesante, l'ambiance se fait de plus en plus électrique. C'est comme si un microsystème s'était formé autour de cette table, comme si elle été isolée du reste du resto. LE reste, ciel bleu, soleil, chaleureuse brise de vent, tandis qu'ici, de noires et denses nuages, des éclairs à profusion, et le tonnerre qui gronde à en déchirer les cieux(et entre deux, une cuisse de poulet qui vole). Là, comme ça pendant un temps, et le silence finit par être brisé par le rire tonitruant du colosse - tonitruant et franchement bizarre - qui vint écraser sa main contre mon épaule, en un geste se voulant amicale. Tout  cela me paraissait très forcé. Trop forcé. S'il y a bien une personne qui jouait la comédie ici, c'était non pas moi mais lui. La preuve en est avec la suite, pour le moins insolite. Le v'la qui m'chope la nuque de sa lourde main, puis rapproche sa trogne de la mienne, l'air mauvais. Quelques mots chuchotés à mon oreille, et moi, qui facepalm intrieurement. Quel con. C'est ce à quoi j'aurais dû penser en premier. 'Fin, peut-être pas, mais j'aurais dû l'envisager. La converture. Si j'avais en effet remarqué de bonnes grosses tronches de truands dans l'enceinte de l'établissement, j'avoue ne pas avoir pensé que ces trois là puissent être ici pour les surveiller. C'qui est con de ma part, des gros bonnets, et pas loin, un groupe de Marines à table, ça tombe d'un coup sous le sens.

L'information passée, le grand black se lève et joue de nouveau sa comédie. L'aurait pu envisager une reconversion dans l'théatre s'il avait raté sa carrière de Soldat de la Marine.On mime l'arrangement à l'amiable, j'sors un sourire satisfait plus ou moins crédible histoire de jouer le jeu, lâchant un rire gras faisant écho à celui du mastodonte. On finit par sortir du Resto, bien évidemment sans payer, parce qu'autrement les Marines pourris passerons pour beaucoup moins pourris. Arrivé à l'extérieur, j'lâche un dernier regard à l'intérieur, vers la table occupée de criminels. PAs l'envie qui manque de leur défoncer la gueule sans autre forme de procès pour les embarquer par la suite. C'est ce que je ferais face à du menu fretin, ou face à un type sans utilité. Mais j'imagine que si notre trio de Marines n'étaient pas intervenus, c'est que ces types s'avèreront utiles par la suite, que ce soit en se laissant suivre facilement à la base où ils planifient leurs magouilles ou en donnant une floppée d'informations suite à une petite séance de torture maison. Quoiqu'il en soit, si j'm'excuse rarement, quand je le fais, c'est sincèrement. Et là, j'avais clairement merdé.  Suivant, la marche des trois Soldats, mains à la ceinture, j'leur lâche ça.

Désolé les mecs, j'ai fait l'con, quand je vois c'genre de spectacle, j'ai plus tendance à vite agir sans nécessairement trop réfléchir qu'autre chose. William Wesson, Sergent d'la Marine, affilié à la flotte du Contre-Amiral Gosuke. L'aurait quand même été d'bon goût d'prévenir le Contre-Amiral histoire qu'il fasse passer le mots dans les rangs, concernant les agents sous couverture, parce que vous êtes pas à l'abri de vous retrouver avec un autre glandu pour vous emmerder.

N'empêche que j'étais curieux. Curieux de voir comment ça s'passe, quand on opère dans ce domaine-ci chez la marine. Si j'avais déjà eu l'occaz de m'la jouer infiltration, ça a jamais été mon fort non plus. Puis quand je vois le Gabarit du nounours, je me dit que ça doit pas être son affectation habituelle. Remarque, l'habit ne fait pas le moine, qu'on dit. J'pense à tout ça, alors qu'on approche du centre de l'île, et que les devantures de resto perdent peu à peu en gueule pour vite paraitre carrément craignos. Bien vite, je remarque un type qui nous colle un peu trop aux basques depuis un moment. et je suis quasi sûr de l'avoir vu au resto.J'file un coup de coude discret au géant, l'invitant à jeter un rapide coup d'oeil par dessus l'épaule. je le vois, l'autre, toujours sur notre dos, à distance respectable, Den Den Mushi en main. Louche. Louche louche louche. J'zieute les alentours, analyse la zone, et bien vite, mes craintes finissent par se confirmer. Des types sur les toits, , certains dans les ruelles et d'autres dans la rue qui nous encerclent. La zone est quasi-déserte, seuls les locaux s'abaissent généralement à fréquenter les restos de ce quartier, la plupart des visiteurs étant pétés de thunes. Bien vite, l'étau autour de nous se reserre. Bien vite, une foule finit par nous entourer, sortie de nulle part et partout à la fois. Armée de battes de base-ball, machette, bout de bois et autres armes de fortunes. De bonnes têtes de sous-fifres, sapés comme des petites frappes, avec au milieu de ça, un homme qui se démarque, costume et petites lunettes rondes sur les yeux, brun, grand, jeune, avec une tête qui crie "JE SUIS UN SADIQUE". Il semble mener la ronde, et s'avance vers nous.

Il faut avouer que votre converture était parfaite, messieurs. Dommage que votre collègue ait tout fait foirer. La vaine tentative de rattrapage était astucieuse elle aussi, hélas, certaines oreilles  se sont faites beaucoup plus attentives suite à l'entrée en scène de votre ami le justicier. Ce n'est pas bon d'écouter les conversations des honnêtes marchands, vous savez. Ce qu'on peut y découvrir est susectible d'attirer plus d'ennuis qu'autre chose...

Se permettant un sourire narquois sur sa dernière réplique, l'homme lêve le bras, et en réponse à cela, la foule se met à marche, la machine s'active. Un sourire blasé au visage, j'me traite une dernière fois de gland avant de lever mon regard vers l'homme le plus grand.

J'espère que tes paluches font aussi mal qu'elles en ont l'air, parce qu'elles vont être sacrément mises à contribution, là.

Sur cette phrase, je tire une dernière fois sur la clope à ma bouche, et la lance aux pieds du type en costard. Le megot au contact du sol explose en une petite détonation, inoffensive et ayant un but purement provocatif. L'allait falloir leur rappeller qui fait la loi sur cette île.

Ram'nez vous, qu'on rigole.
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MessageSujet: Re: [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein]  [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein] EmptyLun 20 Avr - 13:42

C'est notre mission, pas celle du Contre-Amiral Gosuke. Ce n'est pas notre problème s'il ne sait pas tenir ses hommes. La prochaine fois qu'un autre glandu menacera le déroulement de la mission, je l'écarterai, avec violence si nécessaire. Vous concernant Sergent Wesson, on oublie pour cette fois.

Au moins, les choses étaient dites. Il faisait clairement ressentir son agacement dans toute cette histoire, et annonçait ce qu'il arriverait si cela devait se reproduire. Il avait beau être un homme de la justice, cette affaire était bien trop importante pour qu'une bande de bleus débarqué ici depuis quelques heures viennent tout foutre en l'air. Déjà qu'ils n'étaient pas passé loin de griller leur couverture à cause du cow-boy et sa tendance à agir vite sans nécessairement réfléchir, chose que le colosse comprenait néanmoins, lui-même en étant capable. Arkein n'insista pas davantage, estimant que le message était passé et qu'il valait mieux désormais se concentrer sur la suite de l'opération. Pour le moment, cela se résumait à retourner à la planque qu'ils occupaient, en plein centre-ville, dans les coins les plus miteux d'HappyMeal.  Ou de se laisser tranquillement tomber dans l'embuscade qui se préparait...

Depuis qu'ils avaient quitté le Phakrowchère Sauvage, ils avaient pris en filature. Si le Halton n'avait rien remarqué, son redoutable temps de réaction et sa vigilance frôlant le néant, William devança ses deux compagnons d'équipage et alerta le barbu aux piercings. Percevant dans un premier temps le coup de coude comme une sorte de provocation, il percuta finalement la situation en remarquant la trentaine d'hommes les encerclant. Son visage se fendit en une grimace de contrariété, tandis qu'il laissa retomber sa masse de son épaule au sol. Il observa un instant ceux qui leur faisait face. Tous des rats, de la vermine à exterminer sans une once d'hésitation et qui ne méritait pas d'être jugé. Le genre de raclures de bidet qui même une fois mis en taule, remet le couvert à sa sortie, encore et encore. Ceux-la même qui alimentent les projets des criminels plus importants, qui permettent que le sale boulot soit effectué.

Des types comme le grand binoclard, qui parle trop et pète plus haut que ses miches. Ceux qu'il faut remettre à leur place à grands renforts de tatanes. Le Halton ne s'ennuie même pas à lui répondre, préférant l'ignorer et ainsi le vexer. La remarque du pistolero en revanche, elle, mérite qu'il s'en préoccupe. Il pose un regard féroce sur son semblable, grogne un instant, avant qu'un sourire carnassier n'apparaisse. Fait assez rare pour être souligné, le Bulldozer de la Marine vient de sourire.

Et moi, j'espère pour toi que tu sauras rattraper ta connerie. Inutile de te rappeler que tout cela est de ta faute, hm ?

Bien sûr que non.

Astrid, Eugène, pas d'arrestation.
Compris chef.
Dwah-ah-ah-ah-ap ! Avec plaisir boss ! Ramenez-vous les pédales, Tonton Eugène va faire tomber les dents ! Dwah-ah-ah-ah-ah-ap !


Sur une dernière provocation du Sergent Wesson, les hostilités sont lancées. Et immédiatement, le nombre est privilégié dans la stratégie d'attaque. On encercle donc le plus imposant du lot, soit l'homme-bouddha, avec une dizaine de sbires. Et on lui saute au coup, armés et féroces. Une batte se fracasse sur son crâne, la lame d'une machette tente de lui trancher la jambe, une barre d'acier se perd dans sa graisse. Des trois, seules l'acier se taillant une part dans sa chair est réellement douloureux, le reste ne lui faisant pas plus d'effet qu'un simple coup. Robuste, le membre n'est pas tranché, seulement entaillé. Le sang coule, le lascar ricane, fier de lui. Molasse, le natif de Karate Island propulse son pied au travers de la tronche de son agresseur. Le coup propulse le malheureux en arrière, s'écraser sur le dos, groggy, le nez éclaté et la mâchoire douloureuse. Quant aux deux autres...

L'homme à la moitié de batte reçoit la masse du basané en pleine tempe, et comprend immédiatement la différence d'efficacité entre les deux armes. Avec une masse en acier, ce n'est pas  l'arme qui se brise, mais le crâne du larbin frappé. Et son corps qui décolle du sol pour aller s'encastrer dans un pan de mur.  Reste la petite frappe équipée de sa barre de fer, qui en remet une couche en frappant le flanc du catcheur, sans grand succès. C'est qu'il lui faudrait taper plus fort pour espérer inquiéter le Halton et ses trois-cent-kilos. Du genre, comme l'énorme coup de battoir que lui administre en réponse le soldat, porté à la diagonale, droit sur les cervicales, et qui l'abat sur le coup. Avant qu'il ne touche le sol, notre héros empoigne le cadavre par son cou brisé, et le lève bien haut au-dessus de sa tête. Avant de le jeter avec force en direction du binoclard, sa façon à lui de le défier.

Malheureusement, ce dernier reste planqué derrière quelques-uns de ses gros bras, et le projectile humain ne fait que les survoler.

Ah ! Il va falloir faire mieux que cette minable petite tentative si vous voulez m'inquiéter ! D'autant qu'à votre place, je resterai concentré sur ce qui m'entoure...

En l’occurrence, ce qui entourait le Bulldozer n'était ni plus ni moins que les sept salopards restant.


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MessageSujet: Re: [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein]  [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein] EmptyMar 21 Avr - 20:43

Un sourire faussement blasé en réponse à la remarque de l'imposant Sergent. Ouais, j'ai merdé. Ouais, c'est d'ma faute. Mais ouais, je compte bien réparer cette faute à grands  coups de crânes brisés et de chairs brûlées. Et j'suis bien content de voir qu'on est sur la même longueur d'onde pour ce qui est du sort que méritent ce genre de raclures. Pas d'arrestations, hein ? Heh, tu m'étonnes, pas d'arrestation.  Mon sourire qui s'étire à cette annonce, alors que la marche des sous-fifres commence. Ils sont minions, avec leurs têtes de fions, sourire confiant sur le visage, à croire qu'ils ont la moindre chance de victoire. C'est bien le propre de ces mongoles, d'être sûrs de leur ridicule puissance. Et c'est bien le mien de leur montrer quotidiennement leur erreur à grand coup de jets de flammes dans la tronche et autres balles tirées entre les deux yeux.

Et si la méthode de l'autre gradé à mes côtés semblait différer quelque peu, elle n'était pas moins efficace pour autant. Comme on pouvait s'y attendre de la part d'un homme de son gabarit, c'est à grand coup de frappes titanesques, administrées à l'aide de son corps ou de son énorme masse que le ménage était fait. Les coups, non content de les encaisser, il les rendait avec brio. Quand une lame réussissait par chance à se faire un chemin dans cette épaisse armure qu'était sa peau, c'était à peine si le coup semblait affecter le presque géant. En bref, le genre d'homme que tu préfères dans ton camp que dans celui d'en face. Heureusement, rien de comparable en face. Quelques masses qui se démarquent, de sacrées armoires à glace ici et là, mais rien qui sort de la moyenne, rien qui pourrait justifier une quelconque inquiétude. Juste de la chair à canon, du menu fretin. Un bon gros tas de merde venant polluer les rues que je fais mien le devoir de nettoyer. Déjà, huit clampins qui viennent m'entourer. Sept types qui semblent presque jumeaux tant rien ne se dégage d'eux. Juste la raclure habituelle. Puis un autre, qui n'a pas l'air moins vide que ses congénères, mais qui n'est qu'une plus grosse masse de vide. à savoir, un gorille qui mesure le bon double mètre vingt, facile.

Heh, pas ça qui va changer grand chose.

Alors que la joyeuse bande m'entoure, et commence à lentement se rapprocher, je reste immobile, main à côté du Holster, prêt à dégainer. Celui en face de moi fais mine de prendre de l'avance sur ses camarades et fonce vers moi, lame levée au dessus de la tête, prêt à frapper. Je dégaine, une balle dans le genou, le type tombe au sol en lâchant son arme. Assaut bête, bête mise à terre, tout simplement. Semblerait que ses copains aient retenu la leçon cela dit. Plus de prise d'initiative, ils se contentent de lentement refermer le cercle sur moi, jusqu'à arriver à portée d'attaque. Je n'allais pas laisser ça arriver. Autrement, je me retrouverais dans une situation assez tendue. S'ils ne voulaient pas y aller franco, je le ferais pour eux.

Flingue en main, je mets en joue un des types quand je vois mon arme projetée au loin par... Un parpaing ? Oui, oui, un parpaing, relié à une corde. Je remonte la corde du regard pour la voir se terminer attachée au bras massif du mastodonte cité plus haut. Donc ton arme, c'est un gros parpaing attaché à une corde. Original ! Et efficace. Désarmé en face d'une bande de crapules de ce genre, j'suis mal parti. ou en tout cas, ça, c'est ce qu'ils pensent. Je le vois au petit sourire satisfait venant de s'élargir qui arbore leurs visages. Z'allez tomber de haut les gars, de très très haut.

Deux types qui viennent  à moi, un dans mon dos, l'autre devant moi. je ne bouge pas, et mes dents se révèlent de plus en plus en un sourire prédateur au fur et à mesure de leur progression. Ils arrivent à portée, l'un frappe de sa batte cloutée au niveau de ma tête, l'autre de son Katana rouillé au niveau de mon buste. Les deux coups me passent au travers en une gerbe de flammes, et pendant ce temps, un homme se retrouve presque coupé en deux par le milieu, alors que l'autre tombe, quelques clous enfoncés dans le crâne tandis qu'une importante quantité de sang s'échappe de celui-ci. Le sourire qui s'éteint sur le visage des petites frappes, remplacé par le doute. Le doute au visage, et la pisse au froc, si vous voulez mon avis. Pendant ce temps, un assaut avait été tenté à l'encontre du bigleux par l'Ours qui me servait de coéquipier, assaut se soldant par un échec, la route étant encore bloquée par quelques gorilles. En parlant de gorille, v'la que monsieur "j'me bat avec un parpaing" s'avance vers moi, le reste de la troupe cachée dans son dos.

Dis, tu veux pas aller voir un adversaire à ta mesure, par hasard ? Parce que j'veux pas dire, mais t'as un grand mec à massue là-bas et...

Et il se met à courir vers moi, cri rageur à l'appui, faisant tournoyer son parpaing au dessus de la tête.

Bah non, tu veux pas.

Se rapprochant dangereusement de moi, le bulldozer projette son parpaing sur moi, trajectoire en cloche. Le parpaing qui vient me séparer en deux par le milieu pour s'écraser violemment au sol, ne manquant pas de créer une petite onde de choc. Vient ensuite le bulldozer en lui-même, qui me fonce dessus épaule en avant alors que je n'ai pas fini de me reconstituer. Le coup me traverse, et mon corps se transforme en plusieurs petites flammes qui se reforment dans le dos du colosse. Ce que je n'avait pas prévu, c'est que dans son dos. Il y ai deux des larbins, cachés par son ombre, prêts à frapper. Incapable de réutiliser la technique précédente pour esquiver, j'me prend un coup de batte dans la côté, et une patate goût coup de poing américain dans la tempe. Je recule sous le choc, menace de tomber puis percute quelque chose de solide. Le gros. à peine je vois ses énormes bras tenter de agripper des deux côtés de mon champ de vision que je m'envole en une poussée de flamme sous les bottes pour me retrouver sur ses épaules. Le V'la qui m'attrape par les chevilles, décidé à m'envoyer boulet au loin. Sauf que nouvelle poussée de flammes, avec pour appui une paire d'épaules. Paire d'épaule chauffée à blanc par la traînée de flammes que projette cette technique tandis que les bras du géant menacent de partir sans lui. Il lâche, je me propulse à deux trois mètres du sol, puis retombe lentement vers lui, tête en avant, poings enflammés. à peine aura-t'il eu le temps de lever la tête vers le ciel que son front se retrouve marqué de l'empreinte de mon poing, et qu'il s'écroule dans un dernier râle de douleur.

L'aura été coriace celui-là. Quoiqu'il arrive, j'ai mal. tête qui tourne, côte sévèrement touchée, je fais bonne figure avec mes cabrioles et autres jets de flammes, mais je reste touché. tête qui tourne, acouphène, je ne montre rien de cette douleur, et fais face aux deux types à qui je dois ces blessures, tout en gardant un oeil sur les deux autres dans mon dos, dagues et gourdin en main. Généralement, tu n'aimes pas avoir quelqu'un avec une dague  dans le dos. Quoiqu'il en soit, une fois débarrassé de ceux-là, j'allais pouvoir m'occuper du lunetteux, et là, ça allait chier.

En espérant pouvoir compter sur le soutien d'un certain Sergent sous couverture quand viendra le moment de refaire sa tronche à cet enfoiré, toujours sous bonne garde.
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MessageSujet: Re: [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein]  [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein] EmptyMar 28 Avr - 0:27

Sept types qui n'ont pas ce moment d'hésitation avant de tuer, face à un seul homme, Arkein Halton. Le combat pourrait paraître inégal aux yeux de n'importe qui. C'est la réflexion que ce fait le colosse, ne pouvant s'empêcher de se faire remarquer à quel point ils n'avaient aucune chance. Lorsqu'ils étaient dix, l'espoir qu'ils l'emportent était mince, désormais il frôlait le néant. Certes, comme le prouvait l'entaille zébrant sa cuisse, il ne sortirait pas indemne de cet accrochage, mais jamais en ce monde de tels bouseux parviendraient à le faire chuter. Quelque chose dans le regard des criminels lui faisant face l'alertait sur l'éventualité qu'ils n'étaient guère plus optimistes. Pourquoi s'acharner dans ce cas ? La logique du brigade de bas étage, prendre les coups et se taire. Éteindre son cerveau, ne penser qu'à la somme d'argent que l'on va toucher une fois la dérouillée prise, et se donner un air patibulaire. Parfois, certains ajoutaient l'ingrédient mystère, offrant aléatoirement une caractéristique unique.

Schizophrénie, psychopathie, trouble de la personnalité, hyperactivité, physique de gorille, accessoire de combat atypique, tenue loufoque, langage incohérent, religion improbable, et d'autres encore. Son partenaire William avait tiré le double caractère, physique de gorille et arme de combat atypique. Un parpaing relié à une corde. Élu meilleure arme de combat des blues. Plus intéressant encore, les capacités du cow-boy. Quelque chose d'étrange lui permettant de ne pas ressentir les assauts au corps-à-corps, ou du moins certains.  Un fruit du démon peut-être. Ou une capacité qui lui était propre. Il se fixa sur l'option fruit maudit lorsqu'il constata qu'il semblait transformer son corps en flammes. De voler avec, encore plus classe. Et de cogner également, vachement utile. Quoi que fut ce fruit, il avait un rapport avec le feu. Et si le Halton n'avait pas la faculté de devenir un homme-bouddha, il en aurait été horriblement jaloux. Là, il n'était que jaloux, juste un petit peu.

Eh le gros, regarde par ici ! C'nous tes adversaires !
T'en fais pas pour ta p'tite copine, l'gars vont lui faire du bien !
Hm ? C'est qui que tu traites de gros, minable ?
Eh, il est marrant lui ! T'en vois beaucoup d'types qui agitent leur graisse comme tu l'fais ? AH-AH-AH-AH !
Hm. Toi, tu es suicidaire.


Et tu vas crever, qu'il se retient d'ajouter, principalement par flemme. Parler avec la racaille, en plus d'être dégradant pour sa personne, l'ennuyait terriblement. Aussi préférait-il les échanges qui ne s'éternisaient pas, les écourtant volontairement lorsque ce n'était pas le cas. Aussi lourdement que soudainement, le Sergent barbu se rue sur le petit malin cherchant la mort. En face, cela réagit et tente d'opposer un bloc défensif solide constitué de chairs, d'os et d'armes en tout genre. Ils n'auraient pas été là que le résultat aurait été le même. Bras pliés en angle droit, le tout tendu à l'horizontale, il fait une percée. Ses bras écrasent les gorges, font vriller d'un tour complet et sur place certains malfrats, tandis que les autres sont entraînés dans son élan. Il continue de courir, droit sur sa cible. Arrivé à moins d'un mètre, il s'élance brutalement sur lui, pour un plaquage frontal qui plie le concerné en deux. Ce dernier restera au sol, bouche grande ouverte, respiration coupée, le visage fendu dans une expression de douleur intense, les yeux révulsés.

Pathétique.

Il se relève, lentement. Constate qu'aucun ne se relèvera de son assaut avant de longues minutes. Que de leurs côtés, Eugène et Astrid s'en sortent bien. Que le Wesson n'aura pas besoin d'un coup de main pour mettre à mal les quatre péquenots qui lui restait sur les bras. Il pose alors un regard lourd de sens au binoclard, qui déglutit en comprenant le message. Il se ressaisit immédiatement en ordonnant à ses hommes de finir le travail, non sans les menacer de ce qui arriverait en cas d'échec. Plongé dans une cuve dans laquelle marine depuis des mois les cadavres de sardines, ça donne rarement envie. Voilà donc cinq hommes, tous habillés en costard, bien rasés et coiffés, qui s'avancent vers l'ancien Champion. Un à un, ils sortent leurs différentes armes. Ils ont l'air sacrément plus professionnels, mais aussi sacrément plus confiants. Et il y avait de quoi. Dans la main de chacun, un pistolet. Canons pointés en direction du Bulldozer, qui met un temps à percuter, avant de grimacer.

Bang. Bang. Bang. Bang. Bang. Les canons fument et les balles pleuvent sur un Arkein qui aura tout juste eu le temps d'activer son pouvoir. Malheureusement, sa maîtrise imparfaite de son fruit l'empêchant de transformer tout son corps en bouddha, il a fallu faire un choix. Le ventre, en l’occurrence. Judicieux, puisque c'est ici principalement que les projectiles ont atterris. Ce qui n'a pas empêché deux balles de venir se loger dans sa large épaule, ou son genou, plutôt douloureux, même pour un gaillard de trois mètres de haut. Le sang coule et le Sergent à la peau mate vacille, contraint de poser son genou touché au sol. Les fondations, ce qui assure l'équilibre de la masse qu'il représente, probablement son point faible le plus important après l'eau de mer.


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MessageSujet: Re: [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein]  [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein] EmptyJeu 30 Avr - 4:51

STRIKE !

La boule Arkein venait de faire tomber toutes quilles criminelles. Dans la plus meurtrière des charges, il venait d'en mettre hors-combat un grand nombre d'entre eux, sans la moindre difficulté. C'est dans ces moments que je réitère intérieurement la remarque que je me faisais tout à l'heure : Heureusement qu'il est à côté et non pas en face de moi. La piraterie compte assez de colosses en tout genre comme ça, pas besoin d'en rajouter un au compte. La piraterie compte pas mal de lavettes sans potentiel également, le genre qui n'ont pour eux que leur nombre. J'en avait actuellement quatre sur le dos. Ou plutôt, deux dans le dos, et deux en face de moi. Mais peu importe la quantité de merde qui m'entoure, la merde reste de la merde. S'agit juste de tirer la chasse un peu plus fort pour s'en débarrasser.

V'la que ça commence à bouger. J'entends les pas dans mon dos, mais ça avance lentement, et c'est encore loin. Pas d'inquiétude à se faire pour le moment de ce côté-ci. Par contre, en face, ça charge, et ça se sépare dans l'idée de me prendre en tenaille. Sur cette initiative, ça s'accélère dans mon dos, et c'est 4 péquenauts pour le prix d'un qui foncent tête baissée sur moi.

Vous êtes pas les plus grosses lumières qu'il m'ai été donné d'affronter les gars.

Ils savent que j'ai le fruit du feu maintenant. Pourtant, ils ne tentent rien de plus élaboré qu'une bête charge groupée. Pourtant, ils ne se disent pas qu'avec un tel fruit, si j'ai envie de faire de l'attaque de zone, j'peux l'faire sans trop de souci. Ils ne se disent pas que je pourrais décider de, par exemple, cracher un large cône de flammes tout en me retournant histoire de tous les cramer à leur arrivée à portée. Ils n'y pensent pas non. Et pourtant ça arrive. Ils se pointent tous en même temps à deux /trois mètres de moi, et moi, joues gonflées du flot brûlant qui gronde dans ma bouche, je me retourne, et leur crache  mes flammes au visage. Rotation à 360 degrés, un cercle de flammes éphémère se dessine autour de moi l'espace d'une demie seconde, alors que sur la peau de mes assaillants se dessinent brûlures et expressions de douleurs. Un temps à se tortiller au sol en gueulant, ils finissent par ne plus brailler, ne plus bouger, recroquevillés sur eux-même tels des nourrissons, la carcasse noircie par le feu. Seul l'uns d'eux semble encore en vie, de faibles gémissements de douleur qui s'échappent de ses lèvres.

lentement, je marche vers lui, et lève tout aussi lentement mon pied au-dessus de sa tête. J'écrase sa face d'un coup de botte bien placé, et comme pour faire écho au bruit de bouts de cervelle qui fusent suite à mon coup, une détonation. Suivi d'une deuxième, d'une troisième, d'une quatrième et d'une cinquième. Je me retourne, et s'offre à moi le spectacle d'un colosse noir plus aussi noir que ça, son buste se retrouvant comme pourvu d'une seconde peau de métal doré. De l'or. Fruit du démon ? Sans doute. Quoiqu'il en soit ,si cette couche dorée aura réussi à le prévenir de souffrir de quelques unes des balles tirées, deux autres auront réussies à se faire un chemin jusque dans la chair du géant d'ébène, venant teinter la peau d'une autre nuance : le rouge. Noir jaune rouge. Mesdames et messieurs, nous avons un Belge sur le champ de bataille. Ou un allemand, à vous de voir au niveau de l'ordre des couleurs. Quoiqu'il en soit, il était en difficulté face aux cinq types qui venaient de pop de nul part. Là, on passe au niveau supérieur. On passe du menu fretin à l'amuse gueule. Si eux peuvent représenter une menace réelle pour le combattant peu alerte, ils restent relativement simples à mettre en pièces si on utilise un peu sa cervelle, ou beaucoup sa force, au choix. Bourrin, stratège, je me balade entre les deux selon mon humeur.

Et comme peuvent le prouver mes précédents actes, je suis plus d'humeur à foncer dans le tas qu'autre chose aujourd'hui.

Le Quintet de costards met en joue la masse, obligée de poser le genou au sol sous la contrainte de la douleur. Moi, je suis dans son dos, quelques mètres plus loin. S'entame alors une course contre la montre où l'objectif va être de buter du costumé avant que ce soit eux qui butent quelqu'un. Je cours, caché par le large dos de mon coéquipier du moment, qui me dépasse aisément même dans cette position. Arrivé à son niveau, je saute, prend appuie sur l'épaule valide du colosse, et me retrouve à trois quatre mètres du sol, doigts pointés vers l'ennemi en une parodie de pistolets. Mon chapeau quitte ma tête pendant l'envolée, laissant apparaître mon regard confiant et mes dents pointues découvertes en un rictus carnassier. De mes doigts, une rafale de petites balles de flamme fusent, et viennent faire tomber un par un les costumés alors pris au dépourvu. Finalement, j'atteint le sol et amorti ma chute en une roulade, pour me retrouver dans le dos du groupe. trois corps tombent en même temps que je me relève, un quatrième se retourne. Trop tard, ma main chargée d'une boule de feu vient s'écraser sur son visage en un violent coup de paume, saveur flammes. Impact, le coup part, et la boule en même temps, quittant ma main pour emporter le quatrième sur son passage. Je me tourne vers la gauche, et le cinquième et dernier homme de main me met en joue, les paluches tremblantes, la peur aux yeux. Je lâche un petit rire à cette vue, puis approche lentement, pendant que ma main vient attraper mon colt. Le pauvre tire, tire et retire encore en encore. Les balles mes passent au travers, et ma peau se reconstitue de suite dans le feu. J'arrive finalement juste devant lui, le front collé au canon de son arme. Il tire, même résultat que précédemment. Son doigt vient appuyer frénétiquement sur la gâchette, mais rien n'y fait, en lieu et place du "Bang" qui suit habituellement cette action, un simple "click". Six coups. Pas un de plus, pas un de moins. Plus rien à tirer de cet énergumène, donc. Sans préavis, je lève mon bras, et c'est mon arme qui à son tour se retrouve collée sur le front de mon vis-à-vis. Bang. Un bang, suivi d'un splitch, et de l'effusion de sang qui va avec. Je sors un mouchoir de ma poche, puis efface le liquide carmin qui  venait de me sauter au visage.

Bizarrement, ça marche mieux quand c'est moi qui tire.

Il avait qu'à  avoir une DEF. Moi quand on a pas de DEF. bah je tire sans réfléchir. Sur cette pensée, je me retourne vers notre imposant blessé de guerre.

-Dis moi, c'est quand même pas deux pauvres balles qui vont mettre hors combat une telle masse, nan ?
-J'espère que non, car il vous faudra bien être deux pour espérer avoir une chance...

Cette voix agaçante qui vient me titiller l'oreille, je me retourne pour découvrir notre lunetteux national, deux courtes lames d'un métal anormalement blanc en main. Encore quelques sbires sous le coude pour occuper les deux subalternes d'Arkein - Oui j'ai pas son nom mais marre de chercher des synonymes pour dire "le gros sergent" - le meneur de cette petite embuscade pouvait donc jouer un autre rôle que celui du connard inutile qui ne sait que donner des ordres. Mais j'suis pas con, il peut paraître l'homme le plus confiant du monde dans ses paroles, son regard lui ne ment pas. Il a peur. Ou en tout cas il est sous pression, ça, c'est certain. Il ne suffisait pas de nous prendre en tenaille dans une zone isolée de l'île, encore aurait-il fallu rassembler assez de forces pour faire le taf. côté à côté avec mon collègue, j'fais face à ce qui semble être le boss de zone du secteur, pour une dernière fois lever ma tête vers l'autre Sergent du coin.

On est d'accord qu'on a tous les deux envie de lui faire fermer sa gueule ?
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MessageSujet: Re: [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein]  [FB] On dit que le client est Roi [PV Arkein] EmptyLun 11 Mai - 12:30

Deux pauvres balles ne mettront jamais hors de combat Arkein, en revanche celle qui s'était logée dans son genou devenait franchement gênante pour sa stabilité. Sous l'effet de la colère qui le prenait pour s'être laissé avoir de la sorte, le grand gaillard à la barbe hirsute eut envie de répliquer à son camarade qu'avec une jambe cassée, lui aussi ressentirait un coup de moins bien. Mais commençant à connaître le caractère du Sergent enflammé, grandes étaient les chances que cela soit mal perçu. Aussi serra-t-il les dents, et bascula le gros de son poids sur sa jambe valide pour se relever. S'appuyant de l'autre côté de sa masse qu'il utilisait comme une canne, il examina brièvement la situation. L'intervention du cow-boy avait été aussi sanglante qu'elle tombait à point. Sur les cinq tireurs, quatre étaient morts et le cinquième, avec la tronche totalement cramée, ne devait pas être dans un meilleur état. Il s'accorda le droit de savourer la vue de ces pourritures mortes, de savoir que le monde en comptait cinq de moins.

Et bientôt six, le duo de la marine se retrouvant désormais seuls face au binoclard, la tête pensante de ce petit comité d’accueil qui leur avait été réservé. Astrid et Eugène s'occupant à achever les quelques derniers sous-fifres leur résistant, le droit d'arracher la tête des épaules de ce type revenait au Wesson et au Halton. Et à en croire le regard inquiet du condamné, il avait très bien cerné quels genres de soldats ils étaient. De véritables brutes, faites pour casser des mâchoires, arracher des vies et brûlés les criminels. Deux armes de purge pour un monde depuis trop longtemps souillé par la piraterie, depuis trop longtemps inondé par le flot ininterrompu de sang qu'ils faisaient couler dans leurs aventures insensées. Pour leur tenir tête sans risquer de finir écraser par leur brutalité et leur soif de sang, seuls des hommes n'hésitant pas à se souiller les mains se révélaient efficaces. Le Bulldozer hocha la tête en guise de réponse, débordant d'envie de réduire en bouillie le faciès insupportable du péteux à lunettes.

Ce n'est plus juste l'envie de lui faire fermer sa gueule, c'est carrément le besoin de séparer tous les membres de ce petit corps de gringalet qui me prend. Le revolver de la justice vide ses balles sur cette raclure de bidet, et la masse lui fend le crâne. Le Bulldozer lui roule dessus et la Torche crame jusqu'à ses os, pour le renvoyer à l'état de poussière. Tel est le destin de celui qui défie la Justice.

Sa phrase terminée, William ferrailla droit sur la cible à l'aide de projectiles enflammés sortant de son doigt. Si la totalité fut esquivée, ce n'était pas un mal, puisque lui trouer la peau de cette manière n'était pas l'idée de base. Le tout n'était qu'une distraction, pour laisser le temps au colossal homme-bouddha de se mouvoir jusqu'à sa proie. Celle-ci fut soudainement engloutit par une ombre gigantesque et sous la peur, n’opposa aucune défense à l'énorme coup de boule qui lui fracassa le crâne. Plus qu'un simple coup de crâne, puisqu'il bénéficiait des effets de son fruit zoan. Rejeté lourdement en arrière, le nez cassé et les lunettes se brisant en deux, il s'échoua plusieurs mètres plus loin, sévèrement atteint. L'ancien champion adressa un regard méprisant à la moisissure se relevant péniblement, la tête ensanglantée. Sans un mot, souriant sournoisement, l'homme indiqua au Sergent, d'un doigt pointé en sa direction, de regarder en bas, vers son ventre. Intrigué, il le fit, et ses yeux accrochèrent une des épées courtes enfoncée jusqu'au manche, dans sa chair.

Comme tu es lent... J'ai largement eu assez de temps pour déposer dans ta graisse un de mes petits cadeaux, j'espère qu'il te plait ! Zéhéhéhéhé !

Elle se fendait bien la poire, la raclure. Il devenait sacrément furax, le Bulldozer. Pris de vitesse, comme à son habitude en combat. Aussi réactif que vif, soit quasiment pas, il n'était jamais rare qu'il ramasse quelques dommages en portant lui-même un coup à sa cible, sans qu'il ne le remarque sur l'instant. Maintenant qu'il avait pris conscience de sa blessure, la douleur envahissait la zone touchée, ajoutant aux autres blessures déjà handicapantes. Pas encore celle de trop, mais il ne pouvait pas se permettre de se faire charcuter le lard pour chaque coup donné. Aussi robuste soit-il, sa limite ne tarderait pas à le rattraper à ce rythme. Chose positive, l'autre avait sacrément morflé aussi. Incapable d’établir une quelconque stratégie fiable par lui-même, il se retourna mollement vers son partenaire, le regard presque ennuyé d'avoir à réfléchir durant un combat.

Hm. Il m'ennuie, ce gars. Et je suis trop lent...
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