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 Alisa Lindsey

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Alisa LindseyMembre
Alisa Lindsey


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MessageSujet: Alisa Lindsey  Alisa Lindsey EmptyDim 8 Fév - 21:28

NOM DU PERSONNAGE


Nom : Lindsey
Prénom : Alisa
Âge : 22 ans
Lieu de naissance : Mexire, sur North Blue
Race : Femme
Faction / Grade : Revolution (la gentille) toute nouvelle recrue
Métier/Rôle sur un navire : Vigie
But : Mettre à genou tous les hommes Cool et peindre tous les paysages du monde
Surnom : Grouik
Mer de départ : Grand Line

Capacité :

Epéiste. Alisa possède deux sabres jumeaux mais elle sait cependant très bien se servir de son corps comme une arme. Voici à quoi ressemble ses sabres :

Alisa Lindsey Img_2011

vous avez même le droit a un piu ♥~


Description Physique :

Alisa possède deux magnifiques yeux verts. Je commence par les yeux car c’est peut être ce qu’elle chérit le plus. En effet, après avoir passé neuf ans dans le noir, ses yeux lui ont permis de découvrir un monde de couleur et de beauté. Elle peut sans peine observer un paysage pendant des heures, immobile, profitant juste du moment. Ce qui lui a donné une étrange passion  pour l’art. Exécrable peintre elle ne cesse de gribouiller des… formes étranges sur un carnet qu’elle possède à tout moment sur elle. Elancée, elle possède un corps souple et robuste. Ses doigts de pieds sont normaux ainsi que ses oreilles, et que son ventre. En faite beaucoup de choses sont normales chez elle. La chose qui pourrait passer pour un peu spécial est la couleur de ses cheveux d’un rouge tendant sur le rose qui ne semble pas naturel. Ses cheveux sont longs et pour la plupart du temps détachés. Son corps est souvent vêtu d’habits courts lui permettant une totale liberté de mouvements. Ils mettent d’ailleurs bien en évidence le tatouage gothique qu’elle possède sur le côté gauche de son flanc. Juste en dessous se trouvent ses hanches autour desquels passe une ceinture de cuivre supportant ses deux sabres. Il ne s’agit pas des seules armes qu’elle porte. En effet ses mains sont recouvertes d’épais gants renforcés avec du métal au niveau des phalanges. Mais ce n’est pas tout, ces bottes sont aussi ornées de grandes dents d’aciers plutôt impressionnants. Une lanière passée autour de sa cuisse gauche maintien plusieurs poignards aussi coupant qu’un rasoir.


J’ai oublié un détail. Son visage n’est pas ordinaire. Ses expressions peu chaleureuses sont souvent résumées à un sourire ironique ou à une moue inintéressée. Et puis il a cette cicatrice. En effet comment pouvais-je ne pas en parler. Il s’agit d’une belle cicatrice, bien droite et sans éraflures qui fend habilement son œil gauche. Elle n’est pas profonde car l’œil ne semble pas touché mais elle est tout de même impressionnante et semble encore fraiche alors que cela fait plusieurs années que Alisa la possède.


Description Psychologique :

Face au danger, il y a plusieurs façons d’agir, soit on essaie par tout les moyens de reprendre le contrôle soit on fuit en fermant les yeux. Alisa elle, sourit et fonce dessus. Alisa n’est pas cruelle non, elle est juste habituée aux combats et n’a pas peur de la douleur. Alisa a en faite peur que de peu de choses : des endroits clos, de la mort, du noir, des chats, des haricots et des barreaux. Bref Il s’agit d’une intrépide jeune fille. Elle n’est pas spécialement intelligente et a tendance à suivre son instinct plutôt que sa raison. Gentiment taquine elle adore tourmenter les personnes qui lui semblent faibles ou faciles à manipuler. Elle n’est cependant pas manipulatrice  dans le sens ou elle ne va pas chercher à profiter de la faiblesse des autres. De nature farouche, elle a tendance à vouloir prendre le contrôle des opérations bien que la plupart du temps ses plans se résument à « foncer dans le tas » ou « tout dégommer » ce qui pour nous peut paraitre semblable mais qui pour elle possède une légère nuance. Dans l’un des cas on fonce en visant une personne particulière mais en dégageant le passage. Et dans l’autre on… défonce tout. De nature insouciante elle a tendance à agir de façon inattendue et souvent extravagante. Elevée dans une famille en grande partie masculine et sans grandes démonstrations d’amour, elle a beaucoup de mal à partager ses sentiments et garde souvent ses craintes ou ses ravissements pour elle. Alisa est belle et elle profite parfois de sa beauté pour tenter de ravir l’homme qui lui plait. En effet elle n’est jamais tombée amoureuse et est très exigeante en ce qui concerne ce domaine bien qu’au fond de son cœur elle a une profonde envie de trouver sa « moitié ». De nature solitaire, elle a cependant un penchant pour la compagnie, l’envie d’être entourée de gens qui la vénèrent et la servent. Non non… elle n’est pas encore maitresse sado mais qui sait ce que nous réserve l’avenir… Habituée à la victoire, Alisa a prit un sacré coup quand elle est sortie de son île et qu’elle s’est rendue compte qu’elle n’était pas si forte que ça…



Histoire :

Au début, il n’y a rien. Le noir complet, des grondements indistincts, un lit douillet, de la nourriture saine. Soudain, l’inconnue se dévoile dans un rayon de lumière. Dans un gémissement l’air envahit les poumons. En un instant le nid confortable se transforme en froid, le vide est partout. Le confort, le bon, le chaud, l’insouciance et le parfait laissent alors place à la rudesse, la force, l’espoir, l’amour et tous les autres sentiments qui régissent l’ordre du monde. Tout à un début, en un cri, en des larmes le mien est arrivé. Je n’en ai aucun souvenir, et cela me convient. J’ai déjà assisté à un accouchement, et je me dis que ces choses-là sont faites pour être oubliées. Comment un enfant peut-il s’épanouir normalement alors que son premier souvenir consiste à un changement radical du bon au mauvais, aux mains rugueuses des hommes et à une mare de sang ?


L’île de Mexire est peu connue. Principalement constituée d’un désert de rocher on peut en faire le tour en moins de trois jours. Elle possède un village en bord de mer, au seul endroit ou une poignée de verdure bravant la dureté du sol parvint à se développer. Ce village constitué d’environ 2000 habitants est le mien. J’y suis née, y est grandit et l’ai réduit en cendre. Ma famille était ce qu’on pourrait appeler une famille parfaite. J’étais la dernière de quatre enfants, seule fille après trois garçons aussi différents que…. fatiguant. Mon père était grand, fort et surement le plus bel homme que j’ai pu voir à ce jour. Ma mère était elle aussi forte avec du caractère et pas spécialement belle après 4 accouchements qui avaient transformés sont corps. Dans ce village tout le monde se connaissait il n’y avait après tout que très peu d’étrangers qui arrivaient. L’île n’était ni sur le passage, ni un port de marchandise puisque nous n’avions rien à vendre. Nous étions cependant indépendants, bien que l’agriculture fût impossible les plantes qui arrivaient à survivre sur ce sol pauvre ainsi que les animaux suffisaient à notre subsistance. Notre peuple n’avait pas une histoire spéciale…. Nous n’étions pas natifs de cette île, nous étions juste des colons, aventuriers, rêveurs, fuyards rassemblés sur ce morceau de terre au milieu de nulle part et loin de tout depuis plusieurs générations. Père était l’un des hommes le plus renommé de l’île. Il fut champion de Boxrace de l’île pendant 10 tournois d’affilés. Ce sport était un sport de combat à mort. Il avait vu le jour pour apaiser les troubles entre deux camps qui s’étaient formés à une époque. Il permettait la mort d’une personne au lieu de dizaines de villageois. C’était peut être un peu barbare… mais il s’agissait de notre tradition et de notre fierté. Grâce à ses victoires mon père était devenu une figure emblématique de l’île et une sorte de « chef » même si ce titre n’était pas réellement présent puisque nous ne vivions avec aucune hiérarchie.


Je suis née le lendemain de la 10éme victoire de Papa. Il parait que pendant ce match, il s’était battu avec un de ses amis d’enfance, le combat avait été rude et après avoir achevé son adversaire, mon père aurait dit « c’est fini. » il ne participa plus au championnat pendant de nombreuses années… Ma naissance se passa bien malgré tout le sang. J’étais entière, trois poils rouquins sur la tête et une voix déjà capable de faire trembler les murs de la maison ! Mais je n’ouvris pas les yeux… et ce malgré plusieurs jours… ils restèrent clos pendant 9 ans.


Je pense que cette période à poser les fondements de ma vie. J’ai été aveugle pendant 9 ans… Aujourd’hui il m’est impossible de m’imaginer passer ne serait ce qu’une semaine sans voir, et pourtant j’ai été aveugle 9 ans… Les 9 premières années de ma vie. Bien sure je ne m’en plaignais pas vraiment puisque je ne savais pas ce que c’était que « voir », mais je me rendais bien compte que ce n’était pas normal. Cela ne m’a pas empêché de grandir. Je subissais les mêmes entrainements que mes frères et participais avec joie à leurs bagarres. Ces 9 ans dans le noir ont permis à mes sens de se développer incroyablement biens. Mon premier test fut mon premier jour à l’école. Bien sure les autres enfants me connaissaient déjà, mais les « grands » dans un autre contexte que la rue et en meute ont tendance à prendre un peu trop d’assurance. Les premiers jours des insultes fusèrent, des coups que je ne pouvais voir me frôlaient. Ils arrêtèrent vite. J’étais toujours Alisa, fille du champion, qu’on soit à l’école ou dans la rue j’imposai mes règles. Je le leur fis vite comprendre et après cela ils regardèrent « l’aveugle » avec une étincelle de fanatisme mêlée à de la peur. J’étais en effet une enfant un peu… perturbée. Il n’était pas rare que je disparaisse pendant plusieurs jours dans la steppe pour découvrir ce monde sans couleur qui s’étendait sous mes pieds. J’y appris la solitude, différenciai les nuits des jours grâce au bruit des animaux nocturnes, je chassai en suivant mon instinct de prédateur et en traquant le bruit de la proie silencieuse. J’étais insouciante et carrément folle de temps en temps.


Comme vous pouvez-vous en douter. L’année de mes neuf ans j’ai ouvert mes yeux pour la première fois. Pas par magie, mais par une opération qui dura 10 min. Il fallut 10 min à l’étrange médecin nouvellement arrivé sur l’île pour m’offrir un nouveau monde. La première chose que je vis fut l’affreux clown sanguinaire qui siégeait sur un poster en face de mon lit. Après cela le médecin me fit porter un bandeau pendant plusieurs jours pour apaiser les couleurs et empêcher le soleil de bruler mes yeux de nouveau né. Ce fut une nouvelle renaissance… Le monde était tellement beau et je pouvais enfin le voir pour de vrai.
Mes années suivantes se passèrent sans événement particulier. L’année de mes 14 ans un bateau accosta. Il possédait un grand drapeau noir avec une tête de mort, c’était sans aucun doute des pirates. Ils n’étaient pas vraiment méchants et voulaient juste découvrir le monde. Ils restèrent avec nous longtemps, trop longtemps… Leur capitaine, jeune et fougueux, drôle et plutôt attirant pour la jeune adolescente que j’étais tua mon père dans un match de Boxrace. Mon père n’avait pas participé à ce championnat depuis bien longtemps et l’un de mes frères l’avait supplié de ne pas y participer. Mais mon père devait défendre la dignité de l’île ainsi que la sienne et il était toujours le meilleur combattant de notre village. C’était un match loyal et dans les règles, l’un d’eux devait mourir et cela se ferait dans l’honneur de la tradition. L’un de mes frères ne put cependant contenir sa rage et se rua dans l’arène à la fin du match. C’était un acte ridicule et peu honorable. Je le suivis d’un bond et tranchai son bras qui pointait le visage du pirate d’un poignard. Je l’obligeai à se mettre à genou devant le vainqueur. L’ainé de mes frères regarda la scène, une lueur d’approbation dans les yeux, si je n’avais agit il l’aurait fait.


Mon frère ainé est la personne la plus honorable, juste et intègre que je connaisse. Il possède une aura de meneur et est un redoutable combattant. Il fut mon exemple pendant de nombreuses années… Cependant mon jugement en ce qui le concerne fut alterné quand il me fit cette magnifique cicatrice qui orne mon œil…
L’année suivant la mort de mon père, je participai à mon premier Boxrace. Je le remportai haut la main. Ce n’était ni ma force ni ma vitesse qui me fit gagner, mais mon sang froid. Tuer ne me faisait pas peur, je ne me rendais pas encore compte de la valeur de la vie. A cette époque là, j’étais considérée comme la terreur de l’île. Les gens avaient presque peur de me parler et j’aimai ça. Ma mère voyait ça d’un mauvais œil, pour elle on pouvait se faire respecter par autrui sans forcement leur faire peur. Mais elle ne comprenait pas que j’aimai inspirer la crainte… Mon frère ainé lui, se contentait de me remettre à l’ordre de temps à autres. Il était en effet le seul assez fort pour me battre. Celui auquel j’avais coupé le bras avait beaucoup changé. Il était devenu silencieux et s’entrainait au combat bien plus qu’avant. Le dernier de mes frères était le plus jeune. Adorable morceau de garçon de deux ans plus grand que moi il était bonté et bonne humeur. Depuis deux ans déjà il était rentré au service du médecin qui m’avait offert la vue en tant qu’assistant.


Quelques temps plus tard, ils partirent tout deux sur un des rares bateaux de passage. Ils allaient « découvrir ce vaste et fabuleux monde ». Debout sur le mur de rocher bordant l’océan, j’avais regardé leur bateau se fondre dans l’horizon. J’aimai mon frère, pour la première fois j’ai eu peur pour quelqu’un d’autre que moi. Mais j’avais confiance en ce médecin, je les reverrai un jour. Rien ne changea sur l’île. Je ne participai pas aux deux Boxerace suivants. J’étais trop occupée. L’horizon m’appelait mais bizarrement je ne me sentais pas encore prête. J’avais décidée de m’endurcir. Je m’entrainai tous les jours mais je sentais que les techniques que mon père m’avait apprises ne me suffisaient pas. J’avais presque 16 ans quand j’eus droit à mon deuxième test. Un test qui me changea à jamais.


J’étais de nouveau partie seule au plus loin sur l’île que je pouvais. Je ne me lassais pas de redécouvrir tous les jours le même paysage. Ce jour là, je décidai d’enfin tenter de m’introduire dans ce petit trou que je voyais depuis des années au sommet d’une falaise de roche noire. Peut être n’était ce pas une grotte mais j’espérais qu’elle en soit une, profonde et mystérieuse. L’escalade ne fut pas chose aisée. Le caillou était coupant comme partout sur l’île mais je m’étais équipée de « gants » que j’avais confectionnés avec des bandes de cuire. Je n’avais jamais grimpé aussi haut et je sentais mes forces décroitre. Lorsqu’enfin j’y parvins. Je d’eus attendre dix bonnes minutes avant de pouvoir me relever et enfin observer les lieux. Il s’agissait bien d’une grotte. Elle semblait profonde et vraiment étroite mais je pouvais encore y passer. Equipée de ma torche je m’enfonçai dans ce tunnel le cœur palpitant. Le boyau descendait et je fus obligée de continuer en rampant tellement il devenait petit. A un moment, je sentis comme un tremblement, la pierre s’effritait sous moi. Je me mis à avancer plus vite, espérant trouver une caverne plus large mais rien ne venait et la descente se faisait de plus en plus pentue. Soudain, je tombai. Ce n’était plus une descente mais une chute libre. J’essayai tant bien que mal de me raccrocher à la paroi, lâchant ma torche dans l’action. Je réussie à m’agripper à un morceau de rocher qui dépassait du mur, juste à temps pour entendre la torche atteindre le sol dans un « plouf ». Je poussai un soupir, il y avait de l’eau, et comme ma prise ne semblait pas très résistante, j’étais rassurée de savoir que j’avais des chances de survivre à ma chute. Je lâchai la paroi, laissant la gravité me guider dans ces ténèbres sans fins. Je sentis plus que je ne vis mon corps pénétrer dans une eau glaciale.


Lorsque je parvins à atteindre la surface en nageant j’étais perdue. Noir, il faisait complètement noir. Mais ce n’était pas ça le pire. Il n’y avait aucun son. Mon souffle s’accéléra, je me sentais vraiment mal. Jamais je n’avais été privée de deux sens en même temps. Pour me rassurer, je me mis à parler. Au moins je pouvais m’entendre moi. Me laissant guider par mon instinct je nageai pour trouver la sortie…. Pour trouver quelque chose ! Je parvins à une sorte de petit îlot de pierre. Je m’y hissai et m’y assis pour reprendre mon souffle. Jamais… Jamais je n’ai connu pire que les heures que je passai là, à me demander ce que j’allais faire, ce que je pouvais faire. Je n’avais rien… Et j’avais de nouveau perdu la vision. Je ne supportais pas ça, j’avais peur et je tremblotais de froid. De plus mon poignée gauche me faisait souffrir, je l’avais écorché dans ma chute. J’en n’en dirais pas plus long sur ce moment que je passai dans cet enfer. Je parvins à en sortir grâce au mouvement de l’eau qui montrait l’existence d’un courant et donc d’une sortie.
Ce que je peux vous dire de cet épisode c’est que je suis une garce. C’est en apprenant la peur que peut provoquer la mort que j’ai appris à respecter la vie. Je n’en suis pas pour autant devenue une sainte, mais j’en suis sortie plus mure et réfléchie. Malgré le fait que je sois devenue claustrophobe, cet événement m’a permis de devenir bien plus forte ! En effet mon but n’était plus de vaincre l’autre mais d’apprendre à ne pas lui faire mal. C’est en se maitriser soi qu’on peut maitriser les autres.


Les deux années qui suivirent passèrent en un éclair. Nous étions coupés du monde et ne savions pas que l’ordre du monde avait été bouleversé. L’information nous parvint lorsqu’une nuée de pirate se répandit sur nos mers. S’ensuivit une guerre rageuse. Certains pirates cherchaient à prendre le contrôle de l’île comme si gouverner un pauvre tas de caillou allait les aider à trouver leur « one piece ». Je leur crachai littéralement dessus, bien que mon sabre avait plus souvent tendance à les toucher que ma bave. Le village changea. Nous avions commencé à organiser des défenses et notre nombre avait beaucoup baissé. Un jour nous vîmes un bateau de la marine arriver. Je n’en avais jamais vu. Notre île ne représentait rien pour eux, c’est pourquoi ils nous avaient laissés tranquilles. Ils étaient juste de passage mais grâce à eux ont en su plus sur ce qu’il se passait. Un certain pirate aurait foutu un sacré bordel après avoir trouver le fameux « one piece » qui flottait aux lèvres de tout ces pirates. Je n’ai jamais été trop penchée politique, pour moi les poings suffisaient pour mener une conversation digne de ce nom.


Et puis du jour au lendemain, tout s’embrasa. J’avais 19 ans et à des années lumières de ma position un homme s’attaqua à la puissance gouvernementale. Les pirates se firent alors beaucoup plus féroces et nombreux tel une énorme vague qui s’était déversé sur le monde. Un groupe étrange de soi disant révolutionnaires était aussi apparu. Un jour un de leur groupe arriva sur l’île. Leur chef était une femme magnifique qui attira mon frère ainé comme une fleur attire l’abeille. Elle parlait bien. Elle nous parla d’un homme nommé William Dampier, un homme surpuissant qui contrôlait la révolution et qui comptait anéantir le gouvernement. Elle avait entendu parler de notre île d’irréductibles villageois. Elle savait parler. Et mon frère chéri la cru. Ce fut un sacré bazar. Encore aujourd’hui je ne saurais expliquer clairement ce qu’il se passa. Il y eut des pirates, des marines et ces soit disant révolutionnaires. Il y eut des morts, de la tromperie et de la cruauté. Il y eut mon frère, sabre à la main et moi face à lui un œil ensanglanté et mes genoux à terre. Il y eut ma mère morte, les marines protégeant un enfant et un pirate m’emmenant loin des carnages. Je l’ai tué. Lui et beaucoup d’autres. J’ai pris des barils de poudre qu’on stockait, je les ai répandus et j’ai mis le feu en tuant ceux qui tentaient de s’échapper. C’en était trop pour ma pauvre cervelle et je ne faisais plus aucune différence entre les camps. Comment différencier des meurtriers ? Mon frère avec un bras était surement mort et l’autre après m’avoir blessée était parti. Quand tout eut brulé, il y eut un silence me rappelant celui de la grotte.


C’était mon heure. J’allai enfin partir découvrir le monde.


Ce fut l’extase. Des paysages sans cesses différents, des rencontres plus extraordinaires les unes que les autres. Je découvris de nouveau le monde pour la troisième fois. Je peaufinai mon art du sabre en volant leur connaissance aux maitres que je rencontrai. Une fois remplie de styles différents, je développai mon propre art en me faisant forger deux sabres jumeaux. Au cours de mon voyage je sentis le vent me pousser vers Grand Line. Alors que je réussissais à me rapprocher de la voie qui allait me faire quitter North Blue je fis une rencontre qui déboucha sur mon troisième test. J’étais arrivée sur l’île de Luvneel. C’était une île avec beaucoup trop de politique pour moi et je ne comptais pas y rester trop longtemps mais quelque chose m’interpella. Il s’agissait d’une affiche de pub avec un oiseau stylisé magnifique, il était écrit « Spoon Tatouage ré-ouvre ses portes ! ». J’arrachai l’affiche du mur avec un petit cri de joie, j’avais toujours rêvé de m’en faire un. Je me rendis sans tarder dans cette fameuse boutique de tatouage. La vitrine était sombre avec de nombreux dessins et piercings stylés. Lorsque j’ouvris la porte une odeur d’encens emplit mes narines et je dû plisser les yeux pour apercevoir le fond de la pièce qui n’était pourtant pas si loin. Une ombre s’approcha de moi, et j’entendis une grosse voix s’adresser à moi :


« Bienvenue gamine, si t’es venue pour une baguette de pain tu te goures d’endroit. »


L’homme était sacrement imposant maintenant que je pouvais le voir. Il avait le corps recouvert de tatouages et de piercings. Une main se posa sur son coude et une voix de femme retentit à côté de lui :


« Tu accueilles de nouveau un client comme ça et je t’envoie sur la lune mon poussin. »


La femme m’adressa un grand sourire en s’excusant pour son mari.


Après quelques temps j’eus droit à un magnifique tatouage sur le côté gauche de mon ventre et à deux nouveaux amis. Je restai un moment avec eux, ils devinrent mes amis, une seconde famille. Je restai suffisamment longtemps pour savoir qu’ils faisaient parties d’une organisation mystérieuse qui tentait de faire quelque chose là ou le gouvernement ne faisait rien. En effet l’île était en proie à la misère à cause d’un roi injuste et tyrannique. Les « révolutionnaires » comme ils aiment à se faire appeler avaient décidés (sous la forte demande du couple tatoueur) d’y envoyer un détachement.


Tout ce fit de la façon la plus naturelle possible. Les révolutionnaires agissent avec leur cœur. Ils pensent au peuple et combattent le mal. Je pris la décision de me joindre à eux. J’y découvris une véritable famille. Mais North Blue n’était pas pour moi, mon regard se tournait sans cesse vers l’horizon. Le tatoueur, nommé John me donna des contacts que je pourrais joindre une fois sur Grand Line, ainsi que Piu, l’un de ses nombreux oiseaux. Piu peut sembler déplacé dans cette phrase mais c’est parce que j’en ai pas parlé avant. Piu est le premier oisillon que j’ai vu sortir d’une coquille. John m’avait trouvé tellement mignonne devant la scène qu’il m’avait offert l’oisillon en question.


Il est vrai que je ne suis pas encore vraiment révolutionnaire. Mais mon cœur appartient à la liberté et si cette organisation peut m’offrir cette option alors je lui vouerai corps et âme. La curiosité boue encore en moi. Pourquoi mon frère a-t-il agi ainsi ? Comment ce monde peut-il se résumer politique et guerre ? Quelles sont les frontières de l’horizon ?    


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MessageSujet: Re: Alisa Lindsey  Alisa Lindsey EmptyLun 9 Fév - 13:16

Hello,

J'aime beaucoup cette fiche. J'avoue ne pas avoir grand chose à souligner. Peut-être parfois un petit manque de clarté ? J'ai un peu de mal à comprendre l'histoire des tests et un petit peu l'histoire dans la grotte. Ca reste un détail assez minime. Il y a une intégration du background et très peu de fautes. Attention juste au "malgré que" ça vient un petit peu "tâcher" ta rédaction. Après c'est juste un petit conseil si tu cherches à t'améliorer niveau écriture. C'est une formule très particulière et très lourde et par conséquent peu littéraire à mon sens ! ^^

Pour ma part, je mets 175PA. C'est un personnage à mon sens très intéressant et vraiment bien. Une vraie petite Xena la guerrière xD. En surnom, je verrai bien justement La guerrière. Après, les surnoms ne sont pas mon fort. Peut-être que mon/ma collègue aura une meilleure idée. Au pire on verra plus tard si personne ne trouve dans l'immédiat.

Edit : Ichi a proposé un surnom vraiment sympa je trouve : La balafrée

Concernant la prime, il n'y a à mon sens pas de raison d'en mettre une pour le moment. Ton personnage n'a pas réellement vécu quelque chose qui nécessiterait une prime. Voilou voilou.

En attente donc d'un second avis.

PS : ton perso et le mien vont bien s'entendre Cool
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MessageSujet: Re: Alisa Lindsey  Alisa Lindsey EmptyLun 9 Fév - 15:51

Merci pour tes remarques ^^
Bah écoute "la guerrière" c'est classe mais peut être un peu banal. par contre "La Balafré" j'aime bien. A vous de voir.
Va falloir qu'on se fasse un petit rp alors Wink surtout que je suis pas encore une revo mega connue donc on sera pas encore obligées de se battre
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MessageSujet: Re: Alisa Lindsey  Alisa Lindsey EmptyLun 9 Fév - 21:35

Salut!

Toute la prez en centré? C'est pas un peu pousser? Razz

Plus sérieusement, c'est une très bonne prez, j'ai toutefois remarqué quelques drôles d'erreurs dans le texte, une syntaxe intéressante (ça manque de virgules) et des mots parfois mal utilisés (On dit orteils et non doigts de pied). C'était assez étrange de voir des explications entrecoupés de points, c'est comme faire une pause entre chaque mot, surtout qu'à certains endroit, j'ai l'impression que tu voulais en mettre car on se retrouve avec deux espaces plutôt qu'un. Mais c'est surtout à certains endroit, comme si tu avais seulement révisé une partie de ta prez. Ce n'est pas dramatique, mais ça rends la lecture... Sèche... Si tu comprends ce que je veux dire Razz

Niveau contenu, je n'ai rien à redire, histoire intéressante et fluide et un personnage bien décrit. Je t'offre donc ma validation à 170 PA!

Avec la note de Hayley, ceci te donne 172 + 5 PA avec le bonus pour commencer ton aventure.

Bon Jeu!
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