Des alliés aux pirates à Galumna ? [PV Carls & Ren]

Un petit bateau de la marine vint jeter l'encre sur une petite île nommée Galumna. Ils avaient certainement besoin de faire quelques emplettes avant de partir a nouveau a la chasse aux pirates. Et pas seulement, ils devaient tous trouver quelques information concernant les pratiques "politique" du dirigeant de ces terres. Parmi les membres de l'équipage se trouvait Hayley, une jeune femme qui commençait déjà à gueuler après certains marine du même rang qu'elle pourtant. On pouvait presque l'entendre gueuler des cotes. Après quelques minutes, elle descendit a son tour du bateau en prenant une petite barque. En effet, il n'y avait pas assez de place dans ce minuscule port pour un bateau de la marine.

- C'EST PAS POSSIBLE D'ETRE AUSSI CHIANT !

Au bord, des gens regardaient attentivement le spectacle. Ayant déjà repérer cette arrivée, des individus partirent prevenir en urgence le seigneur des lieux. La marine ne semblait pas si bienvenue que ça a Galumna. Mais qu'est ce donc cette île au juste ? Le port, bien que petit, était tout de même richement décoré de statues et de plantes de toute sorte. Il y avait également un sol en plaque de pierres blanches et il en était de même pour toute la ville. Hayley s'aventura en dehors de ce port, des regards méfiants rivés sur elle. Elle découvrit une grande place de marché. Il y avait là tout un tas de vendeurs. Ils vendaient de la nourriture, des objets, des vêtements et même quelques armes blanches pour la défense tel que des couteaux.

La jeune femme parcouru ce bon vieux marché seule. Son but premier pour le moment était d'observer et en second peut-être celui de passer le temps attendant le commandant et ses lieutenants. Elle s'acheta juste de quoi grignoter tout en jetant ensuite un œil sur ce qu'il y avait à vendre. Du lèche vitrine en quelque sorte. Ses supérieurs étaient parti voir le grand seigneur de l'ile. Toutes les statues que l'on voyait étaient les siennes, elles le représentait sous une image idéalisée. Hayley entendit qu'il était tellement riche qui appliquait un régime despotique sur cette île, qu'il avait la gâchette un peu trop facile et surtout, qu'il s'offrait en secret les services des pirates.

Le marché était de plus en plus bondé de monde. Pourtant, il était assez tôt, environs 8h du matin. Hayley finit pas bousculer quelques personnes sans trop le vouloir. Et pour combler le tout, elle se prit en pleine face un homme qui ne regardait peut être pas où il allait. S'en était trop pour la jeune femme. Elle lança un regard noir a son nouvel interlocuteur et se mit a crier comme une bonne hystérique. Rien de plus chiant de bon matin.

-Putain, tu peux pas regarder où tu marches sale troufion ?!

C'était un homme c'est certain mais qui était-il ? Il ne semblait pas être de son équipage a elle. Il semblait avoir les cheveux clairs. Du haut des ses 1m98, Hayley avait tendance à un peu trop prendre de haut les gens. Elle mérite une bonne baffe si vous voulez mon avis. Je pense également que cette femme est totalement frustrée d'être prise pour une sous merde pas ses supérieurs et du coup avoir rien d'autres à foutre que de surveiller. Autant vous dire que le premier qui lui propose une meilleure place que ça serait le bienvenue. Qu'on la regrette un peu ensuite non mais ! Alors elle se tenait là, face à cet homme, l'envie de gueuler un bon coup. Prête à retirer ses gants pour mettre des tartes.

- Oh voleur ! Oh voleur ! Il a prit ma perruque ! Cria une veille femme d'au moins 80 ans. Devenue chauve à présent. Elle cachait certainement pas mal de chose là dedans. Hayley ne parvenait pas à la repérer faut dire qu'elle était encore sur le mec.

Spoiler:

Le seigneur de Galumna, un homme bien. Les Fantasias avaient toujours été en bon termes avec cet homme si proche de ses citoyens, échangeant souvent de nouvelles idées de taxes et de lois stupides permettant aux citoyens de travailler toujours plus. Ceux-ci devaient aimer leur seigneur qui dépensait tant d'énergie pour ler faire gagner plus d'argent et leur retirer ensuite pour ses propres besoins. VOus imaginez? Remplir les deux seuls désirs qui existaient dans les cerveau inférieurs des ces paysans, travailler et donner à ceux qui en ont le plus besoin, soit la noblesse. Que feraient-ils avec de l'argent de toute façon, tant qu'ils mangeaient un repas par jour ils n'avaient plus besoin de rien d'autre. Carls avait toujours respecté cet homme qu'il observait dans les pallais de Caribou Island durant ses quelques visites annuelles. Il savait, depuis son plus jeune âge, reconnaître les grands hommes de ceux qui ne sauraient que se faire marcher dessus, comme ses frères par-exemple. Souriant en marchant vers le palais du seigneur de l'endroit, passant quelques marines qui venaient sûrement pour d'autres affaires urgentes, notre géant blond avait un but plutôt simple sur cette île.

Se basant sur les relations plus qu'amicales entre sa famille et le seigneur de l'endroit, il savait parfaitement que celui serait un allié indispensable pour reprendre ses terres des mains de la révolution. De plus, la présence de la marine facilitait les choses, il aurait besoin de leur support pour fonder un second royaume sur les cendre de cette stupide république du grand Caribou, ceux-ci ne pourraient probablement pas refuser considérant que notre prince faisait partie d'une des familles fondatrice du Gouvernement mondial. Bien qu’exilé il y a très longtemps, leur présence dans le gouvernement mondial avait été depuis retrouvée, leur statut serait probablement la prochaine chose à leur être rendue. Carls savait aussi que la Marine avait quelques difficultés à faire face aux forces de la révolution et à ce fameux pirate, Samael. Notre blondinet n'avait qu'à aller butter ce débile pour retrouver son statut, c'était plutôt simple comme idée.

Marchant toujours vers le palais, évitant tant bien que mal les citoyens qui se massaient sous lui, pouvant parfaitement voir devant lui considérant sa taille plus qu’impressionnante, ces fournis rendaient sa marche plus que difficile. Comment ce faisait-il que des citoyens aussi taxés avaient le temps d'aller faire leur courses à 8hrs du matin? Ce pourrait-il que le seigneur de cette île se soit relâché avec le temps? Carls devait s'assurer qu'il ne soit pas tombé dans les horreurs qui frappaient souvent les grands dirigeants des îles, soit ne pas détruire le plus jeune possible la bonté dans le cœur de leur descendants pour éviter les règnes d'homme faible ou la démocratie. Frissonnant à l'idée qu'un homme aussi grand puisse avoir tombé dans ce genre de débilités il fut ramené à la réalité par le cris d'une veille chauve et un homme qui lui avait foncé dessus. Regardant à ses pieds pour voir la petite chose qui s'était frappé à son torse royal pour voir une perruque remplie d'objets de toute sortes aux côté d'une homme apeuré. Celui-ci ne comptait pas se faire arrêter aussi facilement cependant et préparât un couteau pour frapper le prince, recevant une buche en plein visage avant même de pouvoir se rendre à sa cible. Carls ramassât la perruque du bout des doigts pour ne ps salir ses mains de la puanteur des paysans et regardât la veille dame qui semblait plus qu'heureuse de recevoir ses cheveux.

- Voilà votre... Heum... Chevelure.. Madame...

Retenant un haut le cœur devant l'idée qu'il devait discuter avec ce genre de plèbe il jetât la perruque dans les mains de la dame, retenant une nouvelle attaque de son estomac à l'idée qu'il avait aidé la plèbe, il se tournât vers le palais, remarquant deux marines au passage.

- Ce n'est pas votre travail de protéger ces gens? Vous semblez plutôt incompétents, un peu plus et un gamin se fait voler ses bonbons.

- Maman! Maman! Ce type avec une buche dans le visage m'a volé mes bonbons! OUAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNN!!!

Soupirant devant les pleurs du gamin, notre prince réalisait maintenant qu'il faut vraiment faire attention à ce que l'on souhaite. Espérons que ces marines fassent quelque chose pour une fois.

Spoiler:

Finalement, l'homme contre lequel la jeune venait de se cogner se retourna. Il était plus petit qu'elle et avait un visage comment dire... Assez disgrâcieux. Il avait plein de boutons sur la tronche et sa voix était stridente. Cet homme était réellement à l'ouest. Hayley en était tellement horifiée qu'elle émit un petit cri de dégoût. Elle finit par laisser couler et traca plus loin afin de ne plus voir cet individu. De toute manière, pourquoi s'attader sur des gens inutiles ? Bon ok, elle est humaine d'habitude mais il y avait plus important à faire. En effet, une vieille dame criait à l'aide ! Elle venait de se faire voler sa perruque. Un peu étrange quand même mais c'est une affaire à régler. Hayley activa alors le pas et se mit à courir. Avec certaine difficulté, la foule la ralentissait bien trop.

Sa grande taille lui permettait cependant de repérer l'individu dans toute cette foule. Surtout qu'il bousculait pas mal de gens pour finalement se poutrer contre un homme assez grand et blond. Ce dernier réussit à l'arrêter et ramassa la perruque de la vielle dame pour la lui rendre. Enfin quelqu'un qui se bougeait le cul ici mais du coup, la jeune femme arriva bien trop tard. Se mettant à marcher finalement, elle arriva juste en face du blond, levant pour une fois la tête et les yeux. La blanchette comptait le remercier mais ce grand gaillard lui coupa la parole pour être... Comment dire... Désagréable.

Il traita la marine d'incompétente ainsi que l'autre marine à côté d'elle qu'elle ne connaissait pas à vrai dire. Ses yeux s'écarquillèrent. Hayley se demandait pour qui il se prenait. Il en profita également pour prévenir qu'un gosse venait de se faire voler ses bonbons. Cet enfant mit ensuite à chialer très fort. Quoi de plus chiant que ça ? Se retournant vers l'enfant, la jeune femme se mit à gueuler très fort.

- Bon tu la ferme oui ou NOOOOOOOOOON ????? Au moins ça limitera les dommages sur ta dentition gamin !

Le gosse se mit à chialer encore plus fort. Ca lui titillait légèrement les nerfs mais quoi ? Elle n'allait pas s'occuper d'une simple affaire de bonbon après tout. Hayley se concentra à nouveau sur son interlocuteur, à savoir le blond, le regarda droit dans les yeux. Il semblait un peu chiant celui-là. Le genre de personne à critiquer la marine pour un rien et toujours chercher la petite bête pour nier à sa réputation.

- Voilà, l'affaire est réglé. Est-ce assez compétent pour vous monsieur ? Monsieur... ? Quel est votre nom ? -se retourne vers le gosse- BON TU LA FERMES OUI !

L'endroit où se trouvait le petit groupe commençait à se vider de monde. Ils pouvaient un peu mieux s'entendre et surtout, respirer un bon coup. La jeune femme ne comptait pas lâcher ce blond qui venait d'insulter son travail. Puis de toute manière, il était huit heure du matin et s'il avait un souci, elle l'emmenait en garde à vue tient. Ou un truc du genre. Comme ça, il l'ouvrira moins. La vieille dame en revanche était encore là et remit sa perruque. Elle tenta d'attraper la main du blonc pour lui faire un baise main. Oui oui, elle voulait le remercier. En plus, il lui manquait plein de dent et franchement, elle était dégueulasse.

- Oh merci monsieur. Merci.

Il fallait dire que cette marine avait vraiment le tour avec le gamins. L'image du gamin qui observait la femme avec ses yeux pleins de larmes, sa peine maintenant changée en peur avec sa mère qui soupirait à côté avait presque réussit à faire rire le Roi qui était autrement si impassible. Cependant, celui-ce laissât de répit au duo quelque les quelques secondes nécessaires pour son petit cerveau de réaliser que le bandit c'était n effet tiré avec ses doux bonbons, lui faisant retrouver ses larmes à la grande déception de tout ceux qui l'entouraient. La marine se tournât ensuite vers notre grand Blond en demandant son nom... Ne savait-elle pas qui il était? Il faut dire qu'il avait passer les dernières années du règne des Fantasias dans la forêt à rechercher un trésor perdu, alors il pouvait comprendre qu'elle puisse ignorer la grandeur de sa propre personne, la pauvre. Il était rare que notre héros accepte de donner aussi facilement son nom, se croyant bien trop important pour donner son nom à la plèbe, cependant, cette femme était membre de la marine et par conséquent, méritait de connaître celui qu'elle servirait sous peu. Souriant à son arrogance, celle-ci croyant pouvoir intimider un homme possédant un royaume et le sort de milliers sur ses épaules. Souriant, il se permit de pousser le gamin qui commençait un peu trop à s’accrocher à ses pantalons à son goût pour se bomber le torse et se présenter.

- Je suis Carls D. Fantasia! Roi de Caribou Island et représentant sur terre du Grand Caribou. Rappelles-toi en bien, jeune marine, car il pourrait t'arriver d’avoir à me servir dans une future proche.

Elle ne comprendrait certainement pas ce qu'il voulait dire par là, peu de gens savaient ses plan pour reconquérir son île et ensuite tenter de retrouver le titre que sa famille aurait du posséder à l'origine, celui des Dragons Célestes. Ces idiots avaient cru pouvoir bannir les Fantasias de leur plan pour unifier les îles sous un seul régime... Heureusement, Carls n'était pas rancunier et il offrirait une options diplomatique pour payer pour leur crimes envers les maîtres de ce monde. Baissant un peu son torse gonflé, il ajoutât quelques mots avant de se faire agresser par la veille dame.

- Mais tu ne tes pas non plus présentée... À qui ais-je l'honneur?

Revenant donc à la veille dégoutante qui s'approchait du prince, le remerciant de tout son être avant d'aller tenter de lui donner une bise sur la main... Était-elle folle? Croyait-elle pouvoir échapper à la fureur de l'être supérieur qui se tenait devant elle? Il fallu quelques instants au Roi pour se rendre compte de ce que cette folle tentait de faire... Salir sa main de sa salive sale et malade? Par la barbe du Grand Caribou, cette veille truie voulait mourir. Retirant sa main rapidement avant que les lèvres pleine d’herpès touchent à sa peau immaculée et faisant un pas vers l’arrière, Carls avait un regard horrifié. Non pas parce qu'elle avait osé l'approcher, mais plutôt que la vue de cette hideuse créature qu'il n'avait même pas regardé plus tôt en lui redonnant sa perruque sale lui avait fait réalisé ce qu'il avait touché.

- Gardez vos manières de prolétaires pour vous, veilles esclave! Retournez chez-vous avant que je vous châtie en plein rue pour avoir osé insulter ainsi un représentant du Grand Caribou!

Lui faisant signe de fuir, la veille ne se le fit pas répéter deux fois et retournât chez elle, les larmes aux yeux. Carls avait été généreux cette fois, principalement car il n'était pas chez lui et était en présence d'une jolie femme qui avait probablement quelque chose à dire envers cette femme. Si elle voulait se sentir compétente, alors elle était mieux de prendre le nom de cette vieille chipie en note et lui donner un châtiment correspondant par la suite.

Finalement, le grand blond se présenta tout en poussant le sale môme qui chialait accroché à sa royale jambe. Sa présentation était des plus surprenantes et autant vous dire que Hayley tirait une grimace. Elle était surprise. On peut dire que ce Carls était un personnage assez original. Etait-ce une blague ? La gueularde ne savait pas quoi lui répondre et le regardait bêtement. Il pouvait alors penser qu'elle était intimidée. Après tout, il est une personne importante mais en réalité, Hayley n'avait aucune idée de où se trouvait Caribou Island. Puis ça semblait tellement surréaliste ! Le regardant de haut en bas, la jeune femme comprit rapidement que Carls était un homme de haut rang. Après tout, il est vrai qu'il est grâcieux et à le physique digne d'un prince fort charmant. Ou alors c'était un sacré pecno ! La marine secoua la tête et se réveilla lorsque le blond lui demanda son identité. Il est vrai qu'elle n'a pas décliné son identité. Le regardant droit dans les yeux, la blanchette repris son sérieux.

- Hayley, Sergent Hayley Schwartz.

Elle voulu lui tendre sa main gantée de soie pour le saluer mais c'était une très mauvaise idée. En effet, Carls rejeta rapidement la vielle dame qui le remercia de trop. Elle était plutôt repoussante il faut le dire mais ce mec était sérieux. Il était réellement riche et puissant ? Ca sentait le suspect tout ça ! L'infirmière s'interrogea sur les activités de cet homme sur cette île où les gens riches abusent de trop du pouvoir. Faisait-il partit de cette petite mafia ? Hayley devait en savoir plus ! C'était un coup à avoir une petite promotion qu'elle n'aura sûrement pas vu qu'il n'a rien à voir mais sait-on jamais. L'interrogatoire allait débuter, Hayley entra dans le jeu du riche homme. Esquissant un sourire, la marine sentait qu'il avait peut-être des informations intéressantes concernant les grands de cette île.

- Que fait un roi comme vous dans un marché fréquenté d'Hommes de bas rang ?

La vielle partit en pleurant après le rejet plus que violent du jeune roi. Cette vieille avait tout de même entendu qu'il était roi et donc certainement riche. Répétant à tous les gueux du marché, des enfants dégueulasses ainsi que des adultes au look de pouilleux se dirigèrent vers les deux individus en pleine discussion. L'infirmière ne les vit arriver que trop tard et effectua quelques pas pour s'éloigner lentement mais sûrement.

- Je crois qu'on devrait bouger un peu d'ici.

Ils se mirent à genou devant le grand blond, ils étaient au moins une quinzaine et se mirent tous à coller serrer Hayley et Carls. Ils suppliaient, et se mirent même à fouiller les poches des deux zigotos. La blanchette se sentait etouffé ! Rien de plus désagréable d'autant plus que leur odeur était nauséabonde. Ces gueux ne se lavaient donc jamais ? Imaginez comme c'est désagréable pour elle, alors pour le grand blond ! Forcément, en bonne gueularde, Hayley allait déchirer les tympans de tout le monde ici présent. Une voix si sexy et attirante !

- S'il vous plait mon seigneuuur ti mi donne des berrys !
- Ooooooooooooooh cassez-vouuuuuuuuus ! -En gueulant sur Carls- C'était pas malin d'être aussi peu discret !!!! Franchement ! Comment on fait maintenant ?

Elle attrapa deux-trois mioches et les jeta presque sur le sol. Il fallait qu'il se tire d'ici. Hélas, ils étaient encore beaucoup et il fallait trouver une solution. Se débarasser d'eux bien entendu subtilement sans tuer qui que ce soit. Ces individus étaient à présent des glues et Hayley avait tout intérêt à ne pas dévoiler son fruit. Sinon, elle va finir découper en morceau et au marché noir. Ce serait assez con comme fin. Carls devait certainement se faire tirer les affaires et en plus, y'avait des gros cradeaux qui lui faisait du baise pieds ! Pendant ce temps-là, la blanchette tentait toujours de tous les repousser.

La femme posait une bonne question, pourquoi est-ce qu'un homme aussi important et puissant tel que Carl se promenait ainsi à la place du marché d'une île pourrie tel que Galumna? Oh, c'était plutôt simple, tel qu'il l'avait expliqué dans ses pensée narratrices quelques minutes plus tôt, il venait visiter une connaissance de sa grande famille royale afin d'obtenir des alliées pour reconquérir son île et son royaume. La raison qui L'avait poussé à marche ainsi avec la plèbe locale plutôt qu'aller directement en chariot au palais local était le fait que Carls aimait bien se fondre dans la masse et observer la population pour penser à de nouvelles méthodes leur permettant de leur donner le plaisir de donner tout leur argent au royaume. Bien que le blondinet géant avait de la difficulté à passer inaperçu considérant son physique unique, il n'en restait pas moins qu'il marchait souvent parmi la populace, observant leurs habitudes et cherchant un petit trou dans leur budget pour aller voler toutes leurs économies. Croisant les bras avec un sourire, le Roi savait parfaitement qu'il n'avait pas besoin d'expliquer tout cela à cette marine, simplement expliquer les raisons politiques suffiraient.

- J'ai des affaires à régler avec le dirigeant de cette île, lui et ma famille avons de bonne relations depuis longtemps et j'ai besoin de son aide.

Cependant, il semblait que la femme souhaitait repartir rapidement, proposant de repartir de cette endroit juste après que la veille soit reparti vers son peuple de vagabond. Carls se demandait bien pourquoi elle semblait aussi pressée de partir de cet endroit confortable en plein milieu de la rue, mais le Roi acceptât malgré tout, il devait se rendre au palais malgré tout.

- Bien reprenons la route, je dois... Attendez, il me fait quoi là le tas de bouse?

À ses pieds se trouvaient un tas de merde à l'apparence humaine, enfant et adultes, qui commençait à lui lécher les pieds et à demander de l'or, apparemment appelés par l'appel de s’enrichir auprès du Roi. Carls se doutait que ces hommes ne pensaient pas ensuite aller redonner cet or voler en taxe au royaume, mais plutôt le garder pour eux et e payer de nouvelles merde pour améliorer leur odeur. Le problème venait du fait que ces sous-merde le touchaient physiquement, ils osaient porter un contact direct avec un représentant du Grand Caribou, une être si supérieur à eux que leur langue risquait de fondre s'ils osaient lui donner un baiser sur les pieds. Soupirant en sentant la puanteur lui monter au nez, il levât un doigt, un air enragé au visage, et envoyât un des puants vers un mur, une buche en plein visage. Il devrait dormir pendant quelques années dans un beau comas, la tête enfoncée dans le mur jusqu'à ce que les autorités daignent lui peinturer le cul pour faire plus propre.

- J’espère que vous réalisez ce que vous venez de faire, parce que la mort elle, l'a réalisée.

- Juste quelques Berrys Misieur!

Malheureusement, la seule réponse que ce dégoutant personnage ainsi que les autres qui demandaient de l'or fut une buche en plein visage. Une vraie tornade de buches, sortant de tout le côtés pour aller frapper tout ceux qui avaient osés toucher au Roi totalement en rogne. Il ne comptait pas directement les tuer, leur vie n'en valait même pas la peine, mais la marque que ses buches laisseraient sur leur visage serait suffisante pour leur rappeler leurs erreurs passées. Les puants étaient projetés de tout le côté, s'assurant bien-sûr de ne pas en envoyer sur la marine qui avait été si aimable avec lui et qui devait s'occuper de ses mendiants.

Carls finit par expliquer la raison pour laquelle il se trouvait sur cette île aujourd'hui. C'était plutôt convaincant mais l'histoire restait louche. L'expression de Hayley ne mentait pas. Elle n'était pas convaincue et ça se voyait. Elle se contenta d'un simple marmonnement pour lui répondre et un regard vers le ciel. Les deux individus s'apprêtèrent alors à partir quand soudain, une bande de gueux réclama de l'argent au roi des Caribous. Il n'avait qu'à être discret lui aussi ! L'infirmière ne pouvait presque rien faire. La blanchette se faisait également fouiller les poches et repoussait tendrement ces pauvres gens. Le grand blond quant à lui opta plutôt pour la violence. En effet, il commença à envoyer des buches un peu partout...

Ce pouvoir surprit Hayley. C'était plutôt original et bien étrange. Il envoya valser un peu dans tous les sens les gueux jusqu'à limite les assommer voire les tuer. Il était bien trop dangereux mais étrangement, la blanchette ne recevait pas une seule buchette. Elle en évita une qui avait rebondie mais sans plus. La marine devait agir. Entendant du grabuge, un collègue à elle se dirigea vers le groupe. Il avait un petit fusil attaché à sa ceinture. Immédiatement, l'infirmière lui emprunta et tira vers le ciel. Elle ne savait pas du tout tirer avec un flingue, du moins, elle ne savait pas viser. Elle avait essayé mais ce n'était pas pour elle. Bref, se contenta seulement d'un tir vers le ciel, le calme revint.

- On se caaaaaaalme ! Prenez donc ces quelques pièces et partez !

Hayley rendit l'arme à son collègue qu'elle remercia d'un hochement de tête et envoya les pièces au loin. Immédiatement, les pauvres partirent à toute vitesse pour les ramasser. Quitte à se prendre quelques buches sur la tronche, la marine se plaça devant le Roi, fière et droite comme une femme distinguée qu'elle est. Son regard était sincère. Une buche allait la percutée mais Hayley utilisa son pouvoir pour se protéger. Une partie de son corps devint de l'or. Le coup provoqué par la buche restait tout de même douloureux. Ce n'était pas n'importe quel matériau ça. Grimaçant deux secondes, elle pensait que l'homme allait cesser son attaque et s'adressa ainsi à lui. Cet homme était totalement dérangé, enfin, c'était vraiment étrange de voir à quel point il considérait très mal le peuple.

- Personne ne mourra aujourd'hui n'est-ce pas ?

Tout de même parano avec les gueux non loin d'eux, l'infirmière tourna sa tête deux secondes. L'un d'entres eux remarqua qu'elle était faite d'or. Réagissant au trois quart de tour, Hayley agrippa le bras du Roi qui n'allait pas apprécier qu'une femme d'un tel rang le touche peut-être. Elle accéléra ensuite le pas pour s'éloigner loin de la foule tout en se dirigeant vers les résidences des riches hommes que cherchait le blondinet.

- Bref partons sans trop tarder. Ils vont revenir à la charge. Ne refaites plus jamais ça, vous êtes fou ma parole. Vous voulez finir la nuit en garde à vue ?

Carls haussât un sourcil en voyant la marine répondre aux mendiants puants qui se massaient autour d'elle en leur envoyant quelques pièces pour qu'il aillent voir ailleurs si elle y était. Un regard désapprobateur au visage, il l'observât s'approcher avec un air sérieux, comme si elle se croyait suffisamment important pour pouvoir tenir tête à un Roi, un membre de la noblesse mondiale. Personne ne pouvait ainsi s’approcher de l'homme, surtout pas une personne de base classe comme la marine. Il se foutait parfaitement qu'elle puisse être en position d'autorité sur cette île gouvernementale, il était au dessus de toute ces politiques de la marine, Carls était un Roi, ils ne pouvaient rien faire d'autre que s'agenouiller devant lui et pleurer qu'il les laisse vivre. Même un amiral n'oserait le toucher ou s'en approcher s'ils savaient qui il était, sa famille faisait partie d'une noblesse plus vieille que l'organisation qu'ils représentaient. Peut-être n'avait-il pas encore son statut de Dragon Céleste, mais ceci n'était qu'une question de temps et il utiliserait cette influence pour faire pleurer ceux qui avaient un jour cru qu'il mentait en se disant noble. Il levât simplement un doigt pour envoyer une buche en plein visage de la marine, afin de la faire reculer, pas la blesser, simplement lui faire comprendre qu'il ne riait pas. Carls haussât de nouveau un sourcil à la vue du corps d'or de la marine qui ne bougeait pas.

- Vous n'êtes pas en position de décider qui meurt en ma présence, cette décision me reviens... Et ceci compte pour tout être humain sur cette planète, car je suis un Roi et vous n'être que des plébéiens, peu importe votre grade dans la marine.

Les mots de Carls résonnaient alors qu'il les parlaient à une force suffisante pour que tous entendent. Le Roi ne reculait jamais sur ses positions et n'avait aucune honte à faire comprendre sa supériorité naturelle envers tout être vivant sur cette terre, car tel était son devoir en tant qu'homme supérieur. Cependant, Carls respectait aussi le courage et cette femme en démontrait une bonne quantité en se positionnant ainsi devant lui et en lui tenant tête, mais si elle savait son infériorité.

- Mais je vous pardonne pour cette fois, jeune Sergente. Je respecte votre courage, mais je croyez pas pouvoir vous en sortir aussi facilement la prochaine fois.

Soudainement, la femme attrapât son bras comme si ses menaces n'étaient pas suffisantes et le traînât loin de ces mendiants qui étaient à peine contenu par les renforts soudain de Marines. Elle dirigeait le Roi vers les résidence du seigneur de cette île pour lui permettre de le rencontrer, une bonne chose, ceci pourrait possiblement pardonner son comportement. Carls sourit, soit cette femme avait une quantité de courage impressionnante, soit elle était totalement inconsciente, quoi qu'il en soit, l'homme ne se laissât pas trainer rapidement et commençât à se nettoyer le poignet où elle l'avait attrapé alors qu'il s'arrêtaient quelques instants, répondant à sa question.

- Garde à vue? Toute personne qui oserait connaitrait pire que la mort, je peux vous ne assurer. Maintenant, faites votre travail et guidez moi vers le Seigneur de cette île que je puisse me nettoyer et quitter cette île rapidement, j'en ai assez de cet endroit sale.

Hayley tenta de fuir la bande de mendiants qui voulaient dépouiller les deux jeunes et grands individus. Hélas, Carls se comportait de manière toujours plus hautaine et rabaissait constamment la sergente au rang de gueuse. Certes, elle n'a pas eut la chance de naître dans une famille de pouvoir. De ce fait, elle reste une simple civile aux yeux des "grands" de ce monde. C'était tout de même frustrant de prendre conscience de cette réalité. De n'être rien d'autres qu'un pion parmi tant d'autres alors que certains avait un destin bien plus exceptionnel. Le grand blond commençait alors à titiller les nerfs de la jeune femme qui, contrairement à beaucoup de personnes de la genre féminine, n'a jamais rêvé du prince charmant. Ou alors, au plus profond de son être. L'infirmière n'était pas du genre pisseuse finit par stopper net son chemin en entendant la dernière phrase du roi déchu. Elle le regarda se nettoyer le poignet, comme si elle était une sale. Etait-ce une manière ? Surtout avec une femme. Si la situation était exagérée, de la fumait sortirait des oreilles de Hayley. Elle le laissa terminée son discours qu'elle trouvait désagréable. Ce n'était pas sa larbine jusqu'à preuve du contraire... Son bras se transforma entièrement en or, ainsi plus lourd et plus solide... D'énervement, la gueularde donna un coup de poing à Carls sans réellement savoir si elle l'avait touché. C'était sur le coup de la colère, elle craqua et se mit à gueuler. Tout le monde autours pouvait l'entendre lui gueuler dessus comme du poisson pourri.

- Maintenant ça suffit "Mon seigneur" ! Si t'es pas content, tu te démerdes tout seul. Certes, ta famille est pétée de thunes ! Moi aussi je suis propre, je m'habille bien et j'ai des manières mon gars. Alors démerdes toi avec ta "majestueuse" intelligence suprême et supérieure.

L'infirmière était en colère. Si elle n'était pas aussi remontée, elle comprendrait que ce qu'elle disait était peut-être un peu idiot. Cet homme-là pouvait peut-être prendre ses paroles au pieds de la lettre et penser qu'elle le considérait vraiment comme supérieur. Elle pouvait aussi constater qu'elle faisait peut-être une large erreur. Mais d'un côté, Hayley n'avait jamais entendu parlé d'un tel roi. D'un autre côté, s'il était si important que ça, la jeune femme allait drôlement être dans la merde au point de peut-être finir pirate. Hélas, elle ne se rendit toujours pas compte de tout ça et continua de gueuler en le pointant du doigt.

- Tu veux aller voir le Seigneur de cette île ?! Le chemin est simple, tu montes puis tu prends la seconde rue à droite. Ensuite, tu passes par les escaliers en pierre blanche puis tu prends la ruelle de gauche puis celle de Leroy. Non, peut-être pas en fait ! Puis si en fait ! Tu tournes à droite puis la seconde à peine plus haut. Tu vas voir un petit magasin de chapeau et après, tu verras une grande rue principale et avec tes yeux de grands rois tu verras certainement une grande demeure ! C'est aussi simple que ça ! Et bon courage !

Toujours aussi furax la blanchette ! Les mots s'enchainaient bien trop rapidement pour tout comprendre. S'en devenait presque du charabia. Son regard en disait long et d'un soupir elle tourna le dos au grand blond. Elle effectua ensuite ses premiers pas pour se diriger à nouveau vers le marché et retourner à son post. L'heure allait bientôt s'écoulée et il était bientôt temps pour elle de retourner au bateau. En espérant qu'elle puisse y retourner en paix ! Et ne pas se faire arrêté parce qu'elle a agresser un roi. Ce serait quand même un peu dommage pour sa carrière ! Bref, étrangement, Hayley ne se sentait toujours pas soulagé et se retourna à nouveau violemment. C'est donc une dernière fois qu'elle gueula sur son interlocuteur.

- CONNARD !

Voilà, là elle se sentait mieux. Et ça se voyait. Un petit sourire de fierté et de soulagement se dessina sur son visage de chieuse. Hayley le sentait, elle adorait ça. L'interdit, les choses un peu folles qu'on n'a pas le droit de faire et cela depuis toute petite. La marine, ça l'aidait plus ou moins à contrôler ce genre de stupidités. La blanchette souffla encore un bon coup et continua de sourire puis lança un regard presque rabaissant et hautain à Carls.

Carls était au sol, une main sur la joue qu'il avait à peine pu protéger du coup doré reçu de la part de la marine en colère, il n'avait pourtant par le regard cruel et accusateur qu'il avait généralement après ce genre d'évènements. Non, au contraire, il souriait. C'était assez étrange à penser, mais l'homme avait un grand sourire au visage, le genre qui exprimait un grand respect. Normalement, il aurait probablement arrangé un lynchage dans la petite ruelle où il se trouvaient pour se venger d'un tel manque de respect, mais les mot qui étaient sorti de la petit bouche blanchâtre de la dame avaient étés suffisant pour faire sourire l'homme. Cette femme avait un pouvoir divin du Grand Caribou, elle ne devrait pas se considérer comme une simple moins que rien, même si notre Roi lui avait parlé ainsi par habitude et ses agissements prouvaient qu'elle avait les capacités d'un loup, pas d'un simple mouton. Peut-être jalousait-elle l'argent de la défunte famille du Roi ainsi que sa supériorité de naissance, mais tous ceux qui avaient étés choisis par le Grand Caribou pour faire de grandes choses pouvaient s’élever à son niveau s'ils le désiraient, et ces actes avaient prouvés qu'Hayley le pouvait. Se relevant en gardant son grand sourire, il la regardant dans les yeux alors que le visage de la femme semblait se calmer un peu.

- Je vous remercie pour les directions, elle mes serons utiles. Ne vous valorisez pas qu'avec votre habillement ou votre propretés, vous ne le serez jamais assez pour moi de toute façon. Peut-être suis-je né dans l'abondance et la luxure, mais ce n'est pas cela qui fait ma grandeur royale. Même après l'avoir perdue, je reste un Roi, car c'était ainsi que le Grand Caribou souhaite que j'agisse et c'est par sa volonté que je ne cesserai de régner au dessus des moutons tant que j'aurai un souffle en moi. Je n'ai pas été choisi, mes circonstances exceptionnelles ne sont qu'un tremplin, ma grandeur vint de mes actes, rien de moins.

Se retournant calmement, il laissât la dame faire de même, elle semblait encore en colère, ce qui était parfaitement normale après avoir été traitée comme les merdes qui l'avait attaqué plus tôt. Carls le comprenait maintenant, cette femme méritait d'être traité comme une louve, il retournant la tête quelques secondes pour lui envoyer quelques encouragement en cherchant pour un objet dans sa chemise.

- Mais sachez que vous aussi pouvez atteindre des sommets, le traitement que vous m'avez réservé le prouve, vous n'avez rien des sous-merdes qui servent avec vous, vous avec biens plus de potentiel que vous ne le pensez, faites en bon usage. Allez attrape, et c'est Carls pour toi, pas Connard, ça fait malpoli.

Il lui envoyât un petit objet dans une linge pour le protéger si jamais elle essayait de ne pas l'attraper. Il s'agissait d'un Eternal Pose pointant vers l'est et, écrit en petit lettres dorées, où se trouvait les mots "Caribou Island". Il donnait ainsi la capacité à cette dame de se rendre sur son île peut importe où elle se trouverait, n'ayant plus qu'à attendre le signal du Roi pour connaître la gloire.

- Si tu veux connaître la Gloire, viens la chercher quand je t'en donnerait le signal, mon cadeau te guidera... Bonne chance, Shwarzie..

Il se dirigeât alors vers le domaine du maître de cette île pour discuter affaire et reconquête, envoyant une dernière fois la main à Hayley sans regarder ce qu'elle faisait. Peut-être garderait-elle son cadeau... Peut-être pas... Il le saurait une fois sur Caribou Island.

Hayley s'était peut-être emportée trop rapidement. Après tout, c'était son caractère, il fallait s'y attendre. En général, les gens partaient pleurer dans le jupon de leur mère ou bien ils se mettaient à crier eux aussi. Mais étrangement, c'était loin d'être le cas de Carls. Il eut une réaction très surprenante. Alors que la jeune femme commençait presque à regretter d'avoir insulter un homme de haut rang, ce dernier lui adressa la parole tout en la regardant les yeux. Ses paroles étaient sincères, nul de doute et l'infirmière ne baissait pas les yeux. Bien au contraire, ses yeux fixait également ceux du grand blond. L'air bête, elle ne savait pas quoi répondre. Les compliments ne cessaient de lui aller droit au cœur. Comment ne pas être motivé après tout ça et peut-être se trouver une réelle voix... La grande dame ne disait rien, elle écoutait seulement comme si elle dévorait les paroles du roi déchu. Ce dernier finit d'ailleurs par sortir un petit objet de sa poche qu'elle accepta volontiers. Un Eternal Pose ? Qui pointait dans un royaume qu'elle ne connaissait pas à vrai dire... Alors tout ça était bien réel ? Il était vraiment roi, de toute manière la question ne se posait pas. Cela se voyait terriblement rien qu'à ses attitudes mais il était différent des autres rois.

Je... Non rien... Et merci, bon courage à vous.

Il n'y avait rien de plus à ajouter. Il lui avait si bien cloué le bec. Elle serra fort ce log pose et regarda le grand blond s'en aller au loin. Un grand blond qu'elle avait l'honneur de pouvoir appeler Carls et peut-être un jour combattre à ses côtés en réfléchissant bien. Cet homme pouvait peut-être réellement la diriger vers la gloire. Hayley esquissa un dernier sourire. Celui d'une personne qui est flattée mais également celui de la satisfaction. Un sourire qui devint presque trop malsain en pensant devenir une grande personne. Tel était le piège après tout... Vouloir voler trop haut et se brûler les ailes un jour. La jeune femme gardera toujours ce présent dans l'espoir que les promesses du roi soient réelles. Après tout, qui ne tente rien n'a rien et la blanchette n'avait strictement rien à perdre. Une fois la silhouette du caribou disparue dans les rues de la ville, Hayley lui tourna le dos à son tour. Elle se dirigea immédiatement vers le navire et il était grand temps de repartir. Les supérieurs n'avaient rien trouver de réellement concluant ici. Il faut croire que les nobles sont très puissants sur cette île.

La nuit tomba et l'infirmière ne s'arrêtait pas de rêvasser. Gardant bien précieusement le l'Eternal Pose dans l'une de ses poches. Les côtes de l'île n'était plus perceptibles à présent et la routine reprit son cours. Hayley ne se doutait pas une seule seconde qu'elle allait recroiser le roi plus tard dans une mission. Il est fort dommage que les circonstances n'aient pas été plus favorables. Au moins un homme qui méritait le plus grand des respects.

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