Nom : Halton.
Prénom : Arkein.
Âge : 38 ans.
Lieu de naissance : South Blue – Karate Island.
Race : Humaine.
Faction / Grade : Gouvernement - Lieutenant.
Métier/Rôle sur un navire : Capitaine.
But : Restaurer la puissance de la Marine et éliminer Erik Laufeyson.
Surnom : Bulldozer Alcoolisé.
Mer de départ : East Blue.

Capacité : Hito Hito no Mi : Modèle Daibutsu.


Description Physique & Psychologique

On imagine difficilement qu'un tel bestiau appartient à la race humaine, tant il en impose de par son poids et sa taille. On l'estime au minimum demi-géant, raconte pour les plus extrêmes qu'il serait l'enfant d'un géant. Rien de tout cela n'est vrai, si du haut de ses trois mètres, il vous foudroie d'un regard dédaigneux, sa masse graisseuse comme musculaire, qui tape la bordure des quatre-cent-kilos, est présente pour appuyer sa condescendance. Un air hautain qui semble encré dans ce faciès si singulier. Un teint basané, qui s'accompagne avec une forte présence de pilosité brune. En effet, tant au niveau de sa grosse barbe hirsute, que sa longue chevelure qui retombe derrière ses épaules, ou ses épais sourcils constamment froncés. D'une trombine qui si elle n'est pas boursouflée, ne manque pas de chair pour recouvrir les os. Un nez épais, et des lèvres velouteuses, à noter à ce propos la présence de piercings en pointes sous la lèvre inférieure.

Il n'est pas chose simple de trouver une tenue vestimentaire pour un pareil gabarit, pourtant en ce monde, rien n'est impossible. Il porte un large pantalon noir, plissé à de nombreuses reprises, qu'il retient par un ruban blanc sans boucle ni fermoir lui servant de ceinture. Il chausses ses pieds par des chaussettes orientales blanches, séparant le gros orteil des quatre autres, qu'il accompagne avec des sandales faites de corde de paille de riz. Sur le haut du corps, il enfile généralement un dérivé du kimono, le vêtement prenant la forme d'un T. Laissé à moitié ouvert, il ne porte rien en dessous, exposant un torse velu aux yeux de tous. Ceci en attendant de monter en grade et de recevoir le prestigieux manteau à épaulettes stylisées. Pour affronter les ennemis de la justice, il s'arme d'une énorme masse en acier, reprenant la forme d'une batte de base-ball. Il la pose sur son épaule pour la transporter, et y fait régulièrement appel pour appuyer ses propos.

Psychologiquement, c'est un homme renfrogné, principalement hostile envers les étrangers, et qui ne montre que rarement ses émotions. Il a pris l'habitude de hurler ses ordres, préférant instaurer un climat de crainte avec ses hommes, entremêlée de confiance afin d'assurer que ceux-ci réagissent avec efficacité et vivacité. Protecteur envers ces derniers, il ne laisse rien paraître mais a en horreur qu'on s'attaque à eux et sera prêt à tout pour les défendre. Ce sens de la famille lui vient de la sienne qu'il a élargi en englobant le moindre soldat servant le Gouvernement. Il craint l'eau, de part le fruit du démon qu'il a mangé, mais également parce qu'il ne sait pas nager depuis sa naissance. Trop lourd pour flotter, maudit par les flots, deux bonnes raisons d'avoir l'eau en horreur. Il ne supporte pas les chats, déteste manger des légumes ou de la viande crue. Il qualifie également les personnes qui vomissent après une beuverie comme étant des êtres faibles.

Ce qu'il aime tout particulièrement étant deux choses précieuses en son cœur, la viande grillée et le rhum, il assure personnellement le maintien des réserves de vivres. Capable d'enquiller une dizaine de tonneaux d'alcool en une traversée d'une île à une autre, accompagné de quelques dizaines de kilos de viande. Intraitable à ce niveau avec les cuisiniers, il ne mâche pas ses mots lorsqu'il exprime son opinion. Contrairement à ce que l'on penserait, l'énergumène n'est pas dépourvu d'un certain sens de l'humour, c'est seulement qu'il apparaît rarement, le réservant à ses camarades d'équipage, les personnes qu'il affectionne particulièrement. D'ailleurs, son rire tonitruant se répercute à des dizaines de mètres alentour. Autrement, il se plaît dans la destruction de criminels et la baston, le quotidien que tout bon homme devrait suivre selon ses dires.

Histoire :

La famille Halton est une des plus réputées sur Karate Island, l'île où tout a commencé pour notre protagoniste. Tout simplement car depuis des dizaines d'années, elle donne naissance à de grands champions en arts martiaux. Son père, Halton Rob Balboa, surnommé Rocky, est sans doute le plus grand combattant et champion en boxe que cette île est connue. Son frère lui, maîtrise la capoeira a la perfection, si bien qu'il a vaincu le précédent maître de l'arène de capoeira de l'île et en est devenu le nouveau leader. On ne vous parle même pas de leurs prédécesseurs, tous plus grandioses les uns que les autres. Appartenir à cette famille pose directement une lourde pression sur le dernier de la lignée, systématiquement, jusqu'à ce que celui-ci ait fait ses preuves. Arkein n'échappa pas à la règle, et dès lors qu'il fut en mesure de tenir sur ses jambes, on chercha sa discipline de prédilection. Jeune, déjà, il en imposait par une forte taille et une silhouette conséquente.

Le catch, disait son père. Ce garçon fera un malheur dans le catch et enfin, après plus de vingt ans de règne, Goldberg le Roi du Ring pourra être détrôné, et les Halton gagneront une arène supplémentaire. Ceci était la destiné toute tracée qui l'attendait. Pour y parvenir, rien de plus simple, suivre l'entraînement spécial de la famille Halton qui s'étale sur dix années. Il débuta lors de sa dixième année. Son père fit appel à un ancien grand champion de catch de Karate Island, qui se chargea de lui enseigner toutes les techniques de catch et qui l'aida à se perfectionner. Son éducation ne fut pas mise de côté, sa mère prenant la relève en fin de journée, assurant d'inculquer à son fils ce que sa propre mère lui avait enseignée avant elle. A sa vingtième année, Arkein, plus prêt que jamais, fut autorisé à se lancer à l'assaut des arènes à condition de parvenir à vaincre son père dans un duel. Arkein, du haut de ses deux mètres dix, et des ses deux cent trente kilos, ne refusa pas.

Bien plus épais que son géniteur, moins grand, même s'il n'avait pas terminé sa croissance, serein en sa force et sa maîtrise de son art martial, il ne pouvait perdre. Rob Balboa Halton était un homme à la musculature impressionnante, d'une taille frôlant les trois mètres et arborant une crête sur un crâne entièrement chauve. Teint basané, son style vestimentaire unique est accentué par de lourds bijoux en or massif qu'il porte en permanence, sa fierté. Sa force lui permet de décocher des droites fulgurantes pouvant mettre à terre un grizzli des neiges en une seule frappe. Il est Champion de l'Arène de Boxe de Karate Island depuis une quinzaine d'années maintenant. Un premier challenge de taille. Seul avantage pour le jeune fils, la fraîcheur de sa jeunesse et la puissance musculaire dont il dispose, au moins égale à celle de son paternel. Au beau milieu de leur arène personnelle, à quelques centaines de mètres de leur demeure familiale, l'affrontement eu lieu, arbitré par l'aîné des Halton.

Pas un mot n'est prononcé et ce n'est qu'au son de la cloche que les deux adversaires réagissent. Immédiatement, le surnommé Rocky se propulse sur Arkein, armant son poing droit dévastateur. Surpris, le challenger oppose son propre poing, en réponse à l'attaque. Une première épreuve de force, savoir qui cogne le plus fort. Le choc est virulent, l'onde de choc balaye le terrain et soulève un écran de poussière, obstruant la scène aux yeux des spectateurs. Car le match est observé par tous les amateurs de combat, soit quasiment toute l'île. Le vent souffle, permettant à chacun de constater le résultat de l'action. Rob n'a pas bougé d'un centimètre, son bras toujours tendu en direction de sa cible, qui elle s'est vu repoussée sur plusieurs mètres. Sans chuter, solidement encrés sur ses appuis, deux épais sillons attestant de la scène, le compétiteur grimace. Il n'a jamais été du genre souriant. Il la sent encore dans tout son membre, la domination physique du boxeur bling-bling.

Désireux de rétablir la balance, il se rue à son tour droit devant, bras écarté sur le côté, pour un lariat démentiel capable d'arracher la tête d'un buffle de deux cent kilos. En guise de défense, Balboa oppose une garde solide et haute, et l'attaque se heurte à la défense. La résistance est là, contient le coup quelques dizaines de secondes, avant d'être soufflé par la puissance de l'impact et le corps du Champion valdingue en arrière, décrivant plusieurs vrilles dans les airs. Il retombe néanmoins sur ses pieds nues, entourés de bandages, glissant un instant sur les dalles de l'arène de combat. Arkein ne lui laissera pas le temps de souffler. Il lui tombe dessus, place la tête de son adversaire entre ses jambes, ses bras font le tour de son corps et le soulève jusqu'aux épaules. Le temps suspends son cours, un silence de plomb règne, la fin de l'action semble se dérouler au ralentit. Avec rage, le dernier des Halton claque le dos de son parent sur le dallage, qui vole en éclats dans un grondement sourd qui ébranle les alentours.

Un coup-comme celui-ci aurait suffit à terrasser un ours, pas son père. Le Champion se relève, la respiration saccadée, le corps ensanglanté, souriant, fier de sa progéniture. Il n'a aucune chance de gagner ce combat, il le sait, pour autant il reste heureux. Son fils l'a surpassé et il surpassera quiconque se dressera sur sa route jusqu'au titre de Champion d'Arène. Il change de posture, prépare son poing droit, en retrait du reste de son corps, tous les muscles bandés, concentrant sa force de frappe en un seul endroit. Arkein reconnaît immédiatement la technique ultime de son père. Sans une parole, il s'élance. Sa silhouette gargantuesque fait vibrer le sol à chacun de ses pas, sur son visage se lit toute la détermination d'un Halton. Il écarte les bras, mains grandes ouvertes, et se jette sur le poing ganté du boxeur. Celui-ci, d'un cri tonitruant, relâche toute la puissance emmagasinée et frappe en plein ventre. L'impact est tel qu'une onde secoue les alentours, les dalles à leurs pieds se décrochent et le colossal challenger est repoussé.

Un flot d'hémoglobine s'échappe de ses lèvres charnues, ses mâchoires se crispent de douleur, ses larges paturons fendent le marbre dans de nouveaux sillons, plus profonds. Il tient le choc. Encaisse. Endure. Ne vacille pas. Inébranlable, une vague de souffrance irradiant tous ses membres, il mime l'indifférence. Adresse un regard de défi à son paternel, comme pour l'inciter à remettre cela, qu'il peut en supporter davantage. L'un comme l'autre sait que ce n'est qu'un mensonge. Seulement, c'est Rob qui tombe ventre à terre, éreinté, incapable de poursuivre le combat. Cet assaut n'était qu'un baroud d'honneur, un test final. Relevé avec brio. La victoire allait à Arkein, le Bulldozer. Pour fêter l’événement, ils organisèrent un banquet durant trois jours et trois nuits, auquel fut confié chaque habitant de l'île. Quelques jours plus tard, le corps remit de ses blessures, le mastodonte au teint halé se lança à l'assaut des arènes. D'un nombre inimaginable, de difficultés variables, jusqu'au sept primordiales pour prétendre au titre de grand Champion de l'île.

Il lui fallut une année entière pour parvenir à réunir les sept ceintures primordiales, une fois les différentes arènes mineures vaincues. Bien évidemment, il ne garda que le titre et la ceinture qui l’intéressait réellement, celle de Champion de Catch. Le reste fut redistribué au champions battus, jusqu'à ce que de nouveaux challengers se présentent. Il resta une année de plus à son arène, accueillant les compétiteurs souhaitant le détrôner et poursuivant sa série d'invincibilité. Il atteignit le centième match sans défaite quelques semaines avant le grand tournoi annuel. L’événement sportif le plus prestigieux de Karate Island, celui qu'aucun combattant avide de gloire et de titre ne veut rater. Arkein y participa et fut directement positionné comme l'un des grands favoris pour cette édition. Grand invaincu qu'il était, serein en sa force et son catch, il s'imaginait déjà brandir le titre. Il parvint à se hisser en finale à l'issu de moult matchs intenses et riches en suspens, la concurrence étant rude cette année.

L'autre finaliste, Bill Rikart, un combattant à la musculature poussée à l'extrême, dont les bras étaient aussi épais que la cuisse du Halton, avait écrasé la concurrence sans mal jusqu'ici. Il était au-dessus du lot, d'une force surhumaine. Véritable montagne infranchissable, le moustachu ne craignait personne dans cette compétition. Un visage boursouflé, plongé perpétuellement dans une mine renfrognée, les deux adversaires se jaugèrent un instant, avant d'y aller. Un premier échange de poings, des parpaings envoyés avec la puissance destructrice d'un buffle enragé. Les coups déferlent, les visages se ferment, le sang gicle et les corps faiblissent. Le déséquilibre commence à se créer, à la grande stupeur des supporter du basané qui, lentement, cède du terrain. L'impression de devoir faire face à un rempart qui ne craint pas la fissure, que le temps n'affaiblit pas, qui jamais ne cassera. Il intensifie ses frappes, donne son maximum, va jusqu'à tenter une de ses prises, en vain.

Il est contré, puis submergé par la puissance de son vis-à-vis que la fureur transcende. Une dernière frappe destructrice met notre héros à terre, incapable de se relever. Dans le public, on n'ose pas y croire. Pourtant, l'homme à la moustache et à la salopette rouge est bien là, la posture droite, le regard fier, le corps inerte du mastodonte à ses pieds. Une, deux, trois secondes durant lesquelles chacun retient son souffle, avant l'explosion. Des cris, des applaudissements, des bras levés et une foule en délire. L'effervescence gagne la ville, qui célèbre son tout nouveau grand champion. La fête qui suivit s'éternisa sur plusieurs jours, autour d'un énorme banquet auquel chacun fut convié. Arkein, contrarié de sa défaite, mais l'acceptant tout de même, alla retrouver celui qui l'avait défait et tous deux vidèrent les réserves de rhum mis en réserves pour l'occasion. Litre après litre, ils firent connaissance, nouant un certain lien. Lorsque le Rikart lui annonça être un Commandant dans la Marine, ce fut un choc.

Jamais il n'avait réalisé la puissance que pouvait apporter le service sous les rangs des mouettes. Au fur et à mesure que le gradé lui raconta son histoire, il en pris toute la mesure. Mais pourquoi un homme œuvrant pour faire régner l'ordre et la justice s'était retrouvé à prendre part à pareil tournoi ? La réponse était simple, il recherchait de nouvelles têtes à enrôler à sa cause, à engager dans la marine. Quel meilleur moyen que de juger de lui-même de leur potentiel ? Lui qui se chargerait personnellement de leur formation future, tenait personnellement à tenir le recrutement sous contrôle. C'est ainsi que, galvanisé par sa défaite et marqué par le gouffre le séparant de Bill Rikart, il décida de s'engager. L'idée première était de recevoir l'entraînement qui avait fait de lui l'être qu'il était et espérer l'égaler, si ce n'est le surpasser. Sa psychologie et ses ambitions évoluèrent rapidement cependant, au fils du temps passé auprès de celui qui était devenu à la fois son supérieur et son mentor.

Embrassant l'idéologie de ce dernier, marchant sur ses traces, il gravit les échelons en s'illustrant sur les mers bleues, au cours de missions. La trentaine d'années atteint, son nom commençait à se murmurer sur quelques lèvres, au travers de ruelles de petits villages. Le Sergent Halton, un homme bourru, fier et appliquant une justice implacable. Sans aucune pitié envers les criminels, juste avec les bons citoyens, protecteurs de la veuve et de l’orphelin, bienveillant envers le pauvre, impitoyable avec les pirates. Sous les ordres de son mentor, qu'il fut contraint de quitter quelques années plus tard, alors que celui-ci recevait une promotion le plaçant à la tête d'une base sur les blues. Cet homme de terrain accueilli difficilement la nouvelle, mais s'y résigna, ne voulant pas discuter les ordres. Le Sergent se retrouva alors à sillonner les mers en solitaire, simplement accompagné d'une poignée d'hommes. Poursuivant sur la voie de son mentor, regagnant la mer d'East.

Sur cette mer, il se révélera. Combattant la piraterie, le crime et la révolution partout où elle se présentera, sans laisser le soin à ces derniers de respirer. S'il ne semblait pas s'imaginer commandant son propre navire, l'idée se formera tout naturellement avec la rencontre de celle qui sera sa première recrue, ainsi que sa second sur le bateau. Astrid Velázquez, une marine au caractère bien trempée, et une tendance à allumer la gente masculine pour le plus grand bonheur de ces derniers. Ce n'est toutefois pas pour ses courbes généreuses qu'Arkein la choisira elle et personne d'autre pour l'épauler. Une sabreuse avec un énorme potentiel, un avenir brillant dans la marine, une philosophie qu'il appréciait et respecter, telles étaient ses qualités. Ils sillonnèrent ensemble East Blue, à la recherche de quelques autres perles rares, qu'ils dénichèrent ici et là. Finalement, au bout d'un certain temps, l'équipage s’agrandit et fut enfin prêt à nettoyer les mers de la pourriture s'imaginant au-dessus des lois.

Voilà trois ans maintenant, partout à travers le monde, une vague de terreur frappait et s’immisçait dans le cœur des gens, Marineford était tombée. Si dans un premier temps, le Halton n'osait y penser, il fallut bien se faire à l'idée, lorsque le gros des troupes des mouettes fut replié sur les mers bleues. Véritable humiliation. Depuis cette nouvelle, le Bulldozer Alcoolisé s'était fait une promesse, établi un objectif duquel il ne se détournerait pas avant de l'avoir atteint. Il traquerait partout sur les mers Erik Laufeyson, le Clown Faucheur, responsable de la mort de l'Amiral en Chef, et l'abattrait de ses propres mains. Pour cela, il avait besoin de s'endurcir physiquement, et de former ses troupes face aux dangers qui les attendaient sur Grand Line. Et pour ce faire, avant de s'attaquer à un trop gros niveau, ils commenceraient par le cran inférieur, les mers bleues.