Nom : Nobuaki
Prénom : Katsu
Âge : 26 ans
Lieu de naissance : Quartiers Bourgeois, quelque part sur une île de West Blue.
Race : Humaine
Faction / Grade : Chasseur de Primes (Pirates et/ou Marines)
Métier/Rôle sur un navire : Artilleur
But : Retrouver les lâches qui l'ont dénoncée, les assassiner. Obtenir enfin la reconnaissance qu'on ne lui a jamais offert.
Surnom : En Prison on la surnommait « Bloody Cupcake »
Mer de départ : GrandLine

Capacité : Sniper hors pair. Elle possède deux armes différentes :
1 long fusil de 1 mètre 50 à double lunette de visée, prévu pour les tirs à très longues distances, utilisé en toutes circonstances.
1 fusil scié à simple lunette de visée, plus utile pour le combat rapproché.

D'autres armes sont prévues et feront leur apparition avec l'augmentation de niveau.


Il y a quelques années de cela un gardien de prison en poste sur West Blue fut tué durant l'exercice de ses fonctions. Parmi les effets personnels que l'on remit à la famille se trouvait un journal où il avait pris soin de consigner ses ressentiments chaque soir après le travail. Après l'avoir lu jusqu'à la dernière page, datée de la veille de sa mort, la veuve éplorée de l'agent déposa aux autorités compétentes ce fameux journal. Voici l'étrange contenu de  cette dernière page.


Description Physique :

Jour 1496 à la prison de DownHill, West Blue.

Il y a une chose dont je n'ai pas parlé jusqu'aujourd'hui. La prisonnière au matricule 456-789. Elle était là bien avant que j'arrive et je n'ai jamais vraiment réussi à savoir pour quelle raison. C'est une grande femme au teint mat, les cheveux toujours très bien coiffés malgré l'environnement lugubre qui nous entoure. Elle a une silhouette qu'on ne peut pas oublier. En tant que résidente de longue date elle a le droit de porter des vêtements de son choix, dans une certaine limite imposée par la direction et elle a le don pour choisir juste les bons vêtements, ceux dont elle sait pertinemment qu'ils vont perturber les gardiens. De jupes raccourcies par ses soins à des chemisiers complètement ouverts sur sa poitrine opulente, elle sait parfaitement comment réveiller en nous l'instinct animal. Je n'ai eu de cesse de la regarder depuis un mois que je suis en charge du quartier de haute-sécurité. Sa taille fine, ses longues jambes musclées, son fessier digne des meilleurs livres d'anatomie et sa poitrine ne souffrant d'aucune concurrence dans le milieu carcéral. Et si seulement il n'y avait que ça ! Mais, en vérité chacun de ses mouvements, même le plus infime, reflète sa féminité assumée à outrance. Sa démarche gracile, cette façon si sensuelle de demander une faveur, les légers battements de ses yeux quand elle s'est aperçue que vous la regardiez. Et puis ce visage d'ange...

Son visage est une véritable exception de la nature. Encadré de la plus belle des façon par une chevelure noire de jais lui tombant jusqu'au milieu du dos, reflétant la lumière à chaque instant, c'est une véritable œuvre d'art presque irréelle que l'ont peut contempler. Sa peau claire réveille encore plus la beauté de ses traits. Ses joues légèrement creusées offrant un magnifique contraste avec ses lèvres tendrement rosées le rendent absolument inoubliable à quiconque l'aurait regardé. La différence principale de toutes les charmantes autres femmes que j'ai pu voir dans ma vie, c'est qu'elle ne fait pas vulgaire, malgré son accoutrement provocateur qui pourrait l'être. Il suffirait de l'habiller d'une robe de soirée et de lui offrir quelques bijoux pour qu'elle soit magnifique. Et puis, en levant le regard de plus en plus, j'ai vu ses yeux. Ces mêmes yeux qui me hantent depuis un mois tout entier.

Comme disait un célèbre troubadour dans mon enfance : Elle a les yeux revolvers. Et Ce n'est ici, pas une expression. Pour la première fois de ma vie je vais être obligé de décrire son regard œil par œil. Son œil droit, le seul qui soit visible en général est d'un noir si profond qu'on croirait regarder dans un gouffre sans fin. Cet œil, brillant et d'une seule couleur si spéciale marque un contraste fantastique avec celui que les gardiens appellent : « L'Oeil de l'Impératrice ». C'est son œil gauche. Celui qui lui permet de gagner absolument toutes les compétitions de fléchettes et de tir organisées par la prison. Un œil que l'on ne peut pas oublier. Son iris, cerclé d'un léger liseret orange projetant des pics vers le centre, est d'une couleur rouge-violacée assez claire. Autour de sa pupille, marquant la frontière entre celle-ci et l'iris, on peut observer deux cercles très légèrement bleutés, collés l'un à l'autre, créant ainsi, de l'extérieur vers le centre de l'oeil un dégradé allant de l'orange au noir.

Difficile de croire que cette femme ait commis des crimes suffisamment grave pour être placée en quartier de haute-sécurité, n'est-ce-pas ? Je n'arrête pas de penser à ces yeux, je crois que quelque chose de spécial se passe en moi...

Description Psychologique :

Je crois que j'en suis tombé amoureux. Et pourtant je sais qu'elle ne mérite pas mon amour. Elle n'a presque que des défauts dont aucun homme ne voudrait volontairement s'encombrer. Pour commencer, celui qui rebute le plus d'hommes sur cette terre. Elle est profondément attirée par l'argent. Je n'avais, auparavant, jamais vu de femmes aussi vénale qu'elle, prête à tout pour obtenir ne serait-ce qu'un Berry, alors qu'elle sait très bien qu'elle n'a pas le droit de posséder son propre argent ici. Mais elle tente toujours d'obtenir tout ce qui pour elle peut avoir de la valeur, usant de sa qualité première pour y arriver : la séduction. Car si elle n'est intéressée, chez un homme, que par la taille de son porte-feuille, elle sait faire preuve de suffisamment de détermination et de décolleté pour s'approcher de son objectif. Combien de fois je me suis laissé tenter à me coller à la porte de sa cellule pour écouter sa voix me susurrer des mots qui me laissait rêveur. Combien de fois sa verve séductrice m'a t'elle fait manquer à mes devoirs de base !

Et puis vient le temps de l'explication. Parmi les gardiens le matricule 456-789 a un surnom : Bloody Cupcake. Un mélange entre son côté cruel et criminel et son avidité dévorante pour les cupcakes, ces petits gâteaux aux couleurs explosives. Je crois qu'elle aime l'argent uniquement pour ça, pour s'acheter le plus de cupcakes possibles. Combien de fois a-t-elle refusé le repas officiel jusqu'à presque en mourir pour obtenir ces précieux aliments ! Depuis, et grâce à sa personnalité manipulatrice et complexe, elle est la seule prisonnière à manger des cupcakes à tous les repas. Sa gourmandise n'a d'égale que sa cupidité ! Quoi qu'il lui passe sous les yeux, si c'est rond, coloré et assez petit pour être mangé en une bouchée, alors comptez sur elle !  Elle peut même aller jusqu'à faire des énormes caprices, passant d'un seul coup d'une femme mature, sûre d'elle et déterminée, à une enfant en bas âge, criant pour réclamer sa nourriture. C'est assez affligeant comme comportement, je dois bien l'avouer. Mais ça marche, probablement qu'elle le fait de façon totalement consciente et qu'elle sait que ça marchera.

Elle a un don pour la manipulation et je crois que l'Oeil de l'Impératrice y est pour quelque chose. Mais ce qui la rend si irrésistible et si convaincante lorsqu'elle désire une chose, c'est qu'elle ne lâche jamais le morceau avant de l'avoir obtenu. Je n'ai jamais vu une personne avec autant de volonté et de cran. Je crois que si je n'avais pas peur faire de cette qualité un défaut je dirais qu'elle est têtue. Elle a une façon de vous tordre l'esprit pour en faire ce qu'elle veut, telle qu'il en devient presque impossible de lui refuser quoi que ce soit, ne serait-ce que la plus petite chose. Cela en fait, et j'en suis pleinement conscient, quelqu'un de très dangereux. Elle est comme une araignée. Charmante, gracile, agréable. Mais lorsque vous posez un pied dans la toile, elle devient effrayante, agressive, affamée. Comme un soldat qui tiendrait au bout de son fusil la cible de sa mission et qui se délecte de ce moment avant de presser la détente, il jubile. Je crois que c'est la chasse qui la passionne, plus que la capture. Une fois sa proie piégée et à son service, il est trop tard. Et alors le combat ne présente plus aucun intérêt. Ce que je veux dire c'est qu'elle vous fera rêver et croire à des délices que vous n'auriez pas osé imaginer auparavant, mais vous délaissera subitement une fois que vous aurez accédé à sa demande.

C'est d'ailleurs pour cela que personne ne lui a jamais interdit de décorer les murs de sa cellule comme elle le voulait. Et pourtant c'est tellement spécial au vu de ce que je vient de vous raconter. Elle a couvert les murs de sa cellule de symboles marinistes, dessinés à la craie rouge. Les blasons de tous les dieux sont présents sur ses murs, représentés dans un rond parfait. Des croyances que je ne partage pas mais qui me fascine. Une foi sans faille à laquelle j'ai du mal à croire. Trois prières par jour, à genoux, le visage face au ciel puis face à la mer. Un étrange rituel qui semble pourtant rythmer parfaitement sa vie et lui permet de ne jamais perdre le compte des jours.

Depuis quelques jours j'ai peur cependant. J'ai peur que mon poste en prison ne reste pas le mien encore longtemps. L'an 1597 va prendre fin et rien ne bon ne se prépare pour les représentants de la loi. MarinFord est tombé et l'information a commencé à circuler parmi les prisonnières. Et l'Oeil de l'Impératrice n'a eu de cesse de me traquer ces derniers temps... Le chaos est proche pour nous, notre autorité sera défiée dans peu de temps.

Jao Kawashi, gardien de cellules de haute-sécurité à DownHill, chaos, jour 1.

Histoire :

Cela fait trois ans... Trois ans que je me suis enfuie et que j'ai mis fin aux jours de ce porc vicieux de Kawashi. Trois ans que j'ai volé cette barque gouvernementale sur les berges de DownHill. Trois ans que je navigue sans but réel sur West Blue, traquant sans répit tous ces salauds. Qu'ils valent un centaine de berrys ou bien plusieurs millions, ces hommes sont tous mes proies. Mais aujourd'hui, pour la première fois depuis 3 ans, je ressens une peur sombre m'envahir. Le chaos qui régnait sur les mers depuis la déroute du Gouvernement va prendre fin. Et je ne suis plus en sécurité, avec cette prime sur mon dos. Ils ont su. Ils m'ont décrété coupable et le journal de West Blue m'a cité. Je porte 5 millions sur le dos. Quel dommage que je ne puisse pas me vendre moi-même au marché noir. Ma prime est officielle, pas comme ceux que je cherche. Ce sont des chasseurs agrémentés par la Marine qui me pourchassent. Je ne suis plus en sécurité. Alors aujourd'hui, alors que je dirige mon bateau vers la Montagne  Rouge, en chasse d'un guerrier sanguinaire et primé sur le marché illégal, je me suis décidé à écrire mon histoire. Je ne sais pas si des gens la liront, mais si certains le font, ils comprendront que vivre en renégate de la société n'est pas un choix pour tous. Je n'ai pas eu le choix, on m'a jetée dans la fosse, nue et sans défense. Je ne suis qu'un pion. Voici mon histoire.

Je suis née il y a 26 ans sur une île sans histoire de West Blue. Prématurée, c'était le verdict. J'avais rencontré la vie avec deux mois d'avance et j'avais survécu à ça. Je n'étais pas destinée à une vie normale. Mes parents, deux riches propriétaires de fermes, régnaient en maîtres sur cette île. Certains pourraient penser que c'était une chance. Cela ne l'était pas. Je reçus une éducation stricte et dans la plus pure tradition Mariniste. A l'âge de trois ans, j'entrais à l'école, mes capacités intellectuelles surpassant celles des autres enfants de cette maternelle. Enfin des autres enfants... Des autres petites filles de l'école devrait-je dire. La tradition de notre île avait pour but de garder les jeunes femmes à l'écart des jeunes hommes le plus longtemps possible. Ce n'était que le début de tout.