Nom : Atalius
Prénom : Meï
Âge : 19 ans
Lieu de naissance : Luvneel - North Blue
Race : Humaine
Faction / Grade : Marine | Sergent
Métier/Rôle sur un navire : Simple soldat
But : Devenir la plus grande sabreuse au monde - Tuer son père.
Surnom : Aucun
Mer de départ : Grand Line
Capacité : Sabreuse
Description Physique : Une femme. Parmi toutes ces troupes d'hommes à l'aspect si semblable, sans aucun signe prouvant leur unicité, il y avait une femme. A la longue chevelure rouge, qui voulait se fondre dans la masse, rester dans les ténèbres. Pour un oeil distrait, il n'apercevrait que cette couleur de sang, qui se laissait aller au gré du vent. Des cheveux si rouges, mais banals. Ses pas sont réguliers, jamais hésitants, regardant droit devant elle. Des yeux de braises, de couleurs noisettes, qui se contente de fixer un point précis devant elle. Vous ne vous perdrez pas dans son regard, il est simple, commun. Son visage, des traits presque parfaitement dessinés, possédant ses imperfections, mais restant agréable à analyser. N'ayant que peu d'expérience dans la vie, elle n'a pas à se plaindre de son corps, nullement abîmé par les ravages du temps.
Son corps. De magnifiques courbes, qui attireraient l'attention de beaucoup d'hommes, mais dont elle se sert peu. Banal, beaucoup trop normal pour être regardé. Des vêtements sans aucune spécificité. Se contentant de l'uniforme réglementaire de la Marine, elle se fond dans la masse, encore et toujours. D'allure athlétique, un œil avertie verrait de suite de longues heures d'entraînements derrière ce corps. Meï s'arrête, tourne sa tête jette des regards curieux tout autour d'elle. Elle se sent observée, se mordant alors la lèvre inférieure. Un tic habituelle dût à sa nervosité. Parfois, il lui arrive de se tortiller, sans doute se sent-elle gênée par cette impression d'être observée. Puis elle se rassure, et se remet à marcher, droit devant elle, toujours.
Son sabre tangue derrière elle. Elle aime beaucoup son arme. Une longue lame noire brodées de motifs qu'elle ne comprend pas encore, et une poignée, une simple poignée facile à prendre en main. Sans son sabre, la sabreuse se sent nue, tout simplement. Continuant alors de marcher, la jeune femme ne s'arrête jamais, finissant par être à bout de souffle. Elle va donc s'asseoir, baissant alors les yeux vers ses mains. De longs doigts fins, lui permettant de bien manier son arme, de longues jambes, d'où ont peut apercevoir une légère cicatrice au niveau de genou. Elle ne fait pas réellement attention à son corps durant ses entraînements, et finit toujours par se blesser inutilement, sans qu'elle ne s'en rendre compte. Meï se relève ensuite, et se remet à marcher, s'engouffrant dans un lieu, où les ténèbres finissent par l'obscurcir, de nouveau...
Description Psychologique :Meï est une fille banal, sans aucun intérêt particulier. Elle est gentille, bien que légèrement timide, il n'est pas bien compliqué de se lier d'amitié avec elle. Elle n'est pas particulièrement pensive, elle aime bien la solitude, mais sans plus. Son regard est vide, mais pas éteint. La jeune femme est tout le temps aux aguets, comme lui a apprit son père. Son père, son maître, son modèle, sa proie. C'est lui qui l'a forgée, et c'est lui qui l'a détruit. Elle sourit facilement. Ce n'est pas un sourire de façade, elle est toujours sincère. De toute façon, la sabreuse n'a jamais rien eu à cacher. Ses relations sont donc parfaitement saine pour elle, appréciant beaucoup la discussion, mais encore plus le combat.
L'art du combat est une pratique qu'elle affectionne énormément. Son rêve est de devenir la plus grande Sabreuse existante. Ne pensez pas qu'elle soit naïf, c'est même tout le contraire. La femme aux cheveux écarlates sait pertinemment que ses chances de pouvoir devenir la plus forte sont minces, peut-être même inexistantes. Elle ne se fait pas d'illusions, la sabreuse n'aime pas rêver, c'est un obstacle à ses ambitions. Cependant, son père lui a toujours dit d'avoir un objectif. On se doit d'avoir quelque chose à accomplir, pour pouvoir avancer, toujours devant soi. Meï s'entraîne très souvent, dans un endroit où elle peut méditer seul. Sa pratique du sabre est encore rudimentaire, mais elle fait de son mieux pour s'améliorer.
La jeune femme possède une grande détermination. Bien que celle-ci ne soit pas infaillible, il vous sera difficile de la convaincre ou de la persuader que ce qu'elle fait, dit et/ou pense est faux, erroné. Néanmoins, il est peu probable que vous vous intéressiez à elle. Cette sabreuse débutante est tout ce qu'il y a de plus normal. Aucun secret, toujours sincère, et partageant les idéaux et la doctrine de la Marine au pied de la lettre. Peut-être est-il nécessaire de préciser que Meï mange beaucoup. Une autre chose que son père lui a apprise, toujours se nourrir et s'hydrater. Vous la verrez très souvent dans un restaurant, seule, dégustant un plat, et en commandant d'autres, c'est normal pour elle.
La jeune femme est de bonne compagnie, mais n'est pas drôle. Elle connaît me mot divertissement, mais n'est pas divertissante. Sa personnalité est ennuyeuse. Tout ce qu'elle souhaite, c'est de pouvoir devenir forte. Que fera t-elle après ? Sans doute sera t-elle morte avant...
Histoire :Nous sommes en 1581, sur l'île de Luvneel située à North Blue. C'est sur cette île au passé médiéval que naquit notre jeune Meï Atalius. Fille d'un boulanger et d'une infirmière, elle fut élevée dans de bonnes conditions, ou en tout cas, dans un univers normal pour une fille. Fille unique, elle acquit rapidement l'habitude de vivre seule, parfois avec ses parents. Mais leurs emplois respectifs les empêchaient d'être près de leur jeune fille en tout circonstance. Dès sa plus tendre enfance, le père de Meï se mit en tête de faire de sa progéniture une grande sabreuse. Autrefois, le père Atalius était un grand pirate craint à travers d'innombrables lieux. Bien que ce soit un passé révolu, il n'a jamais perdu de sa prestance et s'est reconvertit dans l'artisanat.
Sa mère, quant à elle, était une belle jeune femme qu'il avait rencontré lors d'un de ses nombreux pillages. Tombant dès lors amoureux, ils se marièrent peu de temps après et décidèrent de former une famille sur une île où la tranquillité régnait. Meï était heureuse, elle avait des parents qui s'occupaient d'elle, des amis, une petite fille épanouie pour son âge. Plus elle grandissait, et plus son père se mettait à l'entraîner, plus durement. Vouant une véritable admiration envers son géniteur, la jeune fille aux cheveux de sang ne lui avait jamais désobéi. Son père lui apprit à ne jamais tisser de liens trop profonds avec d'autres personnes, l'être le plus important à nos yeux, c'était nous-mêmes, selon lui. Vivant dans un mode de vie où la rigueur était de mise, Meï faisait en sorte de faire de son mieux, comme elle l'avait toujours fait.
Les années passèrent, et elle atteint alors l'âge de la puberté. Tous les parents craignaient cette période. Et si leur fille se mettait à se rebeller ? Son père était préparé à cette éventualité, mais l'adolescente n'avait pas changée, jamais elle n'avais changée. Toujours aussi calme, souriante, courageuse et obéissante. Fier d'elle, il envisageais même d'en faire une pirate. Chose à laquelle la mère de Meî protesta. La piraterie était un domaine bien trop dangereux pour Meï, d'après ses dires. Malgré tout, la jeune sabreuse continuait de s'entraîner, ne savant pas vraiment pourquoi, se contentant d’obéir à son père, comme elle l'avait toujours fait. Un soir pourtant, un événement se produisit.
Meï s'était levée pour allée boire, et en descendant dans la cuisine, elle trouva son père, vêtu de son ancien uniforme de pirate, la fixant d'un regard glacial. La jeune femme avait un visage déconfit ce soir-là, sans doute l'une des seules fois où elle exprimait ouvertement ses émotions. Son père a fixait toujours, et elle demanda où était maman. Elle n'eut droit qu'à cette réponse :
- Meï, choisis ta propre voie. Deviens la plus forte sabreuse au monde, et ensuite, tue-moi, c'est mon dernier ordre.Puis il s'en alla, la laissant seule dans la maison où elle avait grandit. Elle ne comprit pas ce qu'il venait de se passer, mais elle allait obéir à son chère père, et le tuerait. Jamais au cours de sa vie elle n'avait eu à prendre ses propres décisions. Et c'est cette timidité et la peur de devoir faire son choix qu'elle décida de s'engager dans la marine, pour avoir l'espoir de retrouver son père, et aussi de ne pas avoir à décider seule...